Adrian,l'épéiste ténébreux.

à ce point décevant ?
Je trouvais déja le texte abusé à cause du nombre d'ennemis,style Adrian à du tué une trentaine de gobelins voir plus en une journée,faire un combat à mort apres ca
Pour le retour d'Antares,faudrait parler des réactions de Saroumane qui devrais rentrer dans une colere noire et déchainer toute sa fureur,Antares quant à lui devrait s'entrainer intensivement et former quelques ourouks,leur apprenants les diverses disposition qu'il à lui meme appris de moi
(Vus que tu tiens à en parler,je pensais faire moi meme le point de vue d'Antares,mais si tu t'en occupes,tant mieux )

Il est pas décevant, juste c'est pas le meilleur de tous les temps Faut aussi dire que si tu as tué une trentaine de gobelins, c'est bien compatible ( mieux compatible que si tu avais tué 4 géants à toi tout seul ) parce que ce sont les créatures les plus facilement vaincus de la Terre du Milieu.

Ouais,en fait j'étais plus trop chaud avec ce que j'avais écris au début,donc la suite m'a un peu fais chier...
N'empeche,qu'un combat à mort apres des heures de combat,ca aurait été un peu dur ^^

Clair là! Dis donc, il est pas un peu nerveux ton "copain" de Harad là ? Parce que vouloir absolument tuer un ancien camarade d'arme et lui foutre un poing gratuitement, moi, j'appelle ça être un en-foi-ré!

Tu me permettras de le tuer lors de la Grande bataille ? Parce que les mecs comme ça, je peux pas les supporter.

Non,il est pour moi ^^
Disons qu'il a vus Adrian changer,alors que c'était un mercenaire insouciant à la base,la derniere fois ou il l'a vu,celui-ci massacrait femmes et enfants tout en y trouvant un plaisir malsain...

alors sa réaction es compréhensive mais à mon avis sa va ^être un long combat

Ben disons que j'ai pas envie que ce soit rapide,j'ai envie de mettre de l'intensité dans celui-ci et que la psychologie ai une importance,que ce ne soit pas juste,je t'affronte,on s'entretue et voila.

Adrian a écrit:

massacrait femmes et enfants tout en y trouvant un plaisir malsain...

massacrait ? femmes et enfants ? avec un plaisir malsain ?! Il était bourré ou quoi ?! J'y aurais jamais cru moi.

EH! usurpateur! Le massacre des femmes et enfants, c'est MON job!

J'ai écris ces parties avant que tu n'arrives,enfant

Ben c'est à moi de prendre la relève maintenant....vieux!

Plutot maitre

Monsieur prends ses aises et ses chevilles enflent apparemment

Jamais,simplicité en tout occasion

D'accord....et le texte ?! Elle vient la suite du texte ?

Faut qu'on me donne une mission pour ca

T'as déjà fini ta mission libre ? J'ai cru qu'elle continuait encore.

Je sais pas trop au fait..........
j'aurais préferé mettre les autres actions dans mes missions suivantes et m'adapter en fonction de ce qu'on me demanderait.

Alors voilà pour toi :

En voulant partir en éclaireur toi et ta troupe pour vérifier si la route vers le Sud était sûr, tu tombes sur une troupe de Mordor qui ne te laisse pas passer. Élimine-les pour avoir un accès sûr vers le Harad.

Tes troupes: Toi et tes hommes.

Troupes adverses: 10 orcs mal entrainés, 10 archers orientaux, 1 jeune troll et 15 ourouks noirs du Mordor.

Objectif primaire : Les exterminer pour laisser une voie sur au Harad.

Bon ben dis moi dès que que tu veux que je la note...

Quant tu as le temps.
merci pour la mission QV,ca ne devrait pas etre trop problématique,il me reste 40 ourouks mais des troupes d'élites vétérans.

Bon, je te préviens tout de suite, tu devrai être content, car j'ai bien aimé !

Taille : 18/20 (rien à redire...)
Action : 17/20 (ça y en a)
Orthographe : 9/10 (pas trop de fautes il me semble...)
Histoire : 17/20 (très bien)

Note Finale : 18/20

une excellente mission libre que j'ai beaucoup aimé... on attend la suite avec impatience !

K,merci c'est chouette,la suite arrivera si tout va bien dans pas trop longtemps.

Début de ma seconde ou troisieme mission libre,j'en suis à la moitié du voyage environ et la suite devrait etre plus longues logiquement...

La grande file de chariots cheminaient lentement à travers les montagnes, Erebor était tout proche, les nains arrivaient au terme de leurs voyages, plusieurs cris de joie se firent entendre tandis que nous apercevions une troupe d’éclaireur au loin, barrant la route à l’aide de longs piques derrières lesquels se tenaient des lanceurs de haches,je quittais la tête du convois ou je me trouvais pour rejoindre l’habitacle de mon ami Gordon.
Le nain était allongé dans un char remplis de paille, il semblait endormis, mais son repos serrait éternel,la mort avait frappé le vieux guerrier peu de temps après le départ de sa cité natale,ses derniers combats avaient étés bien trop éprouvant,il avait offert ses dernières forces pour protéger ses fils,et ainsi mériter l’ultime délivrance du trépas.
Le sage était habillé de sa vieille cote de maille, serrant son marteau ayant anéantis tant d’ennemis,ses filles avaient tressée sa barbe grise,toutes les fleurs croisées durant le périple avaient étés arrachés à la terre pour garnir le char mortuaire,mon vieil ami gisait avec majesté au milieu de ses enfants.
Je serrais dans mon poing le collier qu’il m’avait offert,un croc du dragon que nous avions vaincus il y a bien des années,il me l’avait confié avant de s’éteindre dans mes bras,quelques jours auparavant,je contemplais tristement mon plus vieil ami et lui murmurais :
-Je te quitte,compagnon,j’ai réaliser l’un de tes derniers vœux et ai escorter les nains d’Avalon jusqu'aux frontières d’Erebor,et vais maintenant respecter ta dernière volonté en aidant Saladin du mieux que je le pourrais dans sa quête,repose en paix,et veille sur tes compatriotes qui méritent bien plus que moi ta protection…
Je baisais une dernière fois le visage du défunt et rejoignais mes ourouks en queue du convois, ils étaient largement en retrait pour éviter toutes frictions avec les nains et haradrims, ils stoppèrent leurs progression en me voyant et se mirent en formation, je les saluais de la main et attendais Saladin et ses troupes.
Les 30 cavaliers légers rejoignirent notre troupe,a leur tête se tenait mon éternel rival,il ressemblait de plus en plus a une spectre pensais je,depuis la mort de Gordon,Saladin semblait dépérir,son armure autrefois éclatante était ternie par le sang des gobelins,ses lames étaient ébréchées,ses cheveux de gais blanchissaient de plus en plus,tandis que son visage cicatrisé était las,et terriblement fatigué,il passa à coté de moi et me demanda,d’une voix méconnaissable :
-Tu es prêt ? je te rappelle que tu n’as aucune obligation,je serrais plus tranquille si je n’avais pas a surveiller mon dos en plus de mes flancs et de ma face…
Je soupirais et répondais avec lassitude :
-J’ai juré de t’aider à retrouver ta terre natale et a protéger ton peuple comme tu l’as fais pour Gordon,il était rongé de ne pouvoir le faire en personne et je n’ai d’autre objectif que de rendre son repos aussi doux que possible…
Le haradrim donna un coups de talon dans les flancs de sa monture, partant au trot dans la direction opposé a celle des nains, suivis de ses guerriers, je leurs emboîtais le pas, mes ourouks se lançant eux aussi au pas de course derrière moi.
Durant des journées entières, nous progressions ainsi a une allure frénétique, les fantassins malgré leurs endurances naturelles commençaient à avoir du mal à suivre le rythme, le relief étant une difficulté de plus à surmonter, nous mangions en selles, buvions en selles et limitions les arrêts a deux ou trois par jours au maximum, si bien que bêtes, hommes et ourouks finirent a bout de force après une semaine de course.
Je n’avais formulé aucune opposition à Saladin,le laissant mener la marche à sa guise,il fut tout de même obligé d’adopter une vitesse moins rapide et de laisser aux soldats le temps de se remettre,il en profita pour nous exposer son plan pour rejoindre le Harad : descendre le grand fleuve pour ensuite accoster dans les champs aux iris,ensuite traverser à nouveaux les monts brumeux avant de rejoindre la Bruinen,pour la descendre avant de rejoindre la grande mer,puis de la,le Harad.
Nous avions longés les montagnes grises sans soucis, les gobelins étaient nombreux dans ces terres mais refusaient de quitter leurs tanières, l’apparence terrifiante et la taille de notre troupe étant suffisants aussi pour décourager des créatures aussi faible, nous avions donc rejoint le fleuve de l’Anduin a Greylin, région désertique ou nul ne prospère mis à part quelques pécheurs isolés.
C’est dans leurs chaumières en ruines que furent dérobés leurs bateaux tandis que leurs corps inanimés nous précédaient sur les flots,les haradrims avaient pris deux embarcations,une pour les fantassins et l’autre pour leurs montures,tandis que la dernière coquille de noix nous avait été laissée,les ourouks décidément peu prédestinés a la vie marine rechignèrent un peu mais finirent par grimper a bord,non sans avoir volés une maximum de nourritures dans les habitations dont il ne restait plus qu’un tas de cendre.
La traversée me parut sans fin, devant rester perpétuellement concentré pour éviter les récifs et autres obstacles, mais enfin, les marais des Iris étaient sous nos pieds, d’immenses fleurs grandissaient partout, la beauté de ce lieu contrastait étonnamment avec l’odeur immonde de putréfaction qui grimpait du sol, et plus encore avec l’atmosphère maléfique régnant dans cet endroit.
Nous devions avancés lentement dans ces terres, il fallait faucher les entraves végétales qui semblaient vouloir nous retenir éternellement, prendre garde a ne pas s’embourber dans les flots, rester sur ces gardes à chaque instant,nul ne sachant quelles créatures pouvaient se dissimuler dans cette foret de fleurs,même les ourouks semblaient atterrés par l’ambiance étrange de cet environnement.
L’histoire de ce lieu l’avait imprégné de malice, c’est à cet endroit qu’Isildur avait été anéantis avec ses fils et que le monde des hommes c’était scindé, que le destin de la terre du milieu avait pris un nouveau tournant et que tant de guerriers rescapés de la guerre avaient perdus la vie.
Tandis que je me remémorais tous ces événement,un cris inhumain se fit entendre,et un grand fracas se fit entendre,une forme surpassait la hauteur de fleurs et se rapprochait dans la brume,j’ordonnais à tous les ourouks de décocher leurs flèches,les haradrims firent de même et une volée tomba à l’aveuglette sur l’ombre,un nouveau cris me permit d’identifier aisément la bête,je hurlais :
-Un troll !! Haradrims, prenez vos hallebardes, ourouks, décochez vos flèches !
En un instant mes ordres furent exécutés et Saladin vint se placer à mes cotés,serrant dans ses mains ses fameux javelots d’argent,soudain,la créature devint visible,il était grand,plus que les trolls sauvages habituels mais plus petit que ceux de l’Isengard,il portait un sorte de grande épée forgée dans un acier rudimentaire,ainsi que quelques plaques d’acier rouillé répartit de manière inégale sur son corps,son cuir était couvert d’entailles et des morceaux d’épées,de lances et de flèches le parsemaient.
Le monstre semblait fort vieux,son équipement de même,je me demandais d’où pouvait provenir cet esclave du mal,mais je n’eu pas le temps d’y réfléchir bien longtemps que Saladin lança plusieurs projectiles dans les jambes du colosse qui sembla a peine les sentir,les ourouks criblèrent eux aussi le monstre de leurs traits,mais la bête ne réagit guère plus,je dégainais mes lames et donnait un grand coups de talon dans les flans d’Aiolia qui se jeta,griffe en avant sur le torse du titan tandis que je martelais son poitrail de coups.
La bête ne bougeait pas,semblant insensible à tout,de rage,j’enflammais ma claymore et frappait a deux mains,de toutes mes forces le crâne de mon adversaire,celui-ci se coupa en deux,j’eu l’impression de taper dans de l’eau,ma lame coupa la chaire de haut en bas sur prêt d’un mètre,Aiolia fit un bond en arrière tandis que je dégageais ma lame,nous jetâmes un regard interloqué au corps,il était presque scindé en deux,la chair était noircie,voir inexistant par endroit,soudain,la montagne en putréfaction tomba sur le sol,dans un vacarme terrible.
Saladin partit au galop,sautant par-dessus le corps et se dirigeant dans la direction dont provenait la bête,après quelques secondes,un cris se fit entendre,strident et féminin,le cheval du haradrim revint bientôt seul,précédant son maître qui ne tarda pas,tenant devant lui une forme humaine tout en pointant son sabre sur sa gorge,il la repoussa d’un coups de pommeau à mes pieds,la forme était encapuchonnée et difficilement identifiable,je la soulevais d’une main,surpris par sa légèreté et repoussait d’un souffle la cagoule…
Un coups de genoux vint me frapper au même instant ou le visage devenait visible,je reculais d’un pas et frappais d’un coups de poing la face à découvert,la forme tomba par terre sous l’impact et s’étala dans la boue,je me plaçais a coté et la retournais pour voir ce visage qui s’était dérobé,de longs cheveux noirs de gais dissimulait la face,je les repoussais et fit face à une jeune fille au visage osseux et recouvert de crasse,elle était assommée par l’impact.
Je me relevais, perplexe, Saladin me demandait :
-Qu’en fait on, on l’abandonne ou l’on assure nos arrières ?
La deuxième solution équivalait visiblement à une exécution sommaire, malgré l’esprit chevaleresque du haradrim, sa mission semblait plus important à ses yeux que sa vertu, ce qui m’étonnait, lui qui accordait tant d’importance à la fidélité et à l’honneur, je ramassais la jeune fille et montait sur ma monture, la tenant d’un bras,je répondais :
-Continuons notre route, on ne peut la tuer froidement dans son sommeil, et j’aimerais comprendre ce qu’elle à fait avec ce corps…

Saladin s’empourpra et me répondit d’un ton sec, tout en reprenant la tête du convoi :
-Il n’y a pas si longtemps encore,tu massacrais femmes et enfants quand bien même il te suppliait,il faut donc que les femmes soient à ton goût pour avoir une chance de survie,tu me dégoûtes vraiment…
Je ne relevais pas l’insulte, me contentant de fermer les yeux et de contenir ma rage, je finissais par m’habituer au mépris de mon ancien ami, après tout il était justifié, j’avais commis plus d’atrocité en une vie que des dizaines d’hommes en cents, j’avais pris tant de vie et provoqué tant de souffrances, comment aurais-je pu nier le dégoût que je m’inspirais moi-même ? Sous les ordres de Saroumane, j’avais découvert une bestialité et un pouvoir sans limite en moi, l’influence du magicien blanc m’avait corrompus d’une manière si profonde que j’étais devenu l’exacte définition de «l’expression « machine à tuer »
Je devrais sans doute payer pour tous ces crimes,et en attendant ce jour,faire ce pour quoi je suis né : anéantir ceux qui se dressent face à moi,faire couler le sang et verser le mien sur tout les champs de bataille de la terre du milieu,devenir un dieu de la guerre jusqu'à ce qu’un autre prenne mon titre et ma vie…
Tandis que je méditais sur ma destinée,le temps passait et nous avancions toujours,aucune halte ne fut permise dans ces lieux,d’ailleurs nul n’aurait pu dormir dans un tel endroit,les ourouks étaient silencieux,ils marchaient sans se soucier de rien d’autre que de leurs prochains combats,comme moi,nous étions les mêmes,tous frères du combat,je repensais à Orthanc,tous ces guerriers que j’avais formé et que je devrais sans doute croisés à nouveau,Antarès et ce autre capitaine prometteur :Teger.
Il était certains que j’aurais à les affronter,aucun ourouk ne pardonnerait ma trahison,et le mage blanc quand à lui tenterait l’impossible pour me châtier,son amour propre avait du subir un sacré choc lorsqu’il avait appris ma désertion,il lancerait ses chiens à mes trousses et à leurs têtes,marcheraient mes anciens compagnons,les prochaines batailles s’annonçaient des plus violentes et meurtrières…
Tandis que je me perdais dans mes pensées, les marais laissaient place à la roche et à la végétation rocailleuse des monts brumeux, chacun se permit un soupir de soulagement en quittant les marais, il fut décidé de faire halte quelques heures, le temps de dormir et de manger, la moitié des haradrims monterait la garde puis se relaierais, étant incapables de faire confiance aux ourouks, les deux groupes étaient aussi divisés que leurs meneurs.
Je montais rapidement ma tente le long d’une paroi rocheuse à l’aide de mon baluchon ne quittant jamais ma monture,a qui je confiais ma prisonnière quelques instants,une fois mon habitation finie,j’attachais la captive et l’installait le plus confortablement possible,elle n’avait pas ouvert les yeux depuis plusieurs jours,pourtant son cœur battait toujours tandis que son corps semblait s’affaiblir encore davantage,finalement,cela n’aurait pas changé grand-chose de l’achever pensais je,quand soudain,un chuchotement se laisse entendre.
« Non, fuyez, non !!Maudits, vous serrez châtiés et maudits, BRULEZ !! » le dernière mots avait été hurlé avec une force et une rage impressionnante,je reculais,tenant le pommeau de mon sabre,quand soudain,ses yeux s’ouvrirent,elle poussa un petit cris de surprise avant de se plaquer contre la roche,elle me lança en premier un regard craintif puis un autre,meurtrier celui-ci,soudain,ses yeux devinrent rouges,je me levais et fut projeté en arrière d’un coups,je passais à travers la toile de la tente et retombais lourdement sur la roche.
Je me relevais péniblement,tout en cherchant à comprendre,elle donna un coups de tête en avant et deux boules de feux surgirent de ses globes oculaires et filèrent dans ma direction,je les frappais tout les deux d’une seule frappe,les détruisant en un seul choc,elle recommença la manœuvre plusieurs fois,je contrais chaque assaut,malgré le rythme effréné,ses yeux se fermèrent enfin,de longues larmes commencèrent à en couler,je rentrais dans ma tente,encore sur mes gardes et lui parlais :
-Recommence encore une fois ce genre de tour, et tu perds la vie…
La jeune fille ne répondit pas mais ouvrit les yeux tout en serrant les dents,je compris que ses lames étaient bien plus de rages et d’impuissances que de tristesse,je rangeais ma lame doucement et m’asseyais à ses cotés,elle se plaqua plus encore contre la roche,cherchant à se dissimuler en elle aurait on dis,je tentais de me calmer et de prendre une voix douce et demandais :
-Qui es tu, pourquoi nous as-tu attaquer et d’où tiens tu tes pouvoirs ?
Elle ne répondit rien, je plaçais ma main sur son menton et le serrais légèrement et répétais ma question avec un peu plus de persuasion dans la voix, elle répondit avec mépris :
-Si ton but est de profiter de moi, ne tarde pas trop pourceau, une fois que j’aurais un peu récupéré d’énergie, je te ferrais brûler dés que tu serras en moi !
Je la repoussais en arrière avec rage, me contrôlant au dernier moment pour ne pas lui administrer la claque qui ne demandait qu’à partir, je me rassis face à elle et rétorquais :
-Si c’était mon but,j’aurais très bien pu le faire tandis que tu dormais ou je t’aurais éveillé pour t’entendre râler de plaisir,si j’avais été de ces gens la,tu aurais déjà les tripes étalés et serrait en train de pourrir dans les marais ou tu gisais…
Elle poussa un petit rire désobligeance et répondais en souriant :
-Tu pues le sang et la mort à des kilomètres,ton corps est recouvert de cicatrices,tes épées ont fauchés plus de vie que tu n’as vus de jour sur la tienne,je doute que tu n’ais jamais fais de mal à un femme,tu m’en vois navrés !
Ce disant, elle cracha dans ma direction, j’esquivais le projectile et tout en me contrôlant difficilement, me levais et répondais tout en cherchant dans mon barda à manger :
-J’ai tué des femmes c’est vrai,mais jamais je n’ai abusé d’elles,les seules que j’ai conquise c’était il y a bien des années et elles étaient toutes consentantes…
Je lançais une miche de pain à la captive qui y jeta un regard soupçonneux,je m’approchais à nouveau d’elle tout en grignotant un bout de fromage,je lui tendais le pain qu’elle n’avait pas su attraper,elle sembla en première le refuser,puis attrapa violemment ma main à l’aide des deux siennes,la serrant avec une force étonnante,soudain un maux de tête titanesque naquis dans mon crâne,je voulus retirer ma main mais sans succès,elle s’agrippait tel un animal traqué,je tentais de la repousser de mon autre main mais sans succès,soudain je sentis mes forces m’abandonner et ma vue se brouiller,je me sentis vaciller et tomber a bout de souffle sur ma prisonnière.
Je m’éveillais en sursaut, je gisais sur le sol tandis que la captive était couchée un peu plus loin, ses mains étaient déliés et elle semblait en bien meilleure forme, son regard brillait et elle semblait fortifiée, tandis que je peinais ne serrait-ce que pour me lever, manquant de tomber à plusieurs reprises, je balbutiais :
-Que m’as-tu donc fait, maudite ?
Je retombais sur le dos, elle poussa un rire bien plus joyeux que celui de tantôt, se leva et m’apporta mon outre de vin et m’en fit coulé une lampée dans la bouche, elle sourit d’un air triomphant et expliqua :
-Je t’ai absorbé ton énergie pour la faire mienne,c’est bien plus simple pour s’alimenter,et par cette action j’ai pu lire ton esprit,découvrir ton passé et ton présent,ta vie de guerrier,tes massacres,ta bravoure,ta cruauté mais aussi la pitié que tu as eu pour moi,sans laquelle je t’aurais déjà tué d’ailleurs,je sais tout de toi…
Je me relevais doucement et commençais à parler : « et pourtant tu as oublié un détail… », Je me jetais sur elle, l’agrippant à la gorge, son regard devint affolé et vira au rouge à nouveau, je continuais ma phrase : « je récupère très vite, et ce vin est un véritable élixir ! », Elle attrapa mes mains, et commença à forcer, me repoussant en plus d’un formidable coups de pieds, je heurtais violemment un rocher de ma tête et restais sonné.
-Tu n’as pas encore asser de force,malgré la vitesse à laquelle tu as repris du poil de la bête pour pouvoir me faire souffrir,j’ai tes propres forces en moi,tu ne peux me vaincre…
Je souriais et répondais :
-Dans tous les cas, tu es cernée par mes ourouks et les haradrims, tu ne pourras fuir, alors que vas-tu faire à part me tuer ?
La femme se leva, ramassa ma claymore et fit quelques mouvements avec, la maniant avec une rapidité étonnante et pratiquant de mouvements familiers, je frissonnais : elle maîtrisait ma technique avec une perfection irréel, elle se tourna vers moi en souriant ironiquement et répondais :
-Je comptais quitter ces terres de toutes façons, je dois parler à Saladin, essaye de ne pas trop bouger, tu recouvriras plus vite tes forces…
Au moment ou elle allait quitter la tente,le haradrim entra,son visage éreinté et ses yeux embrumé,il se plaça face à la femelle et parlait :
-Tu sembles aller mieux, tu te joins à nous ?
La captive rangea ma lame, tout en semblant réfléchir et répondit :
-Je crois qu’il est temps que l’on retourne chez nous, tu as eu des nouvelles des autres,je présume ?
Saladin extirpa de sa cotte de maille un papier chiffonné et ensanglanté, la femme déchiffra rapidement l’écriture et répondit :
-Il semblerait finalement qu’ils n’aient pas besoin de moi pour être assailli de toute part…
Elle se rassit,rabattant sa capuche sur son visage,Saladin hocha la tête,elle toussa légèrement et fit de même,Saladin reprit doucement la lettre des mains de la captive et me lançant un regard amusé,m’informa que nous partirions dans quelques heures et qu’il valait mieux que je sois un peu plus vaillant à ce moment la,je lui faisais signe de partir de la main,tout en ruminant ma colère,rageant autant de ma faiblesse que de ne rien comprendre à la situation.
Je voulus parler à la femme,mais un léger ronflement m’appris qu’elle avait trouvé le sommeil,je m’endormais moi aussi,de toute façon elle était capable de me tuer quand elle le voudrait,alors autant ne pas s’empêcher de dormir pour si peu…
Je m’éveillais un peu plus tard,la prisonnière n’était plus la,je haussais les épaules et récupérais mes effets,rien ne semblait manquer,je sortais et repliais rapidement ma tente,tout en criant aux ourouks de se tenir prêt,un vacarme soudain me fit comprendre qu’ils avaient bien entendu,je me retournais finalement et retrouvais la femme,endormie contre Aiolia,le colosse dormait comme un chaton,jamais je ne l’avais vu si apaisé,lui qui habituellement ne supportait que mon contact,servait sans broncher d’oreiller à une inconnue !
Je sifflais un grand coups, il ouvrit les yeux et commença a se lever doucement, tout en prenant bien garde à déposer la captive sur le sol, le plus doucement possible,je lui lançais un regard plein de reproche qu’il ne sembla pas saisir,soudain la femelle se releva et se plaça sur son dos,sans aucune réaction de l’animal,je protestais vivement :
-Holla, cette créature est ma monture, et aucune sorcière ne prendra ma place sur ses épaules !
Elle soupira et descendit, je lui lançais un regard mauvais et sautais d’un bond sur mon destrier, qui se mit soudain à genoux, semblant inviter la captive à monter, je lui donnais des grands coups de talons, fou de rage mais rien n’y fit, elle se hissa délicatement tout en me lançant un sourire triomphant, nous n’échangeâmes plus un mots dans les 5 jours suivants.
La progression dans les monts brumeux fut rapide, Saladin et moi connaissions parfaitement les routes et savions comment éviter les tanières des gobelins et autres trolls, nous n’en rencontrâmes pas un seul sur tout le trajet, l’envie d’aller revoir l’antique Avalon nous brûlait à tous deux, mais préférant éviter les risques, nous dûmes nous en abstenir.
Enfin, après avoir traversé bien des régions hostiles, nous arrivions dans les plaines verdoyantes de l’Eregion, ses sombres forets et sa rivière bruyante : notre prochain objectif !
La difficulté de la traversé de cette région est que de nombreuses races différentes s’y côtoient,les orques sont de plus en plus nombreux à s’y balader,tout comme les troupes d’hommes de Duns et les peuples barbares avides de pêches,ainsi nous devions envoyer continuellement des éclaireurs dans toutes les directions pour éviter d’être pris en embuscade,par ailleurs les provisions devenant rares,nous devions anéantir les groupes asser petit pour être vaincus sans risques,mais asser isolés pour ne pas appartenir à une armée.
Notre première cible fut un petit contingent d’orque,plus ou moins 80,ils suivaient un chemin dans la foret,sans trop savoir ou ils allaient visiblement,sans véritable chef et faiblement armés,une dizaine d’archer au maximum,le plan fut des plus simples,les cavaliers haradrims devaient harceler les créatures à l’aide de leurs flèches,celles-ci essayeraient soit de les poursuives soit de se réfugier dans les bois,ainsi moi et mes soldats serions séparés en deux groupes,un de chaque cotés,pour soit percer de traits les créatures,soit couper leur retraite.
Le seul problème était : que faire de la femelle ? Je lui posais la question, n’ayant pas le choix, elle me répondit en dégainant ma longue lame de cavalier et en se l’appropriant,je ne discutais pas,supposant que cela voulait dire qu’elle lutterait à mes cotés,nous nous plaçâmes après que j’eu expliqué le plan à mes guerriers.
Contrairement à ce que je pensais,le femelle ne se place pas à mes cotés mais rejoint le groupe d’ourouk en face,je frémissais,je n’avais donné aucun ordre à son sujet et craignais d’assister à une ruée sauvage vers elle mais non,tout comme Aiolia,les créatures semblaient l’apprécier,elle dit quelques mots dans la langue immonde des ourouks que je ne comprenais pas,et chacun prépara une flèche qu’ils pointèrent vers la route,mes propres soldats,sous mes ordres firent de même.
Je songeais un instant, dégainant mes lames,d’où pouvait bien venir cette donzelle si étrange,capable de contrôler les morts,de voler leur vie aux vivants et de contrôler les créatures les plus sauvages,et quel pouvait être son lien avec le haradrim,c’était une énigme totale…
Tandis que je réfléchissais,la première flèche fut tirée,les haradrims placés au milieu de la route avaient déjà tué l’orque le plus en avance,ils se mirent tous à tirer en cadence,suivant les ordres de Saladin,les traits tombaient sur les guerriers déboussolé,une vingtaine gisait déjà au sol avant qu’ils ne fassent quoi que ce soit,j’ordonnais a mes archers de tirer et ceux en face firent de même,une trentaine d’adversaire tomba sur cette seule volée.