Adrian,l'épéiste ténébreux.

pour chaos:
l'isengard est menaçé pour la première fois par le mordor , une légion d'haradrims et d'hommes de rhun approche, détruis la :

alliés: 50 chevaucherus de wargs

ennemis: 60 cavaliers haradrims, 100 hommes de rhun armés de sabre et d'hallebardes et 40 archers/ épéistes haradrims



Mission donnée par Arh,si je me rapelle bien...


Il ne restait plus que de ma petite armée une cinquantaine d’homme, tandis que j’avais quitté les terres d’Orthanc en compagnie de 130 ourouks pour lutter au coté d’autres généraux du mal, les ordres imbéciles et les erreurs stratégique de notre commandant avait coûté la vie à la quasi-totalité de mes guerriers, des soldats avec lesquels j’avais déjà livré tant de combats, que j’avais formé, endurcis et transformer en machine de guerre, tout ce travail gâché !
La rage et la colère me rongeait le cœur et me crispaient les traits autant que la douleur émanant des nombreuses blessures reçues dans la mêlée, je repensais avec dégoûts à toutes les absurdités commises par les généraux, et aux nombres de soldats que j’avais perdus avec chacune d’elles, ils payeraient tous un jour, sur mon sang, je le jurais !
Obliger mes fantassins lourds à former une avant-garde condamnée d’avance, donner des ordres à mes soldats à ma place, nous obliger à combattre en usant de toutes nos forces afin de rattraper toutes leurs imbécillités, pour enfin remporter une victoire mais qui coûta si cher en terme de braves morts au combats et de blessures reçues, qu’une défaite n’aurait pas eu une saveur différente…
Et quant je pense qu’après, ces idiots de commandants avaient eu le culot de nous féliciter mes soldats et moi pour le carnage que nous avions réalisés, alors que la moitié d’entre nous étaient morts, une grande partie blessée et plusieurs en train de se vider de leurs sangs, quel bande d’hypocrite !
Et le maudit elfe qui m’avait percé la main d’une flèche et coûté un œil à mon second, cet immonde couard était encore en train de courir, fuyant mon courroux comme tous ces pitoyables combattants qui nous faisaient face, nous en avons terrassé beaucoup, je ne sais combien d’elfes et d’hommes étaient tombés sous mes coups ce jour la, mais je sais que mes braves et moi avions au moins anéantis une centaine d’ennemis et fortement participé à la mise en déroute de l’ennemis.
Le seul de mes alliés à avoir lutté avec autant de tactique et d’efficacité que moi était le sombre cavalier Alkin, bien que nous soyons forts différents, nous avons tout deux eu un rôle décisif dans ce combat, si nous n’avions pas été la, je n’imagine pas en combien de temps nos autres compagnons auraient étés décimés sans lui pour remettre un peu d’ordre et faire observer une certaine discipline, voila un grand commandant !
Enfin,le combat s’était terminé,j’avais fais réunir tous mes guerriers et nous avions repris le chemin du retour,suivant le même itinéraire qu’au départ,longeant les cotes et revenant en Isengard par la voix des mers,laissant derrière nous les corps de mes compagnons d’armes tombé au combat,et voila que la tour sombre se tenait devant nous,le vacarme était comme d’habitude atroce,les bruits de l’acier que l’on frappe,les hurlements des guerriers en train de s’entraîner,des naissances des ourouks…autant d’événement qui se déroulait au sous-sol tandis que j’ordonnais à mes troupes de rompre les rangs.
Je m’en allais retrouver le maître de ces terres, contrairement à l’usage, il ne m’attendait pas sur le seuil, mais à l’intérieur de la tour, je pénétrais dans une salle obscure et vit le magicien, assis sur un trône noir, son visage semblait fatigué et las, il me jaugea du regard et parla d’une voix éteinte :

-Je me languissais de votre retour, j’ai une nouvelle mission à vous confier et elle ne souffre d’aucun délai…

Je restais interloqué, jetant un regard plein de reproche au vieillard :

-Je viens à peine de rentrer,mes soldats sont épuisés,les carquois sont vides et les lames ébréchées,qui plus je n’ai plus asser de troupes pour mener une mission à bien,et j’ai besoin d’un peu de repos.

Le magicien se releva avec une rapidité surprenante, me lança un regard plein de colère et hurla d’une voix que la rage rendait forte :

-Vous aller partir dans quelques heures,épuisés ou blessé,peut m’importe,la situation est trop urgente pour que je perde du temps à vous écoutez,j’ai déjà fais préparer de nouvelles troupes pour remplacer celles -qui vous accompagnaient,20 bersekers seront à vos ordres ainsi que 100 épéistes et 50 arbalestiers…
-Des troupes inexpérimentées,je parie…je prendrais avec moi les 40 survivants de ma bataille précédente,gardez 40 de vos novices pour la prochaine fois,je prendrais la route demain matin,pas avant,mais avant j’aimerai savoir ou je dois aller et qui je dois combattre.

Le magicien poussa un grand soupir et se rassit, il parla lentement à nouveau :

-Des haradrims, au moins 200 selon mes crébains, et d’autres ne tarderont pas à accoster à l’ouest, ils utilisent le même port et le même itinéraire que le votre.

Je fronçais les sourcils, pensant avoir mal compris :

-Les hommes du Harad sont au service de Sauron, tout comme vous alors pourquoi viendraient ils nous attaquer ?
-Le seigneur des ténèbres veut me jauger,voir si une poignée de ses esclaves pourraient me mettre en difficulté,et voir si je mérite de le servir,il envoie donc une armée pour me défier et évaluer ma puissance…
-200 soldats ne seront pas suffisant pour vous mettre en danger, il en faudrait au moins 10 fois plus pour que nous ayons quelque chose à craindre.
-Ce n’est qu’une avant-garde,des éclaireurs destinés à explorer le terrain,l’armée doit les suivre de prêt,mais il faut que vous les anéantissiez afin qu’ils ne recueillent trop d’information,quant à l’armée en elle-même,je ne suis pas sur que nous puissions la défaire,je n’ai aucune idée du nombre de guerriers qui voguent vers nous…
-Sans doute environ milles soldats ou un peu plus à voir l’avant-garde, nous disposons donc largement des forces requises pour les défaire.
-Non,mes ourouks sont un peu partout en terre du milieu,nous avons moins de 1000 guerriers actuellement en Isengard,il faut attendre que tous mes éclaireurs reviennent avant de partir au combat,il faut donc que les ennemis soient mal informé et voyagent à l’aveuglette afin que nous gagnions du temps…

Je réfléchissais un instant, cherchant un moyen de vaincre ces hommes du sud, une idée me vint à l’esprit d’un coup :

-Et si vous utilisiez le Rohan comme bouclier ?
Le magicien me lança un regard intrigué, m’incitant à m’expliquer.

-A l’aide de Grima,informer le roi que des barbares venus du sud veulent anéantir son royaume,ainsi il partira en guerre contre eux,les affronteras et les massacreras sans doute,mais il perdra aussi de nombreux cavaliers,ainsi vos deux ennemis s’affaibliront tandis que vous vous renforcez…

Le visage de Saroumane s’éclaira, un rictus macabre déforma ses traits, il se releva :

-Oui…excellent,si ce stratagème pouvait fonctionner,cela résoudrait bien des choses,mais Théoden est trop faible pour partir en guerre,il aurait du mal même simplement à seller sa monture,il faut donc que par sa bouche j’envoie un commandant capable d’anéantir les haradrims…

-Soit le prince lui-même ou le grand capitaine du Rohan,Eomer,que ce soit l’un ou l’autre,ils vaincront,et qui plus est,nous pourrons attaquer le vainqueur,qui serra déjà bien affaibli et anéantir ainsi l’un des deux derniers espoirs du Rohan…

Saroumane éclata d’un rire sonore, je tressaillais tant il semblait dément à cet instant, il reprit son sérieux et parla :

-Adrian,vous avez l’esprit aussi fourbe et maléfique que Sauron lui-même,vous serrez récompenser si vous parvenez à remplir cette mission,Sharcoux et ses ouargues vous seconderons pour réussir cette quête,maintenant aller vite vous reposer et partez dés que possible.

J’acquiesçais et quittais la tour, l’humeur un peu atterrée, je ne supportais pas ce maudit orque, et je devais encore l’avoir dans les pattes, quel manque de chance !
Je me rendis dans le baraquement ou se trouvaient mes soldats et les informaient des ordres, ils poussèrent des grands cris de colère à l’idée d’encore devoir combattre dans si peu de temps, mais je faisais taire toutes protestations, hurlant que c’étaient les ordres du magicien blanc, et que quiconque refuserait des les suivre, serait jugé par ce dernier.

Le respect et la crainte inspirée par leur maître suffisaient à faire taire tous les ourouks, même les plus téméraires, je prenais la route de mon petit baraquement et allait dormir quelques heures, du moins essayé, car le bruit étourdissant qui régnait sur ces terres ne rendait pas l’assoupissement facile, malgré l’épuisement.
Au bout de plusieurs heures de repos,je me réveillais en sursaut,le corps en sueur,je sentais ma couchette trempée,je me relevais d’un coups sec et ressentis une grande douleur dans l’épaule ainsi que dans la main,j’eu la désagréable surprise de voir que j’avais saigner dans mon sommeil,mes blessures s’étant rouverte sans prévenir,je me levais rapidement mais failli retomber,la douleur,accompagnée de la perte de pas mal de sang et de la faim me rongeant l’estomac m’obligeant à bouger lentement,je prenais un bout de tissus et pansais toute mes plaies avant de me saisir de mon petit sac de voyage et de me restaurer frugalement et d’enfiler ma tenue guerrière.
Je sortais péniblement et abordait Antarès qui traînait devant ma demeure, je lui ordonnais de mener les ourouks en direction du sud, je les rejoindraient plus tard, le temps d’un peu récupérer et d’aller poser quelques question de plus à Saroumane, et surtout de me reposer un peu, il hocha la tête et partit, j’entendis ces cris pour réunir les soldats jusqu'à ce que je pénètre dans Orthanc.

-Seigneur, si je mène à bien cette mission, me laisserez vous quelques jours de repos afin que je remplisse une mission qui me tient à cœur ?

Le magicien me lança un regard intrigué et confirma de la tête, me renvoyant d’un geste de la main, je fis quelques pas en arrière et quitta la tour, heureux, car en effet, mes songes m’avaient rapporté que la guerre brûlait entre nain et gobelins, j’avais vus la cité d’Avalon encerclé et mes amis en train de lutter, sans le moindre espoir, j’avais juré de les protéger à une époque, mon serment était toujours d’actualité !
Je retournais chez moi et redormait quelques heures, à mon réveil je me dirigeais vers les enclos des ouargues et trouvait Sharcoux et ses soldats, il me parla avec sa rage habituelle, me demandant pourquoi le départ se faisait tant attendre, je ne lui répondais pas, et tournant mon visage vers les orques, leurs ordonnais de me suivre, ce qu’ils firent.
J’appelais Aiolia qui arriva au galop,je me hissais sur son dos et me tournant vers les guerriers,leurs criait qu’il fallait rejoindre les ourouks et donc chevaucher le plus rapidement possible,Sharcoux hurla que je n’avais rien à dire tandis que je prenais la tête,galopant en tête,ma monture bien plus rapide que les ouargues m’obligeait à des arrêts réguliers pour attendre les autres,mais malgré cela,il ne fallut que quelques heures pour rejoindre les fantassins,je prenais ma place à leur tête et leur ordonnais d’accélérer le pas ;ils n’eurent de repos que quant le crépuscule tomba.
Je laissais les soldats reprendre leurs souffles et s’alimenter, selon mes calculs, il faudrait au moins deux jours pour atteindre l’avant-garde des haradrims, d’ici la il faudrait m’assurer que les soldats restent apte au combat et que Sharcoux deviennes aussi obéissant qu’un simple soldat sous mes ordres.
Je m’appliquais à chaque instant à humilier Sharcoux et à augmenter sa fureur,attendant qu’il explose et n’en vienne aux armes,prêt à le vaincre et ainsi à lui faire connaître son vrai maître,si il me demandait ou nous allions,je ne lui répondais pas,si il choisissait de s’éloigner,je l’obligeais à rester et me moquais ouvertement de lui avec Antarès qui riait de bon cœur tout en lançant des regards narquois à l’orque,finalement sa réaction fut celle que j’espérais,il dégaina.
Tandis que je demandais à mon second si il avait déjà dévoré beaucoup d’intestin d’orque,le chevaucheur de ouargue sortit sa lame et se précipita vers moi,succombant à sa rage et faisant charger sa monture sur moi,je souris tout en dégainant mon épée,Aiolia se rua sur le ouargue,lui infligeant plusieurs balafres sur le visage,Sharcoux armé de son sabre court ne parvenait ni à m’atteindre moi,ni ma créature,il se contentait donc de hurler des injures,me tenant prêt,je lui sautais dessus,pied en avant,je le touchais et fut projeter au sol. Il se releva rapidement,je me tenais face à lui tandis que son ouargue se faisait tailler en pièce,les ourouks et les orques s’étaient réunis autour de lui,le capitaine de chevaucheurs galvanisé par la présence de ses troupes s’élança vers moi,il tenait son épée courte et dans l’autre une longue dague,je frappais plusieurs fois dans sa direction,il fut contraint d’arrêter sa progression pour éviter mes coups,profitant de la longueur de ma lame,j’instaurais une distance de sécurité qui m’assurait la victoire.
Je lançais plusieurs assauts,chacun fut contré mais tandis que j’accélérais le rythme de mes attaques,je sentais que Sharcoux avait de plus en plus de mal à contré,soudain j’enflammais ma lame et frappais d’un grand coups vertical,il intercepta ma lame mais sa dague vola en éclat sous l’impact tandis que les flammes ténébreuse se dégageant de ma lame était en train de submerger l’acier,les flammes se propagèrent et atteignirent les mains de l’orque qui lâcha son arme en hurlant,je m’élançais vers lui et lui envoyais mon genoux dans l’estomac.
La créature tomba par terre en gémissant, au même instant un grand hurlement se fit entendre, je tournais la tête et vis Aiolia découpant le coups du ouargue à coups de dents, je souriais et plaçais ma lame sur la gorge de mon opposant tout en m’adressant à ses troupes :
-Chevaucheurs de ouargues, suivez moi, votre chef n’est plus en état de vous menez au combat…
Je donnais un grand coup de pied dans le visage de l’orque qui tentait de se relever, il retomba en arrière ne bougeant plus, un grand cri émana des gorges des orques comme des ourouks, je souriais et remontant sur ma monture, ordonnait la mise en marche.
Pendant plusieurs dizaines d’heures,nous progressions,les arrêts étaient asser réguliers pour m’assurer la bonne forme des troupes,mais trop rare pour ralentir la progression,un marche parfaite en somme,je chevauchais en tête des autres cavaliers,tandis qu’Antarès menait mes épéistes et arbalestiers,soudain,un cri animal se fit entendre,je vis plusieurs oiseaux s’envoler au loin,je regardais plus intensément et vit apparaître une dizaine de cavalier,rapidement suivis par au moins cinquante autres guerriers,précédant de nombreux fantassins…
Les haradrims étaient déjà face à nous,visiblement ils ne nous avaient pas repérés grâce au camouflage que nous procuraient les collines,je scrutais le terrain alentours et vis un grand bois,j’ordonnais aux chevaucheurs d’aller s’y dissimuler,je rejoignais ensuite les autres et leurs ordonnaient de se placer sur la plus haute colline qui était toute proche,juste à coté de la petite foret précisément,je poussais de grands cris afin d’alerter les ennemis qui nous repérèrent rapidement,se dirigeant vers nous.
Un petit groupe de cavalier,une dizaine environ arriva au galop,comprenant qu’il devait s’agir d’une ambassade,je me dirigeais seul vers eux,je les rejoignais en quelques sauts de ma monture,les cavaliers ennemis étaient armés de lances et de boucliers,un sabre pendant à leurs ceintures,les étoffes qui protégeaient les chevaucheurs du désert rappelaient leurs origines,un grand guerrier s’avança,il était vêtu richement,deux épées recouvertes d’émeraudes étaient entouraient ses flancs,il salua et m’adressa la parole :

-Salutation,nous sommes des guerriers venus du sud et répondant aux ordres de Sauron,il désire que nous évaluions les forces du maître de l’Isengard,Saroumane,en voyant vos soldats,marqués du sceau du magicien,j’ai su que nous avions joui d’une grande chance !
Tout en disant cela, le chef me lança un sourire mielleux qui me renversait les entrailles, je toussais et donnait un petit coups de bassin pour faire avancer Aiolia, je me plaçais juste à la gauche du chef qui regardait avec curiosité ma monture et répondais, un sourire ironique aux lèvres :
-Et vous jouirez maintenant d’une belle mort…
Ce disant, je dégainais ma lame et dans la continuité du mouvement, décapitais le capitaine Haradrim, tout en donnant un grand coups de talon à Aiolia qui se lança au galop dans la direction de l’armée venue du sud, nous nous ruions vers eux tandis que la dizaine de cavalier s’était lancé à ma poursuite, une pluie de carreaux venus de mes tirailleurs les réduits à néants.
Seul un des cavaliers parvint à se redresser,je l’achevais,repassant dans le sens opposé et lui entaillant le torse,j’assistais aux mouvement de l’armée adverse,les fantassins,une centaine environ avaient commencé à se diriger vers nous,suivis des archers,moins de cinquante tandis que les cavaliers du désert étaient en train de contourner largement notre flan gauche,j’ordonnais aux tireurs de faire feu dés que possible et de se placer en tête,les combattants juste derrière.
Les guerriers marchaient d’un pas cadencé,certains étaient armés de hallebardes,mais la majorité étaient des épéistes portant un bouclier dans une main et leur arme dans l’autre,ils frappaient l’acier contre le bois au fur et à mesure de leur progression,donnant un rythme effrénés à leurs marches,mais ils furent rapidement à portée,les tirailleurs étant surélevés comparés à eux,les ourouks réglaient leurs tirs et j’ordonnais de faire feu,une première volée tomba sur les rangs ennemis,une dizaine de fantassins tomba,principalement ceux sans bouclier.
La seconde volée fut aussi dévastatrice,encore dix cadavres de plus environ,mais les archers ennemis étaient maintenant relativement proche et après un tir d’essai,ils virent que leurs flèches s’étaient figés dans le sol,non loin des nôtres,ils continuèrent leurs progression,nouvelle volée sur les fantassins,seulement 5 pertes cette fois,et enfin,les tirailleurs du déserts commençaient à tirer,ils poussèrent un grand cris et deux vingtaines de flèches acérées s’abattirent sur nos archers.
Je fronçais les sourcils en voyant déjà la moitié de mes ourouks en train de mariner dans leur sang, j’ordonnais de viser les tirailleurs, les carreaux furent néanmoins interceptés par l’infanterie qui était devant, les arbalètes ne permettant pas un tir en cloche, la volée fut efficace malgré tout, une dizaine d’ennemis de plus était au sol, j’ordonnais l’assaut des mes épéistes.
Les guerriers uruks poussèrent de grands cris de rage et se mirent en marche,Antarès à leurs têtes,ils avançaient,d’abord au pas,puis ensuite en courant,de plus en plus vite,jusqu'à ce que l’ennemis soit en face,les ourouks se ruèrent avec leur fureur habituelle,je vis Antarès se frayant un passage au milieu des ennemis,frappant de ses lames jumelles,tuant et blessant à volonté.
Les cavaliers ennemis se mirent en marche,galopant vers le flan de nos guerriers déjà occupés à massacrer leurs frères,je poussais un grand cris et les bersekers se lançaient vers eux,prêt à les intercepter,les chevaux cabrèrent devant ces créatures semblant provenir directement des feus de l’enfer,les cavaliers furent jeté à bas,du moins un partie,la moitié environ parvint à éviter les bersekers et se lancèrent comme prévus dans le dos de mes épéistes,je poussais un long sifflement et les chevaucheurs de ouargues sortaient des fourrés,ils se lancèrent vers les quelques cavaliers isolés qui se placèrent en ligne avant de charger vers mes cavaliers.
Souriant, je fis galoper Aiolia vers les archers haradrims, me frayant un chemin dans la mêlé, frappant de chaque mains, fauchant les têtes et brisant les corps, j’entendis un grand cris et vis les monstres bersekers se ruez eux aussi dans le combat, ayant anéantis les cavaliers désarçonnés, les archers ayant compris le danger s’étaient armés d’épées et luttaient avec les autres guerriers.
Les haradrims,bien qu’acculés et sans chef,se battaient avec vaillance,je vis plusieurs épéistes tombés,mais les bersekers massacraient les pauvres archers,peu habitué aux corps à corps et quant finalement nos chevaucheurs lancèrent une charge de dos,les pauvres hommes du sud avaient perdus leur ultime espoir de fuite,alors ils combattirent,se battant jusqu'à la mort,qui fut rapide certes,mais héroïque.
Une fois le dernier ennemi tué,je laissais mes guerriers se repaîtrent des corps de leurs victimes,récompenses bien méritée pour mes braves,Antarès fit rapidement le bilan des pertes et m’informa que mis à part 30 arbalestiers de tué,seul 23 épéistes avaient succombés,mais plusieurs étaient gravement blessés,précisément 7,je fis un signe de tête qui fut leurs mise à mort,les bersekers les achevèrent et purent dévorer leurs corps,je regardais d’un œil indifférent le spectacle et laissais ma monture se nourrir elle aussi,tandis que je buvais une lampée de vin.
Quant le carnage fut terminé,j’ordonnais aux soldats de prendre la route du retour tandis que je m’en allais dans la direction d’où provenaient l’avant-garde,décidé à dénombrer l’armée ennemie,quant après plusieurs heures de chevauchée,je vis les étendards rouges marqués du serpent noir,un frisson me passa sur le corps,ils étaient plusieurs milliers,des centaines de cavaliers étaient présents,certains étaient cuirassés,les montures étaient recouvertes de cottes de mailles,tout comme les cavaliers,des centaines de piquiers et guerriers venus du sud étaient réunis afin de défier la puissance des ourouks...
Je tournais talon, retournant rapidement en Isengard, récupérant au passage mes soldats,qui avaient déjà accomplis une bonne partie du voyage,laissant suffisamment de marques pour que je les rejoignes rapidement,quant enfin j’atteignis Orthanc,le magicien blanc m’attendait,souriant :

-J’ai fais donner les ordres suivant nos plans, plusieurs centaines de rohirims sont partis d’Edoras pour attaquer les ennemis, ils sont mené par un jeune capitaine inconnu mais prometteur !
Tentant de me montrer diplomate, je susurrais : « Il faudrait plutôt un millier de Rohirims pour anéantir cette armée »…
L’avenir me donnait raison vus que quelques jours ensuite, les crébains nous informèrent que l’armée de cavalier avait été mise en déroute et visiblement, un homme avait été fait prisonnier et avait donner la direction d’Orthanc, car les ennemis faisaient route vers nous, progressant avec rapidité et anéantissant chaque patrouille ourouk qu’elle croisait…
Il faudrait d’abord défendre l’Isengard avant de partir aider mes compagnons nains.

taille: 18/20
histoire:16/20
action:16/20
orthographe : 8/10

note général: 16.5/20


très belle mission et je t'en donne une autre qui bien sur suis celle-ci


les ennemis sont devant Orthanc, la puissante armée de Saroumane n'est pas encore la, tu vas devoir combattre en infériorité numérique pendant quelques jours, avant que les alliés arrivent tu es dans le cercle d'orthanc

alliés: 2000 ourouk-haïs + 100 chevaucheurs de wargs + 200 orcs + tes hommes + 500 ourouks qui arriveront deux jours après le début du siège


ennemis: 2000 haradrims +500 cavaliers haradrims + 1500 hommes de rhun + 15 troll + 1 belier + 250 orcs

C'est la bataille de la semaine ma parole!

Merci,j'ésperais bien une mission dans la continuitée de mon récit
Pour cette mission,je propose à notre ami ourouk (qv3me) de me preter son soutien et de lutter à mes cotés,si il en tenté,j'aimerai qu'il me le signale rapidement

je ne vois pas d'inconvenient, décider entre vous d'eux si il est déjà dans le cercle d'orthanc ou si il arrive plus tard

Volontiers! Je me trouve déjà dans le cercle d'Isengard et, bien que je n'ai que très peu de troupes, je serai ravis d'aider notre cher capitaine d'Orthanc.

alors bonne chance a tous les deux, je n'ai pas besoin d'augmenter le nombre d'ennemis, je vous souhaite juste de ne pas perdre vos membres^^

Nous lutterons ensemble sur les remparts et quant les renforts arriveront,il ne restera aucun ennemi à décimer
L'armée est déja asser grande en effet ^^ mais on se débrouillera,la baliste de mon camarade va se reveiller fort utile.

Ce serrait possible d'avoir 20 trolls en plus pour nous faire face à la place des 250 orques ? car ils me semblent un peu étranger à l'affaire,et puis ils ne peuvent avancer quant il y a du soleil et serraient donc une gene pour les ennemis tandis que les trolls leurs seraient fort utiles pour attaquers nos murs.

Lol les troll aussi ne peuvent pas avancer lors de la journée, aussi non ils se transforme en pierre il me semble.

Il y a une race de trolls qui ne se pétrifient pas au soleil: les Olog-hai! Ce sont les plus fort et les plus résistants.

L'histoire des trolls qui se transforment en pierre,ca concerne que ceux des cavernes,il me semble.

nan, seul les ourouk résisten au soleil, tu vois des troll a minas thirit pck la terre eest sous l'ombre un grand nuage noir, nn les troll des cavernes sont les plus faibles contre le soleil
donc situ veux pas 250 orc als 250 traitres, gondoriens + elfes avec 1 catapulte.

Bon,je crois que je vais prendre les orques dans ces conditions vus que les renégats c'est vraimment pas crédible...(je peux changer les orques en corsaire d'umbar,non ???)

uè au pire mais met la catapulte, sinon trop facile et les hommes de rhun sont des unités discipliné aussi discipliné que les ourouk en général un peu moins fort et ce batte avec acharnement jusqu'a la fin sans peur de la mort

Prends plutôt 5000 gobelins avec un géant et voilà! ( Les géants étant des monstres d'élite et les gobelins des membres de la famille des ourouks. )

gobelins encore plus peur du jour que les orc et le sgéant sont des créature magique peut commune

Mission libre,la trahison d'Adrian
Nico avait proposé de me coter cette mission comme une autre,vus le temps qu'il m'a fallu pour la faire,j'aimerai faire une petite mission ensuite avec ce qu'il me reste d'ourouk (environ 40 ) et ensuite enchainer par la partie ou je devrais rejoindre la citadelle noire.


Les derniers ourouks étaient en train de s’armer, tandis que les trolls attendaient d’être libérés de leurs chaînes, je marchais sur les remparts et m’arrêtais au coté d’Alkin qui scrutait l’horizon solitairement, je lui demandais :
-Je pensais que vous ne ferriez que passer, pourquoi demeurez vous en Isengard ?
Il se tourna vers moi et me regarda droit dans les yeux :
-Ma présence vous dérange ?
Je niais de la tête tout en souriant de l’agressivité du chevalier qui semblait à bout de nerf, quel grand susceptible !
-J’ai encore quelques actions à achever, avant de quitter ces terres, mais quant à vous, pourquoi mobiliser tant de troupes ?
Il désigna du menton les 300 ourouks que j’avais réussi à obtenir malgré les pertes importantes de la bataille précédente, Saroumane m’avait laissé 100 arbalestiers, 100 piquiers et 100 épéistes, plus mes 40 compagnons, soldats d’élites capable d’anéantir n’importe quel ennemis, 4 trolls d’assauts venaient rendre mon armée encore plus meurtrière…
-J’ai à faire dans le nord, des amis à revoir…
Alkin émit un petit rire et me demanda :
-Un mercenaire ayant tout trahis, aurait il encore des amis dans un monde aussi triste que le notre ?
Je ne répondais pas et tournais les talons, navré de l’humeur sarcastique de mon camarade, je susurrai : « je l’espère… » Tout en quittant les remparts, Antarès vint à ma rencontre et m’informa que les soldats étaient prêts au départ, je hochais de la tête et me plaçais devant mes guerriers d’élites, me hissant rapidement sur ma monture, j’ordonnais que la marche commence…
Ce fut en réalité plus une course qu’une marche,je lançais ma monture au trot,Antarès me suivait de prêt tandis que les fantassins adoptaient un pas de course leur permettant de courir longtemps sans le moindre arrêt,je n’avais pas le temps pour cela,le temps nous était compté,si au début j’avais crus à un simple mauvais rêve,il m’apparut rapidement que les visions qui hantaient mes rêves étaient bien trop réalistes,et toujours de plus en plus précise,je ne sais comment mais j’avais le pouvoir de voir le funeste destin de mes compagnons nains.
Les images d’Avalon en proie aux flammes, parsemée de cadavres et envahie par les maudits gobelins, les montagnes de corps s’accroissant à chaque heure de siège, qui sais depuis combien de temps il durait, sans un secours inespéré, la forteresse tomberait et ceux qui étaient les seuls vestiges de mon passé seraient tués les uns après les autres.
Je demandais un énorme effort à mes soldats qui avaient du mal à suivre l’allure, chargés de leurs armures lourdes et de leurs armes, et pourtant nul contestation, les miles se succédaient, pendant plus de quinze heures sans pauses, les ourouks avaient continués à avancer,mais la fatigue se faisait sentir et même les plus robustes ne pouvaient supporter la terrible marche forcée,j’ordonnais une rapide pause d’une heure,que les guerriers se reposent et se nourrissent le plus rapidement possible.
Je ne tenais plus en place,essayant de me calmer mais ne pouvant retenir mon envie de galoper à l’assaut des hordes gibelines,j’attendais depuis plusieurs semaines pour aller soutenir mes alliés,mais la bataille d’Orthanc m’avait considérablement retardé,devant attendre que de nouveaux ourouks soient produits pour compenser les terribles pertes subies,Saroumane avait fait son possible pour produire le plus rapidement possible les trolls d’assauts,il n’avait pas tenu à savoir ou je me rendais,mais je supposais que le palentir lui avait déjà donné la réponse,néanmoins il ne tenta pas de m’en empêcher…
Antarès vint se placer à coté de moi tout en regardant ses compagnons mangés, il me demanda :
-Quels seront nos adversaires et ou donc nous menez vous, commandant ?
En effet, j’avais depuis la dernière bataille été officiellement élevé à ce grade, je me tournais vers lui et répondais :
-Les monts brumeux, nous allons attaquer des gobelins et les chasser de ces terres.
L’uruk fronça les sourcils et répondit, l’air perplexe :
-Mais les gobelins bien qu’étant des vermines servent eux aussi le mal, pourquoi devrions nous lutter contre eux ?
Je serrais les dents et me retournais, l’attrapant à la gorge et le serrant avec rage, je répondais tout desserrant lentement ma mâchoire :
-Ton maître t’a ordonné de me suivre et de m’obéir, quelque soient mes décisions, refuserais tu de le faire ?
Je relâchais l’ourouk qui me lança un regard surpris puis ensuite colérique et répondit tout en se massant le cou :
-Mon maître à pour nom Saroumane, et c’est lui que je sers, souvenez vous en…
L’uruk retourna avec ses congénères, je soupirais et me retournais vers les trolls, admirant un instant les gigantesques épées carrées qu’ils portaient, l’un d’eux m’adressa la parole dans son langage, je ne comprenais pas et haussais les épaules avant de remonter sur ma monture et d’attendre que les guerriers récupèrent un peu, je bus un rasade de vin et restais plusieurs minutes en train d’imaginer un plan pour repousser les gobelins si ils avaient déjà pénétrés dans la cité.
Enfin les soldats étaient rassasiés et nous reprenions la route, continuant à progresser vers les monts brumeux, après plusieurs jours de marche, enfin nous arrivions dans les montagnes, les troupes étaient épuisées, les cailloux tranchants leurs écorchaient les jambes tandis que leurs armures étaient bien lourde tandis qu’ils devaient escalader les chemins étriqués, néanmoins nous avancions, lentement mais sûrement.
Soudain, un petit caillou dégringola le long de la crevasse ou nous nous trouvions, je levais la tête et vis une forme rampante, je reconnus un gobelin au casque ornée de pointe qui luisait au soleil, je dégainais et ordonnais aux troupes de se tenir sur leurs gardes, les piquiers se placèrent les uns contre les autres, fermant notre progression tandis que j’ordonnais aux trolls de se placer en tête, gigantesques boucliers capables d’arrêter n’importe quelle horde.
Un gigantesque cris résonna,succédés de nombreux autres hurlements guerriers,un grand semi troll fit son apparition au loin,suivis d’une trentaine de ses semblables,armés de lourdes lames et de cottes de mailles,il leva son arme et en désigna notre troupe,des dizaines de gobelins apparurent,sautant sur nous d’un peu partout,descendant les murs avec agilités,tandis qu’une petite centaine de combattant nous attaquait de front,j’ordonnais aux trolls de charger,tandis que je décapitais une créature qui avait tenté de me faire subir son sort.
Une autre petite armée attaque l’arrière de nos troupes,les piquiers leurs firent face,commandés par Antarès tandis qu’en compagnie de mes troupes d’élites,je protégeais les arbalestiers des ennemis qui les harcelaient,les tirailleurs légèrement en hauteur pouvaient pilonner les lignes ennemis et faisaient des ravages,tandis que les trolls commettaient un massacre d’une rare intensité,les membres et les corps volaient en tout sens,le nombre de cadavre était déjà suffisant pour rendre le sol glissant,tant il était souillé par le sang…
Les ennemis devaient se rendre compte que la bataille semblait mal engagée, vus que les assauts aériens cessèrent et que l’arrière garde des gobelins commençaient à fuir, les seuls qui luttaient encore étaient ceux qui affrontaient les trolls, n’ayant d’autres choix si ils ne voulaient pas êtres terrassé par leurs chefs.
J’anéantissais les rares fous qui avaient passé entre les jambes des colosses pour essayer de s’en prendre aux archers, mais je n’étais qu’un spectateur de la fureur des monstres, ils semblaient invincibles, les épées des gobelins ne pouvaient percer leurs cuirs, leurs armes étaient de la taille d’un homme et ils ne pouvaient être vaincus que par des piquiers, en très grand nombre…
Les derniers combattant prirent la fuite quant leur chef estima que le danger devenait trop proche,j’ordonnais qu’on les poursuives,galopant et dépassant les trolls,je décapitais tout ceux qui me tournaient le dos,profitant de la vitesse de ma monture,ma lame frappait toujours juste et fauchait les têtes implacablement,soudain les semis trolls se retournèrent pour me faire face et faciliter la fuite de leur supérieur,je m’arrêtais et scrutais du regard la petite vingtaine de combattants qui me faisait face,la garde ayant été un peu affaiblie par mes créatures.
Les adversaires formèrent une ligne et se ruèrent sur moi, je regardais derrière moi et vis Antarès et mes guerriers qui arrivaient, je dégainais ma seconde lame et ordonnais à Aiolia de charger, il sauta par-dessus un ennemi, lui infligeant une solide balafre au visage, je frappais à la tête deux autres monstres dans la même foulée, mais fut désarçonné par un rageu coups de coude, je tombais par terre et me relevais directement, parant rapidement les assauts de deux opposants.
Une volée de flèche tomba sur les ennemis, plusieurs tombèrent, seuls un ou deux avaient survécus, ils se jetèrent sur moi, je parais un coups violent d’une épée et frappais de l’autre, le dernier semi troll prit ses jambes à son coups mais fut abattus par une flèche anonyme, je remontais sur mon destrier et ordonnais aux ourouks de courir le plus vite possible pour sortir au plus vite de cette crevasse, propice aux embuscades.
Les uruks se mirent en marche dans un vacarme assourdissant, les plaques de mailles s’entrechoquant au rythme des pas, nous laissions sur place une quarantaine de morts, principalement des tirailleurs qui n’avaient pas su se défendre, tandis qu’environ 150 gobelins avaient trouvés une fin tragique, leur chef était introuvables et les rescapés avaient du se regrouper mais n’étaient plus asser nombreux pour nous attaquer.
Enfin,la crevasse finissait et le soleil m’éclairait le visage,une grande plaine se trouvait à nos pieds,et au fond de celle-ci,la forteresse naine,la gigantesque Avalon,une odeur atroce de chairs brûlées atteignit mes narines,la grande citée semblait en partie incendiée,je laissais le temps à tous mes guerriers de reprendre rapidement leurs souffles et de se mettre en formation de bataille,nous approchions au pas,je tentais de voir le plus loin possible pour avoir une idée de la situation.
La terre était noircie, semblable à une lande desséchée alors que quelques années plus tôt, l’herbe y poussait avec abondance, je pensais « la ou le sang noir coule, aucune beauté ne peut ressurgir » en effet, le nombre de gobelin à être tombé dans ces terres au court des dernières années était pour le moins titanesque, tant de nains avaient eux aussi perdu la vie pour défendre leurs terres, ces territoires avaient vus plus de braves mourir que de fleur pousser récemment…
Des cendres volaient sur la plaine,au fur et à mesure que nous approchions de la forteresse,des immenses monticules de cadavres devinrent visibles,le long de murs,des centaines de corps étaient entassés,la plupart avaient étés dévorés par l’huile bouillante ou percé de haches,mais devant les murs se trouvaient aussi des hordes de gobelins,environ 500 de ces créatures attendaient leurs tours de se hisser sur les murs qui semblaient déserts,seul la porte de la ville semblait ouverte mais obstruée de loin,nul ne bougeait,attendant je ne sais quoi.
Je me plaçais devant les piquiers qui étaient en première ligne,suivis des arbalestiers parmi lesquels étaient situés mes soldats d’élites,les trolls eux étaient un peu en retrait,les gobelins étaient de plus en plus proche,ils se tournèrent successivement tous vers nous,ils étaient encore trop loin pour lancer le tir,se demandant ce que nous venions faire dans ces terres,un petit groupe d’une dizaine de guerriers vinrent vers nous,je fis un signe de la main,une volée de flèche les anéantis,les corps tombèrent tous au même moment et un grand tumulte se fit entendre venant des ennemis qui se ruèrent tous dans notre direction.
« Faites feu à volonté, serrez les rangs et ne vous laissez pas encercler !! » tandis que j’hurlais ces ordres, je montrais du doigt les ennemis aux trolls qui se lancèrent en même temps vers eux, les colosses firent une nouvelle démonstration de leurs puissances en chargeant les rangs ennemis et en mobilisant une petite part de l’armée ennemie.

Malgré les nombreux ennemis déjà en train de lutter, leurs compagnons nous encerclèrent rapidement, ils se heurtèrent sur un mur de piques infranchissable, leurs flancs étaient décimés par les tirailleurs, je me jetais au galop parmi les gobelins, fauchant les têtes et encourageant mes soldats, les créatures ne pouvaient rien faire face à mon monture et périssaient soit par ses crocs soit par ma lame.
Les petits êtres reculaient, terrifiés par leurs effrayants adversaires, malgré leurs nombres, les ennemis étaient des créatures lâches et quelques secondes après le choc, ils se mirent à courir dans le sens opposé, fuyant alors qu’ils étaient encore largement supérieur en nombre, mes tireurs déversaient leurs projectiles dans le dos de couards qui tombaient par dizaines, je souriais, tout en contemplant la fuite de ces pitoyables adversaires.
En réalité, les gobelins étaient les meilleurs adversaires possible pour nous, chacun d’entre eux tient plus à sa propre vie qu’au plaisir de combattre, ainsi quant ils se retrouvent face à de tels tueurs que sont mes soldats, ils ne peuvent rien faire d’autres que de fuir, seul un chef compétent et charismatique pourrait faire de ces vermines de vrais combattants et ainsi profiter de leurs avantages numériques.
La colonne de fuyard se dispersa, les lâches escaladaient les grandes parois rocheuses et quittaient la plaine, plusieurs tombèrent dans le vide à cause d’une trop grande précipitation, ainsi environ la moitié des opposant avait péris, par les flèches et par les chutes, tandis qu’un rapide coups d’œil dans mon dos m’indiqua que seuls quelques piquiers étaient tombés, j’ordonnais à Antarès de rester sur place et de réorganiser les troupes avant de prendre seul la direction de la citée.
Ma monture se frayait un passage parmi les corps, les monticules de cadavres étaient gigantesques, des centaines de corps jonchaient le sol, une odeur immonde s’élevait de cet immense charnier, je fronçais les sourcils tout en contemplant les traînées sanglantes qui souillaient les murs nains,je pénétrais dans la cité,passant entre les restes de l’antique porte,plusieurs cadavres de trolls présents,m’indiquaient qu’elle avait sans doute résisté longuement avant de se briser.
L’entrée de la forteresse était parsemée de cadavres nains, de piquiers avaient réussi à contenir les trolls, mais une cinquantaine des fiers barbus reposait par terre, je jetais un coups d’œil aux remparts et vis quelques corps nains, asser peu comparé au nombre de cadavres gobelins, chacun des fils de la montagne s’était battu avec ardeur, couvrant le sol des dépouilles de ses ennemis, mais même les plus puissants finissent par succomber…
Plusieurs maisons étaient en flamme,les rues étaient jonchées de corps,seulement ceux des attaquants,je ne trouvais plus la moindre carcasse naine avant de rejoindre la place,au centre de celle-ci se tenait la statue nous représentant moi et Saladin,la dépouille du dragon à nos pieds,un frisson me parcourus le dos en repensant à ce combat épique qui me semblait soudain si proche,de nombreux guerriers s’étaient réunis autour de ce monument et l’avaient défendu,le sang des nains recouvraient la roche tandis que leurs poings restaient serrés sur leurs armes.
Un sanglot me prit à la gorge à la vue de ces braves ayant donné leurs vies pour défendre une partie de l’histoire de leur foyer, juste derrière la statue, la maison de mon vieux compagnon : Gordon, je me hâtais de me diriger vers celle-ci et mis pied à terre tout en faisant signe à Aiolia de repartir, la porte de la demeure avait été brisée, je rentrais en hâte dans cet édifice familier, m’attendant au pire.
Déjà tant de morts gisaient sur le sol un peu partout, alors qu’en serrait il de la demeure du chef de la forteresse ?
Je n’avais pas vus la moindre trace d’éventuels survivants, les immondes engeances avaient visiblement choisis de ne pas faire de quartier et avaient exécuté chaque victime, mais alors ou pouvaient se trouver les corps ?
Le carnage avait été incroyable à l’intérieur, plusieurs dizaines de gobelins gisaient au sol, souvent décapités, j’en vis plusieurs percés de javelots d’argent, un doute m’envahit le cœur en reconnaissant les armes de mon ancien compagnon Saladin, nous nous étions quittés quant j’avais choisis de servir Saroumane, aurait il choisis de revenir vivre parmi ses amis ?
Si c’était le cas, les nains devaient encore être en vie, sûrement avaient ils trouvés refuge quelque part, Saladin était capable de biens des miracles, je me souvins soudain d’une passage que mon vieux compagnon m’avait jadis dévoilé, je me précipitais vers la cave tout en passant sur les cadavres de créatures, un vieux souterrain avait été creusé par mon ami à une époque ou ses bras se lassaient de ne plus combattre.
Je retrouvais l’entrée facilement,les gobelins m’avaient précédés sans doute pour poursuivre les nains,ils formaient ainsi une piste aisée à suivre,l’obscurité la plus complète régnait dans le souterrain,j’avançais à tâtons et trébuchais,je me relevais péniblement et décidais d’enflammer ma lame,le feu me laissais découvrir le macabre spectacle d’un nain percé de dizaines de coups,je me hâtais de continuer ma progression tout en évitant de piétiner les nombreux corps aussi bien nains que gobelins.
Je n’avais pas la moindre idée d’où pouvait me mener ce chemin, mais une chose était sure, il s’éloignait fortement de la ville tombeau, et au fur et à mesure de mon avancée, les cadavres étaient de moins en moins nombreux, et toujours originaires des fosses gobelines.
Un fol espoir germait peu à peu dans mon esprit,peut être les nains rescapés avaient ils pu fuir grâce à cet échappatoire,mais ce n’était qu’un rêve,sans doute avaient ils tous péris,le rêve devint soudain plus proche quant je vis des traces de sang encore frais,des empreintes de pieds en vérités,le sang noir des gobelins avait été ainsi répandu,formant une nouvelle piste,le sang coagule rapidement,si celui-ci était encore frais,celui qui avait fait ces marques devait être tout proche !
Je commençais à courir,sautant par-dessus les corps sans vie et au loin,une lueur devint visible,je me hâtais de sprinter jusqu'à celle-ci,je sortais du souterrain et tandis que la lumière solaire m’éblouissait,un chose pointue vint m’érafler l’épaule,par réflexe je faisais une roulade de coté,je me relevais,ma vue redevint plus ou moins bonne,je vis plusieurs nains,tendant leurs longues lances dans ma direction,et me tournant vers l’endroit ou je me tenais précédemment,je constatais que ce qui m’avait blessé n’était autre qu’un javelot.
Les petits gaillards me lançaient des regards interloqués, ne sachant que faire, soudain l’un d’eu lâcha son arme et me sautait dessus, m’encerclant dans ses bras, je reconnus à cet instant l’un de mes anciens frères d’armes, j’entendis faiblement sa voix entrechoquée de sanglot : « Adrian, tu nous es venus en aide à nouveau » je tapotais le dos du guerrier et attendit que ses compagnons baissent leurs armes, une silhouette fit alors son apparition.
Le grand combattant ressurgit des abysses de ma mémoire se tenait devant moi, l’armure de mithril autre fois étincelante était maculée de sang, son carquois servant à maintenir ses javelots était vide et ses sabres d’argent avaient quittés leurs fourreaux pour prendre place dans ses mains, son casque était brisé en deux, mais laissait voir plusieurs traînés sanglantes, le haradrim s’en défit, le laissant choir sur le sol.
Le visage était pale, une traînée de sang coulait de la bouche jusqu’au cous, tandis que les cheveux noirs était teintés de rouge et que le regard avait perdu de cet intensité perçante qui le rendait si spécifique, le guerrier voulu prendre la parole mais nul mot ne sortit, juste une filet de sang, il toussa un peu et parvint à articuler :
-Toi…tu es encore en vie, serrait ce à toi que nous devons l’arrêt des assauts ? Tu es venu nous proposer les conditions de ton maître Saroumane ?
Ce disant, il me lança un regard haineux, les nains se turent, baissant la tête, je leur jetais un regard gêné et fis face à mon interlocuteur tout en prenant un ton colérique afin de dissimuler mon désarroi :
-J’ai chassé les gobelins qui attaquaient la cité que j’ai juré de protéger, les vermines vertes sont en fuite et les survivants y réfléchiront à deux fois avant d’attaquer les nains.
Il me lança un regard accusateur tandis que les visages des nains s’éclairaient, ils semblaient se réveiller d’un mauvais rêve, le haradrim répondit avec difficulté :
-Sommes nous sensé croire cette fable, suppôt des ténèbres ?
J’aillais répondre quant une voix puissante se fit entendre scandant :
-Le meilleur moyen de le savoir est de vérifier !
Un nain avançait péniblement vers nous, tenant une énorme hache double, les cheveux gris sortaient du heaume d’acier tandis qu’une lourde cotte de maille recouvrait le corps toujours robuste, je reconnus Gordon et me dirigeais vers lui, il me lança un sourire radieux et m’inspecta du regard en fixant un long moment la main blanche qui ornait ma tunique, il prit la parole à nouveau :
-Je vais aller voir ce qu’il reste de notre citée et de nos ennemis, en attendant tenez vous prêt à défendre le souterrain et que les femmes et enfant continuent leurs progression dans les montagnes !
Les nains hochèrent de la tête, Saladin plaça sa main sur l’épaule du vieux sage et parla :
-Mon vieil ami, vois la marque de la trahison barrant son torse, il est le serviteur du mal à présent et celui que nous avons connu est mort…
Le nain avança et me demanda de le précéder faisant fi des paroles de son camarade, je hochais de la tête et retournais dans le dédale, suivis de mon vieil ami, en chemin il me demanda :
-Te souviens tu quant j’ai taillé ce petit souterrain, à l’époque tu prétendais que je devrais plutôt m’économiser et laisser ce genre de plaisir aux jeunes…
Je souris et répondis, plein de nostalgie :
-En effet, mais aujourd’hui je te l’avoue, ce fut une idée de génie, tu as sauvé ton peuple…
-Non, nombre de mes amis sont mort, pour défendre nos murs et notre progression.
Ce disant, Gordon laissa couler une larme mais je sentais dans sa tristesse une sorte de fierté devant la mort héroïque de tous ces braves, il était rare de voir un nain pleurer et j’en avais vu deux le faire en quelques minutes, je plaçais ma main sur l’épaule du nain tout en me taisant et continuais d’avancer dans le sens inverse.
Quant enfin nous parvînmes à ressortir du coté de la maison, mon ami avait le souffle court, visiblement il avait le plus grand mal à se déplacer, je lui jetais un regard inquiet et il répondait :
-Tu sais que cela faisait plus de dix ans que je n’avais plus tué le moindre gobelin et que depuis trois jours, j’ai défoncé plus de crânes que je ne n’ai fumé de pipe ?
Je souriais et m’apprêtais à lui répondre quant un grand hurlement se fit entendre, je lui faisais signe de se cacher et sortait sur la place, je vis mes ourouks en train de reculer, Antarès à leur tête, ils n’étaient plus que la moitié du nombre qui étaient quant je les avais quitté et il ne restait plus que deux trolls, mon second me vit et galopa vers moi :
-Les gobelins sont descendus des montagnes,sans doute un millier,nous avons étés submergés,les deux groupes de survivants que nous avons laissés fuir ont du se regrouper et trouver de nouveaux alliés,nous ne saurions résisté,nous avons du battre en retraite !
Je retournais dans la demeure et hurlais au nain de retourner d’où il venait, je courais ensuite en direction des remparts avec mes troupes, ordonnant aux arbalestiers de se placer en hauteur et aux guerriers de les escorter tandis que les trolls garderaient la porte, moi et mes troupes d’élites les accompagnerions, les gobelins restaient au même endroit depuis tantôt et semblaient vouloir se regrouper tous avant de contre attaquer, ce qui nous laissa le temps de nous mettre en place.

Je dégainais ma claymore tout en attendant que les ennemis se mettent en marche, plusieurs de mes soldats avaient péris dans l’assaut surprise des gobelins, il me restait une centaine de tirailleur et un peu plus de fantassins, moins de 50 piquiers et un peu plus d’épéistes, mes compagnons étaient toujours 40, n’ayant pas subis de pertes et les deux rescapés trolls étaient pressés de venger leurs frères.
Les adversaires étaient infiniment plus nombreux, les petites silhouettes se déplaçaient lentement tandis que le soleil rayonnait et semblait nous protéger, les ourouks n’étant pas gênés par la lumière, les murs étaient bien garnis, la porte serrait la plus menacée, mais il faudrait une centaine de traits gobelins pour mettre à terre les gardiens qui la défendaient.
Je voyais au loin les cadavres de mes ourouks, entouré de ceux qu’ils avaient vaincu, déjà près de 150 de vermines vertes avaient péries sous les carreaux tandis que la bataille n’avait pas encore commencé, ils payeraient pour chaque brave tombé, immonde engeance !
Au fur et à mesure que je scrutais le champ de bataille, une colère mêlée de folie sanguinaire naissait dans mon cœur, mes mains tremblaient d’excitation à l’idée d’anéantir ceux qui avaient tués mes soldats et frères nains, je ressentis soudain une joie singulière, je n’avais plus eu autant l’envie d’en découdre depuis plusieurs mois, il était temps que la furie se déchaîne…
Les gobelins étaient maintenant proche de la mort, suffisamment pour commencer à tomber sous les assauts lointains de mes tireurs, dans un vacarme frénétiques, les projectiles meurtrier tombèrent sur la marée verte, plusieurs ne se relevèrent pas, une seconde volée frappa quelques instants plus tard , suivis d’encore une autre…
Les ourouks tiraient avec frénésie, faisant preuve d’une rapidité qui me laissa admiratif, les arbalestiers faisaient de leurs mieux pour recharger le plus rapidement possible tandis que mes compagnons enchaînaient les traits assassins, ils avaient acquis une expérience déjà supérieur à la mienne dans le maniement de l’arc, mais néanmoins les gobelins continuaient à avancer, certains se ruaient déjà sur les murs et commençaient leurs ascension.
Les rampants se déplaçaient asser vite, mais étaient repoussé à coups de piques par les ourouks vigilants tandis que ceux encore à découvert continuaient à subir des tirs, les trolls quant à eux avaient commencés leurs travails de destruction, se lançant sur les infortunés cousins des orques, chaque coups d’un des colosses entraînait plusieurs ennemis dans l’au delà.
Soudain,un cris étrange se fit entendre,je cherchais d’où il pouvait provenir,et je vis quelques énormes araignées en train d’escalader les parois des remparts,ils étaient surmontés de gobelins équipés de lances et d’épées,plusieurs dizaines de ces choses attendaient une place pour se lancer à l’assaut des murs,je hurlais à tous les piquiers de former un mur afin de contrer la cavalerie gobeline,après quelques minutes de confusions,les remparts étaient ornés d’une foret d’épieux meurtriers,tandis que les arbalestiers n’étaient plus défendus que par les épéistes.
Les ennemis,malgré les pertes titanesques attaquaient de plus en plus rapidement,plusieurs parvinrent à mettre les pieds sur les murs,je les repoussais inlassablement,repoussant du pied les corps sans vie les uns après les autres,néanmoins,les ourouks commençaient à fléchir sous le nombre et les blessures,un rugissement plaintif m’informa de la mort d’un des trolls,je me penchais pour essayer de trouver le cadavre et vit un des colosses,il était percé de dizaines de longes lances naines,des cadavres de semi trolls étaient exposés un peu partout autour de lui,sur son dos se tenait un guerrier armé d’une hallebarde,il poussa un grand cris et courut vers le second monstre.
Je reconnaissais le semi troll mis en fuite précédemment et fronçait les sourcils, il avait survécu finalement, et avait réussi à se venger, qui plus est il était armé d’une arme de style nain, la qualité de l’acier brillant et la forme de la lame ne laissait pas le moindre doute, les vermines avaient joués aux pillards et avaient volés leurs armes aux défunts barbus, quel manque de respect !
Mais le second troll fut moins aisé à terrasser,il balaya d’une frappe le semi troll,déchirant en deux le corps de l’assassin de son frère,le colosse poussa un hurlement de colère et s’engouffra au milieu des ennemis,déchaînant sa rage mais laissant un grand espace libre,les gobelins se ruèrent sur la porte désormais sans protecteur,mes soldats d’élites en éliminèrent plusieurs à force de rafales,mais cela ne suffit pas à calmer la progression,j’ordonnais à tous les épéistes du flan droit d’aller se placer face aux ennemis,je me plaçais à leur tête,face à la masse grouillante des rampants.
Cette décision ne fut pas des meilleures,en effet tandis que je mobilisais les troupes situées sur les remparts,un autre bataillon d’araignées escalada le flan gauche et se lança sur les tirailleurs désormais sans protection,je hurlais à tous les arbalestiers de quitter les remparts et de venir se placer derrière les fantassins,les piquiers quant à eux finissaient de vaincre les chevaucheurs mais subissaient l’assaut gobelins dans le dos,ils étaient condamnés et luttaient avec détermination et bravoure.
Antarès vint se placer à mes cotés et m’informa de la situation tandis que les gobelins s’entassaient sur les remparts qu’ils venaient de capturer,comprenant qu’attaquer de face serrait un suicide,l’ourouk tenait fermement ses deux lames maculées de sang noir :
-Nous avons fait un massacre, je doute qu’ils soient à présent plus de 400 mais néanmoins, nous ne pourrons pas les vaincre, nous ne sommes plus que 40 épéistes et un peu moins d’arbalestier, 30 de tes guerriers d’élites ont survécus, soit nous reculons soit nous nous rendons, mais la victoire est impossible…
Je souriais et rangeais ma claymore, lui préférant mon sabre, je lui répondais calmement :
-Nous ne pouvons reculer, et n’oublie pas que ces êtres sont des lâches, quant ils verront les leurs se faire massacrer le uns après les autres, ils douteront à nouveau et préférerons avoir la vie sauve.
L’ourouk fronça les sourcils et répondit avec colère :
-Cela à marcher plutôt bien jusqu'à présent, mais cette fois nous ne sommes plus asser nombreux pour les faires douter, ils peuvent nous encercler comme ils le veulent et il n’y a rien à faire contre cela.
Je soupirais et lui donnais un coup de coude tout en me collant à son oreille :
-Uruk-hai, il me semblait que vous ne connaissiez pas la peur, oseriez vous maintenant refusez de combattre jusqu'à la mort ??
Le guerrier ne répondit pas mais m’offrit un grand sourire avant de pousser un cri de rage, repris par tous les autres combattants ourouks,les gobelins choisirent ce moment pour attaquer,contrairement à ce que nous avions prévus,ils chargèrent stupidement vers nous,un flot d’assaillant s’abattit sur nos lames,les tirailleurs vidaient leurs carquois,les guerriers frappaient aveuglément,je multipliais les victimes,les gobelins étaient des combattants pitoyables,se jetant tête baissé face à moi,trop compressé pour vraiment se défendre,un coups était suffisant en général.
Nous faisions ainsi face aux centaines d’opposant, chaque ourouks emportait 5 gobelins dans la tombe, du moins jusqu'à ce que les chevaucheurs d’araignées n’eurent l’idée de nous contourner par la place,ils surgirent dans notre dos,j’ordonnais aux tirailleurs de les arrêter mais les carreaux ne purent stopper la charge,une dizaine de survivants heurta de plein fouet les arbalestiers,les frappant à coups de lances,je me jetais à la rescousse de mes soldats,m’armant d’une pique jonchant le sol et frappant traîtreusement plusieurs araignées déjà occupées à combattre.
Les gobelins, prenaient de plus en plus l’avantage malgré leurs pertes, les ourouks pliaient sous le nombre et tombaient les uns après les autres, rapidement nous n’étions plus que 30, acculés au centre des ennemis qui stoppèrent un instant l’assaut, le temps de se placer le mieux possible pour attaquer, ils étaient encore environ 250, nous avions résisté avec bravoure mais la bataille semblait perdu, pourtant aucun des ourouks ne semblait près à se rendre malgré les blessures et l’adversité.
Je poussais un soupir,mourir face aux gobelins,pas vraiment prestigieux mais qu’importe,si ils voulaient ma vie,il faudrait payer le prix fort pour l’obtenir,je prenais une lame dans chaque main,claymore et sabre fermement serré,attendant que les vermines ne trouvent le courage de lancer l’assaut,soudain un sifflement se fit entendre et une trentaine de créature tomba,un vent de panique souffla parmi les gobelins tandis que les ourouks,surpris cherchaient partout qui les avaient aidés.
Une nouvelle série de flèche s’abattit sur les rampant, qui cette fois trouvèrent les archers, ils étaient 30 à se tenir sur les remparts, je reconnus au loin Saladin, ceux qui l’accompagnaient semblaient être eux aussi des haradrims, ils avaient contourné le combat afin de prendre à revers nos adversaires qui semblaient avoir du mal à choisis qui attaqué en premier, j’ordonnais à mes guerriers d’élites d’utiliser leurs arcs, en un éclair les projectiles fauchèrent une poignée de combattants.
Les monstres verts commencèrent à douter, se sentant oppressés, ils prirent néanmoins une décision étonnement logique, environ la moitié d’entre eux se ruèrent en direction des murs, malgré les flèches ,la seconde moitié nous chargea mais s’arrêta en court de route,ils lancèrent des regards terrifiés dans notre direction et commencèrent à faire marche arrière,je me retournais et vit les nains,une centaine environ,arborant fièrement leurs couleurs,Gordon à la tête de ses soldats,il leva son marteau,signe de l’attaque,les petits guerriers se ruèrent sur les gobelins passant en courant à coté des ourouks déboussolés.
J’ordonnais à mes soldats de ne pas bouger, ne sachant moi-même que faire, les gobelins firent mine de résister,mais la fureur naine les balaya,les guerriers barbus se battaient avec une énergie proche de celle des bersekers,j’observais le vieux chef nain,il balayait ses opposants les uns après les autres,éclatant les têtes qui volaient en éclats suite au terrible impact du marteau,les opposants ne tardèrent pas à déserter,tandis que ceux monté à l’assaut des murs étaient contenus par la poignée d’homme de l’Est.

Les courageux fils de la montagne repoussèrent les pitoyables soldats n’ayant pas encore consentis à fuir, bientôt les derniers ennemis n’ayant pas encore compris la situation se mirent eux aussi à quitter le champ de bataille, mais les haradrims les harcelaient de projectiles meurtriers, ainsi seul une cinquantaine d’ennemis parvint à s’enfuir avec succès, les autres étant abattus avant de s’échapper.
Je rangeais mes lames et jetais un regard circulaire autour de moi, les cadavres s’amoncelaient les uns sur les autres, gobelins, ourouks et nains réunis dans la tombe, bientôt Antarès me demandait d’une voix incertaine :
-Et maintenant que va il se passer ?
Je ne répondais pas et me dirigeais vers mes amis barbus, Gordon s’approcha de moi, son armure était couverte de sang noir, il toussa et me dit, sourire aux lèvres :
-Avalon a encore une fois résistée, grâce encore une fois à son protecteur et à ses soldats.
Je fronçais les sourcils et désignant de la main les corps de mes guerriers :
-Victoire peut être mais coûteuse, tant de braves sont tombés aujourd’hui que cette terre restera à jamais gorgée de leur sang…
Le nain fronça les sourcils, arborant une triste mine et soupira :
-Nous aurions du tous périr, certains ont survécus et ceux qui sont tombés l’on fait pour leur terre, ils ont eu la plus belle mort possible, celle des héros.
Un larme rapidement repoussée trahit le chagrin du nain, je répondais, grave :
-Ces régions sont entièrement encerclées par vos ennemis, vous ne pourrez pas défendre Avalon à nouveau face à des armées telle que celles qui se succèdent à vos portes…
Une voix me répondit au loin, pleine de hargne :
-Préconise tu que nous rentrions avec toi en Isengard servir un traître ?
Saladin accompagné de ses hommes tenait dans sa main son sabre, il le dirigea vers moi et m’ordonna :
-Quitte ces terres, pantin de Saroumane, tu n’as rien à faire ici, je ne le répéterais plus…
Gordon plaça son marteau devant l’homme et répondit :
-Cesse cela, sans les serviteurs de Saroumane nous aurions étés poursuivis et tués par les gobelins, qu’importe d’où proviennent les alliés, si ils vous sauvent la vie il faut se montrer reconnaissant et non pas inutilement hostile…
Le haradrim me lança un regard assassin avant de tourner talons, je lâchais enfin le pommeau de ma lame et choisis de ne pas répondre à ces provocations, et insistais :
-Vous ne pouvez pas rester ici, cette terre est trop dangereuse, rejoignez Erebor ou vous serrez à l’abri, je ne sais pas d’où peuvent venir ces créatures mais je crains qu’elles soient encore nombreuses…
-Depuis des mois nous anéantissons les gobelins qui nous assiégent, à chaque fois les armées sont plus grandes, il semblerait que ces monstres proviennent des caves de la Moria, on ne sais pas comment mais nos compatriotes ont étés vaincus et ces démons ont pris possession de notre sanctuaire de Cavenin.
Le nain se pencha, inspectant un gobelin agonisant, il abattit son arme, un craquement se fit entendre, il déclara :
-Mais il est vrai que nous devons quitter ce lieu, meme si cette citée est la notre, l’avenir de nos descendants doit rester notre priorité, nous allons partir…
Je hochais la tête solennellement, soudain une lame se posa sur ma gorge, je me retournais lentement et vis à nouveau Saladin, il m’observait d’un regard farouche et parla avec effort :
-Je te défie pour un combat à mort, demain tu rejoindras dans la tombe tes précieux ourouks…
Je détournais lentement la lame à l’aide de mon doigt et la repoussant, répondais tout en contrôlant ma colère :
-Je ne désire pas risquer ma vie à nouveau sans raison, notre priorité doit être de mener les nains en lieux surs et non pas de nous entre-tuer…
Le poing du haradrim me fracassa le visage, je reculais et failli tomber sous l’impact, furieux je me jetais vers lui mais il tenait toujours solidement sa lame, je me contrôlais avec difficulté, il murmura :
-Dés demain nous prenons la route du Harad, je connais un endroit ou les fils de la montagne seront à l’abri, mais une fois notre voyage terminé, tu en entameras un autre, mais celui-ci serra sans retour…
Le guerrier retourna avec ses hommes, Gordon me jeta un regard impuissant et m’invita à le suivre dans sa maison, il se laissa tomber dans le lit matelassé et m’envoya un petit tonnelet qui lui servait de table de nuit, je buvais une gorgée, il parla :
-Saladin n’aura de cesse de chercher à te vaincre, il est obstiné, tu le sais, depuis des semaines il veut que nous quittions ces terres pour rejoindre ses contrées natives, il semblerait que des survivants de son ancienne tribu soit parvenus à survivre et à prospérer, ils ont bâti une citée ou nous pourrions trouver refuge, loin des gobelins et autres créatures nuisibles…
Je reposais le tonnelet, m’en servant comme d’un siège et répondais :
-Le Harad n’est pas une terre accueillante non plus, la guerre fait rage entre les hommes du désert et ceux du Gondor, les orques du Mordor contrôlent ces terres et les chefs de guerre haradrims sont tous ou presque aux ordres de Sauron…
Le nain soupira lourdement et me demanda tout en contemplant le plafond de sa chambre :
-Où pourrions nous aller alors ? Toute la terre du milieu est en guerre,il n’est pas un endroit qui soit sur…
-Vous devriez rejoindre Erebor, vous serriez chez vos frères, et pourriez lutter ensemble pour la gloire de la nation naine.
Le nain hocha de la tête, il se remit sur pied et demanda d’un ton suppliant :
-Nous ferrais tu escorte pour une partie du voyage, le temps de quitter ces montagnes ??
Je posais la main sur son épaule tout en confirmant, il marcha dehors et expliqua la situation à ses compagnons, leur demandant de se préparer au voyage, les nains n’objectèrent pas et prirent leurs dispositions, je rejoignais les survivants ourouks, Antarès m’interpella de manière agressive :
-Que faisons nous ? On rentre en Isengard expliquer à Saroumane que nous avons anéantis des armées entières de gobelins, juste pour un caprice de notre commandant ?
Je souriais, la rage était si audible dans la voix de l’ourouk que ça en était amusant, je répondais simplement :
-Nous allons escorter les nains jusqu'à ce qu’ils soient en sécurité, puis nous aviserons…
Mon second fit quelques pas, ses dents étaient serrés, les muscles de ses mâchoires ressortaient hideusement tant il contenait sa colère, il déclara tout de même, tout en se contrôlant un maximum :
-Tu ne sers plus Saroumane, le simple fait d’avoir aider les nains et déjà une trahison en soit, mais tu veux en plus que nous les défendions tandis qu’Orthanc est en péril ?
Je confirmais simplement de la tête, serrant le pommeau de ma lame, prêt à contrer tout débordement, l’ourouk enchaîna, son visage ne semblait plus colérique mais navré :
-Nous servons le magicien blanc, pas toi, nous ne pouvons obéir à tes ordres cette fois, nous rentrons !
Les ourouks autour de nous observaient la situation, ne réagissant pas et attendant un ordre clair, je me tournais vers eux et criais :
-Guerrier de la main blanche, vous avez le choix, suivre votre capitaine qui vous ramènera à Orthanc ou vous serrez châtiés pour avoir lutter contre les gobelins, ou me suivre et parcourir le monde, affronter de nouveaux adversaires et lutter chaque jour pour votre survie !
Les fils d’Isengard poussèrent un grand cri, scandant mon nom tout en se frappant le torse, ils semblaient avoir fait leurs choix, Antarès les regarda avec colère et s’approcha de moi :
-Je rentrerais donc seul en Isengard, quant Saroumane décidera de vous châtiez, je me dévouerais pour mener les troupes afin que votre mort soit rapide et le moins douloureuse possible…
Je posais ma main sur l’épaule de l’ourouk tout en le regardant dans les yeux et répondais :
-Tu as été un capitaine compétent et m’a servis avec fidélité un temps, ta loyauté est tout à ton honneur et tu es devenus un bon guerrier, je serrais content de t’affronter, ne soit pas tué sur le chemin du retour, je me languis de te défier !
L’ourouk sourit vaguement et soupira « A bientôt, commandant » avant de partir, courant hors de la ville tout en passant entre les nains qui lui lançaient des regards confus, je leur ordonnais de le laisser passer, bientôt l’ourouk fut trop loin pour être encore visible, j’adressais un ultime regard dans sa direction avant d’ordonner à mes soldats de se reposer un peu,je retournais m’allonger dans la chambre de Gordon,épuisé et las.

C'est fini ? Moi j'attendais le duel à mort avec Saladin et ça vient pas !

J'ai encore largement le temps pour ca et le tout faisait déja 8 pages words,je me suis dis que comme ca ce serrait suffisant pour cette partie,j'ai encore pas mal d'hésitation pour ce fameu duel,il ne faudrait pas qu'il soit trop stréréotypé !

Beau texte, beau texte... ( cache sa déception et n'en peut plus ) ... t'as rien de mieux ?!

Sérieux : déjà pas mal. ça me permettra d'agrandir ma mission actuel en y ajoutant le retour d'Antarès et l'information de ta trahison. ( Je vais faire une petit massacre d'orc pour fêter ça )