Les mercenaires d'Halt

Je demande une mission pour mon groupe et moi-même. Nous nous trouvons vers la frontière Harad/Gondor.
Mes troupes :
- Mon second
- 4 guerriers de Kârna arcs + 2 Épées
- 5 Guerriers d'Abrakhân Épée à deux mains

Ce sont tous des soldats d'élites.

J'ai une épée longue et un arc long.
Je suis un spécialiste du Corps à Corps.
Et je suis mercenaire !!

Voilà voilà !

Mission : L'Harondor est une terre pleine de ressources et extrêmement stratégique. Mais pas pour les habitants ! La guerre les a ravagés et ils en ont assez, plus d'un village revient vers le Harad ou en Gondor. Un important hameau veut revenir en Emyn Arnen, tu dois les escorter jusque là mais fais attention, des orques maraudeurs ont été aperçus sur la Grande Route...
Alliés: Toi, tes hommes ainsi que cinq rôdeurs eux aussi engagés, avec épée et arc.
Ennemis : Trente orques.

Donc, si j'ai bien compris, Des habitants partent d'un village en Harondor pour aller en Emyn Arnen ? Ok !

Ouaip, si t'aimes pas je peux t'en donner une autre

Non, c'est bon, ça me va ! Après va falloir que je tienne à distance les rôdeurs et mes hommes, mais sinon ça va ! Je pense que ça sera fun ! ^^

Oui j'ai fait exprès pour les rôdeurs ^^

toujours sadique....

ça va de soi...

Dans une auberge pas très loin de la frontière du Harad et du Gondor, à environs dix kilomètres de la route du Harad.

Il y avait environ une vingtaine de personnes dans la partie taverne de l’auberge ‘‘A la bonne Cruche !’’. La plus grande table regroupait dix hommes. C’était des hommes du Harad, la moitié venait de la région de Kârna et les autres d’Abrakhân. Ils avaient chacun une chope bien remplie. Entièrement remplie. Aucun n’avait osé boire. Ils étaient aux aguets. En fait, ils écoutaient la discussion provenant de la table toute proche. Deux hommes parlaient. Ils étaient tout deux cachés dans des capes noires. L’homme qui écoutait le récit de l’autre homme avait un regard terrifiant. Il écoutait sans rater une seule information le récit de l’employeur. Oui, car cet homme, était le chef des Sùderons à la table à proximités, ceux qui écoutaient eux aussi la mission. C’était des mercenaires. Quand l’employeur termina son récit, il bu quelques gorgées de bière. Le chef des mercenaires, un certain Halt, se leva et tourna le dos à l’homme du Gondor. Il murmura :
«On accepte !»

Les Sùderons poussèrent des cris de joie et vidèrent leurs chopes d’un trait. Puis, ils suivirent leur chef dehors. En passant, Halt déposa un sac de pièces sur le comptoir.
Dehors, Halt monta sur son cheval et annonça à ses hommes :
«Je suis désolé, mais sans chevaux, on y arrivera jamais ! Vous devez en louer !
- Vous nous avez piégé chef !
- Oui, ironisa Halt.»

Les Hommes du Harad n’en croyaient rien ! Jamais ils n’auraient pensé qu’un tel homme puisse faire de l’ironie. Ils étaient en total respect. Puis l’un des hommes de Kârna s’exclama :
«Mais chef, nous n’avons pas assez d’argent pour en acheter un chacun !
- Oh, il est vrai que les hommes de Kârna, annonça un Haradrim d’Abrakhân, n’ont pas assez d’argent pour se payer la meilleure des montures ! Tandis que nous, nous avons les moyens !
- Comment ? Vous dîtes que vous avez les moyens, demanda leur chef avec surprise. Je croyais qu’on avait partagé l’argent !
- Euh… Il est vrai chef, mais… On avait gardé un peu d’argent pour nous, comprenez, si ça tournait mal, on aurait les moyens de continuer !
- C’est avec votre argent que vous allez payer vos montures et leurs montures !!
- Très bien chef !»

Les mercenaires s’éloignèrent et revinrent avec leurs destriers. Halt avança suivi de ses hommes. Ils partirent vers un village à environs vingt kilomètres de l’auberge. Presque qu’une heure allait être nécessaire pour le rejoindre, s’ils décidaient de se mettre au galop !
Un peu plus tard, les premiers rayons du soleil percèrent l’horizon. Aïe ! Les villageois risquaient sûrement de partir à ce moment. Halt demanda d’accélérer la cadence. Il restait environs une quinzaine de kilomètres. Le chef des mercenaires avait son regard pointé devant lui. Quant aux mercenaires, ils examinaient le terrain, repérant les points stratégiques et comment y déloger des ennemis. Mais à part des forêts ou des plaines, voire quelque fois des ruines, il n’y avait pas grand-chose. Ils abandonnèrent l’idée d’observer les alentours et suivirent simplement leur chef des yeux.
Soudain, leur chef prit la parole :
«Il y aura des rôdeurs, je compte sur vous pour ne pas essayer de les tuer. Ils sont avec nous.
- Qu’est ce que ça veut dire, demanda le second ?
- Comme vous avez dût l’entendre, les villageois quittent leur village pour rejoindre l’Emyn Arnen. Ils sont accompagnés de cinq rôdeurs et de leur chef. Nous ne devons surtout pas leur faire de mal ! Sinon, nous serions mal vu des villageois. Laissez-moi discuter avec leur chef !
- Très bien, c’est vous qui voyez chef !»

Halt s’arrêta soudainement. Les mercenaires l’imitèrent. Halt descendit de cheval et ses hommes firent de même. Quand celui-ci sortit son épée, ils surent qu’il y aurait un beau combat. Ils dégainèrent eux aussi leurs lames. Leur chef leur fit signe qu’il y avait quatre hommes de Rhun qui s’amusaient aux dés. Les hommes de Kârna sortirent leurs arcs et enduirent une flèche de poison. Ils encochèrent leurs flèches et bandèrent leurs arcs. Après le signal de leur chef, ils décochèrent. Un seul bruit, le sifflement des flèches. Rien de plus silencieux. Trois des quatre flèches touchèrent leurs cibles en plein cœur. La quatrième s’était plantée entre les deux yeux de la quatrième cible. Quand les cadavres tombèrent, ils ne firent aucun bruit car les Haradrim d’Abrakhân les attrapèrent pour les déposer sans bruits. Halt entra dans la tente. Il découvrit le chef de l’escouade des orientaux. Il avait le dos tourné. Halt n’avait pas de temps à perdre. Il exécuta l’homme de l’Est. Il tomba dans une mare de sang…
Les mercenaires reprirent leur chemin. Ils avaient perdu beaucoup de temps.
Finalement, ils arrivèrent au village désert une vingtaine de minutes après leur combat. Bien évidement, ils avaient raté le cortège des villageois. Halt s’apprêtait à partir vers l’Emyn Arnen quand tout d’un coup, un vieil homme sortit de sa bâtisse. Il leur annonça :
«Y’a plus rien à piller ici ! Sont tous partit ! Y’a que moi et mon chien ! Mon chien l’est malade ! J’pouvais pas l’abandonner !
- Ils sont partis y’a longtemps demanda le second ?
- P’tête bin qu’oui, p’tête bin qu’non !
- Ecoutez le vieux ! On est là pour les aider à traverser le Gondor !
- Ah ah ah ! En v’la une bien bonne ! Ah ah ah ! Des Sùdrons qui aident l’Gondor ? Laiss’moi rire !!
- SùDErons !! Parlez bien quand même ! Et peut-être que ça vous choc, mais c’est la vérité, MOssieur !
- C’est le frère du chef des rôdeurs, annonça Halt, qui nous envoie. Il a le pressentiment que ça va mal se passer ! De toute façon, qu’ils soient partit il y a longtemps ou pas ne change rien ! Ils ont dût emprunter cette route pour rejoindre la route du Harad en direction d’Emyn Arnen, je me trompe ?
- Ils sont partis y’a pas très longtemps ! Z’avez raison m’sieur !
- On y va ! Merci vieil homme !»

Les chevaux reprirent le galop pour s’élancer à la recherche du cortège ! Le court trajet, fut très calme. Trop calme même. Les mercenaires avaient rejoins la route du Harad en très peu de temps. Ils devraient avoir rejoins le convoi en une dizaine de minutes grand maximum. Mais ce que redoutait Halt, n’était pas le fait que les rôdeurs les prennent pour cible et essayent de les tuer, non, c’était que s’ils arrivaient trop tard, ça nuirai grandement à leur réputation. Mais après tout, si ça se trouve, les villageois sont assez aisés. Ils pourraient décider de tuer les gardes et ceux qui les dérange pour pouvoir s’emparer de leurs biens. Non ! Et l’honneur dans tout ça ?! L’honneur ? Depuis quand les mercenaires s’occupent-ils de l’honneur ? Ce n’est pas pour rien s’ils sont mercenaires. Après tout, ils peuvent changer de camps en fonction de l’offre. C’est ça être mercenaire. Mais, Halt est peut-être un de ces combattants qui agissent pour l’argent, mais il n’a pas oublié l’honneur !! Une flèche arrêta net ces pensées. Le trait se figea juste devant lui. Les chevaux s’arrêtèrent. Le chef des mercenaires leva la tête. Trois rôdeurs. Non, quatre. Un autre les avaient rejoins. L’un d’eux, sûrement leur chef demanda :
«Qui êtes-vous et que faites-vous ?
- Nous sommes des mercenaires, commença Halt, nous avons été envoyé par le frère d’un des rôdeurs. Notre mission consiste à protéger ce convoi jusqu’à ce qu’il arrive à bon port. C’est-à-dire en Emyn Arnen !
- Mensonges !! Pourquoi des Sùderons nous aideraient ? Répondez, ordonna l’un des rôdeurs !!
- Attends, Almyn ! On ne sait jamais, répliqua l’homme qui avait demandé aux hommes du Sud qui ils étaient. Vous dîtes que le frère d’un des nôtres vous a demandé de nous aider ?
-C’est exact ! Son nom est… Elborh. Il m’a confié un mot de passe. Vous en avez besoin ?
- Oui !
- Très bien… Umbar !!»

Tous les hommes étaient étonnés, à part le chef des rôdeurs et celui des mercenaires. Halt demanda :
«Pourquoi un tel mot de passe ? Allez, expliquez un peu !!
- Qui êtes-vous ?
- Des mercenaires venus du Sud !!
- Non, vous ! Votre nom !!
- Je ne l’ai jamais dit, mais je me fais appeler Halt !
- Et bien Halt, pour répondre à votre question, c’est le premier nom qui nous est venu à l’esprit ! Rien de plus simple !
- Très bien ! Les choses sont mises au clair ! J’irai devant avec mes hommes de Kârna et ceux d’Abrakhân iront à l’arrière !
- Je ne vous ai pas accepté dans la défense du convoi !
- Ecoutez-moi, je me fiche complètement de votre vie, ce que je veux c’est d’amener ces gens en lieu sûr ! Je ne fais que remplir le contrat de mon client !! Est-ce clair ? Vous ne voulez pas nous accepter à l’intérieur du convoi, soit ! Mais nous le défendront que vous le vouliez ou non ! Si on doit vous tuer pour notre mission, alors nous le ferons !!
- Très bien ! Vous êtes tous invités à défendre le devant du convoi. Mais pas l’arrière !!
- Non ! Nous n’avons pas d’ordre à recevoir de vous ! Soit vous nous accepter dans le convoi et on se place comme on le souhaite, soit nous restons pas trop loin et nous vous surveillons pour pouvoir vous tuer plus facilement !
- Quoi ?
- Je rigole !! Alors ?
- Très bien !
- Merci de nous faire confiance, Abrakhân devant et derrière ! Trois derrière et deux autres devant avec moi. Kârna, vous savez ce que vous avez à faire ?
- Oui chef !!
- Très bien ! En position !»

Les rôdeurs ne quittèrent pas les Haradrim des yeux. Eux non plus. Mais ils se placèrent sans créer d’embrouilles. Les hommes de Kârna quittèrent le convoi. Les Gondoriens ne savaient pas où ils allaient, ils étaient de plus en plus méfiants. Cependant, le convoi reprit la route. Les rôdeurs étaient obligés de faire attention aux moindres gestes des Sùderons. Ils ne voulaient pas être assassinés par des ‘‘sauvages’’ du Sud.
Quand le soleil fut au zénith, la caravane s’arrêta pour se reposer, enfin, c’était plutôt les bêtes qui se reposaient. Les villageois se contentaient de rester très près de leurs premiers défenseurs, les rangers, ils n’avaient aucune confiance en ces hommes venus du Harad. C’est dans un profond silence que se déroula le déjeuner. Halt, lui, ne mangea pas beaucoup. Il était inquiet. Peut-être à cause de cette odeur de brûlé qui se faisait sentir. Les rôdeurs l’avaient sûrement remarqué, car ils expliquèrent que cette odeur venait de la marmite. Le Chef des hommes du Sud ne les crut pas. Ses hommes aussi d’ailleurs. Cette odeur de brûlé… Qu’elle était la distance qui les séparait du prochain village ? Halt voulut le savoir et son souhait fut exaucé. L’un des Haradrim de Kârna arriva derrière lui pour lui transmettre un message : le prochain village avait été victime d’un pillage. Des cadavres d’orques et de soldats de l’Est avaient été remarqués. Halt demanda à l’éclaireur de prévenir les autres, ils doivent se rapprocher du convoi. Le mercenaire disparu dans l’ombre des bois. Le chef des Haradrim se leva et fit signe à ses hommes de venir le voir. Les rôdeurs s’approchèrent eux aussi. Halt s’en fichait éperdument, ça les intéressait aussi. Il murmura :
«Des orques et des Orientaux viennent de piller le village voisin. S’ils nous ont découvert, ils vont venir piller la caravane. Rester sur vos gardes. J’ai demandé aux Haradrim de Kârna de rester près du convoi.
- Arrêter de mentir, je suis sûr que vous avez piller ce village !!»

Halt ignora la réplique d’un des rôdeurs. Il pouvait penser ce qu’il voulait, l’importance c’est que lui, il savait la vérité. C’est encore dans un silence de mort, mais dans une grande inquiétude, que la caravane reprit sa route. Les hommes s’ennuyaient beaucoup pendant le voyage. Ils voulaient combattre. Mais le combat n’était pas pour tout de suite. Il fallait patienter, ou alors. Ou alors le Mordor ne les avait pas encore découvert. Peut-être. Dans ce cas, ça aura été une mission très simple…

En attendant, vers les Haradrim de Kârna…

Les hommes étaient nerveux. Ils examinaient le convoi et essayaient de repérer les éventuels ennemis.
«Les rôdeurs ont arrêter de surveiller les Haradrim d’Abrakhân, fit remarquer l’un d’eux.
- Tu as raison, ça risque de faciliter les choses…
- Monsieur ! On a un problème, interrompit l’un des hommes partit en éclaireur, un gros problème !
- Quel genre de problème ?
- Une trentaine d’orques et quelques Orientaux !
- Où ?
- … Derrière nous !!»

Le second d’Halt se retourna et vit des Orientaux ainsi que des orques. L’un des hommes de l’Est, le chef, demanda en murmurant :
«Amis, ou ennemis ?
- A votre avis ?»

Un orque très robuste le prit par la gorge en l’étranglant. Les Haradrim sortirent leurs épées et menacèrent leurs ennemis. Le Chef de l’Est prit la parole :
«Je crois que vous êtes du mauvais côté ! Juste une impression, après ça peut être faux ! Comment on peut se révolter face au Seigneur des Ténèbres ?
- Je… Pgeu… Argghhh…
- Relâche-le Trugh !»

L’orque obéit. Le chef des hommes de Kârna reprit son souffle et expliqua :
«Nous sommes des mercenaires. Notre commanditaire nous a demandé de tuer ses Gondoriens. Le problème c’est qu’un autre groupe est aussi dans le coup. Ils ont fait croire qu’ils étaient avec eux, mais notre commanditaire nous l’a clairement expliqué. ‘’Des Haradrim d’Abrakhân sont sur le coup, leur chef est rusé, très rusé !’’
- Très bien. Nous allons passer à l’assaut. Mes archers seront avec vous. Vous décocherez vos flèches sur l’ennemi. A ce moment là, nous nous occuperons de la charge. Vous êtes de Kârna, n’est-ce pas ?
- Oui !
- Très bien alors vous êtes des archers d’élites ?
- Bien sûr !
- Très bien, je poste mes archers d’élites avec vous. Vous donnerez le signal de la charge !
- Sauf votre respect, j’aimerai décocher une seule flèche, la mienne pour pouvoir éliminer le chef des mercenaires. Si nous tirons une volée, il y aura plus de bruit !
- Hein ? De toute façon j’y connais rien ! Oui ! Faîtes ce que vous voulez !!
- Merci ! L’assaut va bientôt commencer ! Prenez vos places !
- Très bien, dans vingt secondes nous serons prêts !
- Je compte !»

Et le second d’Halt commença à compter. Quand il arriva à vingt, il encocha sa flèche sur son arc, mais ne l’enduit pas de poison. Il fit un signe à ses hommes exprès pour que les Orientaux ne comprennent pas. L’Haradrim visa. Puis il décocha sa flèche. Tout de suite après, les hommes de Kârna s’allongèrent.

Du côté du convoi…

Halt avait finalement perçut un mouvement pas très loin du troisième bâtiment. Il pensa que c’était ses hommes, mais ils les connaissaient. Jamais ils n’auraient montré le moindre mouvement. Il demanda à ses ‘‘poids lourd’’ de se préparer. Soudain, un trait se dessina juste devant Halt. Celui-ci sursauta et vit une flèche plantée dans le bâtiment à côté de lui. Les rôdeurs, alarmés décochèrent leurs flèches sur l’endroit d’où venait le bout de bois. On entendit des Tchac. Puis un hurlement de charge. Des orques sortirent de la forêt. Les Haradrim d’Abrakhân se ruèrent sur leurs fragiles ennemis. Avec leurs énormes et meurtrières épées, ils semèrent la mort parmi les orques. Les rôdeurs éliminaient le plus d’orques que possible, mais c’était assez dur. Les troupes de Mordor se faisant démolir décidèrent de se replier dans les bois. Plus d’une dizaine d’orques venait d’être massacré. Il restait environ dix-huit orques et trois Orientaux en comptant leur chef. Celui-ci reprit son souffle et réfléchit à la situation. Les mercenaires étaient plus puissants que prévu. De plus l’archer de Kârna avait raté sa cible. Les archers étaient sûrement tous morts, car les rôdeurs avaient décoché leurs traits sur leur position. Ça, c’est très mauvais pour lui. Il devrait se replier sans que ses hommes ne s’en rendent compte, mais ils étaient très proche de l’Ithilien. Il se peut qu’il meure face à des volées de flèches meurtrières. Les rôdeurs d’Ithilien ont tenu leur position depuis des mois en repoussant les forces du Harad et surtout leurs Mumakil. Mais il avait peut-être une chance de s’en ressortir. Mais après ? Il devra subir la colère du Seigneur des Ténèbres ! Ou alors, il se recycle chez les mercenaires. Oui, c’est la meilleure idée.
Pendant qu’il pensait, il n’avait pas entendu les Haradrim de Kârna approcher…

Halt, accompagné de ses hommes et de quelques rôdeurs, partit à la recherche du groupe du Mordor. Quand il sut qu’il était tout proche, il décida de rebrousser chemin. Et il attendit…

En effet, il avait sentit cette odeur infecte. Celle des cadavres d’orques.
Quand les hommes de Kârna approchèrent de leur cible, ils dégainèrent leurs deux épées en toute discrétion. Et quand ils furent assez proche, le bain de sang commença. Les lames pourfendaient les crapules des Ténèbres. Elles tranchaient tout sur leur passage. Ilhuir, le second d’Halt, trancha la tête du chef de la troupe. Sa tête vola dans les airs et tomba vers l’orque trapu, Trugh. Celui-ci la saisit et commença à la mettre à la bouche. Les orques affamés se ruèrent sur lui. Mais il les repoussa tous d’un seul geste. Il avait trop faim !! Les Haradrim en profitèrent pour semer la mort. Leurs ennemis tombaient dès qu’ils s’approchaient, des membres volaient dans tous les sens. Et quand les orques comprirent ce qu’il leur arrivait, ils ne purent pratiquement rien faire. Trois de ces ignobles créatures sautèrent sur l’un des hommes du Sud. D’un coup, il trancha la tête d’un orque et le bras d’un autre. Puis de son autre lame, il transperça le troisième. Le second à terre, mais en vie se releva du moins qu’il put pour se venger, mais il ne put le faire. Un autre Haradrim le tua avant. Trugh, lui, c’était le plus gros problème. Il se rua sur Ilhuir. L’humain fut surpris et ne put parer le coup de l’orque qui l’envoya deux mètres en arrière. Un Haradrim attaqua ce monstre, mais il fut repoussé d’un coup de bras qui l’envoya sur un arbre. Ça l’assomma. Un autre humain réussi à blesser la créature trapue au bras gauche. Deux belles plaies. Trugh, arracha une de ses épées et coupa le tête du Haradrim. Les deux autres décidèrent de nettoyer le périmètre des orques avant de s’attaquer à ce géant. Ilhuir, se releva, prit son arc et eut le temps de l’enduire du poison. Il visa l’œil droit du monstre et tira. Mais la bête bougeait beaucoup et la flèche transperça l’avant-bras gauche de l’orque. Celui-ci tourna les yeux et fonça sur celui qui l’avait attaqué. L’homme réussit à se dégager de justesse d’une attaque qui aurait put être fatal pour lui. Malheureusement, son arc se brisa en mille morceaux dont certains qui blessèrent l’orque et il devint de plus en plus furieux. D’un coup de bras, il envoya balader le second d’Halt. Il atterrit sur un arbre. Il était en piteux état. Mais pas encore mort. Par contre il ne pouvait plus bouger. Le poison de la flèche avait-il fait effet ? L’orque bougeait trop, le poison a put être neutralisé ou alors affaiblit. Heureux pour l’humain, l’orque à quelques centimètres de lui, s’effondra par terre. Quatre flèches étaient plantées dans son dos. Ilhuir regarda droit devant lui et aperçut deux Haradrim armés d’arcs. Il y avait deux fioles par terre. Ils avaient mis la dose sur les flèches. Et ce fut fatal à ce monstre.
Quand Halt aperçut ses hommes en mauvais état, il se dépêcha pour aider ceux qui ne pouvaient presque pas bouger. Le chef des Haradrim demanda :
«Que s’est-il passé ?
- L’un des orques était très robuste. Il a tué Minard et a mit en piteux état Ilhuir et Darm. Darm est encore inconscient. Quant à Ilhuir, on l’a sauvé de peu !
- Je vois ! Bien ! Nous rendrons hommage à Minard. En espérant que les deux autres ne meurent pas. Ici, il y a une perte du côté des rôdeurs et environs cinq villageois. Quant à ceux d’Abrakhân, à part quelques blessures, ils vont bien. Il y a une caravane qui sert d’infirmerie, on va les porter là bas. Mais d’après ce que je vois, Ilhuir a des cottes cassées. Il va lui falloir beaucoup de temps pour récupérer. On ne va pas pouvoir retourner à l’auberge avant quelques semaines, voire mois !
- Mais chef ! On va faire comment pour l’argent ? On va pas pouvoir survivre avec ce qu’on a !
- Alors partez si vous voulez !
- Non chef ! On sera toujours avec vous !!
- Il y a peut être une solution, annonça le chef des rôdeurs, il peut rester dans notre village et à chaque fin de mission, vous venez voir comment il va !
- Tu nous ferais confiance ?
- Vaut mieux essayer ! Et puis dans son état actuel, il ne va pas nous faire grand-chose !
- Très bien, mais je vous porte garant de la vie de mon second ! S’il lui arrive quoi que se soit, vous mourrez !
- Entendu, mercenaire !»

Puis Halt examina les blessures de Darm. Il avait quelques fractures aux côtes, mais il allait s’en remettre, très vite.
«Tu peux aussi le garder ?
- Oui !
- Merci ! S’il lui arrive à lui aussi quelque chose…
- Je me fais tuer, je sais !
- Si jamais c’est aux deux, ton village entier en subira les conséquences !
- Je ferai très attention !!
- J’espère. Mercenaires ! Notre travail n’est pas encore terminé ! On continue la route ! On ne doit plus être bien loin !»

Le convoi reprit sa route. Les dix derniers kilomètres furent très calmes. Mais Halt avait percé quelques mouvements dans les bois. Sûrement des rôdeurs de l’Ithilien.
Puis, après environ une heure ou deux, ils arrivèrent enfin au petit village où allaient s’installer les villageois. Ceux-ci étaient heureux de trouver un bon endroit très calme surtout ! Un homme les attendait, le frère du chef des rôdeurs. Il remercia les mercenaires après avoir eut vent d’un petit résumé fait pas son frère.
«Merci beaucoup mercenaires ! Comment vous remercier ?
- Veillez sur nos deux amis, protégez-les jusqu’à ce qu’ils soient assez rétablis. Nus, nous restons dans le coin !
- Très bien !
- Merci !
- Non, c’est moi qui dois vous remercier !
- Bon, il est temps pour nous de partir en nouvelle mission ! Savez-vous où il y a une auberge dans le coin ?
- Vous nous quittez déjà ?
- Oui, l’appelle de la Gloire et de l’Or !
- A deux kilomètres d’ici, vous partez en direction de Minas-Tirith et sur un petit chemin vous trouverez une Auberge. L’Auberge des Âges. C’est un cousin à nous qui la tient !
- Merci ! A la prochaine !
- A la prochaine mercenaires !!»


Quelques heures avant.

Un groupe d’humains bien armés, peut-être des mercenaires, observe attentivement le convoi, non le chef des Mercenaires. Un rôdeur s’arrête devant lui et lui dit :
«Belle victoire !
- La victoire ne va pas à celui qui crie le plus fort mais à celui qui est le plus efficace !
- De quoi ?
- Rien !»

Les mercenaires furent étonnés d’entendre une telle phrase.
«Chef ?
- Je crois qu’on l’a trouvé ! On rentre !»



Bilan :
- Orientaux du campement morts : 5/5
- Orques morts : 30/30
- Orientaux accompagnant orques morts : 10/10

- Villageois du convoi morts : 4/50
- Rôdeurs morts : 1/5

- Haradrim morts : 1/10
- Ilhuir blessé grièvement
- Darm blessé légèrement


Conséquences :
- Victoire
- Ilhuir et Darm ne sont plus dans mes troupes
- Mes troupes = 7 Haradrim sur 10

Mouais, c'est sympa, j'ai adoré le Bilan très précis !

Longueur : 16/20 Long pour un début, continue comme ça !
Histoire : 15/20. On voit bien que tu as fait des efforts mais ça devient trop compliqué parfois...
Action : Là j'ai été servi, bien que tes mecs soient un peu des surhommes, fais-y attention ! 18/20
Orthographe : 8/10 Quelques fautes, rien de grave ^^

Total : 16/20. Satisfaisant, mais encore des efforts, fais attention, je serais pas aussi sympa aux prochaines notes

Tu veux une nouvelle mission ?

Oui s'il te plait !

Par contre tu dis pour Histoire "On voit bien que tu as fait des efforts[...]..." Des efforts par rapport à quoi ?

A la fin, quand le mec dit : "C'est lui"
Aussi ton amitié avec les rôdeurs montre que tu veux progresser .
Enfin vlà la mission :
Mission:
Une importante troupe va bientôt arriver à Emyn Arnen, toute droite sortie de Minas Morgul.
Les forces en présence ne peuvent répondre à la Cité Morte et le capitaine de la région doit attendre les renforts de Faramir. Tu as été choisi pour évacuer les villageois à Pelargir pour un court moment, et envoie tous les soldats disponibles au capitaine !
Alliés: Toi, tes hommes et dix rôdeurs armés d'arcs longs et d'épées.
Ennemis: Des éclaireurs sortis de l'armée principale, trente puissants uruks.

Pas de bataille digne de ce nom, je veux encore voir tes capacités

Ok Merci

Si elle te plaît pas, je peux changer !
Tu voudrais quoi comme style ?

Donne-moi une autre mission s'il te plait et je choisirai entre les deux laquelle me convient le mieux. Je vais pas donner de style sinon je trahirai l'identité de mon perso ^^

Si tu veux

Mission: Un mystérieux easterling vient chez toi en pleine nuit en essayant de t'assassiner, il n'y arrive pas et s'échappe rapidement...
Le lendemain matin, une grande troupe est devant le village , heureusement, fortifié par une palissade. L'assassin est sur son cheval et donne apparemment les ordres.
Tu envoies un messager à cheval demander secours, en attendant résiste le plus longtemps possible !
Alliés: Toi,tes hommes et quarante rôdeurs armés d'arcs et d'épées.
Ennemis: 60 ennemis par vague, ils seront 60 easterlings armés d'hallebardes et de boucliers ainsi qu'un bélier. Il y aura quatre vagues et la dernière comptera un troll

Merci ! Impec celle-là !

Comme tu veux

A la bonne heure Trois mois ! ^^

Quelque part en Gondor

Une maison abandonnée se situant vers la frontière Gondor-Harad. A l’intérieur se trouve une dizaine d’hommes. L’un d’eux est assis à un bureau en bois de chêne de la Lorien. L’humain est entouré de six hommes trapus avec deux cimeterres à la ceinture. Devant le bureau, quatre hommes sont à genoux. L’homme qui doit être le chef leur demande :
«Relevez-vous ! J’espère que vous avez des informations très intéressantes !
- Ne vous inquiétez pas chef ! J’ai de quoi vous mettre en appétit !
- Tu… Tu l’as trouvé ?
- Je crois chef ! Il a dit une des phrases que votre homme dit souvent !
- Laquelle ? Dis-moi mots pour mots !
- Quelque chose sur la victoire !
- Je t’écoute !
- ‘‘La victoire ne va pas à celui qui crie le plus fort mais à celui qui est le plus performent’’ ou puissant ou rusé…
- C’est presque l’une des phrases cultes ! Continuez vos recherches et sur cet homme aussi !
- Bien chef !
- Retirez-vous !»
Les hommes partirent. Sur la porte, il y avait un insigne assez étrange. Une épée qui transperce un cœur avec une couronne au dessus de l’organe…

Auberge des Âges

Si l’auberge était très calme, le côté taverne ne l’était point du tout !! A une table, moins d’une dizaine de mercenaires commencèrent à montrer leur mécontentement :
«Chef ! J’en ai ras-le-bol !!
- Je sais, mais les employeurs ici sont quasi inexistants ! Voilà deux semaines que nous sommes là et rien !
- Je redemande une choppe les gars !
- NON !!! On a plus rien ! Tu fais que boire !
- Pardon les gars, mais quand y’a rien à faire, je bois !
- Retiens-toi bon sang !!
- Elbor ! Retiens-toi un peu ! Tu n’es plus à Abrakhân ici ! Tu n’as plus crédits illimités !
- Oui chef !
- On va se faire repérer à cause de vous !»
Et à cette grande table, les mercenaires ne firent rien d’autre que de baisser la tête. Puis un homme, un Gondorien, vient s’installer à leur table. Il leur annonce :
«Si vous voulez, j’ai une mission pour vous !
- C’est vrai ? Yahou ! A nous la bière !!!
- Tais-toi Elbor ! On demande des informations supplémentaires sur la mission et après le chef l’accepte ou pas !
- Oui je sais… Pardon chef !
- Gondorien, reprenez !
- Très bien. Il s’agit d’une mission d’escorte !
- Encore ? Y’en a marre !
- TAIS-TOI ELBOR !!
- Oui, oui… C’est bon…
- Chef ?
- Gondorien, pourquoi ferions-nous ça ?
- Parce que vous avez besoin d’un travail !
- Est-ce une mission ordinaire ?»
L’homme du Gondor ne répondit pas tout de suite. Il attendit un moment puis il répondit :
«Oui et non ! On pense qu’il y aura une attaque et…
- Faux ! Je sais ce qu’il se passe, le coupa Halt. Une armée conséquente part de Minas Morgul et vous n’avez presque pas d’hommes disponibles ! Une mission comme ça revient à une mission suicide !
- Quoi ? Savez-vous au moins qui je suis ?
- Bien sûr que je sais qui vous êtes ! Ce que je fais exige de savoir ses choses !»
A ce moment là, un homme se leva et laisser un pourboire sur sa table. Halt le regarda du coin de l’œil jusqu’à ce qu’il soit partit.
«Alors vous savez que je peux vous enfermer parce que vous savez trop de choses sur nous !
- Un mercenaire doit savoir tous les évènements qui l’entourent ! C’est pour ça qu’il doit toujours choisir son camp avant que quelqu’un ne vienne lui demander de l’aide. Il doit savoir de quelle côté sont les missions suicides !
- Alors vous pactisez avec le Mordor !
- Je n’ai pas dit ça ! Ce que je veux vous dire c’est que je savais que si un Gondorien venait nous parler, se serait pour de l’escorte ! Or dans cette période de guerre, ça revient à une mission suicide !
- Alors croupissez dans votre coin, mercenaire ! Mourrez dans votre misérable vie !!»
Le Gondorien se leva et ne salua pas les mercenaires. Leur chef se leva à son tour et annonça à ses hommes :
«Allez vous coucher Haradrim ! Demain, on bouge !»

Frontière Gondor-Harad

De retour dans la maison. Un homme se tient devant le chef de ces hommes armés qui semblent être des mercenaires. Celui-ci est en train de lire un parchemin. Quand il l’eut fini. Il demanda au messager :
«Prévenez mon assassin personnel. Dîtes-lui de tuer cet homme et ensuite d’envoyer son armée sur le nouveau village du Gondor ! Ma vengeance sera terrible !!! Il va connaître le sort de ceux qui osent s’opposer à la Grande Guilde des Mercenaires du Gondor !!
- Bien chef ! J’y vais !»
L’homme sortit de la demeure, monta sur son cheval et partit prévenir le soit disant assassin.

En pleine nuit, à l’Auberge des Âges

Tout le monde dormait à poings fermés. Tout le monde ? Non ! A part quelques exceptions… Un Haradrim d’Abrakhân s’occupait de sa chère épée tandis que l’aubergiste somnolait à son poste. Et Halt, Halt n’arrivait pas à dormir. Beaucoup de choses le préoccupaient. Il avait un très mauvais pressentiment. Il si dit enfin que le lendemain, il partirait pour le village de Ûmur-Hen (le nouveau village). Puis il essaya de s’endormir. Sans succès ! Etait ses pensées qui l’empêchaient de dormir ? Ou le fait de laisser son second sans ‘‘protection’’ au village ? Ou encore autre chose ? Il essayait de chasser toutes ses pensées. Encore un échec ! Il se dit qu’il ferait mieux de prendre l’air, peut-être qu’il s’endormira mieux !! Il se leva t c’est alors qu’il vit une ombre juste devant lui, un objet luisant et petit à la main. Halt esquiva de justesse le coup maladroit de l’assassin. Il a dut être surpris par le fait que sa cible s’est réveillé. Juste après, l’assassin sauta par la fenêtre en la brisant. Il retomba sur un cheval noir et s’enfuit après un hennissement qui réveilla tous les pensionnaires. Halt laissa tomber son épée qu’il avait prise juste après le coup de son adversaire. Certains de ses hommes entrèrent en fracas sans sa chambre. Halt leur annonça qu’il allait bien. Par contre, il était surpris. Pourquoi l’assassin n’avait pas essayé de le tuer après avoir raté son coup ? Un grand nombre de questions traversèrent sa tête. Puis il décida de partir pour Ûmur-Hen sur le champ. La troupe de mercenaires firent leurs bagages et sortirent discrètement de l’auberge. Ils n’étaient pas responsables de la vitre brisée et n’avaient guère envie de donner le reste de leur or pour un acte dont ils n’étaient pas responsables. C’est donc en pleine nuit que les Haradrim partirent pour Ûmur-Hen. Comme ils étaient très fatigués, ils décidèrent de se dépêcher un peu (pour une fois) et ils arrivèrent au village en une vingtaine de minutes.
«Qui vient ?
- Les Mercenaires… répondirent-ils avec une voix assez silencieuse…
- Euh… Qui êtes-vous !
- Les Mercenaires…
- Mais parlez plus fort !!
- BORDEL !! ON EST SUPER FATIGUÉ !!! OUVREZ !!
- Ah c’est vous !
- Oui…
- Entrez, entrez ! Que s’est-il passé ?»

Ils murmurèrent tellement doucement qu’on aurait dit qu’ils n’avaient rien dit. La sentinelle n’insista pas et les logea dans leur auberge. Halt eut une nouvelle fois du mal à s’endormir, tant de questions lui traversaient l’esprit. Mais le sommeil l’emporta et Halt ne se réveilla qu’à l’aube. Dans ses rêves, il avait revu l’assassin. Il avait l’impression de le connaître ; ses traits lui semblaient si… familiers…
Halt aurait pût dormir beaucoup plus, mais il fut réveillé par les cris des villageois. Il se leva et s’habilla en vitesse. Il rejoignit ses hommes sur les remparts. Une armée se tenait devant eux. Au moins une centaine. Voire deux cents. Tous des orientaux. Sur une colline, une dizaine d’Easterlings montés sur des chevaux. Halt jeta quelques coups d’œil autour de lui, des rôdeurs et des villageois prêts à défendre le village. Le chef des mercenaires regarda attentivement les cavaliers. Puis annonça les instructions à ses hommes :
«Bon, le plan est simple, les Haradrim d’Abrakhân, défendez la porte. Vous deux, Haradrim de Kârna, vous commanderez chacun une vingtaine de rôdeurs. Moi, je superviserai la défense. A vos postes !!
- Oui chef !»

Dès que les défenseurs furent à leurs places, la première vague se mit en marche.
Les hommes de Kârna ordonnèrent des tirs de volées qui tuèrent environs une dizaine de soldats. Dès que la première vague fut aux murs du village, la seconde vague se mit en place. Bientôt les deux vagues se mêlèrent et deux béliers enfoncèrent rapidement la porte. Les hommes de l’Est n’avaient pas d’arc, ils devaient monter pour s’occuper des archers. Les Haradrim d’Abrakhân repoussèrent le maximum d’ennemis. Avec leurs épées énormes ils arrivaient à gagner du temps. Mais ils n’étaient pas invincibles et bientôt la fatigue monta d’un bond et tombèrent les uns après les autres.
Une fois la porte enfoncée, les orientaux se ruèrent sur les villageois. Mais les cinq mercenaires formèrent un mur. Le passage était étroit, seulement six hommes pouvaient passer en terme de longueur. Le nombre des orientaux diminua d’un coup. Les Haradrim se firent un grand plaisir de les découper. Des membres volaient dans tous les sens et les orientaux finissaient souvent par trébucher à cause des corps. Les orientaux changèrent alors de technique. Ils firent un mur de bouclier, mais n’avançaient pas. Les Haradrim, sous ordre de leur chef, restèrent sur leur position. Halt aperçut alors deux cavaliers qui se dirigeaient vers la porte. Halt banda son arc et décocha une flèche qui tua l’un d’eux. Mais l’autre utilisa son bouclier pour parer les flèches des rôdeurs. Il passa la porte et se trouva derrière le mur de bouclier. Il prit de force l’hallebarde d’un des orientaux et l’utilisa comme javelot. Malgré le poids de l’arme, celle-ci transperça la gorge d’un des colosses. Leur position brisée, les orientaux réussirent à entrer dans le village. Mais les archers n’étaient pas morts et leurs stocks de flèches étaient très nombreux. Le cavalier ordonna la formation tortue. Les flèches ne passaient à travers malgré les petites fentes. Halt décocha deux flèches. Elles ricochèrent sur les boucliers. Il décocha une troisième flèche qui traversa l’une des fentes. Un léger cri se fit entendre et l’un des boucliers descendit dangereusement. Voyant ceci, le cavalier ordonna deux tortues. Une pour s’occuper des archers et l’autre pour avancer avec prudence. Le soldat blessé resta à terre et fut transpercé par plusieurs flèches. Deux des hommes d’Abrakhân se ruèrent sur la tortue qui montait sur le mur. Ils frappèrent de toutes leurs forces à l’arrière de la tortue ce qui fit baisser certains boucliers. Les archers purent tuer d’autres Easterlings. Mais certains orientaux sortirent leurs épées et donnèrent des coups dans les jambes d’un des colosses. Celui-ci tomba et mourut sous les coups répétés. Le sang coula abondamment et certains des hommes de l’Est glissèrent, dévalèrent les escaliers et atterrirent à l’entrée du village. Ils finirent parsemés de flèches. Les orientaux avaient atteint les premiers archers. Ils changèrent de formation, une formation de combat, et commencèrent à venger leurs frères. Les rôdeurs sortirent leurs épées. Heureusement que les autres archers décochèrent leurs flèches sur ces dangereux ennemis, car les rôdeurs faisaient difficilement le poids face à un énorme pavois et une lourde armure. Les murs furent dégagés, mais nombreux furent les morts. L’Haradrim rejoignit ses frères pour repousser les hommes de Sauron.
La seconde tortue eut plus de chance. Les orientaux profitèrent de la diversion pour commencer le pillage dans tous les sens du terme. Les villageois essayaient de résister, mais en vain. Halt prit avec lui une dizaine de rôdeurs et un de ses mercenaires de Khân. Les orientaux s’étaient dispersés et ce fut assez facile de tous les tuer. Les rôdeurs vidèrent leurs carquois très rapidement. L’Haradrim se servit de ses deux épées et sema la pagaille. Halt vint en aide à Darm (l’Haradrim qui était légèrement blessé). Il était assailli par deux orientaux. Halt sortit son épée trancha le bras du premier et la tête du second. Le premier orientaux lâcha son bouclier et prit son épée. Mais il était droitier et ce fut difficile de se battre de la main gauche. Il rata Halt de nombreuses fois et s’écroula de fatigue et mourut rapidement par cause d’écoulement de son sang. Darm voulut combattre, mais Halt lui interdit. Il lui demanda de se cacher et de veiller sur Ilhuir. Il acquiesça. Halt rejoignit ses compagnons et retournèrent à l’entrée.
Une nouvelle vague venait de pénétrer. Les archers sur les murs ne pouvaient pratiquement plus décocher de flèches, ils étaient assaillis par des orientaux. Les trois derniers Haradrim d’Abrakhân étaient exténués. Ils étaient à moitié morts, mais continuaient à se battre. Le groupe d’Halt (dix rôdeurs et un Haradrim de Khân) décocha des flèches trouvées il y a peu. Quatre cavaliers surgirent. Ils tranchèrent la tête des trois mercenaires qui bloquaient le passage. Halt décocha deux flèches en même temps. Elles vinrent se planter dans un cavalier qui tomba. Son destrier fonça sur Halt. Le chef des Mercenaires l’arrêta et monta sur lui. Il rangea son arc et dégaina son épée puis il fonça sur les quatre cavaliers (les trois et celui des deux premières vagues) Il passa sur le flanc droit d’un d’eux et planta son épée en plein dans la gorge. Il récupéra une hallebarde et la lança. Elle blessa un cheval. Son cavalier tomba et le cheval s’écroula sur lui. Mort sur le coup. Les deux derniers prirent Halt par derrière. Il sauta de cheval pour prendre possession de celui à sa gauche. Il prit son épée du cadavre maintenant à terre et para le coup d’un de ses adversaires. Celui-ci tomba, tué par deux flèches. L’autre cavalier s’enfuit avec certains orientaux. Mais fut rapidement tué par l’une des flèches meurtrières d’Halt. La dernière vague passa à l’attaque. Quatre cavaliers et… Un troll !! Halt descendit de cheval et partit renforcer la porte. Les derniers combattants l’aidèrent du mieux qu’ils pouvaient. Deux rôdeurs tombèrent. Des carreaux d’arbalètes étaient plantés dans leur torse. Halt ordonna de rester vers la porte. Il ordonna de prendre les hallebardes pour essayer de contenir le troll. Les autres devront décocher leurs dernières flèches sur les orientaux. La porte tenait peut-être, mais ce ne sera pas pour très longtemps. Le monstre géant donna un coup de masse qui brisa une partie de la porte. Mais il ne pouvait pas passer. Il frappa une seconde fois et la porte vola en morceau. Les quelques villageois qui étaient derrière la porte volèrent et atterrirent à au moins dix mètres de la porte. Ils s’enfuirent. Le troll fonça, mais fut arrêter par les piques. Certains le blessèrent, mais il donna un coup de masse qui brisa plusieurs hallebardes. Trois orientaux avaient essayé de passer, mais le troll les avait envoyé valser avec ce coup. Le monstre prit un villageois et le lança sur le toit d’une maison. Il s’écrasa et devint bouilli… Les villageois s’enfuirent rapidement. Les rôdeurs hésitèrent. Halt cria :
«Ne reculez pas devant ce troll ! Il vaut mieux se battre et essayer de le tuer pour sauver ce village et ces personnes plutôt que de suivre et tout perdre ! Les trolls ne sont pas invincibles ! Ils meurent comme nous tous ! Archers ! Bandez vos arcs ! Feu !»

Une volée s’abattit sur le troll. Mais il resta debout. Un rôdeur fonça sur le monstre avec l’hallebarde et parvint à le blesser. Le troll rugit. Il enleva d’un coup l’hallebarde, la brisa et avec sa masse, éjecta celui qui venait de le blesser. Les autres rôdeurs se ruèrent eux aussi sur le monstre. Certains réussirent à le blesser, mais d’autres furent éjecter. Les Haradrim regardèrent leur chef et se ruèrent eux aussi sur le monstre avec leurs deux épées. Le premier esquiva de justesse la masse du géant. Mais trois autres rôdeurs eurent moins de chance. Le nombre de défenseur diminuait dangereusement. Entre les tirs d’arbalètes et les coups puissants du géant, il était difficile de rester en vie. Les deux hommes du Harad arrivèrent au niveau des jambes du troll. Ils tailladèrent ces supports. Le troll tomba par terre. Les orientaux purent passer. Halt s’avança vers le troll. Il tua au passage plusieurs orientaux. Il se tenait devant la tête du monstre. Il prit une hallebarde et la planta entre les deux yeux du géant. Il dégagea un cri de douleur et mourut enfin. Les orientaux ne savaient que faire. Une centaine de villageois dont une quarantaine de guerriers avaient repoussé trois vagues d’une soixantaine d’hommes et un troll. Les quatre derniers cavaliers redonnèrent ‘‘courage’’ aux hommes de l’Est par la terreur. Les Haradrim décochèrent chacun une flèche. Elles vinrent transpercer deux cavaliers au niveau du cœur.
Halt se teint devant le peu d’orientaux. Derrière lui, deux Haradrim aux flèches et aux lames meurtrières. Une dizaine de rôdeurs armés d’arcs et d’épées. Et quelques villageois prêts à tout pour envoyer dans les flammes de la Montagne du Destin ces envahisseurs. Les cavaliers n’arrivaient à rien. Les deux derniers cavaliers descendirent de cheval et convoquèrent Halt en duel. Celui-ci accepta. Il confia son arc à l’un de ses hommes et lui demanda l’une de ses épées. Il prit la sienne et armé de deux lames, il comptait bien vaincre le dernier courage des orientaux. Il jeta un coup d’œil sur la colline et vit deux cavaliers. L’un devait être le chef, l’autre avait un étendard. Le drapeau n’était pas celui du Mordor. Ni celui des hommes corrompus. Halt le reconnut. C’était celui d’une guilde de mercenaires. Elle se disait maître de toutes les guildes du Gondor. Elle était extrêmement dangereuse. Mais Halt fut tiré de ses pensés après le premier coup. Il l’esquiva de justesse. Non, le coup l’avait touché. Légèrement. Il regarda les armes de ses ennemis. L’un d’eux avait une hallebarde et un bouclier et l’autre, celui qui l’avait blessé, une hache énorme. Halt aperçut des arbalètes accrochées derrière eux. Celui qui avait l’hallebarde l’a lança sur Halt. Elle toucha légèrement le chef des mercenaires et tua un orientaux sur la trajectoire. Un Easterling lui donna une nouvelle hallebarde. L’homme avec la hache passa de nouveau à l’attaque. Il abattit sa lourde hache sur la position d’Halt. Il était rapide. Le chef des mercenaires l’esquiva de justesse et ne se fit pas toucher cette fois. Ils sont rapides, ça ne va pas être facile, mais pourquoi m’attaquent-ils un par un se demandait Halt. Le chef des mercenaires évita une nouvelle fois de justesse l’hallebarde, et cette fois-ci, elle ne le toucha pas. Puis il entendit un déclic et deux flèches l’éraflèrent. Halt décida de passer à l’attaque. Il se rua sur celui qui a une hache. L’orientaux soulève sa hache et l’abat lourdement devant lui. Mais Halt avait prévu le coup. Il avait esquivé en allant sur la gauche. Il fut contraint ensuite de faire une roulade, l’hallebarde passa juste au dessus de lui. Il se releva et frappa son adversaire sur la droite. Celui-ci releva sa hache et bloqua l’une des lames. L’autre se planta dans sa jambe droite. Le colosse perdit l’équilibre, mais réussit à se stabiliser en effectuant une roulade. Une nouvelle hallebarde vint se planter dans le sol à moins d’un centimètre de la jambe droite du chef des mercenaires. Il essaya d’enlever sa lame de la hache du colosse, mais fut contraint de l’abandonner sous peine de finir en deux morceaux. L’orientaux arracha la lame et l’envoya à cinq mètres derrière lui. Un nouveau déclic. Halt esquiva le carreau d’arbalète de peu. Mais ne réussit par à esquiver l’hallebarde. Elle lui entailla le bras gauche. Il ne pourra utiliser qu’une épée. Les deux hommes étaient devant lui prêts à un nouvel assaut. Halt sourit. Il parla distinctement à ses adversaires :
«Souhaitez-vous mourir lentement ou douloureusement ?»

Les deux hommes furent très étonnés. Dans le mille se dit Halt. Les deux hommes se regardèrent surpris et jetèrent un coup d’œil vers l’arrière, vers le cavalier et l’étendard au loin. Halt fonça sur l’orientaux avec la hache. Il donna plusieurs coups. Ils blessèrent son adversaire de plus ne plus grièvement. Puis Halt donna un uppercut du pommeau de l’épée. Le colosse était mort.
«Il existe des millions de façon de tuer un homme. Celle-ci est la 4 568e !!
- Alors tu es…
- Laissez-moi vous glisser mon nom à l'oreille pendant que vous expirez...
- Pas de doute ! Tu… Glarggh…»

Halt venait de planter son épée en plein cœur. Il avança sa tête vers l’oreille de son adversaire et lui murmura quelque chose. Il retira sa lame et l’homme tomba mort lui aussi.
Les orientaux ne savaient plus que faire jusqu’à ce que l’un d’eux prenne la fuite. Ils le suivirent. Halt regarda la colline, mais ne vit rien. Ses hommes accoururent et le soutinrent. Le villageois et les rôdeurs poussèrent des cris de joie en remercient leurs sauveurs.

Frontière Gondor-Harad

«Alors comme ça mon assassin s’est dégonflé et a nommé l’un de ses sergents pour supervise l’attaque ?! Pourquoi ??
- Monsieur ! Nous avons des nouvelles de l’attaque !
- Ah ! Des bonnes j’espère !
- Euh… C’est-à-dire… Que…
- J’ai compris. Son sergent n’a pas réussi ! Je devrai alors m’en occuper personnellement ?!?!»

Bilan :

- Attaque repoussée
- 80% de l'armée éliminé
- 19% de l'armée en déroute

- 60% villageois morts
- 17% villageois blessés
- 28/40 rôdeurs morts

- 5/5 Haradrim d'Abrakhân morts
- 0/4 Haradrim de Khân morts
- Halt légèrement blessé, rien de grave

Conséquences :

- Victoire totale
- 50% de mon armée est mort
- Darm pourra de nouveau venir dans les missions
- Ilhuir sera bientôt sur pied
=> Reste moi + 3 Haradrim de Khân

Bravo Halt !!! Niveau inspiration,tu es au top !! J'aime en plus Cependant d'après ce que j'ai pu comprendre Turgo est parti !

Merci Gorka
Sinon CC et Mortal peuvent toujours me noter. Bon après s'ils n'ont pas envie, alors j'aimerai qu'ils me donnent une mission.

S'il vous plait, merci de me noter ou non donnez-moi une mission !
Merci
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