Praxis, le Général déchu.

Bon, vu que tout le monde a l'air de vouloir parler de sa jambe, j'ai décidé de faire ce topic pour rassembler les histoires (un peu mauvaises j'avoue, mais je débutais ^^) du glorieux Praxis.

Bien sûr, ce topic ne sera pas inutile, car j'ai ans l'intention (si je peux) de reprendre son histoire où je l'avais laissée. Mon autre personnage aussi, je m'en occuperai. Leurs deux histoires sont en commun. Je demande à Nico la permission de faire deux persos à la fois (une mission de l'un, une mission de l'autre) jusqu'à ce que les deux se rencontrent.

En attendant, je poste la grande bataille.

J'ai corrigé les nombreuses fautes de mon texte, c'est étonnant que j'en aie fait autant

Je tiens à rappeler ce que m'a dit CC avant que j'écrive mon texte :

Citation :

bon bin si tu veux on peux dire que t'es blessé à la jambe, pas sans jambe, mais on dit que c'est une blessure grave qui te met hors-course, ça te va ?

Dans l'ombre de ces lieux, c'était trop peu pour ses yeux, mais quand la vision est déficitaire, il faut trouver un moyen d'écouter sa proie. Il ne bougeait plus, il attendait, il ne la voyait plus, mais il l'entendait ! Encochant une flèche d'un geste vif, il tira puis lâcha la corde, et la flèche s'élança, touchant sa proie entre les yeux, c'en était fini du terrifiant... daim.
-J'l'ai eu !
-Hum ?
-Regarde c'que je te ramène ! On a de quoi manger ce soir !
-Mais... les orcs ont rapporté des provisions du mordor !
-Beurk ! Regarde quels animaux pourris tu trouves en mordor... Ils ont dû rapporter des rats crevés et autres bestioles puantes ! Au moins, avec ça, on va bien se préparer au combat de demain ! Allez Kel', te prive pas...
-Praxis ?
-Ouais ?
-Qu'ont rapporté nos éclaireurs ?
-Que l'armée ennemie se rapproche dangereusement...
-Sont-ils nombreux ?
-Pas plus que nous, il paraît qu'ils y ont trouvé des humains, et des nains... et même des elfes !
-Nous ont-ils repéré ?
-J'imagine, c'est pas facile de dissimuler 200 hommes ! Néanmoins, ils ne connaissent pas notre nombre, et nous avons un avantage de terrain... Selon nos éclaireurs, ils devraient arriver par ici, dans la plaine. Mais nous les attaquerons cette nuit, dans la plaine située plus au nord. Fameuse cette viande !
-Comment tu peux être aussi serein avec une alliance de toutes ces races ?
-Moi ? Serein ? Pas du tout je suis mort de trouille ! Allez, prend ce morceau et arrête d'avoir si peur, tu sais que j'ai besoin de toi pour manoeuvrer l'armée du haut de la colline.

Après un repas frugal, le général et sont plus fidèle capitaine sortirent inspecter les soldats. Le mordor avait daigné envoyer une centaine d'orc les soutenir. Après avoir
assigné les tâches aux soldats, chacun partit se coucher en milieu de journée, pour avoir des forces pour le combat de la nuit.

"Qui sait ? pensa Praxis, peut-être que les forces alliées ne
s'attendent pas à l'attaque de nuit et seront pris par surprise... Au moins, les nains et non entraînés au combat nocturne seront en mauvaise posture. Les humains, eux,
peuvent mieux voir dans le noir, les elfes n'auront eux aucun problème... On verra bien ce qu'ils valent !"
Praxis voyait clairement comment agir, et sa stratégie était fin prête. Il partit donc se
coucher après avoir désigné des soldat pour monter la garde.

Au coucher du soleil, tout le camp s'éveilla. un éclaireur avait rapporté que l'armée arrivait dans la plaine, comme il était prévu. Après avoir expliqué son plan, les soldats
s'activèrent pour se poster aux endroits désignés. Si l'ennemi avait une grande expérience
au combat, ils auraient des chances de gagner. Si au contraire, ils en avaient autant que ces crétins d'orcs, ils n'auraient pas un seul espoir face à Praxis, qui était réputé
pour être un excellent stratège.

L'armée ennemie avançait dans la plaine avec une parfaite organisation. On voyait s'élancer avec fierté les commandants ennemis, trois hommes et un nain. Tous étaient sur leurs gardes.Ils avaient donc prévu de se battre la nuit. Les hommes à l'arrière semblaient apeurés et peu enclin au combat : ceci était un avantage pour Praxis. Néanmoins, les nains semblaient prêt, et même excités à l'idée de se battre.

Praxis l'était tout autant, il encocha une flèche, et tira par-dessus l'armée ennemie. la flèche arriva de l'autre côté, et se planta dans l'arbre où était supposé se trouver Kelahor, l'officier de Praxis.

Praxis espérait que les mauvais nuages arrivants ne seraient pas annonciateur de mauvaises nouvelles. La plupart des hoimmes et les nains semblaient avoir vécu de nombreuses
batailles. Et puis, de la pluie, quand on est situé dans une pente aussi raide n'aide pas pour charger ! Les conditions n'étant pas du côté des armées du Mal, le signal était lancé :

La bataille pouvait commencer.

Les archers tirèrent en premier. Praxis avait eu pour idée d'enflammer les flèches pour brûler leurs énormes bouclier qui les cachait, mais la pluie l'en empêcherait. La volée n'avait malheureusement pas été un succès, et peu d'ennemis avaient été tués. Praxis ordonné un feu à volonté de tous les archers, et leur demanda de ne pas tirer en bol. Ainsi, les ennemis cachés derrières leurs "remparts" seraient contraint à se dissimuler derrière leurs planches de bois, et ne verraient rien de leurs action. Ensuite, Kelahor fit tirer les archers sur les cavaliers, sans autres protections que leurs rondaches. Ces derniers, qui pensaient charger les archers à travers les bois, décidèrent de se replier. Malheureusement, l'officier de Praxis n'avait pas vu arriver les Elfes qui fonçaient désormais dans la direction des archers. les orcs apeurés tirèrent, mais leurs armures d'or bloquèrent les flèches sans problèmes pour la plupart. Kelahor lança une charge des quelques hommes corrompus, et réussirent à repousser les Elfes. Il ordonna de continuer de tirer sur les mantelets, quand une flèche rouge et dentée se planta dans un arbre proche, c'était le signal. Il demanda aux archers de tirer en bol, puis, après avoir soufflé dans le cor, chargea.

Au même moment, les archers derrières Praxis arrêtèrent de tirer. Les quelques Haradrims avaient réussi à repousser les rangers nains et les rôdeurs grâce à l'avantage du terrain en pente. Les adversaires, ne voyant plus les volées de flèche arriver et n'entendant aucun bruit venant de devant eux, se demandèrent si les rangers et rôdeurs avaient réussi leur aussaut, quand un cor retenti derrière eux. Ils se retournèrent pour voir une charge d'hommes corrompus arriver de l'autre côté de l'amée. Pensant avoir vaincu l'ennemi dans les bois devant eux, ils se retournèrent pour faire fac à l'ennemi, mais l'aissaient les bouclier levés au cas où. C'est là qu'un des nains entendit un bruit, et vit une deuxième charge de Haradrims, mais venant des bois où ils croyaient voir gagné, précédnt quelques nains et hommes qui fuyaient. Ils tentèrent de reprendre leur place, mais étaient désorganisés alors que la charge les atteignait.

Praxis avait remarqué que la pluie avait cessé, mais la charge était lancé, et tirer des flèhes enflammées pourrait toucher les unités du Mal. Il ordonna donc aux Haradrims prêts à partir de prendre des torches. Ainsi, arrivés au corps à corps, ils enflammèrent les bouclier ennemis. Des cavaliers venaient des flancs, et les Haradrim prirent une formation en cercle, malgré leur nombre. Les longues hallebardes vinrent à bout des cavaliers, mais pas du mur de pique qui se dressait devant eux. Praxis ordonna aux orcs épéistes d'attaquer leur armée par derrière, et demanda à quelques archers de prendre une épée et de s'occuper des rangers nains qui étaient toujours dans le bois, cachés en attendant une opportunité pour attaquer. Puis il partit au combat entouré des derniers Haradrims, et attaqua devant l'ennemi, qui se retrouva entouré par l'ennemi. Dommage pour Praxis : les forces du Bien étaient bien armés et avaient pour la plupart de l'expérience au combat.

Kelahor lança sa charge aux côtés de Praxis, suivis d'une poignée d'orcs. Après avoir vaincu quelques nains, il s'avança vers leur chef. Ce dernier pris la hache d'un de ses compagnons, et attaqua. Malgré ses esquives et ses coups rapides, le nain réussi à attaquer dans son dos, et sa lame se planta, pour partir de sa hanche gauche vers son épaule droite. Kelahor s'écrasa sur le sol, la respiration manquante. Praxis et deux de ses hommes chargèrent le nain et ses soldats, qui reculèrent. Praxis s'approcha de son officier.
-Tu es mort au combat mon ami.
-Adieu...
Praxis, pour stopper l'agonie du soldat gisant et lui rendre son honneur bafoué, planta la lame de son sabre dans son coeur.
-Repose en paix.
Il partit, avide de venger son compagnon, et lança l'assaut sur les nains.

Les orcs dans les bois, ayant vu leur chef mourir fuyèrent. Les rangers étaient donc dans les bois, derrières les forces du Mal, et, voyant l'ennemi en déroute, chargèrent avec joie dans le dos des Haradrims et orcs qui commençait à gagner du terrain. Les soldats de Praxis ayant stoppé leur formation en cercle, prirent l'assaut ennemi de plein fouet, et dans leur dos. Les forces combinées des nains robustes et des rodeurs précis massacrèrent les Haradrims. A l'arrière, les quelques orcs se firent tuer, d'autant plus que la plupart d'entre eux étaient des archers forcés à prendre l'épée, et n'avaient donc aucune chance de tuer un Elfe en armure. Un assaut ennemi totalement réduit à néant par les rôdeurs et les rangers, l'armée se retourna pour faire face aux forces du défunt Kelahor. Cette dernière ne tenu pas longtemps. Il ne restait plus que Praxis et ses orcs et Haradrims, qui, malgré leur petit nombre, se battaient avec force.

Voyant les ennemis avoir terrassé les forces du Mal avec facilité, les orcs tentèrent de fuir. Bien que la peur donne des ailes, les flèches les battirent en vitesse, et tous mourrurent sous la volée des Elfes.
-Vous êtes punis pour avoir déserté, lâches ! Hurla Praxis.
Lui et ses hommes ne fuyaient pas, même si l'ennemi, énormément supérieur les entourait. Leurs forces étaient à 5 contre 50. Mais les derniers Haradrims restants étaient les serviteurs de Praxis, célèbres pou ne jamais abandonner. Praxis sonna son cor, et ses hommes reprirent du courage.
-Mes frères, rejoignons-nous aux cieux.
-Même dans la mort nous vous suivrons.
Les six hommes se tenant au milieu des forces du Bien hurlèrent, et tous chargèrent. Bien sûr, jamais ils ne pouvaient gagner, ils le savaient. Ce n'est pas par stupidité qu'ils fonçaient, mais par honneur et dévouement envers leur chef. Pas Sauron, ils n'avaient que faire de cet œil manipulateur qui avait berné les seigneurs Haradrims, mais le puissant Praxis, qui leur avait montré le chemin de la gloire.

A leur grande surprise, les ennemis ne tentaient pas de les tuer, mais les capturèrent. Car leur courage semblait avoir intéressé un commandant ennemi. Un camp fut monté dans les bois, et à la nuit tombée, Praxis s'enfuit aisément, et libéra ses alliés.

Praxis maudit Sauron d'avoir envoyé ses homme à la mort, en les obligeant à combattre une armée tactiquement invincible, et avec une expérience au combat et une force dévastatrices. Se rebeller contre le Seigneur des Ténèbres était une possibilité à envisager. De là à rejoindre les rangs du Bien, il ne fallait pas rêver. Il voulait devenir un chef indépendant, en quête de la gloire et de la mort au combat, menant ses troupes à piller pour survivre.

Voici maintenant Praxis dans sa deuxième mission. Il a perdu son grade suite à sa défaite, et n'est plus que sergent.

Dans celle-ci, seulement deux fautes !

Le camp était loin d'eux maintenant, et les six hommes fonçaient à travers la forêt sur les chevaux volés pendant leur fuite. Leurs ennemis devraient s'apercevoir bientôt de leur disparition. Praxis accéléra, et ses hommes l'imitèrent. Au bout de quelques heures, après avoir passé la nuit à la belle étoile, ils arrivèrent au pied de Dol Baran, et entraient en Isengard.
Tandis qu'ils allaient vers la tour du Magicien Blanc, un Uruk'hai avança vers eux. Il était grand et semblait fort. Armé d'une épée basique mal forgée, il portait dans son dos une arbalète. Il lança alors :
-Je vous attendais.
Praxis descendit de cheval.
-Qui es-tu, et que veux-tu ?
-Je suis envoyé par Saroumane. Je m'appelle Karshnak. Je suis là pour vous informer de la suite des évènements.
-Nous avons échoué...
-Je vois ça, votre armée n'est pas là. Sauron a décidé de vous dégrader suite à votre échec. On dirait qu'il avait vu juste...
-Il nous a envoyé à la mort !
-Vous êtes désormais sous les ordres de Saroumane... sergent. Il m'a fait venir des troupes du Harad. Elles nous rejoindrons plus tard.
-C'est-à-dire ?
-Trois épéistes, cinq hallebardiers et sept archers. Vous avez une mission : détruire un avant-poste au Sud, en suivant l'Isen. Je dois venir avec vous pour évaluer votre force, Praxis.
-Tss, m'évaluer ?
-Saroumane pense à vous augmenter. Cela dépendra de vos prochaines missions.
-D'accord, mais tu resteras en arrière et ne rentreras pas dans le combat, au risque de déranger mes hommes.
-Pauvre humain, je sais mieux me battre que vous tous. Ne te crois pas supérieur !
-Je le suis, c'est un fait. Maintenant, amène mes troupes au gué de l'Isen. On se retrouve là-bas.

Ils se retrouvèrent comme prévu à l'endroit souhaité. Ils partirent en direction du sud. Ils arrivèrent à la nuit tombée à l'avant-poste recherché.Ils montèrent un camp sur une colline toute proche, pour avoir une vue entière des positions ennemies. Il était composé de guerriers du Gondor. Trois gardes à l'entrée, cinq patrouillant dans le camp, trois rôdeurs dans chacune des deux tours. Les soldats se reposant dans les tentes étaient bien sûr invisibles de l'extérieur.

Après avoir donné ses ordres et clairement imposé à Karshnak de rester au camp, lui et les épéistes contournèrent le camp, et les hallebardiers se cachèrent sur les bords de la route qui menait au campement ennemi. Praxis et ses hommes escaladèrent donc la petite muraille. Quatre d'entre eux, séparés en deux groupes, grimpèrent éliminer les archers dans les deux tours, et prirent les équipements et leurs arcs. Les hallebardiers foncèrent, et prirent par surprise les trois gardes à l'entrée, qui eurent la tête tranchée. Les hommes de Praxis éliminèrent les soldats qui dormaient dans des tentes, et les archers lancèrent une volée pour éliminer ceux qui patrouillaient. le Sergent entra dans une tente plus grande que les autres. Trois soldats lui foncèrent dessus, mais Praxis recula, puis contre-attaqua pour éventrer l'un d'eux. Il esquiva l'assaut d'un autre et lui attaqua la jambe dont le sang coula aussitôt. Il para le coup du dernier, lui fit tomber sa lame, pris l'étrangla de ses propres mains. Le dernier, ne pouvant se relever à cause de sa jambe, agonisait. Praxis allait l'achever quand le chef ennemi chargea. Praxis esquiva de justesse, puis repoussa l'ennemi d'un coup de pied. Il n'eut qu'à lui lancer un couteau pour qu'il s'écroule sur le sol. Il sortit en hâte, et les ennemis sortaient des leurs dortoirs. Les quelques hommes de Praxis n'étaient pas assez nombreux, et les archers ne pouvaient risquer de tuer leurs alliés par des volées. Praxis ordonna la retraite. Les archers enflammèrent leurs flèches et incendièrent le camp. Quelques ennemis furent tués sous la palissade enflammée leur tombant dessus, d'autres tués par des flèches, ou encore. Certains tentaient de fuir, mais ils furent tués par les archers. Praxis riait en voyant un homme courrir alors que les flammes le dévorait.

Praxis retourna au camp, suivit des Orientaux.
-Ce fut rapide, lança Karshnak. Mais je préfère les attaques de front. Charger dans le tas, et tuer les ennemis un par un.
-Parce que tu es idiot. Naître dans la boue ne doit pas donner une intelligence énorme.
-Vous les hommes, vous êtes faibles et minables. Vous ne valez pas les orques.
Praxis sortit sa lame, et ses archers visèrent la tête de L'Uruk.
-Retirez tout de suite.
-Je suis bien obligé...
Praxis rengaina, et les archers posèrent leurs arcs.

Après une nuit de sommeil, l'Uruk repartit pour Orthanc. Il allait informer Saroumane de la réussite de la mission. Praxis savait que les hommes du Rohan passaient souvent par ici pour combattre l'Isengard, et qu'il faudrait être sur ses gardes. Il attendait surtout sa prochaine mission, en espérant qu'elle serait un peu plus corsée, car dans celle-ci, aucun hommes n'a été blessé.

Le lendemain, Praxis descendit vers le camp calciné. Il trancha la tête des soldats gisant, et empila les crânes dont l'expression apeurée ne lui faisait ni chaud, ni froid. Il avait décidé qu'empiler la tête de ses victimes serait la marque de son passage, et se jura de ne plus jamais perdre une bataille. Praxis compta vingt crânes, puis retourna au camp en attente d'une mission, en buvant bien sûr avec ses soldats pour se rafraîchir.

Bien sûr que je t'autorise, du moment que les missions sont toujours de qualités...