Teger, La Terreur du Rohan

Voilà. J'ai déjà une mission en cours donnée par chaos.


Je remets la mission:

"Plusieurs villages de Dun refusent d'attaquer le Rohan,s'opposant ainsi à la volonté de Saroumane,tu dois les convaincre,il est probable que la destruction de quelques uns de ces villages soit nécessaire pour persuader les autres...

Alliés:

100 ourouks envoyés pour te soutenir,ils ont un commandant à leur tête,celui-ci est censé t' obéir mais pourrait s'avérer un peu rebelle.

Ennemis :

Il y a 5 villages au total,le plus gros compte pas moins de 120 soldats,mais ils sont mal entrainés,composés en milices de piquiers et ne disposent pas de murailles mis à part une palissade en rondins.
Les autres villages varient de 50 à 20 habitants,avec la moitié de chacun qui est vaillante et prête à combattre.

Si tu anéantis 1 petit village et le plus gros,il est probable que les autres se soumettent."


Vive le forum et vive Nico!

Au fait, Adrian, ça te dérange pas si j'ai eu l'idée de rajouter 2 choses à ma mission:

1) Je vais parler un bout toi à la fin ( Tu viens de rentrer en Isengard, je demande à Saroumane qui tu es, etc...)

2) ( partie moins utile ) J'ai pensé faire des scènes coupées qui ne compteront pas pour le texte ( juste histoire de changer un peu de de mettre des parties un peu plus drôles)

Dis-moi ce que tu en penses ( Je les ai pas encore mises et j'aurai voulu savoir si ça ta dérangeait pas )

Excuse moi de ne pas t'avoir répondus plutot.
Pour le fait de parler de moi,tu peux bien sur.
Pour les scenes coupées,tu devrais plutot les mettres dans ta mission ca augmente la taille et permet un peu d'amusement entre deux massacres ^^

Voici ma mission:

La nuit venait de tomber en Isengard. Bien qu'une nouvelle année ait commencé, Teger se demandait ce que les hommes pouvaient bien trouver à fêter en ces jours. Il savait bien que les hommes, eux, passaient leurs soirées dans des habitations chaudes et avec leurs familles. On ne pouvait pas dire que les ourouks ne passaient pas ces jours en famille, puisqu'ils se trouvaient tous en Isengard, mais il faisait bien plus froid que chez les hommes. Les ourouks dormaient le plus généralement à même le sol, les vétérans et soldats d'honneurs dans des tentes et les plus gradés dans des hamacs. Teger avait beau pouvoir dormir dans un hamac, il préférait passer les nuits où il se trouvait en Isengard dans une tente. Il n'aimait pas beaucoup laisser ses troupes dans le froid et à même le sol alors que lui pouvait avoir un endroit chaud pour dormir et bien plus de confort. La vie était monotone depuis un certain temps. Teger et ses troupes n'avaient pas reçu de missions depuis près d'un mois et les mannequins de paille commençaient à manquer pour calmer leur besoins de bataille. La nuit était si froide que Teger ne pouvait trouver le sommeil et décida d'aller faire un tour dans les cavernes d'Isengard. Les passerelles étaient couvertes de verglas et certains orcs, s'amusant trop à faire des glissades ou n'étant pas assez prudents, tombaient et allaient mourir en se fracassant les os contre le fond des cavernes. Il y avait quelques jours, des ourouks ,trop sûrs d'eux, avait été se balader près des crevasses d'Isengard et avait glissés dans les cavernes. Ces ourouks étaient tombés dans les fournaises et étaient morts brûlés. Teger descendait les passerelles lorsqu'un groupe de crébains du pays de Dun passèrent juste à coté de lui. Il décida de les suivre. Il arriva sur une passerelle sur la quelle se tenait Saroumane. Ce dernier se retourna et lui demanda de venir vesr lui. Teger s'avança et resta là à regarder les crébains tourner en rond. Saroumane prit la parole:
-Pourquoi n'es-tu pas entrain de dormir?
- Essayez de dormir par ce froid et vous verrez que ce n'est pas facile.
-Bon, je crois que toi et te troupes vous vous ennuyez ces derniers temps, non?
Qu'est-ce que vous croyez, nous sommes fait pour les batailles et voici déjà bientôt un mois que nous n'avons pas reçu de missions.
- Et bien j'ai une mission pour toi. Tu vas pouvoir te défouler et même beaucoup.
Je l'espère.
Les crébains que j'ai envoyé en Pays de Dun mon ramené que certains villages refusent de se plier à ma volonté et ne veulent pas attaquer le Rohan. Je veux que tu mates cette rebellions et que tu les plies à mes ordres.
- Je dois donc détruire tous les villages?
- Non. Détruits quelques villages mais je veux qu'il en reste au moins deux. Il me faut tout de même leurs services pour détruire ce qu'il reste du Rohan. Là-bas, il y a un village fortifié avec une palissade de rondins et un nombre de cent-vingt soldats. Je vais te donner des renforts pour cette mission.
- Je l'espère. La dernière fois que ma mission m'a amené au Pays de Dun, nous étions en grande
infériorité numérique et nous avons eu de la chance de nous ne tirer.
- J'ai un commandant nommé Kersh et ses hommes qui attendent eux aussi une mission. J'ai pensé que vous pourriez faire cette mission tous les deux. Qu'en penses-tu?
- J'accepte la mission.
Saroumane et Teger remontèrent. Teger se demandait comment Saroumane faisait pour ne pas glisser alors que lui avait de la peine rien que pour tenir debout et ne pas tomber. Il arrivèrent sur le sol et allèrent vers la zone occupée par les troupes de Teger. Ils se levèrent, prirent leurs armes et leurs armures et le groupe partit vers le campement du commandant de Saroumane.
Le chef de l'autre groupe a sous ses ordres cent soldats tous équipés de diverses armes. Certains ont des haches, d'autres des épées, d'autres des arcs et certains ont même deux boucliers, un à chaque bras. Tu devrais surement pouvoir faire quelque chose avec.
Ils arrivèrent et Saroumane alla chercher le chef ourouk. Il revint quelques minutes plus tard. L'ourouk était à peine plus vieux que Teger. Il ne devait pas être sortit des puits depuis bien plus longtemps que lui. Il avait des cheveux courts et une armure légère. Il portait à sa ceinture deux poignards à gauche et une épée à droite.
-Voici l'ourouk auquel tu devra obéir, dit Saroumane au chef de l'autre groupe. Je compte sur toi pour que tu ne lui causes pas de problèmes.
- Oui maitre.
Saroumane s'en alla. Kersh se tourna vers Teger et lui jeta un regard qui n'avaient rien à voir avec de l'obéissance.
-Ecoutes-moi bien, je ne fait cette mission que pour gagner l'estime de Saroumane. Sache que dès que je le peux, je te tues et je prends tes troupes sous mon commandement.
Puis il partit vers ses soldats. Trughh s'avança vers son chef.
- Il m'a l'air bien sympathique celui-là ,ironisa t-il. Pensez-vous qu'il nous causera des problèmes?
-Je crains malheureusement oui, et pas qu'une fois. Préparez-vous à partir et allez chercher la baliste, mais méfiez-vous un peu de ses troupes, il ne manquerait plus qu'il ne leur donne ses idées.

Teger alla demander à Saroumane une plus grande dose de mélussine et, une heure plus tard, le groupe partit pour le Pays de Dun. Teger se doutait que ça n'allait pas forcément être une partie de plaisir, surtout si cette mission se passait comme la précédente où il avait eu à aller au Pays de Dun. Les ourouks sortirent du bastion et allèrent vers le Pays de Dun. Teger leur ordonna de courir. Il ne fut pas du tout surpris de voir que les cent ourouks de Kersh n'obéissaient pas. Ce qui le surpris, c'est qu'au moment où il allait venir leur ordonner de courir, Kersh leur enh donna l'ordre. Teger se dit que Kersh avait aussi envie que lui de combattre et de finir cette mission. Le groupe partit au pas de course traditionnel des ourouks. Teger préférait ne pas s'approcher du deuxième chef ourouk, de peur que celui-ci n'ait envie de mesurer les talents de son rival. Ce n'était pas l'idée du combat qui lui faisait peur, il avait assez confiance en ses capacité à combattre. Ce qui le dérangeait, c'était la réaction des troupes de Kersh si il se retrouvait blessé. Il avait peur qu'elle se révoltent et qu'elles ne massacrent les soldats de Teger en infériorité numérique. Il se dit qu'il règlera ses comptent avec l'autre chef après l'attaque du Pays de Dun. La journée se déroula sans incidents. La nuit, Teger insista pour que ce soit ses qui fassent les tours de garde, il n'aimerait pas qu'un ourouk de Kersh arrivent à faire exploser la mine. La nuit n'eut rien d'anormale. Un blaireau était sortit de son trou près du camp et était immédiatement rentré, une chauve-souris passa près du camp et un ourouk de Kersh se réveilla en sursaut. Teger se réveilla durant la nuit, regarda vers le feu de camp et ce qu'il vit le fit avoir une espèce de sourir pendant qu'il se rendormait: trois souris se tenaient sur leur pattes arrières à coté du feu et couinait en coeur une mélodique qu'un ourouks qualifierait de " souridique " Le matin, le groupe éteignit le feu de camp et repartit vers le Pays de Dun. Certains ourouks n'étaient pas très heureux de reprendre la course dès le matin venu et Teger les comprenait. Après quatre heures de course, Teger reconnu les frontières du Pays de Dun qu'il avait déjà franchi lors de sa dernière venue dans cette contrée. Il donna l'ordre de faire un arrêt.
- Pourquoi s'arrêter maintenant que nous sommes si près des cibles? Nous devrions continuer.
-nous n'avons pas mangé et bu depuis deux jours et les soldats qui portent la mine sont épuisés. Si nous sommes affamés, assoiffés et épuisés lors des affrontements, nous ne gagnerons pas.
Kersh grogna et alla rejoindre ses soldats. Teger, quand à lui, se mit à identifier le jeune chef. << Impertinent, impatient, il veut se battre et n'aime pas les pauses, il me rappelle moi quand je débutais aux services de Saroumane. Dommage qu'il n'ait pas assez d'expérience et d'intelligence pour être un bon capitaine. >> Trughh interrompit ses pensés.
- Capitaine, je peux avoir ma part de mélussine ? J'ai soif.
En regardant autour de lui, Teger vit que tous ses soldats étaient autour de lui à le regarder. Il se souvint alors qu'il avait oublié de distribuer les outres de mélussine.
- J'ai oublié de vous donner votre boisson dès le départ. tenez.
Les ourouks prirent leurs gourdes et se mirent à boire l'immonde potion brune. Teger bu une gorgé et demanda à Trughh de lui montrer ses progrès à l'arc. Il pointa une forêt près d'eux et dit:
- Je suis sûr que tu peux viser la branche de cet arbre là-bas.
Le second banda son arc, visa et tira vers l'arbre. La flèche passa juste à coté de sa cible et alla se planter dans la branche voisine de l'arbre.
- Ce n'est pas si mal. À force d'entrainement, tu y arriveras.
Il alla voir ses épéistes qui s'entrainaient et les regarda. Ils se battaient avec acharnement mais n'osaient pas y aller trop fort de peur de blesser un compagnon de combat. Teger se leva alors et leur demanda de l'attaquer.
- Allez-y et ne retenez surtout pas vos coups, ça gâcherait l'entrainement.
Les soldats attaquèrent alors un par un le capitaine qui parait leurs attaques et les faisait tomber à terre. Il se demanda alors si ses épéistes pourraient rivaliser avec les " compagnons d'Adrian " dont il avait entendu parler. C'est alors que, déconcentré par ses pensés, il eut juste le temps de parer le coup d'un de ses épéistes qui lui envoya un coup de poing au visage, le faisant ainsi reculer d'un mètre. Il s'en sortit avec un saignement de nez. Il grogna et, voyant que l'épéiste qui l'avait frappé était terrifié du châtiment qu'il allait recevoir, il le félicita et repartit vers Trughh. Il eut à peine le temps d'arrêter son saignement que Kersh ordonna à ses hommes de partir avec lui et de laisser ces " imbéciles " les rejoindre. Teger et ses troupes partirent en même temps que les autre et reprirent la tête du groupe

La nuit venait de tomber quand ils arrivèrent à l'un des villages rebelles. Les hommes de Teger se couchèrent près d'une colline pour ne pas être vu, mais Kersh et ses troupes restèrent debout en n'importe qui dans le village pouvait les voir.
- Qu'est-ce que vous avez dans vos cervelles? Cachez-vous!
Kersh fit comme si il ne l'écoutait pas. Pire que ça, il hurla et tous ses soldats en firent de même il leva son épée et la pointa vers le village. Le soldats chargèrent en hurlant et Kersh, avant de partir, lança à Teger:
- Je suis désolé capitaine, mais mes hommes et moi de avons besoin de combat et nous ne pouvons attendre.
Teger hurla de rage et frappa son poing contre le sol. Il ne n'aimait pas qu'on lui désobéisse. Pire encore, il ne supportait pas l'idée de se faire doubler par un soldat plus jeune que lui. Il décida de le laisser aller au combat comme l'idiot qu'il était. Les soldats de Kersh adoptaient une technique brutale et primitive: foncer dans les ennemis et attaquer comme bon le semble aux troupes. Aucune stratégie, aucune tactique, aucune formation. Le chaos et le désordre régnaient aussi bien chez les hommes de Dun que chez le groupe de Kersh. Les ourouks pénétrèrent dans le village et détruisirent absolument tout, depuis les portes jusqu'aux maisons en passant par les femmes et les enfants. Teger ragea encore quand il vit les soldats de et leur chef partirent vers le village voisin une fois que tout fut en flamme. Il ne prit même pas la peine de les suivre et décida d'attendre le matin pour leur courir après. Ils dormirent le plus tranquillement qu'il ne pouvait exister pour un ourouk. Le lendemain matin, ils burent chacun une ration de mélussine et mangèrent leur rats morts. << Quand Saroumane trouvera t-il un moyen pour que nous mangions autre chose que ces rats morts >> pensa Teger. Ils effacèrent ce qui restait du camp pour que personne ne sache qu'ils étaient là et partirent rejoindre le groupe de Kersh Quelques heures de marche après qui semblèrent interminable pour ceux qui portaient la mine, ils rejoignirent Kersh et ses hommes qui étaient bien plus réduit que leur effectifs de départ. Teger eut un léger rictus en voyant la tête épuisées et contrariée du chef.
- Alors, cette bataille qui ne pouvait pas attendre, comment s'est-elle passé? Dit-il avec une légère touche d'ironie dans la voix.
- Tu le vois aussi bien que nous: nous avons perdu la moitié de nos hommes et nous avons une dizaine de blessés. Cette bataille n'était pas si facile que je ne le pensait. Nous allons maintenant attaquer le village d'où est dirigée la rébellion envers Saroumane. Vous allez nous sui...
- Stop! Plus un mot! Tu as déjà perdu la moitié de tes troupes, tu as traité mes soldats d'imbéciles, tu ne m'a pas écouté, tu en as fait toujours qu'à ta tête et tu voudrai encore que je t'obéisse?!
- Tu vois une objection peut être? Saroumane sait que je vaux mieux que toi.
À ces derniers mots, Teger sortit de ses gonds. Il avança vers Kersh et lui donna un formidable coup de poing dans le ventre. L'ourouk tomba à genoux, mais il sortit rapidement les deux poignards qu'il avait à sa ceinture et il les enfonça dans les jambes de Teger. Il hurla et donna un grand coup de pied dans la tête de Kersh. Ce dernier tomba sur le dos à moitié assommé. Teger enleva les deux couteaux et les brandit au-dessus de lui. Au moment où il voulut les abattre sur Kersh, il se rappela qu'il ne devait pas tuer cet ourouk. Il les jeta à terre souleva le capitaine et lui dit:
- Ne me parle plus jamais comme ça.
Il lui envoya un coup de boule si fort que Kersh tomba à terre, assommé et il ne se réveillerait plus avant un bon moment. Teger regarda les autres soldats et leur parla.
- Quelqu'un d'autre ne veut pas m'obéir?
Personne de répondit. Teger le redemanda une fois
- Quelqu'un d'autre ne veut pas m'obéir?
- On vous suivra jusqu'à la mort capitaine, dit un homme de Kersh.
- Alors en avant! Allons soumettre le Pays de Dun à al volonté de Saroumane!
Les soldats partirent en courant vers le village fortifié. Quand ils y arrivèrent, Teger vit ce qu'il n'aurait jamais voulu revoir: Le village avait une palissade de rondins de trois mètres de haut., qui le protégeait, une porte ouverte en ce moment permettait aux patrouilles et aux paysans d'entrer ou de sortir, Teger econnu que ce village était le même village où il avait organisé leur défense lors de leur dernière mission au Pays de Dun. Il avala sa salive et se tourna vers ses troupes. Elles attendaient le signal pour attaquer.
- Soldats, nous allons incendier ce village et exterminer les habitants. Vous êtes prêts?
- Oui! Dirent tous les ourouks en criant.
- Alors à l'attaque! Pour Saroumane!
- HHHOOOUUUAAAHHH!
Les ourouks chargèrent vers le village criant leur fameux chant de guerre.
- Hou Hou Ha! Hou Hou Ha!
Des cris se firent entendre depuis l'intérieur du village. Les femmes et les enfants rentrèrent dans le camp. Une centaine de piquiers de Dun se mirent en position de défense, leurs piques pointés vers les ourouks. Teger ria et ordonna aux soldats de s'arrêter. Il leva son bras quelques instants et le baissa. Les arbalétriers tirèrent alors et vingt hommes de Dun tombèrent, faisant une assez grande percée dans le mur de piques ennemi. Les hommes de Dun rentrèrent dans leur village et fermèrent les portes. Teger fit signe aux hommes qui portaient la mine de la poser devant la porte.
- Amenez la mine! Ne la laissez surtout pas tomber!
Les ourouks soulevèrent la bombe et l'amenèrent le plus rapidement possible vers la porte. Une fois posée, ils se retirèrent en vitesse. Un berserker alluma alors une torche et chargea vers la porte. Une volée de javelot apparu et tua la créature.
- C'est notre dernière chance pour passer cette porte! Envoyez l'autre berserker!
Le deuxième monstre alluma aussi la torche qu'il portait dans le dos et fonça vers la porte. Les ourouks continuaient à chanter.
- Hou Hou Ha! Hou Hou Ha!
Une nouvelle volée de javelots apparu. Trois d'entre eux touchèrent le monstre. Il sauta vers la mine et la torche toucha les bombes. L'explosion fut terrible. La porte vola en éclats et vingt ourouks qui se tenaient trop près de la mine furent propulsés par le choc de l'explosion. Le berserker fut littéralement détruit par l'explosion. Une fois la fumée dégagée, on pouvait voir que quarante hommes de Dun qui se trouvaient derrière la porte lors de l'explosion, avaient été tués.
- À l'attaque! Incendiez tout! Tuez tous les hommes et se trouvant dans le village!
Les ourouks hurlèrent de joie et foncèrent dans le camp. Les hommes de Dun restants s'étaient divisés en trois groupes de vingt hommes. Les ourouks avaient non seulement un bon avantage numérique, mais aussi le fait qu'ils disposaient de soldats qui pouvaient attaquer à distance sans pour autant n'avoir plus d'armes. Les hommes de Dun se défendirent vaillamment en repoussant les ourouks de leurs lances. Une homme de Dun lança son javelot qui tua un ourouk, un autre réussi à tuer quatre ourouks et fut abattu par un arbalétrier. Les combats furent rudes, mais les hommes de Dun ne savaient pas bien se battre et ils finirent tous par mourir. Les femmes et les enfants furent massacrés et le village incendié. Une fois le village détruit, les ourouks repartirent et laissèrent le cadavres en guise d'avertissement pour d'autres hommes de Dun qui voudraient se rebeller. Teger alla chercher Kersh et ils repartirent tous vers Isengard. Ils décidèrent de faire tout le voyage de retour à pied. Lorsqu'ils furent arrivés au bastion, Teger remarqua qu'un humain parlait à Saroumane. Lorsque l'humain repartit, Teger alla faire son rapport à Saroumane et lui demanda qui était cet homme.
- Il s'agit d'un mercenaire qui est actuellement à mon service. Il s'agit du capitaine Adrian. Il a sous son commandement un grand nombre d'ourouks-haïs tous très bien entrainés et disciplinés. C'est un grand guerrier très habile sur les champs de bataille. Maintenant, je dois aller recevoir des instructions du Seigneur Sauron.
Teger retourna à son campement, la tête pleine de question à propos de ce soldat humain.

Fin de mission.

J'attends plus que ma note pour passer Grand Guerrier. Si tu veux absolument le bilan, dis le moi.

Pas nécessaire le bilan.

Une bonne mission,pas trop longue mais intéressante
Ta cote:

Longueur:15/20 une bonne taille pour ne pas ennuyer le lecteur tout en décrivant un minimum

Action: 16/20 de l'action réguliere mais ton propre perso ne fait que se battre avec son rival donc seulement 16 ^^

Ortho: l'ortographe est bon mais je trouve les dialogues un peu trop familier et peu spontanés donc je te mets un petit 16/20

Histoire : 15/20 tu as fais en gros ce que je te demandais,ni plus ni moins,j'aurais plus penser à un bon petit duel avec le rival mais bon,c'est pas satisfaisant.

Total: théoriquement 15.5/20 mais tu as droit à un 16/20 meme si je pense que niveau point c'est la meme chose ^^

16=1.5 points

J'ai 5.5 points. 5.5+ 1.5= 7! Je devrai monter en grade. J'attends la confirmation de Nico pour refaire ma fiche.

Sinon, j'aimerai juste de dire certaines choses.

1) Tu dis " tu as fait en gros ce que je t'ai demandé, ni plus ni moins " Dans l'histoire, j'ai dis que le groupe de Kersh allait vers le village suivant ( mais je t'accorde que j'ai oublié de décrire les décombres du village suivant )

2) Que veux-tu dire par " une bonne taille pour ne pas ennuyer le lecteur tout en décrivant un minimum " ?

3) Je comprends pas ce que tu veux dire par " les dialogues un peu trop singulier. "

Merci de répondre

Pour le premier point,je veux dire que tu fais ta mission simplement,tu réalises tes objectifs et voila,perso quant je fais une mission je raconte des évennements anexes et quelques imprévus.
J'ai pas dis singulier mais familier ^^ dans le sens ou tu t'adresses à celui qui t'a donner la vie,celui qui est ton maitre légitime et à qui tu dois respect,obéissance et soumission et toi tu t'adresses à lui comme ca,sans préciser que tu prends un ton respectueux,et puis il te tutoie alors que Saroumane vouvoye tout le monde à part Lurtz,c'est bizarre .
Pour la taille,je veux dire que c'est idéal,un texte trop long peut etre ennuyant à lire d'une traite et tu décris un peu les évennements mais pas trop,comme ca c'est une bonne taille.

Merci pour les explications. Je vais enfin pouvoir me mettre à la mission commune. Je t'envoie une partie par MP dès que possible ( ce soir même si je me dépêche )

Félicitation Qv, tu es maintenant Grand Guerrier ! Y peux mettre à jour ta fiche !

Je voudrai une mission please.

Je remets mes troupes :

4 ourouks épéistes d'élites ( 8 points )
1 ourouk avec épée et porte-étendard ( un voile noir avec la Main Blanche et une main noire au milieu de la blanche )
39 épéistes ourouks ( 40 points )
40 arbalétriers ourouks ( 40 points )
30 piquiers ourouks ( 30 points )
1 mage ourouk-haï ( 3 points )
1 baliste ( 5 points )
1 troll d'Isengard ( 20 points )
Trughh (2 points )
Kersharm ( 2 points )

des cavaliers clandestins traversent les terres du rohan tout en s'approchant de l'isengard, Saroumane voudrait qu'il s'allit à lui. Tu aura des rohirims renégats pour t'aider et si ca ne marche pas, fais toi plaisir.


ennemis: 100 cavaliers inconnu 'armé de ce que tu veux , en armure et expérimenté.
alliés: tes hommes + 20 cavaliers rohirims judas.

Merci.

Les cavaliers judas sont dans les cavaliers qui traversent le Rohan ou forment un groupe à eux tous seuls ?

Ce sont des traitres rohirrims

J'ai bien compris, mais ce que je veux dire, c'est les traitres rohirims sont-ils avec les 100 cavaliers ou forment un autre groupe à eux seuls ?

Je ne sais pas, demande à ar

Saroumane les associent a toi dès ton départ de l'isengard, ils arrivent après cinq minutes de marche disont.

Ma mission est enfin finie!

Des cavaliers clandestins traversent les terres du Rohan tout en s'approchant de l'Isengard, Saroumane voudrait qu'il s'allient à lui. Tu aura des rohirims renégats pour t'aider et si ça ne marche pas, fais toi plaisir.

ennemis: 100 cavaliers inconnus armés de ce que tu veux, en armure et expérimentés.

alliés: tes hommes + 20 cavaliers rohirims judas.


Ma mission :

Teger se réveilla alors que le soleil était déjà à son zénith. La terrible bataille qui s'était déroulée il y a deux jours l'avait affaibli plus qu'il ne le pensait. Alors qu'il pris son sabre, il eut pendant une seconde la vision du sang qui souillait son épée lors de l'affrontement. Il mit son armure, rangea son arme à sa ceinture et sortit de sa tente. Il lui fallut quelques secondes pour voir pleinement à cause du soleil qui brillait plus qu'à l'ordinaire. Des corps d'haradrims et d'orientaux étaient toujours face contre terre. Les orcs travaillaient à nettoyer le sol d'Isengard du sang qui avait été versé lors de la bataille. Teger monta sur les remparts et regarda au loin. Aucune créature ne bougeait. Soudain, les portes s'ouvrirent et une grande troupe d'ourouks sortit du bastion au pas de course. À leur tête, Adrian chevauchait sur son warg et Antarès était à ses cotés. Ils montèrent vers le Nord et disparurent rapidement du champs de vision de Teger. Il se demandait ce que le commandant de Sarouman pouvait bien avoir à faire si peu de temps après la bataille, et surtout en étant si pressé. Regardant alors dans le batsion, il se rendit compte qu'une grande force armée était prête et sur le pied de guerre. De grandes formations d'épéistes et de piquiers, des arbalétriers, des berserkers en nombre impressionnant, des échelles et même des balistes. L'armée sortit alors de l'enceinte d'Isengard et la citadelle se vida. Les portes se refermèrent sur les balistes à l'arrière de la troupe et ils partirent vers le Sud. Quatre ourouks arrivèrent alors derrière Teger et l'interpellèrent. Ils étaient armés chacun de deux épées rectangulaires plus longues que celles des simples ourouks et ils portaient des armures dont la solidité était entre l'armure légère et l'armure lourde. Ils avaient des casques comme ceux de Teger et que portaient aussi les épéistes les plus expérimentés: deux crochets arrondis bordaient la bouche. Ils portaient aussi des protèges tibias et des épaulières. Lorsque Teger se retourna pour leur parler, ils furent surpris par l'état de ses yeux, car depuis l'explosion d'une bombe incendiaire corsaire près de lui, ses iris étaient jaunes et parsemés de petits points noirs et les contours de ses yeux étaient rouges, avec aussi des tâches noirs éparpillées.

- Qu'y a-t-il soldats ? Dit Teger qui se demandait ce que des troupes qui, à n'en pas douter étaient des élites, pouvaient bien lui vouloir.
L'un des quatre ourouks s'avança. Ses épées était plus longues que celles de ses compagnons et les crochets de son casques étaient aussi plus longs et plus pointus. Son armure était un peu plus épaisse et elle couvrait plus de parties de son corps. Ce devait être le chef du groupe.
- Le Seigneur Sarouman exige votre présence. Il a une mission pour vous et il nous envoie vous chercher. Il a précisé que c'était de la plus haute importance et que vous deviez y aller sans délai.
Teger leur fit signe de la tête et partit vers la Tour d'Orthanc. Il espérait que Sarouman allait lui confier une mission pour enfin passer le temps dans ce territoire de paysans qu'était le Rohan. À part des rohirims idiots, des elfes de passages justes assez bien équipés pour chasser quelques bêtes et des ents à faire cuir, il n'y avait jamais de créatures assez fortes pour rivaliser avec les ourouks-haï. Seul l'attaque des hommes de l'Est avait permis à Teger d'éprouver sa valeur et sa force. Il grimpa rapidement les marches d'Orthanc et arriva dans la salle du trône de Sarouman. Le Magicien Blanc était assis et semblait méditer. Lorsque Teger se trouva devant lui et se mit à genoux, il leva la tête et lui demanda de se relever.

- J'ai une mission pour vous: j'ai vu dans la pierre du Palantir qu'un groupe de cavaliers traversaient la Rohan. Je veux qu'ils rejoignent nos rangs pour pouvoir nous aider à combattre les rohirims.
- Et si il ne veulent pas ? Cela m'étonnerait qu'ils rejoignent des ourouks leur proposant de venir servir leur Maitre. Les batailles de Rohan ont du parvenir à l'oreille des combattants de Gondor. Sans doute sont-ils d'ailleurs venu aider Théoden à nous combattre.
- Me prenez-vous pour un idiot ? J'envisage toutes les situations. Si ils ne veulent pas vous rejoindre, exterminez-les! Je ne veux en aucun cas qu'ils aillent aider les paysans du Rohan à affronter mes troupes de la Main Blanche. Mais prenez garde car ce ne sont pas de vulgaires rohirims, ce sont des chevaliers de Dol Amroth, la fine fleur des soldats du Gondor. Vous trouverez en eux des soldats à la mesure de votre talent. Mais vous avez raison en disant qu'ils ne vous rejoindront pas facilement. J'ai soumis à mon allégeance les esprits d'un groupe de rohirims. Vous les rencontrerez au milieu de la plaine du Rohan et ils vous accompagneront pour les négociations et la bataille, si il y en a une.
Teger émit un grognement et serra les dents. Faire équipe avec des rohirims, même des traitres à leur patrie, ne lui gonflait pas le coeur de joie. Il détestait les rohirims plus que les orcs et ne leur faisait pas confiance du tout. Mais il ne pouvait pas contredire son créateur et son Maitre. Il se décida à poser la question qui lui rongeait tant la tête.
- Seigneur, pourquoi tant de forces armées sortent-elles d'Isengard ? Le commandant Adrian s'en est allé vers le Nord et j'ai vu tout à l'heure une puissante compagnie sortir tout à l'heure partant vers le Sud-Est.
- La guerre fait rage près de nous. Une grande bataille se passe entre les forces de Rohan et un seigneur rohirim renégat qui, se trouve-t-il, est notre allié. Je lui envoie des renforts car si il venait à gagner cette bataille, le Rohan serait bel et bien sous notre contrôle et celui de Sauron. Partez maintenant.
Teger se pencha pour saluer Sarouman et s'en retourna vers les escaliers. Alors qu'il allait partir, le magicien Blanc l'interpella encore.

- Capitaine, vous avez jusqu'à demain à l'aube pour partir. Vous êtes le seul à savoir que des rohirims judas nous ont rejoints. Si ils arrivent à Isengard, les ourouks font faire feu sur le champs. Soyez partit au première lueur du jour pour éviter les problèmes.
Puis il fit un signe de la main et Teger se retira. Il descendit les escaliers de la tour et se retrouva à l'air libre. Il alla voir ses troupes pour leur expliquer la mission qui les attendait. Une fois que tous furent en place, il leur dévoila les objectifs. Les ourouks hurlèrent de joie quand ils entendirent que les chevaliers de Dol Amroth seraient des adversaires à leur taille. Au moment où Teger leur parla des rohirims qui seraient avec eux, ils grognèrent leur mécontentement et la plupart commença à s'énerver, croyant que leur chef les mènerait dans un piège. Une petite émeute éclata, qui fut vite résolu par les arbalétriers qui, sous l'ordre de Teger, pointèrent leurs armes vers les dissidents pour les calmer. Une fois les explications faites, les troupes s'organisèrent pour le départ. Teger se dirigea vers les forges pour équiper ses épéistes. Il parla à l'orc qui s'occupait de l'ordre dans les excavations. Il était le seul orc que Teger aimait, par sa ressemblance avec les ourouks et le fait que, contrairement à la plupart des travailleurs d'Isengard, il n'était pas complètement stupide.

- Salut Teger, qu'est-ce qui t'amènes dans nos fosses ? Je croyais que tu partais en mission.
- J'ai besoin que tes imbéciles de forgerons me créent une série de boucliers. Ils doivent être comme ça: grands, larges et avec au bout une pointe d'une longueur de cinq centimètres à peu près. Dit-il en faisant un dessin assez grossier sur le sol. Tu penses pouvoir finir ça pour demain à l'aube ?
- Eh! Dit l'orc en voyant le dessin. J'ai vu un moule de cette forme quelque part. Attends.
Il disparut à l'intérieur d'un trou dans la paroi de la fosse et réapparut portant dans ses bras un grand moule.
- Il a été le premier moule dans lequel j'ai fait couler du métal en fusion. À l'époque, ce modèle de bouclier était expérimental et à équipé les premiers ourouks. Après leur défaite contre des paysans du Rohan, Sarouman a décidé de laisser tomber ce type de bouclier, jugeant que forger les pointes prenait trop de métal au fur et à mesure des création. On a laissé ces moules de coté et on ne les a jamais ressorti. Comment as-tu pu dessiner exactement ces mêmes boucliers ?
- Car j'ai pris lors de l'un de mes premiers combats un bouclier dans un village de Rohan qui en possédait un exactement pareil. Le chef devait être un ancien rohirim qui avait gardé cela comme souvenir de la guerre. Il me faudrait quarante-deux de ces boucliers, tu peux me fournir cela ?
- Quarante-deux ? Vous ne voulez pas plutôt dire quarante-six capitaine ?
Teger se retourna et vit les quatre soldats d'élites qui étaient venus lui apporter le message de Sarouman se tenant derrière lui.
- Pourquoi quarante-six boucliers ? Je n'ai que quarante épéistes plus mon second et moi.
- Le Commandant Adrian ne vous l'a pas dit ? Nous rejoignons vos rangs pour voir si nous pouvons apprendre de nouvelles choses et combattre à vos cotés. Il a dit que avoir des troupes d'élites entrainées par lui même dans vos rangs représenterait un « cadeau d'adieu ».
- Et bien soit, dit Teger bien qu'y ne comprenait pas pourquoi ce terme « cadeau d'adieu ». Mais au fait, vous avez été entrainés à manier deux armes ?
- Oui Capitaine. Nous sommes forts avec deux armes mais nous pouvons tout aussi bien n'en manier qu'une seule.
- Bien. Dit Teger en se tournant vers l'orc. Fais-moi donc cinquante boucliers pour demain à l'aube. Et je le précise: aucun retard, d'accord ?
- Ne t'en fais pas Teger. Ils seront fait en temps en en heures. Je suis sûr que les forgerons préfèrent tâter de mon fouet pour travailler plus que d'essuyer ta colère.
Teger repartit vers la surface en compagnie des quatre ourouks et se dirigea vers ses troupes. Teger leur demanda ce qu'ils avaient vu lors de leurs missions avec Adrian.

- Nous avons participé à une grande bataille qui s'est déroulée sur la route menant au Harad, au sud du Mordor. Elle a été titanesque. De nombreux soldats ont péri. Pas seulement nos ourouks, mais aussi des orcs, des orientaux, des haradrims, des soldats noirs et des corsaires d'Umbar. Nos ennemis étaient nombreux: des elfes et des hommes. Il y avait même des ents. Sans les nombreux trolls que nous avions pour assurer notre puissance, nous serions peut-être morts. Nous avons gagné la bataille, mais n'avons pas pu anéantir complètement les forces du Bien car nos pertes étaient trop grandes pour les poursuivre jusqu'au bout.
- Et bien il semblerait que vous ne vous êtes pas ennuyés avec Adrian. J'espère que vous aurez autant de plaisir à combattre avec nous qu'avec lui.
Alors qu'ils arrivaient vers son campement, une explosion se fit entendre et une grande lumière orange, comme un gigantesque brasier, se fit apercevoir dans les fenêtres d'Orthanc. Teger chargea vers la tour en ordonnant aux troupes d'élites de rejoindre ses soldats. Il grimpa les escaliers de la tour le plus vite possible et arriva dans la salle du trône. Sarouman se tenait là, debout et un sourire ornait son visage, ce qui était plutôt rare chez lui. À coté de lui se tenait un ourouk portant un masque de berserker. Sa peau, contrairement aux autres ourouks, était rougeâtre et des runes blanches étaient peintes sur son corps représentant des lettres mystiques et venues des temps anciens. Il tenait un bâton brun au bout duquel était sculptée une main blanche. Un cercle de feu était au sol devant le trône de Sarouman. En le voyant, le Magicien Blanc sourit de son air débiter et lui donna quelques explications.

- Je suppose que vous vous demandez ce qui s'est passé. Et bien voici la réponse: Nos ennemis se font plus durs, plus dangereux et plus nombreux. Nous nous devons donc de devenir plus fort qu'eux. Voilà pourquoi j'ai créé des ourouks capables de contrôler un temps soit peu de magie. Nos ennemis trembleront quand ils verront la destruction que seront capables d'engendrer ces ourouks magiciens. Celui-ci vient de réussir à lancer une boule de feu. Sur une menue distance sous mon ordre, mais il faut tout de même une certaine puissance pour le faire. Il a contrôlé ses pouvoirs pour éviter de la lancer trop loin. Je vous propose donc de recevoir dans vos rangs le premier ourouk-haï doté de pouvoirs magiques d'Isengard, qu'en pensez vous ?
- Pourquoi ne le donnez-vous pas au commandant Adrian ? C'est lui le plus haut gradé d'Isengard, non ?

Lorsque Teger prononça le nom du commandant d'Isengard, Sarouman fronça les sourcils et sembla s'énerver.
- Car c'est à vous que je le propose. Adrian est parti pour une mission personnelle, mais vous en saurez plus plus tard. Allez maintenant, je reste avec cet ourouk pour sonder encore un peu ses pouvoirs. Il vous rejoindra demain pour votre départ.
Il fit signe de la main et Teger repartit vers ses troupes pour les préparer au départ. Il faudra que chaque soldat ait ses armes et soit prêt au combat. Lorsqu'il arriva au campement, ses ourouks étaient en plein entrainement. Deux ourouks d'élites combattaient l'un après l'autre les soldats de Teger pour juger leur force. Quand ils virent Teger, l'un d'eux alla lui parler.
- Nous venons de faire le tour de tous vos guerriers. Ils sont bons. Cela se voit que vous les avez toujours mené comme il se fallait. Certain des ourouks que nous avons combattu en pour nous entrainer ne valaient pas ceux-là.
- Où sont les deux autres guerriers ? Ils ne vous ont pas aidé à combattre mes épéistes ?
- Non, il sont allés au stand de tir avec vos arbalétriers. Nous avons aussi appris à nous servir d'arcs. Nous sommes formés pour toutes les situations qui pourraient survenir en Rohan.
- Bien, je vais aller voir cela, mais si je peux vous donner un conseil: profitez du temps que nous avons pour vous reposer, des soldats épuisés ne valent rien en plein combat. Trughh se chargera de l'entrainement des épéistes vu que je n'ai pas le temps maintenant. Après tout, il est aussi bon que vous. dit-il en partant vers le stand de tir.
Teger traversa le cercle d'Isengard et arriva au stand de tir, là où les arbalétriers et les archers s'entrainaient sur des cibles rondes, des cadavres pris lors des batailles victorieuses et des faux hommes en paille. Lorsqu'il arriva, ses quarante arbalétriers tiraient sous les ordres des soldats d'élite. Ils leur ordonnaient de tirer plus rapidement, de mieux viser et de prendre moins de temps pour recharger et tirer.

- Très bel entrainement, je dois avouer que vous savez y faire pour faire en sorte que les soldats obtiennent le meilleur d'eux-mêmes.
- Merci capitaine, mais nous ne faisons que pratiquer de la même manière que le commandant Adrian procède pour entrainer ses troupes.
- C'est sûr qu'il est le meilleur guerrier d'Isengard. Peut être pourriez-vous me faire une démonstration de votre habilité à l'arc ? Je serai enchanté de voir votre efficacité à distance.
- Bien volontiers capitaine.
L'ourouk prit l'arc qu'il avait dans son dos et, après deux secondes à peine de visé, il tira. La flèche alla se planter en plein milieu de la cible. Il recommença encore un fois et la flèche partit se planter tout contre la première. Teger en était impressionné. Il prit à son tour son arc et tira une flèche. Elle transperça la première flèche de l'élite qui, à son tour, fut surpris par les performances de son nouveau chef. Peut-être valait-il Adrian, ou du moins pouvait-il l'égaliser. Mais il avait la réputation chez les ourouks d'être « invincible » , alors ce capitaine moins gradé que lui pouvait-il vraiment faire le poids et atteindre le niveau du commandant Adrian ? Aucune personne à Isengard, même Saroumane, ne le savait, mais le destin le leur dirait bientôt, plus tôt qu'ils ne le pensaient tous. Teger dit aux élites d'aller se reposer et qu'il continuerait l'entrainement des arbalétriers. Jusqu'à ce que la lune commence à pointer son éclat de mort, Teger tira à l'arc avec ses arbalétriers, leur apprenant la formation sur une seule ligne qui permettait de tirer sur une large surface et la technique des troupes sur deux lignes: lorsque la première ligne avait tiré, elle se mettait accroupie pour recharger ce qui ne gênait pas la deuxième ligne pour tirer. Une fois la deuxième ligne ayant tiré, elle restait debout et la première ligne se relevait et tirait, et ainsi de suite. Voyant que cette tactique n'était pas pratique car elle prenait rapidement l'endurance de la première ligne, Teger plaça autrement ses troupes sur deux lignes mais les soldats avaient un plus grand espace entre eux. Ainsi la première ligne tirait et n'avait pas besoin de se mettre accroupie pour recharger, la deuxième ligne pouvant tirer par les assez larges trous se situant entre chaque arbalétrier. Une fois ces formations assimilées, Teger jugea temps de rentrer au camp et de se reposer, demain étant une journée qui devrait s'avérer plutôt dure. Alors qu'il allait partir, il remarqua un ourouk-haï qui s'entrainait encore. Il portait une armure légère et une arbalète. Une épée était accrochée à sa ceinture. Ses cheveux étaient noirs et il portait une queue de cheval à l'arrière de sa tête. Il prit un carreau, le chargea et tira. Le projectile alla droit sur la cible et la transperça, presque en plein milieu. Teger, intéressé par cet ourouk, il se dirigea vers lui.

- Tu es doué, plus doué que certains ourouks. Comment te nommes-tu ?
- Je m'appelle Kersharm et je suis un capitaine d'Isengard. J'ai perdu toutes mes troupes contre des cavaliers rohirims et Sarouman ne m'a pas donné d'affectation.
- Que dirais-tu de rejoindre mes rangs ? Tes dons pourraient nous être utiles. Il y aura des rohirims pour vider tes munitions à vie et de la chaire fraiche à toutes les missions. Qu'en penses-tu ?
- J'accepte de vous rejoindre. Nous exterminerons tous guerriers qui s'élèveront contre la puissante Main Blanche.
Lorsqu'ils arrivèrent au camp, la plupart des soldats étaient déjà aller ranger leurs armes et se coucher pour être levés à l'aube, d'autres étaient restés pour attendre le retour de leur capitaine. Après avoir ré expliqué les instructions pour la mission, il ordonna aux soldats d'aller dormir.
Le lendemain, Teger fut le premier levé. Après avoir mis son sabre à sa ceinture, et son arc dans son dos, il alla réveiller ses soldats en vitesse, car le soleil pointait déjà ses premiers rayons et, aidé de Trughh, il prépara Barrackh. Le plus dur fut de lui mettre sa lourde armure lui couvrant tous le torse et le dos. La suite fut plus facile pour les genouillères, les protections du tibia, les protections des bras et les épaulières. Il prit avec lui tous ses épéistes, Trughh et Kersharm et partit aux forges. Là-bas, il les équipa tous de boucliers armés d'une pointe au bout. Les ourouks élites reçurent un bouclier à chaque bras. La troupe remonta hors des fosses et se mit en formation devant la porte. Les épéistes devant avec les arbalétriers et les piquiers divisés en deux groupes distincts, un de chaque coté, défendant ainsi les flans de la formation. Devant les épéistes, se tenaient les quatre ourouks épéistes élites, les deux seconds de Teger, les capitaines Trughh et Kersharm,le porte-étendard brandissant une voile noire où était peint dessus la Main Blanche d'Isengard avec une main noire en son milieu et le mage ourouk-haï qui venait de les rejoindre. Derrière les troupes, venaient la baliste et Barrackh, la meilleure arrière garde pour sa troupe. Teger vérifia que tout soit en ordre et redescendit dans les cavernes où l'attendait sa monture, ce grand et puissant warg qui l'avait porté lors de sa charge avec Antarès dans les troupes de cavaliers orientaux alors qu'Adrian venait de décapiter leur porte-étendard. Les ourouks étaient des créatures plus puissantes, plus grandes et plus lourdes que les orcs. Les wargs capables de les porter l'étaient donc aussi comparé à ceux que les orcs utilisaient. Il prépara son warg qui remua un peu au contact de la selle. C'était la première fois qu'il montait dessus pour partir en mission. Il mit le pied droit sur l'étrier et se hissa sur le loup. Il n'eut aucune réaction, tout le contraire de ce que Teger craignait. Il prit les rennes et fit partir sa monture. Elle remonta au pas les passerelles et arriva devant la troupe. Avec la taille que lui donnait sa monture, Teger arrivait presque à la poitrine de Barrackh, alors qu'il atteignait normalement la hauteur de son nombril. Teger se plaça devant sa troupe et, après avoir ré expliqué encore une fois leur mission, ordonna l'ouverture de la porte. Le soleil venait juste de dépasser la hauteur des murs. Pointant l'extérieur du bastion avec son épée, il lâcha un << Ourouk-haï de l'Isengard, en avant!>> et la troupe partit le plus rapidement possible vers les plaines de Rohan où un massacre allait se produire pour l'une des troupes, celle de Gondor ou celle d'Isengard.

La plaine herbeuse était humide et la lumière qui provenait du soleil ne réchauffait guère l'air qui l'entourait. Le temps avait l'air de vouloir passer à la pluie, ou même à la neige. La compagnie de Teger ne pouvait pas courir car la baliste les ralentissait. Pourtant, elle était plus petite, moins lourde et plus précise que la catapulte. Mais les deux ourouks-haï qui devaient la pousser se fatiguaient assez rapidement et il fallait chaque fois les relayer toute les cinq minutes. Le soleil terminait de dévoiler le manteau de brume qui couvrait la plaine. Les ourouks arrivèrent donc vers la milieu de la grande plaine qu'est le Rohan. Un groupe de vingt rohirims se tenaient là sur leurs montures. Teger s'avança sur son warg suivit de Trughh, Kersharm, les élites épéistes et le porte étendard. Un rohirim judas pointa du doigt le groupe qui arrivait vers eux. Lorsqu'ils arrivèrent devant les hommes, certains des chevaux des soldats du Rohan renégats se cabrèrent à la vue et l'odeur du warg, d'autres reculèrent hennirent de peur. Teger stoppa sa monture et regarda le groupe de rohirims. Ils portaient tous des casques qui leurs couvraient le visage et des capes noirs où avait été mis l'emblème de la Main Blanche. Teger se demanda un instant pourquoi Sarouman les avait pris, eux parmi tant d'autres. Pour leur force ? Ils n'avaient pas l'air plus fort que les autres rohirims que Teger avait combattu. Pour leur intelligence ? Il en doutait. Et que faisaient-ils avant d'être sous son contrôle ? Avaient-ils des poste militaires ou politiques importants à Edoras ou ailleurs ? Et en quoi auraient-ils bien pu servir Sarouman si il n'y avait pas eu ces cavaliers de Dol Amroth qui parcouraient le Rohan dans un but imprécis ? Renflouant ses idées, Teger engagea la conversation avec les soldats judas.

- Bonjour rohirims. Nous sommes envoyés par Sarouman le Blanc pour que vous nous suiviez à la rencontre des cavaliers inconnus qui parcourent vos terres, suivez-nous.
Alors qu'il se retournait pour rejoindre sa troupe, une épée se plaça sous sa gorge. Les hommes de Teger tirèrent leurs armes, imités par les rohirims. Un homme prit la parole.
- Qu'est-ce qui nous prouve que ce n'est pas un simple piège pour nous tuer ? Qui nous dit que vous suivrez les ordres de votre maitre comme de bons soldats obéissants ? Nous n'avons que trop entendu parler des massacres que vous avez engendré, et nous irons à Isengard pour avoir la confirmation de Sarouman pour savoir si nous pouvons réellement vous faire confiance.
- Vous êtes fous, dit Teger en ne laissant pas sentir la peur de sa mort qui pourrait au moindre mot mal dit. Notre Maitre et ma troupe sommes les seuls à savoir que vous êtes avec nous. Si vous approchez du bastion, les arbalétriers vous tireront sans en demander la permission et avec aucun quartier, ni aucune pitié.
- Je suis sûr que vous nous mentez. Isengard est vide de tous soldats avec les troupes que Sarouman à envoyé au Seigneur renégat du Rohan pour qu'il emporte la guerre qui se passe actuellement en Rohan.
- Vous croyez ça ? Pensez-vous que Sarouman est assez fou pour laisser sa forteresse sans protection ? Elle est remplie d'orcs et les puits à ourouks fonctionnent sans cesse. Des légions de soldats apparaissent tout le temps. Le bastion de la Main Blanche n'est jamais vide, peut-être pas plein, mais jamais vide.
Teger sentit l'épée s'avancer un peu plus vers sa gorge.
- Je n'en crois mot. Vous voulez nous tromper à tous les coups. Nous irons vérifier cela nous même.
- Vous savez, mon cher, vous êtes l'un des rares hommes qui osent m'affronter sans trembler, mais aussi un des hommes assez stupides pour me provoquer.
Teger saisit le bras du rohirim et le tordit, l'homme hurla de douleur et reçut, pour enchainer, un formidable coup de poing qui le fit tomber de sa monture. Alors qu'il gémissait à terre, le warg de Teger lui sauta dessus avec une vitesse incroyable, lui saisit la tête, secoua entre ses dents le corps du pauvre humain et lui arracha la tête qu'il dévora à grands coups de dents. Les hommes restants s'épouvantèrent en voyant le crâne de leur chef craquer en morceau et être réduit en poussière entre les puissants crocs du monstre.
- Y a-t-il encore des volontaires ? Personne ? Que cela m'étonne! Dit-il avec ironie. Maintenant, que ceux qui veulent encore vivre et sont fidèles à Sarouman viennent avec moi.
Teger se retourna, succédé de ses hommes, et s'en alla. Tous les hommes le suivirent jusqu'à sa compagnie. Les ourouks grognèrent lorsqu'ils arrivèrent et les rohirims reculèrent de quelques mètres. Teger les calma et les hommes suivirent la compagnie, en gardant tout de même une certaine distance. Barrackh ne cessait de les regarder avec un oeil noir et ils prenaient souvent peur, n'osant imaginer ce qu'un colosse pareil pouvait leur faire. Profitant que les hommes ne pouvaient pas les entendre, Trughh commença à questionner son chef.
- Capitaine, pensez-vous que la victoire est possible si nos adversaires sont si puissants que l'ont le dit ?
- Beaucoup de choses sont possibles. Nos troupes sont bien entrainées et nous n'avons jamais eu à le regretter à ce que je sache.

- Et les rohirims ? Qu'en ferons-nous à la fin ? Si nous perdons, ils mourront contre nos ennemis, mais si nous gagnons ? Nous les laisseront tranquilles et les ramènerons à Sarouman ?
- Ne t'en fais pas, j'ai déjà une petite idée sur ce que nous en ferons à la fin, ils pourraient bien nous êtres utiles.
Trughh n'en rajouta pas et rejoignit sa place. La compagnie avança durant un temps indéterminable, toujours vers l'Ouest. Les cavaliers de Dol Amroth ne venant toujours pas, Teger décida de faire une pause à toute la compagnie derrière un bois au milieu de la plaine. Les rohirims se tenaient à une dizaine de mètres des ourouks-haï, craignant toujours une soudaine envie de chaire fraîche de leurs « alliés » provisoires. Teger convoqua Kersharm et Trughh à distance aussi bien des hommes que des ourouks, il voulait être tranquille avec ses deux seconds, sans que personne ne puisse les entendre.
- Messieurs, je vais vous proposer mon plan d'embuscade.
- D'embuscade ? Mais capitaine, je croyais que nous allions à la rencontre des ennemis, pas que nous allions attendre patiemment qu'ils arrivent. s'exclama Kersharm.
- Parfois, l'attaque n'est pas toujours la meilleure défense, surtout contre des adversaires assez puissants pour nous vaincre avec un minimum de perte. L'endroit semble parfait, dit-il en regardant autour de lui. Nous allons poser la baliste dans le bois, de manière à ce qu'elle puisse toucher l'ennemi sans trop de soucis. Les arbalétriers, commandez par Kersharm, seront juste devant la baliste, à la lisière des arbres, en adoptant la formation en doubles lignes espacées que je leur ai appris il y a peu. Le reste de la troupe sera avec nous, devant eux à une vingtaine de mètres. Les épéistes seront au centre avec les élites et le tout sous ton commandement, Trughh. Les piquiers seront répartis autour de la formation, une compagnie de dix devant, une à droite et une à gauche et chaque compagnie sera répartie sur deux lignes de cinq, ainsi les lignes seront moins fragiles et la première ligne sera protégée par la deuxième. Nous pourrons ainsi essayer de bloquer l'ennemi si il nous charge. Je me tiendrai devant les piquiers avec le mage, les rohirims et le porte-étendard. Si la discussion tourne mal, il faudra faire le mieux possible pour les empêcher de nous charger. Dès que vous voyez que ça ne se passe pas tranquillement, lancez les piquiers et les épéistes sur les ennemis. Si il chargent, notre groupe très limité de piquiers ne nous garantira pas de les stopper. Nous serons massacrez. La baliste tirera en plein milieu des chevaliers du Gondor si ils attaquent. Cela devrait leur infliger quelques pertes. Au cas où les ennemis arriveraient à rendre obligatoire notre retraite des troupes au corps-à-corps, nous repartirons vers le bois. Les arbalétriers pourront nous couvrir. ... Ah! J'oubliais Barrackh, il sera aussi à l'avant avec moi. Cela intimidera sûrement les soldats Gondoriens et, si ils se retournent contre nous, il s'en chargera rapidement. Maintenant, tout le monde en position.

Les ourouks se préparèrent tous. La baliste fut poussée jusqu'au bois où elle fut tournée en direction de la plaine. Les arbalétriers se mirent à la lisière des arbres. Les épéistes, entourés à droite, à gauche et devant par des compagnies de dix piquiers positionnées sur deux lignes de cinq, se placèrent vingt mètres devant les arbalétriers. Devant, se tenaient Teger sur son warg avec les dix-neuf rohirims judas restants, le mage ourouk-haï, le porte-étendard et barrackh. Après une bonne heure d'attente à supporter le soleil étouffant à son zénith et l'air sec de la plaine de Rohan, malgré l'herbe verte qui aurait plutôt laisser imaginer à une atmosphère humide et agréable, un nuage de poussière apparut à l'horizon. D'abord petit, il prit en volume et en hauteur jusqu'à ce qu'une ligne de vingt cavaliers apparut. Leurs armures blanches polies brillaient sous le soleil et leurs lances semblaient menaçantes. Elle dévia légèrement vers le Nord et allait passer sans voir la compagnie de Teger, ou plutôt sans « vouloir » la voir. Barrackh hurla un puissant cri comme seul le peuvent les trolls, à la fois puissant et encourageant pour leurs alliés, terribles et effrayants pour leurs adversaires. Teger hurla à plein poumons << Cavaliers du Gondor, est-ce ainsi que les chevaliers de Dol Amroth, les plus beaux et puissants ( il s'en pinça la langue sous ces mots ) du Gondor passent ? Sans relever les défis et sans prendre conscience des ambassadeurs envoyés pour des traités ? >> Les cavaliers tournèrent et revinrent vers la formation pour se retrouver face à elle. Teger pu remarquer qu'ils portaient tous des épées longues, étincelantes et aiguisée à leurs ceintures. Leurs casques les protégeaient entièrement et ne laissaient même pas voir leurs yeux. Les visières n'étaient que des trous faites dans leurs heaumes pour voir à peine ce qui étaient nécessaires. Sans doute cela était-il fait pour tester leur vue. Un homme s'avança et enleva son casque. Il était chauve et portait une longue cicatrice sous l'oeil gauche qui allait du bas de sa joue jusqu'à la l'ancienne limite des cheveux qu'il avait avant d'avoir de la calvitie. Son oeil gauche était blanc et le droit vert, l'arme qui avait fait la cicatrice qu'il portait ne devait pas avoir laissé qu'une marque apparemment. Teger ne put s'empêcher de sourire en voyant le physique de la personne qui, sûrement, était le chef de ses ennemis.

- Tu as parlé de traité, vil cousin des orcs ? Parle et nous verrons si il est digne d'intention pour de nobles chevaliers. Dit-il sur un ton de défi.
Teger serra les dents, non seulement il n'aimait pas qu'on le compare ou qu'on lui donne un lien de parenté avec des orcs, mais en plus des cavaliers prenaient leurs aises pour parler et la modestie ne les étouffait pas, loin de là on dirait. Mais, ayant, grâce à Sarouman, un peu plus d'intelligence et de possibilité de réflexion que les autres ourouks, il calma sa colère et choisit avec attention ses mots.
- Mon Maitre, Sarouman le blanc, le grand et le bienveillant, le Magicien Blanc aux immenses pouvoirs et à la sagesse infinie, vous propose une allégeance. Il vous propose de le rejoindre et de le servir, comme le font vos alliés e tamis du Rohan, dit-il en tendant la main vers les rohirims qui l'accompagnaient. La gloire et la puissance serait à portée de mains si vous acceptiez. Songez à cela: vos exploits entendus et craints dans toute la Terre du Milieu! Vous posséderiez des terres et domineriez des royaumes humains puissants. Et tout cela en disant un seul mot: oui.
Le chef semblait hésiter. Il était à deux doigts d'accepter l'offre, lorsqu'une voix s'éleva du groupe.
- Les actions de Sarouman sont contées en Gondor, dit un homme en s'avançant et en brandissant son épée vers Teger. La plus grande part d'entre nous savons de quelle espèce vous venez, ourouks-haï, mélange des gobelins et des orcs! Et votre gloire, vous la tirez des massacres de rohirims et d'elfes que vous rencontrez, ou que vous attaquez sous l'ordre de votre maitre, perfide et incontrôlable. Ces rohirims sont sûrement judas, car aucun homme ayant de l'honneur ne suivrait Sarouman. Et sachez que quelques soient les mots que vous pourrez dire, beaucoup d'entre nous, la fine fleur du Gondor, préfèrerons mourir que de vous suivre.
Barrackh émit un petit grognement qui fit reculer l'homme trop impertinent. Teger serra si fort des dents qu'il crut les briser les unes contre les autres. Les évènements prenaient une tournure qu'il n'aimait pas. Si une bataille devait avoir lieu, il y avait peu de choses qui assuraient leur victoire. Il voulut tenter de calmer l'homme qui avait parlé, mais une ombre passa au-dessus de lui et écrasa cinq hommes du Gondor. Les ingénieurs s'occupant de la baliste avaient pensé que la discussion tournait trop mal et que la bataille était inévitable. Teger soupira, maintenant, le combat commençait. Tandis que de nombreux hommes criaient à la traitrise et sortaient leurs épées, Teger leva la main vers le ciel et la pointa sur les Gondoriens. La formation d'ourouks avança, une volée de flèche fusa dans les aires, Teger sortit son arme et, avant que l'homme n'ait pu réagir, trancha la tête du chef des hommes, les rohirims chargèrent sur leurs ennemis et Barrackh envoya un coup d'épée horizontal qui trancha une dizaine de têtes.
Les flèches tirées par les arbalétriers exterminèrent le restant de la première ligne de chevaliers et entama la deuxième. Elle extermina en tout une quinzaine de soldats qui chutèrent de leurs montures. Les flèches restantes se plantèrent dans la terre et n'eurent aucun effet ou transpercèrent les chevaux des hommes qui s'abattirent au sol en faisant tomber avec eux leurs cavaliers. Les rohirims judas qui avaient attaqués en profitant de la surprise provoquée par les tirs des ourouks rentrèrent dans les lignes ennemies et désarçonnèrent beaucoup de cavaliers de Dol Amroth, d'autres tuèrent les montures pour obliger les Gondoriens à combattre à pied. Les soldats du Bien commencèrent à contre-attaquer et s'avancèrent vers les formations d'ourouks, mais ils étaient trop rapprochés pour effectuer une charge. Teger chargea. Son warg sauta sur le premier homme à sa portée et le fit tomber. Il lui arracha les jambes et la tête. Teger donna un puissant coup horizontal à un autre homme qui fut couper en deux. Le haut de son corps s'effondra au sol tandis que le bas, aussi tombé mais toujours attaché aux étriers, fut trainé au sol par le cheval qui avait pris la fuite en voyant son maitre mort. Un cavalier chargea le capitaine de Sarouman en tenant sa lance droit devant lui, prête à l'empaler. Faisant sauter son warg sur le coté, Teger brisa la lance avec un coup vertical. L'homme sortit son épée et attaqua à nouveau. Teger para un coup droit, puis un autre venant de la gauche. Parant un troisième coup, il donna un coup de poing à l'humain qui tomba à terre. Le warg sauta sur le cheval et Teger planta son épée dans le ventre de l'homme du Gondor. Les piquiers ourouks arrivèrent près des hommes et commencèrent à les tuer ou les désarçonner. Barrackh, ayant attrapé un cheval de sa main gauche et l'utilisant comme un projectile, fit un strike dans un groupe de cinq cavaliers, puis enchaina avec un coup de poing vertical qui enfonça sous terre une tête de cheval. Le cavalier ayant été éjecté de sa monture fut attrapé par le colosse qui le porta à sa bouche et l'avala. Un tir de baliste vola au dessus du combat et transperça un homme. Teger contra un autre homme qui voulait l'attaquer traitreusement dans le dos et lui trancha la gorge. L'homme laissa échapper de son cou une cascade de sang et tomba à terre. Un autre homme arriva droit sur l'ourouk. Faisant tourner son sabre géant au-dessus de sa tête, il frappa verticalement, puis horizontalement et enchaina les coups de gauche à droite et en accélérant le rythme. L'homme commençait à peiner. Teger envoya un coup si puissant que l'épée du soldat se brisa. Il saisit l'homme par le col et planta ses crocs dans le cou de l'humain. Il lui arracha la moitié de la chaire dont il était constitué. L'homme ne put rien faire d'autre que mourir sans dire un mot, son sang s'égouttant en masse de son cou meurtri jusqu'au sol dont l'herbe se gorgea. L'ourouk remarqua alors quelque chose qui le laissa muet: En plein milieu de la bataille, Barrackh venait de s'asseoir, écrasant au passage un cavalier qui voulait l'attaquer par derrière, et commençait à manger calmement un cheval blanc auquel il venait de briser la colonne vertébrale. Teger fit avancer sa monture vers Barrackh et descendit. Il donna une tape au cou du warg qui repartit dans la bataille. Il se rendit compte que cette situation était finalement utile. Il contourna le troll et monta sur son dos pour atteindre le cou. Rangeant son sabre, Teger prit son arc et se mit à tirer sur les chevaliers de Dol Amroth. Une flèche alla se planter dans le coup d'un cavalier qui tomba en arrière sous le choc. Une autre transperça l'armure d'un Gondorien qui tomba à genoux, achevé par cinq flèches venant des arbalétriers. Teger entendit un bruit derrière lui et se retourna. Un homme venait de sauter de sa monture et grimpait sur le dos de Barrackh. Teger sortit son sabre et alla à la rencontre du soldat. L'homme attaqua avec son épée et tenta d'empaler l'ourouk sur le champs. Il contra avec son bouclier et tenta une attaque verticale. L'homme évita d'un pas sur le coté et s'apprêta à attaquer à nouveau, lorsqu'une main énorme le saisit et l'emporta. Barrackh avait senti le combat qui se déroulait sur son dos et il avait apparemment encore faim. Il porta l'homme à sa bouche et le broya entre ses énormes dents. Un autre soldat du Bien, armé cette fois d'une lance, monta sur Barrackh. Il lança son arme sur Teger qui se baissa pour l'éviter. L'homme prit son épée et attaqua avec toute la force qu'il possédait. Il donna un autre coup horizontal qui obligea à nouveau Teger à sauter, mais il enchaina avec un coup verticale rapide qui fit perde l'équilibre à l'ourouk et le fit tomber en arrière. L'homme s'avança, épée en avant, prêt à transpercer la gorge du capitaine d'Isengard.

- Alors, esclave du sorcier corrompu qu'est Sarouman, as-tu une dernière prière à dire ?
- J'aurai plutôt un conseil à te donner...
- Lequel ? Dit l'homme si surprit qu'il recula son épée.
- Ne baisse jamais ta garde!
Teger envoya un formidable coup de pied dans l'estomac du Gondorien qui le propulsa au sol où il fut transpercé d'un coup de lance par un rohirim judas qui passait là à ce moment. Il se releva difficilement, son armure rouge de son propre sang et, ayant juste le temps de maudire l'ourouk, ce dernier le tua d'un flèche dans la gorge. Teger se remit à tirer. Dans la bataille, il vit son warg qui sautait sur un homme pour lui arracher un bras, puis le reste des membres. Trughh se battait contre deux hommes de Dol Amroth. Il contre un coup du premier et lui donna un coup de pommeau dans le visage. Le coup fit vibrer le casque du Gondorien et résonna à l'intérieur aussi fort que si il y avait eu une cloche à l'intérieur. Le deuxième attaqua et le mit à terre. Alors qu'il levait son épée pour transpercer le capitaine, une flèche vint lui transpercer la tête. Trughh vit que la flèche était parti de son chef.

Il se releva avant l'homme qu'il auquel il avait tapé le heaume et lui coupa la gorge. Il retourna en chargeant dans la bataille, coupant la tête d'un homme qui venait de tuer un oruouk et qui avait le dos tourné. Il attaqua un homme, par derrière à nouveau, et alors que sa victime se retournait, il lui transperça le ventre. Son épée ressortant de son dos était maculée de sang qui dégoulinait au sol. Il la retira et l'homme s'affala à terre, une mare de sang se formant autour de lui et s'imprégnant dans l'herbe. Un tir de baliste passant tout près de lui et écrasant deux cahvaliers fit tourner le regard de Teger vers la colline et il vit les arbalétriers en difficulté. Une dizaine de chevalier du Gondor avaient monté la colline et s'en prenaient aux ourouks. Kersharm en tua un d'une flèche dans le cou et alla essayer de les repousser à l'épée. Teger tapa à l'oreille de Barrackh et lui pointa la direction de la baliste et le troll, voyant des ennemis, chargea sur eux. Il écrasa au passage quatre chevaliers qui se trouvaient devant lui et décapita un autre qui voulait lui barrer la route. Une boule de feu passa à un mètre du dos de Barrackh et brula cinq hommes. Ce mage était vraiment puissant, un atout à ne pas sous-estimer. Ils arrivèrent sur la colline et, dans un râlement de rage, Barrackh se lança sur les soldats du Gondor. Ils se retournèrent et virent l'énorme colosse se jeter sur eux. Teger sauta du troll et atterrit sur homme, le faisant tomber de son cheval. Il se releva en même temps que son adversaire. Le cavalier attaqua en tournant sur lui-même et tenta une attaque sur la droite. L'ourouk bloqua le coup et riposte avec une attaqua verticale, puis enchaina avec un coup horizontal venant de la gauche. L'homme esquiva tout et donna un puissant coup de poing au torse qui éjecta Teger à un mètre et le fit atterrir au sol les quatre fers en l'air. L'homme posa un pied sur le ventre de Teger et leva son épée pointée sur l'ourouk. Le capitaine d'Isengard usa alors du pique qu'il avait au bout de son bouclier et coupa le pied du Gondorien. L'homme bougea ses bras dans tous les sens et tomba en arrière. Teger se releva et planta son bouclier dans la gorge du cavalier. Se relevant, il se retourna et vit un chevalier sur sa monture blanche, tenant sa lance en l'air et prêt à la jeter sur l'ourouk. Teger et fit aucun mouvement, se contentant d'arborer un sourire et dire ce mot: « Barrackh ? » Un grognement se fit entendre derrière l'homme qui se retourna lentement et leva la tête. Un puissant troll tenait son immense épée au-dessus de lui, un sourire de satisfaction et de sadisme aux lèvres. Il abaissa sa lame sur soldat de Gondor qui se retrouva, avec sa monture, couper verticalement en deux. Les deux morceaux de chaire ne bougèrent pas, puis, dans une énorme cascade de sang, se séparèrent l'une de l'autre et tombèrent à terre. Teger regarda autour de lui: les hommes étaient tous à genoux les mains sur la nuque. Ils avouaient leur défaite, la victoire était gagnée!
Teger arriva vers Trughh qui avait rassemblé tous les cavaliers de Dol Amroth survivant en une ligne. Il en restait dix, dix qui oubliaient leur serment de combat jusqu'à la mort et s'avouaient vaincus. Teger se souvint d'un phrase dite un jour par Sarouman: « On dit que les hommes de Gondor ne ploient jamais, ils cassent uniquement. » Cette phrase n'avait pas l'air d'être écoutée par tout le monde... Kersjarm alla les rejoindre, suivit de la baliste et des arbalétriers. Ils se réunirent devant les hommes. Les chevaliers avaient tous un ourouk derrière lui qui tenait leur épée sous leur gorge. Teger regarda ses hommes qui, si fières tout à l'heure, semblaient maintenant insignifiants et faibles. Kersharm fut le premier à parler.

- Aucune perte du coté des arbalétriers capitaine!
- Chez les combattants rapprochés, les quatre élites, le porte-étendard et le mage sont vivants. Nous avons perdu dix piquiers et quinze épéistes.
- Et les rohirims judas ?
- Tous morts. Leurs frères de pacte les ont massacrés.
- Bien, la victoire n'a pas coûtée si cher que cela. Mais j'espérais qu'ils se rendraient en plus grand nombre. Je ne sais pas ce que Sarouman dira si nous ne lui ramenons que dix des hommes qu'il attendait sur cent...
- Alors, nous repartons avec les prisonniers.
Teger réfléchit quelques secondes, puis dit à voix haute pour que les hommes l'entendent.
- Des prisonniers ? Il n'y a aucun prisonnier voyons, tous les ennemis sont morts.
Trughh fit un clin d'oeil et, refermant le poing en laissant le pouce dehors, il passa sa main sous le coup, comme si il s'agissait d'une épée. Les ourouks tenant les prisonniers resserrèrent leur poigne sur leurs armes et coupèrent la tête des Gondoriens. Les cadavres décapités tombèrent en avant et s'affalèrent au sol. L'herbe était souillée de sang et d'énormes mares du liquide rouge étaient répandues sur le sol.
- Nous rentrons à Isengard, nous n'avons pu ramener les hommes à Sarouman car ils se sont défendus jusqu'au dernier. Dit Teger en montant sur son warg qui tenait encore une tête humaine dans la gueule.
Alors que la formation allait repartir Teger aperçu une fumée noire au loin. Il arriva à discerner une citée brulée. Les murs étaient fracassés, la porte apparemment enfoncée et le château qui la dominait n'était plus que poussières. Un vent glacial venant de cette citée souffla alors sur la prairie. Un grand carnage avait du se passer là-bas, Teger sentait l'odeur du sang qui avait du s'écouler à flots. Une puissance maléfique était apparue ici et avait tout anéanti, on le sentait bien. Teger voulut aller voir de plus près, mais un appel de Trughh et le refus de sa monture le força à revenir vers la troupe. Il rejoignit l'avant et se plaça à coté de ses seconds.
- Qu'avez-vous vu capitaine ?
- Les ruines d'une citée, il faudra que je revienne voir cet endroit une fois, cela m'intrigue.
Et le voyage continua en silence jusqu'à Isengard.
Ils arrivèrent aux portes du bastion qui s'ouvrirent. Ils pénétrèrent dans l'enceinte de pierre et Teger fut stupéfait. Une immense armée, aussi variée que impressionnante, se tenait devant lui. Un ourouk l'examinait très minutieusement. Teger s'avança et reconnut le second d'Adrian. Il alla à sa rencontre.
- Salut Antarès! Comment vas-tu ? Cela faisait un bye. Où est Adrian, je voudrai le remercier des troupes très efficaces qu'il m'a donné.
Antarès se retourna lentement, la tête vers le bas.
- Mon pauvre, si tu savais....
-Quoi ?
- Adrian a.... (il hésita) Adrian nous a abandonné, quitté et TRAHI!
Teger restait là, droit, ses yeux brulés écarquillés et la bouche ouverte.
- Quelle blague me racontes-tu là ? Adrian nous avoir trahi ? C'est impossible.
- Il l'a fait pourtant! Je vais t'expliquer:...
Et il raconta tout, de leur départ à l'embuscade dans les montagnes, en passant par la forteresse naine, les anciens amis d'Adrian et sa décision de départ, suivie part tous ses ourouks d'élite sauf Antarès, toujours fidèles à Sarouman, son créateur. Teger serra les dents si fort qu'il crut les briser. Cet homme qu'il avait cru au départ d'honneur et loyale, n'était en fait que fourbe et sournois! Un mercenaire capricieux! Un... un traitre! Il descendit à toute vitesse aux fosses et sortit son épée. Il chargea le premier orc venu et le coupa en deux. Un autre qui passait par là fut décapité sur le champs. Un troisième vit tous ses membres détachés de son corps et mourut manchot. Les ouvriers commençaient à fuir. Il prit son arc et commença à les abattre à distance. Une flèche transperça la tête d'un orc. Une autre le dos. Une flèche transperça la gorge d'un ouvrier. Les flèches tuaient toues les ouvriers en un seul coup. Trughh et Kersharm arrivèrent et immobilisèrent les bras de Teger.
- Lâchez-moi!
- Capitaine arrêtez! Vous allez tuer tous les ouvriers du Maitre.
- Ressaisissez-vous!
- Laissez-moi! Je ne fais rien de mal, je fais juste passer ma rage!
- Sarouman veut le rapport de mission.
- Je me fiche de Sarouman! Je veux me venger de lui!
- Justement, faites-en la demande au Maitre. Peut-être acceptera-t-il votre requête.
Teger se calma et repartit vers les passerelles. Il ramassa au passage un marteau qu'il lança sur une barre de métal. Ce dernier geste fit s'écrouler un échafaudage qui écrasa cinq orcs. Teger remonta à toute vitesse les marches d'Orthanc et arriva à la salle du trône. Là, il y trouva Antarès faisant un rapport à Sarouman. Lorsque ce dernier vit Teger, il ajouta un « Nous verrons la suite de cela plus tard » et fit un signe de la main à Antarès qui s'en alla. Teger s'approcha du Magicien Blanc et se poste devant lui, effectuant un garde à vous.
- Quel est le rapport capitaine ?
- Tous les hommes de Dol Amroth sont morts Maitre. Ils se sont défendus jusqu'à la mort et les derniers survivants ont préféré se suicider avec des dagues qu'il avaient caché dans leurs ceintures.
- Bon, je vois. Je vous fais confiance car j'avais ma vision de Palantir ailleurs: Le Maitre m'a envoyé une vision. Vous pouvez disposer.
- J'aurai une requête à vous demander...
- Allez-y.
- Le commandant Adrian nous...
- ...a trahi, ça je le sais, je l'ai vu juste avant la vision du Seigneur Sauron et Antarès m'a fait un rapport sur ce qui s'est passé. Mais continuez.
- Je voudrai avoir la permission de partir à sa poursuite et le ramener, ou plutôt le tuer. Seriez-vous d'accord ?
- Oui, car les hommes sont facilement corrompus. Ils changent de camps pour une petite somme d'argent ou une soudaine envie de « suivre leur destin » Mais ils n'ont aucun destin. Les ourouks sont fidèles eux, je les ai conçus pour cela.
- Et bien... Antarès m'a informé que les quarante ourouks élites qui accompagnaient Adrian 'ont suivi.
- Cet homme les a corrompu par ses promesses de sang, de combat et de victoires, mais ils périront de toute façon. Savez-vous par où ils sont partis ?
- Antarès m'a parlé d'un lieu en Harad que Andrian connaitrait bien, je ne sais rien de plus.
- En Harad n'est-ce pas ? J'ai justement une grande tâche à faire exécuter en Harad.
- Alors Maitre, laissez-moi me dévouer volontaire pour accomplir cette tâche. La victoire sera notre, personne ne peut vaincre la Main Blanche! Quelle est ma mission ?





Fin de mission.

Bilan de mission:

Pertes alliées:
10 piquiers ourouks
15 épéistes ourouks
Tous les rohirims judas sont morts.

Pertes ennemies:
les 100 cavaliers inconnus sont morts.

Voilà, j'attends ma note Ar, et ça me ferait plaisir si Sparda avait un petit commentaire à faire sur ma mission.

longueur: 17.5/20
action: 17/20
orthographe: 8.5/10
histoire: 17.5

note générale: 17.5/20

Merci pour cette note Ar!

tiens, si ta prochaine missions se passe en harad, tu pourra tuer garnac mon ancien persos

les missions personnelles vont être mis en arrêt pour tous les inscrit au GB, une Grande bataille c'est déjà bien long a écrire et vaut mieux pas avoir une autre mission entre les phases.