Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 Adrian,l'épéiste ténébreux.

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Azrubêl
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Juil - 19:45

Honnetement... J'adore Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_pirat j'ai vu quelque fautes (pas stupides mais tu voix le genre?) Mais on les oublies vites Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Lol
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Juil - 20:49

Ok,tant mieux si ca t'a plus,je compte sur toi pour lire mes prochaines missions aussi Razz
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Azrubêl
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Juil - 22:35

Bien sur Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_biggrin
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeVen 23 Juil - 22:43

Première partie de ma mission libre,qui se passe avant la bataille de la citadelle
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Adrian
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeVen 23 Juil - 22:44


L’épéiste ténébreux était perché sur les hauts remparts de la cité de Galipolli, appuyé sur sa gigantesque épée, le colosse observait les mouvements de ses adversaires, évaluant leur nombre et tentant de deviner leurs futures actions.

Le géant détourna le regard, dissimulant mal sa frustration, il jeta un coups d’œil furtif à ceux qui l’entouraient : ses soldats, si l’on pouvait les qualifier comme tels, en effet, ce n’était que des femmes et des vieillards qui se tenaient à ses cotés, armés des courts arcs orientaux, ils avaient déjà tous encochés une flèche et attendait le moment venus pour la tirer.

La terreur et le doute teintaient chaque visage,ces personnes n’étaient pas habitués à la guerre,ils la redoutaient de la même manière dont ils craignaient tempête ou une inondation,pour eux,elle était aussi imprévisible,aussi dévastatrice et tellement inéluctable à la fois.

Regardant à sa gauche, le guerrier se réconforta un peu, c’est la que se tenaient les combattants qu’il avait lui-même formé, ils n’étaient qu’une cinquantaine, et pourtant, ils étaient plus redoutables que les deux cents archers dont ils disposaient, il le savait pertinemment et cette pensée lui rendait un peu confiance.

Pourtant, même ceux qu’il appelait volontiers ses compagnons, comme il nommait autrefois ses ourouks, affichaient grise mine,la plupart portaient des armures marquées par les combats,des tuniques déchirées,et d’épais bandages déjà recouverts de sangs séchés ornaient le corps de plusieurs d’entre eux.

A la vision du sang, le géant se passe machinalement la main sur le front, tâtant plus ou moins celui-ci, il il aperçut le fluide rougeâtre et émit un grognement, il se rendit ensuite compte que celui-ci avait dégouliné et souillait déjà le haut de sa tunique.

Adrian s’empara d’un morceau de chiffon qui masserait dans un seau d’eau, et se tamponna le visage, pour la troisième fois déjà en une heure et laissa retomber le tissus dans le fluide qui se teinta un peu plus encore de rouge, l’épéiste se demanda si il ne devrait pas aller se faire recoudre mais chassa bien vite cette idée, si il quittait les remparts, ses troupes perdraient encore un peu plus de leur vaillance.

Le géant pensa à celui qui lui avait infligé cette balafre, un redoutable combattant à n’en pas douter, celui qui dirigeait l’armée qui entourait ses murs, un mercenaire au service de Xamas, le tyran qui avaient forcés les habitants de Gallipoli à l’esclavage et que lui, l’épéiste ténébreux avait défié en leur rendant la liberté.

Adrian songea à celui qui était parvenu à l’atteindre, un homme presque aussi grand et massif que lui, qui se battait à l’aide d’une longue lance et d’un gigantesque bouclier, dont la longue chevelure noire recouvrait la face au moment ou son arme avait atteint le commandant en chef en plein visage le lui entaillant largement.

Rare étaient les personnes qui étaient parvenus à blesser, celui que de ses adversaires appelait parfois le démon du Nord,et pourtant,le soldat en face y était parvenus,il avait d’ailleurs réussi à infliger une défaite au commandant en chef,ou du moins à le forcer à la retraite.

Serrant les dents,le colosse tourna son regard vers la grande porte d’entrée,observant celui qui avait causé cet échec,il pendait toujours par les pieds,ses chevilles ensanglantées par la corde qui s’enfonçait toujours d’avantage dans sa chaire,le géant se dirigea vers lui et décréta d’une voix ferme :

-Tu as suffisamment souffert, mais je crains pour toi que tu ne souffres bien davantage encore dans l’autre vie, si elle existe…

Sur ces paroles, le guerrier trancha la corde d’une geste rapide, l’homme poussa un grand cri de terreur avant de s’écraser au sol dans un bruit répugnant d’os brisés, un homme murmura avec colère,non loin :

-Puisse tu subir milles morts et regretter à chaque instant ta cupidité et ta vilénie !

Adrian observa son second qui avait proféré ces paroles, le soldat avait une mine affreuse, il avait en effet perdu deux de ses frères dans l’escarmouche qui s’était déroulé quelques heures plus tôt, ses yeux étaient encore rougis par les larmes, et ses mains encore souillés par le sang des innombrables ennemis qu’il avait anéantis suite à la perte de ses être chers.

L’épéiste ténébreux lui posa une main apaisante sur l’épaule et voulu parler, mais aucun mot ne vient,il croisa le regard du haradrim qui sourit faiblement et hocha la tête,semblant comprendre les paroles qu’auraient voulus articuler son supérieur,il répondit :

-Mes frères sont morts en brave et en homme libre,c’est déjà une chance qu’ils n’auraient jamais pu espérer sans vous,commandant,je vous remercie en leurs noms,ils seront vengés…

Le colosse sourit, celui qu’il avait choisis pour le seconder était fort, malgré son jeune age, il avait prouvé dans sa fureur qu’il était un combattant redoutable, perçant bien des ennemis de ses sabres, et maintenant, il prouvait qu’il était un soldat endurant et patriote, Adrian repris un peu d’espoir et monta subitement sur le créneau devant lui, dominant ainsi les murs et la citée tout entière, il rugit :

-Mes compagnons d’épées, chacun d’entre vous à perdu des amis ,des époux,des enfants ou des parents,chacun d’entre vous à souffert sans raison,mis à part la cupidité d’un pourceau qui a crus pouvoir se servir de vous,il est temps de lui faire payer !

Nulle réponse ne survint, seulement un cri des compagnons qui rugirent, le géant continua :

-Je sais que vous craignez ceux qui font face,et pourtant,songez bien que ce ne sont que des pantins et des monstres,ils ne combattent pour rien d’autre que l’argent,les pillages et les viols,défendez vos vies,défendez vos enfants et vengez ceux qui sont déjà tomber !!

Plusieurs voix s’élevèrent cette fois,celle des hommes principalement qui lançaient des insultes à leurs assaillants,les soldats étaient animés,désireux de faire couler le sang,ils ferraient payer le prix de tant de souffrance,Adrian parla une dernière fois :

-Vous luttez pour votre survie et votre liberté,c’est le plus beau combat qui soit,et je sais que nous le remporterons,je veux que chacun pense à ceux qu’il défend,ceux pour lesquelles il serrait prêt à donner sa vie des centaines de fois,en ce qui me concerne,je vous l’assure,c’est le cas pour chacun d’entre vous !!

Le commandant leva sa gigantesque lame vers le ciel, tout en poussant un cris titanesque, imités par tous les combattants, hommes ou femmes, adolescents ou vieillards, qui, galvanisés par la puissance de leur meneur s’apprêtait à lutter jusqu'à la mort.

Le géant conclu par ces mots simples mais hurlés avec une force incroyable :

-Pour ceux que vous aimez, et pour Gallipoli !!

Une ovation répondit à ses mots, le géant descendit de son perchoir et enlaça plusieurs de ses soldats, qui, les larmes aux yeux semblaient avoir repris espoirs.

Le colosse sourit à chacun, leur répondant une phrase d’encouragement, et se rendit compte soudain, que tous ses mots, destinés à motiver ses troupes, il les avait pensés et ressentis, ce qui le troubla profondément.

Adrian se dirigea vers l’un des petits corps de garde présent sur les murailles, s’installant sur une paillasse au sol, il but un coup d’eau et s’en projeta sur le visage, il tentait de se remémorer exactement la manière dont les événements s’étant déroulés précédemment.



Depuis plusieurs jours,les informateurs de l’épéiste ténébreux lui avait assuré qu’une imposante armée était en marche,elle avait quitter Sylla,la ville appartenant à Xamas et se dirigeait vers Galipolli,elle était parait-il forte de plusieurs centaines d’hommes,des mercenaires pour la plupart,et quelques hommes enrôlés de force.

Les informations divergeaient sur la composition des troupes,certains affirmaient que c’étaient les pirates d’Umbar qui en formaient la majorité,d’autres parlaient d’hommes de Khand,et d’autres évoquaient simplement des haradrims,accompagnés d’orques.

Un beau jour, l’un des espions, un homme joufflu à l’allure porcine, demanda une audience au commandant et lui assura qu’un petit groupe de cavalier formait l’avant-garde de l’armée et avait pour objectif de trouver les points d’eaux nécessaires à la survie d’une armée aussi considérables.

Selon l’homme, il n’y avait que 50 guerriers qui se chargeaient de cette tache, ils constituaient donc une cible facile, et leurs pertes aurait sûrement un impact sur le moral des ennemis, de plus, 50 chevaux serraient fort utiles, dans ces terres ou il était si difficile de les faire grandir.

Après avoir vérifier que ses informations se regroupaient bien,le colosse avait immédiatement ordonner à ses cavaliers de se mobiliser,en effet,tous les témoins affirmaient avoir vu un groupe de 50 cavaliers,un peu partout dans les environs.

Adrian avait mobiliser ses compagnons, une centaine à l’époque, armés de leurs lances, des deux sabres et du terrible arc à double courbure, ils ne devaient avoir aucun mal à triompher de cinquante adversaires, il sella lui aussi sa monture et ordonna à ses troupes de faire marche.
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeVen 23 Juil - 22:49

Le groupe de cavalier quitta la cité sous les cris d’encouragement des habitants, c’était en effet l’élite des combattants qui partait en guerre, rien ne pouvait leur arriver, en théorie…

Il fallut peu de temps aux éclaireurs haradrims pour localiser le contingent ennemi,en effet,ils étaient occupés à abreuver leurs montures à une oasis toute proche.

Le démon du nord ordonna à ses hommes d’encocher leurs flèches et de faire attention de ne pas atteindre les chevaux, puis ordonna l’attaque, s’armant de son sabre et s’apprêtant à un combat facile.

La surprise fut de taille pour les attaquants, qui tout en dévalant une pente assez raide, firent face à une centaine d’hommes à cheval, qui se ruèrent dans leur direction en poussant des cris stridents, Adrian voulut freiner sa monture, mais comme celles de ses compagnons, elles étaient entraînés dans leurs élans, se dirigeant inéluctablement vers les adversaires.

Les compagnons d’Adrian tiraient leurs flèches, faisant bien peu de victime en raisons des nombreux chocs et du manque de concentration,une dizaine d’adversaire mordit néanmoins la poussière,mais les autres continuaient à charger,arrivant au grand galop tandis que les haradrims avaient perdus tout contrôle de leurs montures.

Adrian, qui était en tête fut le premier à croiser le fer, il évita de peu une lance qui failli le transpercer, coupant bras et le bois d’un même coups, le géant entailla d’un deuxième, le ventre de son opposant qui roula au sol, l’épéiste décapita un instant après un nouvel agresseur.

Le commandant jeta un rapide coups d’œil et vit que ses hommes se débrouillaient malgré la situation critique, ils étaient légèrement plus nombreux que leurs opposants et surtout mieux entraînés, de nombreux cadavres ornaient déjà le sol.

Le géant sentit soudain sa monture chancelé, il aperçu un javelot qui dépassait légèrement de sa jambe, tandis que l’équidé poussa un hennissement strident de douleur, le colosse sauta précipitamment à terre, rengainant son sabre pour agripper sa claymore, le géant observa un court instant l’infortunée monture qui, fléchissant les jambes, se laissait choir, attendant péniblement son trépas.

Cette vision serra le cœur de l’épéiste ténébreux mais stimula également sa colère, tel un possédé, le guerrier se lança vers les ennemis les plus proches, déjà engagés en combat pour la plupart, se servant de son épée comme d’une lance, il transperça l’un d’eux, le débarquant dans le même mouvement, sa lame ne quittant pas le corps de l’infortuné qui était soulevé à la seule force des bras du commandant.

Une rapide frappe fendit le crâne du blessé, Adrian empoigna sa lance, l’utilisant comme un javelot pour percer un nouvel opposant, se plaçant en selle sur le cheval abandonné, le démon du nord ne tarda pas à charger un nouvel ennemi qui fut pratiquement couper en deux par la terrible lame qui lui entailla cruellement la panse.

Adrian chercha une nouvelle victime, mais s’aperçus que les rescapés ennemis commençaient à fuir le combat,ils étaient peu nombreux,peut être vingt,le commandant ordonna de les abattre,les fleches fuserent en un éclair,diminuant fortement le nombre de survivants,les quelques uns qui avaient été assez chanceux étaient maintenant hors de portée.

Le géant observa ses troupes,il avait subis des pertes,assez considérables,peut être trente,mais la victoire était acquise,il leva son épée,poussant un cris de triomphe,qui s’étouffa bien vite dans sa gorge,tandis qu’il vit un groupe imposant de cavalier au sommet de la pente,une autre unité fit son apparition à gauche,puis directement à l’autre opposé.

Le commandant sentit son sang se glacer, il murmura « une embuscade…les maudits… », au même instant,les trois groupes se mirent en marche,cinquante soldats par groupe environ,c’était donc des groupes différents qui sillonnaient les environs et non pas un seul,et maintenant,les haradrims déjà épuisés par le combat devait faire face à cent cinquante adversaires,frais et dispos.

Adrian hurla à ses hommes de battre en retraite, martelant les flancs de sa monture pour la lancer au galop, mais les pauvres chevaux étaient épuisés par la course qu’ils venaient de faire, la marche dans le sable les fatiguait énormément, et il fut rapidement clair qu’il serrait impossible de distancer les opposants qui galopaient avec frénésie.

Le commandant et ses hommes fuyaient, suivis de plus en plus près par les groupes qui s’étaient réunis, ne formant plus qu’une seule masse compacte, similaire à une gigantesque vague de chair et d’acier.

Les compagnons d’Adrian tiraient leurs projectiles, se tournant sur leurs selles pour viser, tandis que les montures suivaient leurs leaders, mais les flèches se heurtaient souvent aux boucliers ou aux armures complètes, sans pouvoir les percer.

Le colosse voyaient avec angoisse certains de ses guerriers, incapable de tenir le rythme, contraint de se retourner, faisant face à leurs innombrables ennemis,les haradrims les plus lents se regroupèrent donc en un petit groupe d’un vingtaine d’homme,prêt à défendre la fuite de leurs compagnons.

Le commandant hésita un instant, quel était son devoir, en tant que supérieur ? Menez les rescapés jusqu'à la cité ou se joindre aux braves qui acceptaient de se sacrifier sans le moindre ordre,le choix fut aisé,Adrian attrapa la bride de l’homme qui le suivait,,lui ordonnant de rejoindre Gallipoli avec les autres.

Le géant se plaça au centre des guerriers, qui lui lançaient des regards surpris, lui-même s’étonnait d’avoir accomplis ce geste, qui pourtant avait été pratiquement instinctif, ce n’était pas par sa volonté qu’il l’avait accomplis, mais uniquement à cause d’un sens du devoir naturel qu’il ressentait vis-à-vis de ces simples soldats dont la bravoure lui fit verser quelques larmes fugaces.

Inspirant un grande bouffée d’air, l’épéiste ténébreux dégaina son sabre, cherchant une victime parmi la masse qui était pratiquement sur eux, les chevaux étaient écumants de sueurs, les guerriers poussaient des cris de guerre dans leur langue natale, le commandant vit le capitaine adverse, celui qu’il cherchait, sa mort serrait un ultime réconfort.

L’homme en question était fort différents de ceux qu’il menait,il chevauchait un cheval monstrueux,tout en muscle et d’une taille impressionnante,portant une sorte de cuirasse étrange,recouverte d’ornement talentueusement ciselé,une ceinture d’argent ornait ses hanches,soutenant un lourde fourreau dont un énorme pommeau dépassait.

Un énorme bouclier sphérique protégeait son flanc gauche,le soleil brillait sur l’acier finement travaillé,une lance étrange,sorte de hallebarde occupait sa main droite qui tenait aussi les rênes,une épaisse cape rouge recouvrait ses épaules,laissant visible des bras musclés,seulement recouvert d’acier au niveau de l’avant bras.

Le visage était recouvert d’un heaume, à la forme particulière, dont les traits représentaient un aigle dont les ailes étaient déployés, de longs cheveux noirs dépassait néanmoins du casque, deux yeux perçants étaient visibles, Adrian se sentit un court instant intimidé par cet adversaire à l’allure si étrange et impressionnante, il se ressaisit, serrant les dents, il talonna sa monture, la lançant au galop.

Les haradrims suivirent leur chef avec courage, poussant leurs montures dans leurs extrêmes limites, celles-ci chargèrent avec le reste de leurs forces, l’impact fut violent mais bref, Adrian fut le premier à éliminer un ennemi qui croisa sa route, l’épéiste lui accorda à peine un regard, parant son coups de lance et le décapitant sans sourciller, une seconde victime tenta de l’atteindre, subissant le même destin.

Les hommes de l’est se battaient avec la hargne des fauves acculés,frappant pour tuer,sans penser à se protéger,avec pour seul objectif d’emporter le plus grand nombre possible d’ennemis dans la tombe,certains firent un carnage inimaginable pour des hommes,qui quelques mois plus tôt n’avaient jamais combattus.

Le commandant en chef quand à lui, se frayait un chemin parmi les ennemis qui l’assaillaient, sa cible s’était arrêter, comprenant la situation, elle attendait paisiblement le combat, se souciant peu des hommes qui couraient à la mort en cherchant à éliminer son rival.

Adrian se battait avec ardeur, ne quittant pas sa proie du regard, il anéantissait ceux qui le défiait sans même les observer, parant, frappant et tuant sans se rendre compte du danger qui l’entourait, ce combat était semblable à un rêve dont le sinistre conclusion ne saurait tarder.

Le colosse parvint enfin en face de son ennemi, laissant derrière lui plusieurs corps sans vie, il chercha un instant à lire le regard de son opposant, qui ne tarda pas à attaquer, frappant à l’aide de sa lance, tentant plusieurs fois d’empaler le commandant qui se contentait de parer, tout en continuant à progresser vers le capitaine.

Adrian parvint enfin à atteindre son ennemi, sa lame heurta violement le bouclier qui s’interposa entre la chaire et l’acier, plusieurs nouveaux assauts vinrent se heurter à la terrible défense, le géant voyait chacune de ses attaques stoppées nettes, mais néanmoins les enchaînait à une allure telle que l’ennemi ne pouvait que se défendre.

Le colosse laissa un court instant d’arrêt, dégainant une seconde lame, prêt à attaquer à nouveaux, quand un cris parvint à ses oreilles malgré le chaos de la mêlée « derrière, commandant », le démon du nord se retourna, apercevant un soldat armé d’une hache, prêt à le frapper, il lança son sabre de toute ses forces, transperçant le guerrier.

L’épéiste eu juste le temps de se tourner, la terrible arme de son opposant lui érafla le visage,le lui entaillant cruellement,le commandant rugit,sautant de ses étriers,il se projeta vers son ennemi,lui assénant un terrible coups dans le heaume qui ne parvint pas à résister et fut brisé.

L’homme tomba de sa selle, Adrian roula par terre, cherchant son opposant qui se relevait péniblement, l’épéiste le frappa une nouvelle fois, martelant le casque déjà déformé,le capitaine chût une nouvelle fois,Adrian soudain aperçu un de ses soldats,l’unique rescapé,encerclé par les ennemis.

Attrapant la première monture venue, celle du commandant ennemi le colosse se rua vers le survivant, frappant deux opposants dans le dos, il aperçut soudain une brèche dans les rangs, il hurla à son second de le suivre et s’y engouffra, martelant t avec force la panse du terrible destrier, suivis de près par le dernier haradrim, qui, couvert de sang semblait avoir du mal à tenir en selle.

Étonnement, les opposants ne pourchassèrent pas les deux hommes, qui pourtant, au fur et à mesure des minutes perdaient leurs sangs abondamment, Adrian se retourna une dernière fois, couché sur sa selle maculée de sang et vit le capitaine ennemi, son heaume était retiré, son visage recouvert par ses longs cheveux noirs, collés au visage par le sang et la sueur.

Adrian se remémorant ces souvenirs et sa pénible traversée du désert fronça les sourcils et frappa avec violence la paillasse qui lui servait de lit,se relevant il tata l’emplacement ou se trouvait son sabre auparavant et quitta son abri,dégainant sa gigantesque épée,et prêt à venger son honneur,celui qui l’avait contraint à la fuite ne serrait bientôt plus qu’un corps fumant.









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Azrubêl
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeSam 24 Juil - 0:19

howii un nouveau texte Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_razz Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_razz Je lis sa tout de suite
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeSam 24 Juil - 0:22

Je pense que la suite ne tardera pas à arriver Smile
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Khiliani
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 25 Juil - 21:46

Magnifique Adrian, je l'ai lu d'une traite sans même m'en apercevoir, vivement la suite ! pirat
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 25 Juil - 22:04

Tant mieux si ca t'a plus Smile la suite devrait pas trop trainer,si je suis inspiré ce soir ou demain,ca devrait être assez court comme mission
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 28 Juil - 14:13



Le commandant en chef était anxieux à l’approche du premier assaut qui tardait à venir, il avait déjà affronté les haradrims lors du siège d’Orthanc et se souvenait de la difficulté qu’il avait eu à les repousser, alors qu’il disposait des terribles uruks sous ses ordres, en ce jour il ne disposait que de miliciens et d’une poignée d’homme de métier.

Qui plus est, l’armée ennemie semblait assez variée, composée à la fois des terribles pirates d’umbar, redoutables au corps à corps, des Variags courageux et bien équipés,des haradrims disciplinés et furtif ainsi qu’une multitude d’orques,peut être le tiers des forces adverses.

La présence des soldats du Mordor n’étonnait pas spécialement l’épéiste ténébreux qui devinait que Xamas était un des alliés de Sauron, sans quoi il aurait été anéanti depuis longtemps, ce qui interpellait plus le colosse c’était le fait que les orques parviennent à se mouvoir malgré le soleil de plomb, sans doute était ce du à une sorcellerie ou l’autre.

Ce furent les orques qui furent lancer les premiers à l’assaut, Adrian attendait cet instant depuis longtemps, il était pressé d’en finir avec ce combat.

La victoire ne semblait pas acquise, mais elle demeurait possible, grâce aux défenses qu’il avait mise en place : des pieux derrières les portes pour ralentir les ennemis en cas de brèches, de nombreuses munitions, des montures fraîches pour charger en cas de nécessité, et surtout, le fait que les villageois puissent se servir des toits plats des maisons comme plate forme pour tirer, en cas de chute des remparts.

La première tentative d’attaque fut un coup de songe, une trentaine de rebuts du Mordor courut vers la porte centrale, portant un grand tronc faisant office de bouclier d’une main tandis qu’ils se protégeaient à l’aide d’un bouclier de l’autre, ils furent rapidement transformés en cadavre, malgré leurs protections, les villageois poussèrent un cris d’allégresse devant ce premier triomphe.

La réaction des ennemis ne se fit pas attendre, ils commencèrent à se disperser, se divisant en trois groupes, le premier, le plus important était composé des orques et des hommes de Khand, soit la moitié environ des effectifs ennemis, les deux autres groupes étaient composés d’Haradrims et de pirates, des échelles et des béliers étaient visibles, ainsi que les terribles crochets dont se servaient les orientaux pour escalader les murs habituellement.

Les troupes, tout en restant à bonne distance des remparts, commencèrent à faire marche, semblant vouloir encercler la cité, Adrian fronça les sourcils, ils voulaient de tout évidence l’obliger à diviser ses troupes, rendant ainsi les murs plus vulnérables, un plan astucieux et audacieux, qui ne pouvait qu’être l’œuvre du capitaine qu’il avait affronter.

Rapidement, les unités adverses commencèrent à contourner les murs, se tenant à distance raisonnable, seule les orques et les variags demeurèrent devant la première porte, la plus grande, et celle qui permettrait le plus facilement à une armée de pénétrer la cité.

Adrian discernait de nombreux cavaliers dans la masse d’adversaire lui faisant face et devina que son rival n’avait pas quitté le front, il ne fallait donc en aucun cas laisser la porte sans protection, c’était la que serrait frapper le coups le plus dur, le colosse s’agita, hurlant ses ordres : cinquante archers à la porte Est, autant à l’occidentale, et 15 compagnons de chaque coté.

Les hommes commencèrent à courir en tout sens, désorganisé, Adrian attrapa l’épaule de son second et lui ordonna de prendre le commandement du premier groupe, il se retourna, cherchant une personne à qui confier la deuxième porte, soudain, la reine lui fit face, décrétant d’une voix sans appel « Je m’en charge »

Le colosse observa un instant la jeune femme,portant une armure de cuir léger,l’arc oriental qu’elle portait ainsi que le sabre courbé qui pendait à sa ceinture,accompagné de ses cheveux sombres attachés en chignon lui donnait une allure guerrière,il refusa de la tête,répondant :

-Non, tu es la reine, si tu venais à tomber, le peuple se découragerait et ce serrait la déroute assurée…

Elle haussa les épaules et rétorqua :

-C’est aussi valable pour toi, je sais me défendre et puis…j’ai un ange gardien.

Tout en articulant ces derniers mots, elle pointa du doigt le pied des remparts ou une créature massive et puissante semblait l’attendre, Adrian se pencha et reconnut Aiolia qui s’empressa d’escalader les murs, bondissant dans les escaliers pour rejoindre son maître, il l’atteignit et se frotta l’encolure sur l’épaule du géant qui le caressait en souriant,il demanda :

-Il est remis ? Complètement ?

La jeune femme confirma, sautant sur le dos du Lionheart qui ne broncha pas, elle lui parla en haradrim et s’élança, descendant les murs, sautant sur le toit d’une des maisons plates, puis sur une autre, la bête parcourut rapidement la cité ainsi, sautant de rues en rues sans difficultés, il entendit une dernière fois la voix de la reine :

-N’hésite pas à l’appeler si tu en as besoin, je parviendrais bien à me passer de lui si nécessaire.

Adrian sourit, réconforté par cette double intervention, il avait confiance en cette femme et se doutait qu’elle ferrait l’impossible pour tenir sa position, tout comme son second, il pouvait donc se consacrer entièrement à la défense de son périmètre.

Interpellant un archer, il lui montra plusieurs soldats ennemis, des corsaires, qui en contournant la ville se tenait trop proche des murs, ils étaient vulnérables, il fit donner l’ordre des les abattre et bientôt, une centaine de flèche vint faucher les infortunés.

Bientôt les archers qui se dirigeaient vers les autres portes prirent le réflexe de faire feu dés qu’une cible était à porté,ce qui permit d’infliger des pertes considérables,les hommes d’Umbar n’hésitant pas à quitter les rangs pour narguer leurs ennemis,souvent au prix de leur vie.

Il fallut de longues minutes pour que les groupes soient positionnés, chacun en face d’une porte, les flèches avaient déjà anéanties une centaine d’adversaire au final, à peine le neuvième des troupes ennemies, en effet, c’étaient environ 300 orques ainsi que 200 variags qui étaient présent sur le premier front et un peu moins de 200 haradrims et pirates sur les flancs.

Pour se défendre, Adrian ne disposait que de 200 archers, jeunes hommes, femmes ou vieillards, ainsi qu’une cinquantaine de piquiers qui attendaient en bas des murs, de la porte centrale, ainsi que ses 50 compagnons qui étaient répartis sur les murs, trop peu pour résister à un assaut aussi nombreux, sauf en cas de mise en déroute simultanée de tous les groupes.

Un cor résonna, indiquant le signal de l’attaque, deux réponses fusèrent et l’assaut débuta vraiment, les orques courraient, portant les échelles destinées à gravir les murs, ils étaient une dizaine par échelle, et celles-ci étaient innombrables, un groupe de Variags fortement cuirassé commença à progresser avec un bélier portatif, des soldats étaient chargés de protéger les porteurs à l’aide d’énormes pavois.

Le commandant ordonna de viser en priorité les orques, qui se rapprochaient à toute vitesse, ils étaient vulnérables, leurs deux mains étant occupées pour porter les lourdes échelles, il se dirigea à grande enjambée vers la porte, s’assurant que la poix destinée à brûler le bélier était bien en place.

Il commença à longer les murailles, motivant ses troupes à grands coups de cris, ramassant de temps à autre un javelot et le projetant avec force sur un infortuné rebus du Mordor, le bruit des claquements de cordes était assourdissant et résonnait partout dans la cité, l’attaque sur les flancs avait elle aussi débuté.

Adrian entendu un grand bruit derrière lui et se retourna, apercevant la face répugnante d’un orque qui s’était placé sur le sommet de l’échelle, de manière à être le premier sur les remparts, ses compagnons le suivant de près, le géant enfonça sa lame d’un puissant coups d’estoc, transperçant la cotte de maille rudimentaire.

L’épéiste prenant appuis sur les créneaux repoussa du pied le corps sans vie qui, agrippé à l’arme de siège, l’entraîna dans sa chute en arrière, le bois heurta violemment le sol, amortis néanmoins par les corps des soldats qui gisaient sous elles, mais rapidement un groupe d’orques vint remplacer ceux qui venaient de tomber.

Le colosse aperçu une nouvelle proie, la créature venait de sauter sur les remparts et cherchait une victime, le guerrier chargea, frappant d’un puissant coups de taille, tranchant acier et chair, le géant retira sa lame, laissant le monstre sans vie, le torse déchiré, Adrian repoussa d’un nouveau coups de pied l’échelle la plus proche, causant un nouveau fracas.

Le démon du Nord aperçu ensuite l’un de ses compagnons déjà encerclé par deux orques, dégainant sa dague et la lançant avec force, le commandant rééquilibra les forces, un enchaînement rapide de coups de sabre anéantis la seconde bête, le haradrim arracha le projectile au corps inanimé et la rendit à son propriétaire avec une un geste de remerciement.

Adrian sourit et pris le temps d’observer la situation, le front principal était tendu mais stable, les orques ne parvenaient pour le moment pas à rester sur les murs, et la chute des échelles en tuait un bon nombre, le bélier ennemi brûlait à quelques mètres des portes, un des soldats ayant déjà fait couler la poix qui avait calciné les corps des malheureux assiégeants.

Quelques défenseurs étaient déjà tombés, très peu, souvent surpris par l’apparition d’un ennemi alors qu’ils n’étaient armés que de leurs arcs, l’épéiste ténébreux sentit soudain un doute le saisir en voyant une bannière inconnue flotté au dessus de l’une des tours séparant la porte centrale et celle de l’est.

Le colosse commença à courir, sautant par-dessus les corps et bousculant ceux qui entravaient sa course, hors d’haleine il parvint à la tour ou un groupe de haradrim avait anéantis les miliciens, ils étaient cinq à lancer des grappins à leurs alliés pour leur permettre de grimper à leur tour.

Adrian n’eut pas le temps de reprendre son souffle, il se rua, frappant de dos l’un des hommes, empalant un second qui se retourna à cet instant, il aperçut ensuite les trois rescapés qui s’étaient regroupés et lui faisaient face, serré l’un contre l’autre et les armes au poing.

Le démon du nord resta un instant sans bouger, cherchant à aspirer l’air aride du désert qui ne parvenait pas à lui faire reprendre une respiration normale, passant furtivement la main droite dans son dos, le géant empoigna son épée de cavalier et d’un geste rapide, trancha les deux cordes qui se trouvaient à sa portée, provoquant de grand cris, suivi du son atroce des corps se fracassant au sol.

Les trois adversaires se ruèrent, ivre de vengeance, Adrian para le coups du premier, lui donnant un fort coups d’épaule qui le propulsa en arrière, l’homme trébucha, tombant dans le vide avant d’atteindre le pied des remparts, le colosse esquiva un coups du second adversaire, mais ne put éviter la lance du dernier ennemi qui lui entailla légèrement la jambe.

Le démon du nord hurla, serrant les dents de rage et de douleur, il donna un gigantesque coups circulaire en direction de ses ennemis, balayant leurs armes respectives, le sabre du guerrier avait été tranché nette, tout comme la hampe de lance, une nouvelle attaque similaire faucha les deux têtes qui roulèrent au sol.

Adrian s’écroula sur son genoux gauche,s’asseyant péniblement,il rengaina ses lames et inspecta rapidement sa blessure,les mailles avaient été fauchées et l’acier avait érafler la chaire,la blessure était impressionnante mais peu profonde,cependant la douleur était bien la,et le sang coulait à flot.

Le colosse entendit une voix dans son dos et se retournant, vis le sommet de plusieurs heaumes haradrims typiques, les pointes étaient à peine visibles, mais indiquaient que des nouveaux assaillants escaladaient, se redressant péniblement, le colosse faucha deux cordes, et au moment ou il s’apprêtait à faire de même avec la dernière, fit face à un soldat oriental.

Le soldat était armé d’une longue hallebarde, il chercha à empaler le colosse qui fit un pas de coté, ayant bien du mal à se mouvoir, il sentit bientôt un choc dans son estomac, l’homme avait manquer son coups mais immédiatement donner une coups circulaire, frappant le colosse avec le bois de la lance, Adrian s’en saisis d’une main et de l’autre fit un petit saut, plantant sa lame de cavalier dans le torse de son agresseur.

Le soldat,bien que grièvement blessé,ne lâchait pas son arme,il utilisait ses dernières forces pour tenter de l’arracher à son adversaire,le géant empoigna à deux mains la hampe et,faisant preuve de sa puissance,fit un tour sur lui-même,à la manière d’un lanceur de poids,entraîné par cet élan,le haradrim fut soulevé du sol et projeté dans le vide,lâchant enfin la lance.

L’épéiste ténébreux s’écroula sur le sol, sa jambe semblait incapable de le soutenir à nouveau, il rampa péniblement sur le ventre et coupa la dernière corde à l’aide de sa dague, se retournant sur le dos, il entreprit de se constituer un garrot à l’aide de sa tunique, ce qui fut fait de manière rudimentaire.

Adrian parvint à se relever, prenant appui sur les murs et sur la lance, il inspecta les murs et vit qu’en plusieurs endroits, des bannières flottaient, celles des ennemis ; le commandant réfléchit rapidement, sifflant un grand coups, il appela Aiolia qui ne tarda pas, sautant allégrement par-dessus les maisons pour rejoindre son maître, ses pattes étaient maculés de sang, tout comme ses crocs, la situation avait du être tendue à la porte Est.

Le géant se hissa péniblement sur le dos de sa monture et talonna, reprenant d’une main les rênes et de l’autre, sa terrible épée, la créature massive courait avec vivacité, parcourant rapidement la distance séparant son maître de la prochaine tour occupée par l’ennemi.

A la vue des ennemis,le monstre devint assoiffé de sang,ils étaient une dizaine de pirates d’Umbar,ayant escaladés une échelle,Aiolia se jeta parmi eux,donnant des furieux coups de griffes,imité par Adrian qui fauchait les têtes avec efficacité.

Les hommes étaient effrayés par cette monstruosité inconnue, certains furent bousculés par leurs compagnons et tombèrent à leurs tours, un autre chercha à s’enfuir, grimpant à nouveau sur l’échelle, un coup de pied la fit basculée…

Adrian et sa terrible créature parcoururent ainsi les remparts, anéantissant les ennemis isolés, qui semblaient de plus en plus rare, ils parvinrent à rejoindre la porte Est, ou le combat avait visiblement cessé, le second d’Adrian s’avança vers lui, tout autour des corps jonchaient le sol, la vue de ce carnage troubla le commandant, le haradrim lui expliqua :

-Nous avons repoussés les adversaires, les rescapés fuient et ont rejoint l’armée principale, mais ce succès a eu un prix terrible…

L’ancien mercenaire n’en revenait pas, il demanda, dubitatif :

-Comment le combat peut il être déjà finis ?

Le second répondit avec tristesse :

-Ils pensaient que ce front était vulnérables,ils ont lancés un seul assaut,d’un seul coups les grappins et les échelles ont surgis de toutes les directions,nous avons pu en tuer beaucoup en les repoussant simplement,mais nous avons étés submergés après un moment…

L’homme stoppa, sentant sa voix tremblée, il reprit :

-Les archers ont été obliger de se battre au corps à corps, mais nous étions trop peu nombreux, nous n’avons pas pu protéger les remparts…à un certains moment,les ennemis ont cessés de grimper,nous n’étions plus qu’une vingtaine,mais ils n’osaient plus monter,de crainte d’être repoussé eux aussi,nous avons tuer sans doute une centaine d’adversaire juste sur la première attaque…

Adrian hocha la tête, il comprenait mieux, la fierté des pirates et des haradrims les avaient poussés à vouloir prendre les remparts le plus rapidement possible, c’est pour cela qu’ils étaient si divisés mais aussi si vulnérables.

Le commandant ordonna avant de partir au galop :

-Restez en position, faites quérir les médecins si nécessaires et récupérez le plus de munition possible.

Il ne vit pas que ses soldats n’étaient plus qu’une poignée pour garder l’imposante porte d’acier, il était déjà focalisé sur l’autre porte, le carnage avait il eu la même issue ?

Adrian fut étonné de ne croiser personne sur les murs, et arriva en pleine mêlée, les défenseurs étaient encerclés, seul une dizaine de compagnon avaient survécus, plus ou moins autant d’archers et la reine qui se tenait au centre, autour d’eux, les haradrims bien que peu nombreux présentaient un mur de piques inattaquables, cherchant à temporiser en attendant les renforts.

Aiolia chargea sans ordre, frappant et bousculant tandis que son maître coupait une nouvelle fois les cordes et repoussait les échelles à coups de pieds, cette arrivé troubla les haradrims, qui furent déconcentrés,ce qui permis aux résistants de se lancer à l’assaut de leurs groupes,les repoussant sans trop de difficulté,les archers cherchant plus à les faire choir qu’a les percer de leurs épées,cette technique fut efficace.

La reine se plaça devant le commandant, profitant de cet instant de répits, elle déclara :

-Ils attaquent par vagues, nous en avons déjà repoussé plusieurs mais celle-ci à été fort violente,je crois qu’ils se lassent,ils n’ont a aucun moment lancer toutes leurs forces,c’est étrange…

Un de compagnons pointant du doigt les ennemis cria :

-Regardez, ils se replient !

En effet, les adversaires semblaient retourner vers la porte centrale, abandonnant leurs échelles et leurs grappins, Adrian ordonna de les brûler et donna les mêmes directives qu’aux autres rescapés, il se rendit ensuite vers la porte centrale, ayant ainsi accompli un tour complet des murs.

Le commandant se rendit bien vite compte que la tactique utilisé était bien différente ici aussi, en effet, la lourde porte centrale était complètement déformée et entrebâillée, de nombreux cadavres de cavaliers et de montures ornaient les piques placés à l’entrée,et les piquiers avaient visiblement tenus bons, malgré les innombrables corps d’orques présents.

Les survivants étaient plus nombreux sur les murs, un homme expliqua :

-Ils sont parvenus à atteindre la porte,profitant que nous étions débordés,mais les échelles sont faciles à repousser et les orques faibles,ils se sont rués sur l’entrée,accompagnés des cavaliers,mais se sont empalés sur les piques,pendant ce temps ils attaquaient moins les murs,ce qui nous à permis de soutenir les piquiers à l’aide de nos flèches,ils ont finis par battre en retraite…

En effet, les ennemis étaient regroupés à une distance raisonnable de la cité, le commandant mit enfin pied à terre, ordonnant d’une voix rageuse :

-Armez les balistes, repoussez les encore plus loin…jusqu’au fin fond du Harad.

Quelques minutes plus tard, les engins de sièges lançaient leurs traits gigantesques sur les rangs ennemis, fauchant les soldats par dizaines, l’armée adverse recula encore jusqu'à être hors de portée, les soldats courrant en tout sens pour se mettre à l’abri.

Adrian ordonna aux soldats de rester en position, demandant aux villageois n’ayant pas participés aux combats de déblayer les murs et d’apporter de quoi nourrir et soigner les combattants, lui-même rejoint la tour de garde ou il s’était déjà reposé et se laissa choir sur le sol, épuisé et terriblement las.

Le colosse ne se rappelait pas d’avoir jamais causé autant de mort qu’en ce jour, il ne revenait pas lui-même d’avoir pu infliger autant de pertes aux troupes ennemies, celles-ci étaient décimées, au moins cinq cent morts de leurs cotés, tandis qu’il ne devait pas rester plus de cents combattants pour défendre la cité.

L’idiotie des soldats adverses à la porte Est avait assurer la victoire, la perte d’autant d’homme stupidement devait être la raison qui avait découragé les ennemis et les avait empêché d’accomplir un assaut généralisé jusqu’au bout, et maintenant, ils n’étaient plus certains de l’emporter.

Le géant s’endormit sans même s’en rendre compte, il fut réveillé au milieu de la nuit par son second :

-Seigneur, un visiteur pour vous…

Le commandant se releva péniblement, il n’avait toujours pas fait soigner sa jambe, qui le faisait souffrir atrocement, il fut surpris en quittant son abri de faire face au capitaine ennemi, celui qui dirigeait les cavaliers et qu’il avait cherché à tuer.
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeVen 30 Juil - 18:28

J'ai lu, pas mal du tout Adrian as-tu songé à écrire un livre?
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeSam 31 Juil - 1:22

Hum non,mes personnages manquent de profondeur et mon style est parfois encore maladroit,sans parler des fautes inattention.
Quoi que,j'ai déjà lu beaucoup de romans qui étaient parfois bien inférieurs à ce qu'on peut lire sur certains forums,mais pour moi l'édition doit être réservée aux plus compétents et non pas aux amateurs qui n'ont pas ce petit plus sur lequel est bâtit le succès.

Enfin,si sparda nous annonce un jour que son roman est devenus un best-seller,je le regretterai surement bien Razz
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 22 Aoû - 0:01

Je serais ton agent et tu me réserveras 50% des bénéfices What a Face
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 22 Aoû - 11:52

Chaud d'avoir un agent 6 ans plus jeune What a Face
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeDim 22 Aoû - 21:33

Osef avec les gardes du corps qu'on se paiera personne ne posera de questions What a Face
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeLun 23 Aoû - 0:07

What a Face tu vois loin,surtout en tenant en compte que vus le nombre de bouquin de fantasy,on bide à coups sur Shocked
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMar 24 Aoû - 18:24

Pas si c'est moi ton agent Cool Je suis bon en affaire Cool Et j'ai des contacts Cool
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 15:53

*Chuchote quelques mots à un garde du corps, et "bizarrement" azrubêl a une envie de prendre l'air*
Mouais t'auras qu'à mettre ta photo devant la mer et à dire, un écrivain mûr ^^
Et puis certains livres fantasy sont...
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Adrian
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 18:37

Shocked la majorité en fait sont assez minables,mis à part les grandes références et quelques exceptions.
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 18:48

Et Bientôt la grande oeuvre d'Adrian , solidement encadré par son agent ^^
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 18:57

Pour la fantasy, faut savoir ce qu'on cherche, parce qu'on a de plus en plus d'écrivains, pas forcément tous talentueux ou prolifiques. Je citerai seulement David Gemmel, Dan Abnett et Mike Lee. Ceux-là, vous pouvez y aller la tête la première !
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 19:00

Mouais, j'ai jamais lu de livres fantasy ça banaliserait pour moi les grandes créatures qu'a créé tolkien, ptet un jour.
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 20:32

Si tu réfléchissais un peu plus, tu lirais justement plus de fantasy, pour te rendre compte que Tolkien reste le taulier, et ça te permettrait de découvrir d'autres styles d'écriture...
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MessageSujet: Re: Adrian,l'épéiste ténébreux.   Adrian,l'épéiste ténébreux. - Page 5 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 20:42

J'ai commencé les chevaliers d'émeraude, j'aime pas trop. Chez des amis j'ai feuilleté quelques autres fantasy ( me rappele plus du nom ) franchement c'est pas super super
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Adrian,l'épéiste ténébreux.
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