Le passé d'Alkin

Annonce en exclusivité, d'ici peu sera posté le récit du virement de bord du célèbre chevalier, vous comprendrez enfin pourquoi il a trahi, comment il s'est retrouvé au service successivement de Saroumane puis de Sauron et finalement comment il a découvert la forteresse ! Le premier récit, celui de la trahison, sera posté dans le courant de la semaine prochaine, alors soyez patient

Alors, pour satisfaire votre appétit, voilà le début de la trahison, sachant, bien entendu, que ça ne finit pas là...

Introduction


De nos jours, nombreux sont ceux qui ont appris à craindre celui qu’on appelle « le chevalier noir », bien plus rare sont ceux capable de mettre un nom sur ce mystérieux personnage, le terrible Alkin, mais encore plus rare sont ceux à connaître son passé, et son histoire… En effet, Alkin n’a pas toujours été cet homme impitoyable tout vêtu de noir… Comme nombre de ces capitaines des forces du Bien, il fut jeune, entêté, sûr de lui et de ses idéaux… Nul n’aurait pu penser qu’un jour le chevalier, que certains désignaient déjà comme le futur champion des peuples libres, serait un jour un des plus dangereux serviteurs de l’œil…
Cette histoire ce déroule dix ans en arrière, a cette époque, Alkin n’avais que vingt-cinq ans, aîné d’une famille de six enfants, quatre filles pour deux fils (le désormais célèbre Munok étant ce deuxième fils, ainsi que le cadet de la famille).
Alkin rejoignit très tôt l’ordre des chevaliers de Dol Amroth, à l’âge de seize ans pour être exacte. Il était d’une très grande taille, d’une robustesse à toute épreuve, d’une grande intelligence et d’une capacité à l’apprentissage rare, si bien qu’il devint rapidement l’un des élèves les plus prometteurs de l’ordre. Il surpassa bien vite ses camarades dans tout les domaines : l’escrime, l’équitation, la lutte, ou encore la stratégie militaire, le seul domaine où le jeune homme ne se débrouillait point : tout ce qui avait trait au combat à distance, le jeune Alkin était en effet incapable de tenir un arc, ce fut d’ailleurs une des raison pour laquelle il était rentré dans la chevalerie, où l’art du combat à distance n’était pas une nécessité.
En quelque années, Alkin gravit les échelons de l’ordre, devint aussi redoutable à l’épée que ses maîtres et tout aussi capable de commander un groupe d’homme que les meilleurs commandeurs de la chevalerie. Seul bémol, Alkin était du genre entêté, trait caractéristique aux jeunes idéalistes, et il avait tendance à contredire ses supérieurs lorsque leurs ordres lui semblait dénués de sens.
Mais revenons au moment intéressant de notre histoire, à l’âge de vingt-cinq ans donc, Alkin était un des nombreux capitaines de l’ordre (à la différence près qu’il était le favori du maître de l’ordre et qu’il était rentrée au service du roi du Rohan en tant que conseiller militaire) et avait sous ses ordres soixante-dix redoutable chevaliers, tous d’âge relativement équivalent. Les chevaliers avaient reçu pour mission de venir porter leur aide à des elfes, et étaient accompagné d’un groupe de rohiriims, commandés par un ami d’Alkin, le tristement célèbre capitaine Neomer, qui, soit dit en passant, ne tourna pas beaucoup mieux que le chevalier…


Traître...

Alkin chevauchait en tête de la colonne de chevalier, à ses côté se trouvait Neomer, le capitaine rohiriims. Ce n’était pas la première fois que les deux hommes collaboraient ensemble, si bien qu’ils avaient fini par se lier d’amitiés, au point de devenir aussi proche que des frères. Neomer était du même âge qu’Alkin, il était tout aussi brillant et tout aussi borné, mais un poil plus ambitieux.
_ « Tient Alkin, on est dans ta région il me semble, ça doit te faire plaisir de passer par là ! » S’exclama Neomer sur un ton enjoué.
Le chevalier sourit, à dire vrai, il ne l’avait pas remarqué, mais maintenant que son ami le disait, c’était bel et bien la région de son village, si ses souvenirs étaient bon, ils ne devaient pas être à plus de quelque kilomètre… Ah, cela faisant maintenant un bon moment qu’il n’avait pas rendu visite à sa famille, ça devait bien faire un an, son petit frère et ses sœurs devaient encore avoir changé… Alkin soupira, « Il sera toujours temps de leur rendre visite au retour… » pensa le chevalier.
C’est alors qu’il était perdu dans ses souvenirs que deux éclaireurs revinrent. Ils semblaient tous deux exténués, comme si ils avaient chevauchés en vitesse pour les rejoindre. Le chevalier se fit la remarque que cela ne faisait d’ailleurs pas longtemps qu’ils étaient partis…
_ « Capitaine ! Capitaine ! S’écria le premier éclaireur, c’est terrible, on a repéré une masse d’orcs, environs une centaine ! On ne les a vus que de loin, mais on a surtout vu la fumée qui se dégageait des environs !
_Et il me semble qu’il y a un village dans ce coin capitaine, les orcs doivent être en train de les attaquer, c’est peut être même déjà trop tard vu la fumée ! »
Alkin se sentit soudain vaciller… non, ce n’était pas possible, qu’est-ce que des orcs pouvaient bien faire ici ? Et sa famille, ils étaient en danger, peut être étaient-ils déjà tous mort ! Non, ce n’était pas possible, ils étaient encore vivant, le chevalier le sentait au plus profond de lui.
_ « On doit les aider, on ne peut pas laisser ces gens en pâtures à des orcs, s’écria Alkin.
_Désolé de te décevoir Alkin, mais on a une mission, ces gens sont sans doute déjà mort et les elfes ne peuvent pas se permettre de nous attendre ! Nous devons aller les aider, et tant pis pour ce village ! Répondit Neomer d’un ton catégorique.
_Mais tu ne comprend pas Neomer, c’est MON village, c’est MA famille ! ON DOIT ALLER LES SAUVER ! Hurla le chevalier qui avait perdu tout son sang-froid.
_En dépit de l’amitié que j’ai pour toi Alkin, j’ai déjà répondu, nous n’irons pas, nous avons des ordres, nous devons les respecter !
_Et c’est toi qui dit ça ! Neomer, tu ne peux pas me faire ça ! Pas à moi ! Nous devons y aller ! Nous devons les aider ! Gémit un Alkin au bord des larmes.
_Cette discussion stérile ne nous mènera nulle part Alkin, j’ai été clair, maintenant reprenons la route en vitesse ! Conclu le rohiriims. »
Le chevalier ne pouvait en rester là, il ne pouvait laisser sa famille se faire massacrer sans rien faire.
_« Non, Neomer, tu reprend la route, moi je vais les aider ! »
_Seul ? Tu es fous Alkin !
_Tu n’as aucune autorité sur chevaliers et ils me suivront.
_Alors soit ! Vas-y ! Mais n’oublie pas une chose, je t’aurais prévenu ! Tu y perdras bien plus que ta famille ! »
Alkin n’écoutait même plus ce traître, il ordonnait déjà à ces chevaliers de le suivre. Les deux groupes se séparèrent ainsi, rohiriims d’un côté, avec à leur devant Neomer, et chevalier de l’autre avec Alkin à leur tête. Les chevaliers commencèrent à partir, ne resta plus que Alkin, qui lança une dernière parole à celui qu’il considérait jusque là comme un frère :
« Adieu, traître… »
Alkin n’en fut pas certain, mais il eut l’impression de discerner un sourire sur le visage casqué du rohiriims. Il pensa avoir eu une illusion d’optique, mais il comprit peu de temps après que ce n’en était pas une.


Alkin et ses chevaliers arrivèrent rapidement en vue du groupes d’orcs. Les éclaireurs avaient raison, ils n’étaient pas plus d’une centaine, mais il y avait un quelque chose d’étrange dans ces orcs, il semblaient plus grand, plus fort et mieux équipés, mais la distance troublait sans doute l’observation du chevalier. Quoi qu’il en soit, ces chiens d’orc ne résisterai pas aux courroux des chevaliers, ils étaient légèrement plus nombreux, certes, mais beaucoup moins efficaces, et moins organisés. Concernant l’organisation, Alkin ne se creusa pas vraiment la tête, à tort. Animé d’un instinct de vengeance destructrice profond, attiser par les vue des flammes au loin, le chevalier ne fit pas dans la dentelle et chargea directement.
La charge d’un groupe de chevalier de Dol Amroth est une chose très impressionnante, qui suffit dans bien des cas à briser le moral des troupes adverses avant le choc, pourtant, les orcs, qui c’étaient installer bien en ligne, pique et bouclier en avant, ne cillèrent pas… Ce fut un choc d’une violence inouï ! La premières ligne de chevalier fut littéralement empaler sur les piques, et seul quelque rares chevaliers réussirent à passer, dont Alkin, qui chargeait en tête de ses troupes. La deuxième ligne eut plus de succès, et réussit à faire voler en éclat cet ligne de bouclier, la troisième et dernière ligne pénétra et s’enfonça dans la masse d’orc, pour finalement engager le combat au corps à corps. Les chevaliers étaient sûr d’eux. Quand ils perdirent un tiers des leurs dans la charge, le morale ne changea pas, cela attisa même leur désir de vengeance. Quand la deuxième ligne, qui généralement suffisait à ébranler la cohésion d’un groupe quand la première ne l’avait pas fait, ne réussit qu’à faire reculer d’un pas les orcs, leur morale ne changea toujours pas. Mais quand finalement ils se rendirent compte que les orcs était capable de rivaliser au contact avec eux, l’élite de la cavalerie, certains chevaliers paniquèrent et comprirent que c'était fini pour eux. C’était une véritable hécatombe, la troisième ligne, si fier d’avoir pénétrer dans la masse, déchanta très vite, car ils furent massacrés en un rien de temps. Les orcs frappaient les chevaux qui s’écroulaient et faisaient tomber leur cavalier, qui bien souvent n’avaient jamais l’occasion de se relever. Le carnage était total, si bien qu’en à peine une dizaine de minutes, ne rester plus qu’une vingtaine de chevaliers pour presque autant d’orc qu’au début de l’affrontement. Alkin comprit bien vite qu’ils avaient étaient trop sûr d’eux, et que maintenant c’était fini … Le groupe de chevalier était encerclé de toute part, chacun se battait comme un lion, mais chacun savait que ça ne suffirait pas. Alkin était le plus acharné, son épée tranchait et sectionnait des membres dans toutes les directions, le colosse ne faisait même plus attention à sa propre sécurité, il ne ressentait même pas la douleur, pourtant, les lames orcs avaient pénétrées son armure depuis longtemps, et son sang s’écouler sur toute son armure blanche. Alors qu’il décapitait un orc, le chevalier se rendit compte qu’il était seul debout. Sa haine n’en fut que décuplé, il trancha le bras d’un autre orc et le mit à terre avant d’écraser son pied sur la face de ce chien. Le chevalier sentit une vive douleur dans sa jambe et se retrouva à genoux sur l’orc qu’il venait d’abattre. Un des ces porcs avaient enfoncé sa lame de le genou gauche du chevalier. Mais même ainsi à terre il continua à se débattre et réussi à trancher en deux au niveau de la taille un orc. Son sang vint se répandre sur le chevalier, qui n’y voyait plus grand-chose. Il sentit une autre douleur, à l’épaule cette fois, et il lâcha son arme. Cette fois c’était fini, sa famille était sans doute déjà morte, et il allait bientôt les rejoindre. Au loin, le chevalier eu l’impression de voir un cavalier solitaire arriver. Il crut discerner une cape verte, semblable à celle des rohiriims. C’était Neomer, Alkin aurait reconnu sa silhouette entre mille, même affaibli et le visage en sang. Il eut de l’espoir un instant, pria intérieurement pour voir arriver derrière ce cavalier des dizaines d’autres, mais ça n’arriva pas. Neomer jeta un dernier regard sur le groupe d’orc et s’en fut sans se retourner. C’est alors que la vue d’Alkin se brouilla complètement, il sentit son esprit vaciller, puis son corps s’effondrer, ainsi que l’écoulement d’un mince filet de sang le long de sa joue et enfin, plus rien, le vide, le vide total, ainsi, c’était ça… la mort ?

Pasionnant j'ai hate de lire la suite je suis quand même impressioner par la puissance des orques!

C'est parce que ceux sont des ourouk hai.

Bravo... mais pas encore ceux que l'on connait si bien...

des uruks du Mordor ?

Je pensais à eux justement.

c'est vrai que Sauron est le premier à les avoir créé, même si Saruman les a utilisé en force principale, alors que Sauron possédait ainsi un contingent de troupes d'élite à même de prendre la place des pitoyables orques lors de combats difficiles.

enfin des textes de nico :p vivement la suite