Les Guerres de la Terre du Milieu
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 Ethir Anduin, vue par Marsh Mallow d'Umbar...

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grobelin
Capitaine Marsh Mallow d'Umbar ¤ Terreur des Demoiselles
Capitaine Marsh Mallow d'Umbar ¤ Terreur des Demoiselles
grobelin


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MessageSujet: Ethir Anduin, vue par Marsh Mallow d'Umbar...   Ethir Anduin, vue par Marsh Mallow d'Umbar... Icon_minitimeMer 7 Juil - 17:31

- Prosternez-vous devant l’amiral d’Umbar, le Seigneur des Sept Mers, la Main vengeresse de Sauron, Dalamyr !
- Sept mers ? Tant que ça ?
- Silence ! Et attendez que le Seigneur vous adresse la parole !
Le silence. Qu’est-ce que c’est pénible ! C’est long, ennuyeux et triste. Et là, il faut avouer que ça commence à devenir longuet ! En plus, les crampes commencent à arriver... Ah, quel crétin, l’inventeur de la révérence prolongée ! Bon, il faudrait que ça se finisse maintenant !
- Levez-vous !
Enfin ! Mais... Ouch ! Que c’est douloureux ! Le dos tire, le cou arrache un grognement de douleur, les jambes deviennent des fourmis géantes. Est-ce qu’il faut regarder l’amiral ? Bonne question... Un bref coup d’œil. Quelle classe ces tatouages sur ce crâne rasé ! Et la robe violette, enfin quelqu’un qui a du goût !
- Capitaine Mall...
- C’est moi, oui...
- Silence ! Ne parlez pas avec insolence !
- Mais, je n’ai...
- Sil...
- Merci, Norbir. Je souhaite m’entretenir personnellement avec le capitaine.
- Mais, monseign...
- Merci, Norbir.
- A vos ordres.
- Allez, pshit pshit, du vent !
Hé, hé, ce Norbir n’a que ce qu’il mérite ! Et puis, on n’est pas en discution privée avec l’amiral d’Umbar tous les jours ! Ca se fête !
Dalamyr se lève, s’approche d’une table où sont posés des gobelets en argent, et une grande amphore. Il tourne le dos au corsaire, qui entend avec envie le glouglou du vin dans les récipients.
- Tenez. Voilà pour vous.
Il peut enfin l’observer à loisir. Un crâne rasé couvert de tatouages, un fin duvet lui servant de moustache, une boucle d’oreille, un port altier et majestueux, on comprend tout de suite qu’il est important. Et ces habits violets ! Qui se ressemble s’assemble ! Peut-être qu’il deviendrait amiral un jour lui aussi... L’amiral Mall...
- Depuis combien de temps êtes-vous à Umbar ?
- Ma troupe est arrivée hier, seigneur. Nous nous sommes installés à l’auberge du Navire Fringuant...
- Ah, c’est une bonne auberge ! Le tenancier est un cousin. Mais ce n’est pas pour vous parler de victuailles et d’oreillers que je vous ai fait mander. Une grande bataille va bientôt se dérouler au niveau de l’embouchure de l’Anduin. Aussi, j’ai besoin de tous les seigneurs de la côte pour se charger de cette menace, et comme vous êtes influent auprès de vos hommes, vous allez m’être d’une grande utilité.
- Un seigneur de la côte, moi ? Et bien, je suis flatté...
- Vos hommes sont-ils prêts à se battre ?
- Pour l’instant, pas vraiment. Le voyage à travers le désert a été très éprouvant, et nous sommes tous exténués.
- Dans ce cas, nous allons devoir vous organiser un petit programme de remise en forme. Vos hommes seront ainsi prêts pour partir dans une semaine !
- Une... une quoi ?
- Semaine, sept jours...
- Vous plaisantez !
Le front de l’amiral se plissa. Une ombre passa sur son visage froid. On aurait dit un serpent prêt à frapper. Brr...
- Capitaine, dois-je vous rappeler qui je suis ?
- Non, bien sûr, mais...
- Parfait ! Alors je vous invite à retourner dans votre chambre, et à attendre que Norbir vous explique ce que je vais concocter pour vous et vos hommes. Sachez tout de même que vous serez sous les ordres du Commandant Khiliani, tout juste rentré d’un long voyage.
- Si vous insistez...
- Sur ce, je vous souhaite bonne chance !
- Merci beaucoup, Dada... euh, amiral Dalamyr ! Je m’incline devant votre grandeur...
- Merci.
- Euh... oui, bon et bien, je m’en vais... Au revoir !
La porte se referma sur le corsaire malhabile. L’amiral se retourna et se dirigea vers son bureau. Il commença à écrire ce fameux plan d’action.
- Excentrique, mais amusant, ce capitaine... Marsh Mallow !

***
Le corsaire dévalait la rue à vive allure, contrôlant plutôt mal son émotion. Il bouscula deux passants, renversa un présentoir sur lequel s’étalaient des pièces de viande, aida le vendeur à les ramasser, tout en fauchant un sympathique jambon à l’os, continua sa longue course jusqu’à l’auberge du Navire Fringuant, écarta d’un bras puissant les quelques marauds qui lui gênaient le passage, avant de monter quatre à quatre les marches de l’escalier cassé, de s’arrêter devant la chambre numéro 4, et de l’ouvrir dans un geste théâtral en hurlant un joyeux :
- Ca y est !
Le silence fut rompu par un rôt brutal et saugrenu s’échappant de la bouche cachée derrière une cascade de poils de barbe du nain assis au bord de la fenêtre.
- Merci, Khaz !
- Y a pas de quoi !
- Tu m’étonnes...
- Alors, c’est fait, on est en mission officielle ?
La personne qui avait prononcé ces mots s’approcha d’un pas nonchalant. Des cheveux roux lui tombant sur les épaules, sa fine bouche pulpeuse faisant apparaître un baiser naissant, Stormwen prit son amant par les épaules, avant de l’embrasser langoureusement. Le baiser s’éternisait, symbole de la joie des retrouvailles de deux êtres s’aimant avec passion, jusqu’à ce qu’une autre éructation virulente fasse surface. Les amoureux transis se séparèrent, choqués. Le nain haussa les épaules en souriant, goguenard.
- Quoi ? J’ai cru que vous ne vous décolleriez jamais ! Ca fait trois fois que je pose une question, et que je n’entends rien, je m’inquiète !
- Trop aimable... Alors, cette question ?
- Je pense que tout le monde se la pose : qu’est-ce qu’on doit faire ?
- Hé bien, pour tout te dire, je ne sais pas encore, mais je crois que nous allons avoir droit à une petite semaine de remise à niveau, après notre horrible traversée du désert...
- Une remise à niveau ?
- Qu’est-ce que tu veux dire, mon chou ?
- Hum... Pas devant le nain, s’il-te-plaît...
- Hé hé, le nain a tout entendu, « chou » ! Niark niark !
- Ca va ! Si j’ai bien compris, vu que tous les hommes sont fatigués, nous allons devoir passer un petit séjour à la caserne, pour avoir de nouveau la pêche !
- Pop pop pop, je marche pas ! Le jour où le vieux Khazadrine retournera dans un camp d’entraînement, les singes auront des plumes ! Je n’irai pas là-bas, je le jure sur ma barbe !

***
- Une deux, une deux, tout le monde avec moi ! Toi aussi le barbu ! Allez, tous ensemble ! Une deux, une...
- Grr... Si je ne me retenais pas, Marsh, tu aurais déjà mes griffes entre les deux yeux, ou entre deux autres globes situés plus bas, ce qui à mon avis t’affecterait plus !
- Allons, ne le prends pas comme ça, ça nous fait du bien !
- Du bien ? Pff, laisse-moi rire ! Avec ce gradé à la noix et ses « Une deux, une deux » que je me ferais un plaisir de lui faire avaler, ça ne me fait pas de bien, au contraire !
- Hé, là-bas, on ne parle pas !
- Je cause si je veux, bois-sans-soif !
- Ha ha, forte tête ! Je n’aime pas ça, petit bonhomme !
La scène se passa en un éclair. L’homme fut agrippé par le cou, tandis que trois griffes étincelantes se rapprochaient dangereusement de ses pupilles dilatées. L’homme pouvait apercevoir son reflet, terrorisé, dans ses instruments de mort. Il vit le visage du nain, rougi par la colère, s’avancer vers lui, transpirant la sueur et la bière.
- Tu m’appelles encore une fois « petit bonhomme », et tu m’ordonnes de la boucler, et mes copines scintillantes viendront te faire un petit coucou... tranché... Compris ?
- Voui... voui... oui.
- Parfait. Alors continue d’entraîner les autres, moi je vais boire une bière !
Et le nain laissa tomber l’homme apeuré, avant de glisser à son compère corsaire, avec un clin d’œil, ces quelques mots de réconfort :
- Je penserai à vous en trinquant avec ma bibine !
- Et moi, je prierai pour que tu t’étouffes en avalant de travers...
- Allez... kof kof... c’est reparti ! On oublie cet kof... incident... kof... et on s’y remet ! Kof... Une deux, une kof... kof... Deux, une deux...

***
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