Les Guerres de la Terre du Milieu
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La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 Mâhild l'assassin

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ar-pharazon
Mâhild
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Mâhild
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MessageSujet: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:33

Voilà, j'attends plus que ma première mission.

Grade : Sergent

Troupes : 20 cavaliers armés d'arcs et d'épées, équipés d'une cape noire.


Dernière édition par Mâhild le Dim 22 Fév - 15:55, édité 1 fois
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ar-pharazon
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:36

alors:


un numénoréen noir vint de voir pendant que tu te reposait dans une auberge il te paye cher pour que tu abatte plusieurs hommes. Fais le très vite et discretement. Tes cibles se trouve dans une ville assez peuplé parsemés de petites ruelles.

ennemis: 25 hommes dispersés dans toute la ville , certains armés de dague d'autre portant fièrement des épées.


bonne chance.
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Mâhild
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:42

Merci. J'ai deux questions à propos de la mission :

1) Je dois obligatoirement les tuer dans la ville ou je peux dire qu'un ou deux sortiront ?

2) Je ne réussirai pas l'objectif " Fais le très vite et discrètement " si par exemple, je suis sur les toits, je tue l'un des hommes et les passants le voient tomber et crient ?
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AnakinElectra

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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:44

2) -> comme dans assassin's creed ! ^^

note : après avoir lut le message, il s'autodétruira*
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ar-pharazon
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:45

alors:justement faut pas qu'il tombe du toit^^ ensuite oui un ou deux me peuvent sortir, maxi 5 mais il ne seront regroupés qu'au maxi de 3
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Mâhild
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:47

Ok merci! ^^

Je m'y mets tout de suite.

Encore une chose, je me situes où je veux ?
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ar-pharazon
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:50

ba les numénoréen noir sont plutot dans le sud, mais comme il y avait pas mal d'espion et tout tu peux soit te trouver pas loin du rohan, de dale, du gondor. enfin uè pratiquement ou tu veux^^
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Khiliani
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:51

Il y en a en Agmar aussi, dans le Nord de l'Arnor pirat
Ou alors dans mon pays pirat
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 15:52

Je pense que je vais me situer en Arnor ( si j'ai quitté un pays Elfe, c'est l'endroit idéale pour se faire oublier ) pirat
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeDim 22 Fév - 22:20

Non ar, je me rends compte que tu n'as pas compris. Je parlais avant que MOI, j'étais sur le toit et je tirai avec mon arc sur l'homme qui se trouve À TERRE DANS LES RUES. Et il ne tombe PAS DU TOIT mais DE LA RUE AU SOL.
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeLun 23 Fév - 11:16

et bien tant que personne ne te voit le tuer je pense que c'est bon, mais préconise la discretion.
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:54

Ordre de mission :

un numénoréen noir vint de voir pendant que tu te reposait dans une auberge il te paye cher pour que tu abatte plusieurs hommes. Fais le très vite et discrètement. Tes cibles se trouve dans une ville assez peuplé parsemés de petites ruelles.

ennemis: 25 hommes dispersés dans toute la ville , certains armés de dague d'autre portant fièrement des épées.



Mission :

Je me couchais sur mon lit et m'endormis immédiatement. Mes hommes et moi venions de chevaucher depuis la Lorien sans s'arrêter et sans dormir durant cinq jours et quatre nuits. Nous étions descendus au Sud de la Lothlorien, nous avions longé la forêt de Fangorn, traversé en longueur la Trouée du Rohan et étions arrivés dans l'Eriador. Nous avions suivi la voie verte pour nous diriger vers la Comté. J'espérais trouver là bas quelque chose capable de calmer ma souffrance et de me redonner goût à la vie. Nous nous étions arrêtés dans un petit village que nous avions trouver sur la route car nous en pouvions continuer plus longtemps sans nous reposer. Pendant que je dormais, je rêvais à nouveau du massacre de mon village. Des centaines d'orcs étaient entrés dans l'enceinte et tuaient toute personne assez courageuse pour les affronter. Des trolls avaient abattu les murs d'enceinte et s'attaquaient maintenant aux maisons. Elles cédaient toutes sous le poids des pierres qu'ils lançaient ou des coups qu'ils envoyaient. L'armée des horribles créatures répandait mort et désolation partout où elle passait. Je vis ma femme et mes enfant sortirent de la maison et tenter de fuir vers Caras Galadhon. Ma femme tomba soudain à terre, le dos remplie de flèches. Les orcs venaient de tirer plusieurs volées de centaines de traits. Les villageois couraient en hurlant. Soudain, deux trolls sortirent des bois, un de chaque coté de la route, et s'attaquèrent aux fuyards. Il les écrasaient de leurs pieds ou les envoyaient dans les airs avec leurs mains. Tout à coup, je vis mon fils être attraper par l'un des deux monstres. Dans un ultime cri, il se fit avaler tout entier et disparu dans l'immonde bouche du colosse. Les trolls avaient pris du retard par apport aux derniers survivants et, alors qu'ils étaient bientôt proches du but, un escadron de chevaucheurs de wargs arriva et acheva les derniers villageois. Ma fille perdit d'abord son bras à cause d'un coup d'épée d'un des orcs, et fut terrassée par un warg qui la décapita. Je hurlais, impuissant et malheureux, et me réveillais en sursaut. J'étais en sueur et je regardais par la fenêtre. C'était encore la nuit et je voulus me rendormir quand j'aperçus l'un de mes hommes dans l'ouverture de la porte de ma chambre.

- Qui a t-il soldat ?

- Un homme demande à vous voir. Il m'a envoyé vous quérir.

- Bien, dit lui que j'arrive sous peu.

Je me levais de mon lit et décidais de laisser ma cape, à quoi me servirait-elle dans une auberge ? En tous cas pas à me camoufler. Après avoir trouvé les restes du combat dans mon village, nous avons suivi les traces des paysans qui fuyaient vers Caras Galadhon. Malgré les piétinements de wargs, nous avions décelé une série d'empreinte qui sortait de la zone d'affrontement et allait vers la cité elfique. Nous les avions suivi et avons été accueillis par Celeborn et la Dame Galadriel. Là, nous avions appris que mon fils s'était réfugié ici, mais qu'il était reparti à ma recherche. Le coeur plein de malheurs et de tristesses, je décidais de partir de la Lorien et de ne jamais y retourner. Mes hommes, malgré le fait que leurs familles s'y trouvaient, acceptèrent de me suivre dans mes futurs déplacements. C?est ainsi que mon escouade et moi avons quitté la Belle Forêt d'Or pour nous retrouver dans une vie de mercenaires. Nous avions pour but de voyage la Comté. J'espérai trouver là-bas une chose qui pourrait panser mon coeur saignant : mon fils. Nous nous étions promis que, si nous étions séparés, nous nous retrouverions en ce lieu tranquille et paisible. Si je l'y retrouvai, peut être rejoindrons-nous à nouveau les forces des elfes. Je descendis les escaliers et vis le soldats qui était venu me chercher accompagné d'un homme plutôt bizarre. Il avait une grande cape violette avec un capuchon qui lui cachais le visage. Ses pantalons étaient d'un gris de fer, parsemé de quelques taches de boue ou d'eau, prouvant qu'il avait voyagé de loin et longtemps. Il portait une armure donc la couleur vacillait entre la glace éternelle et le noir des ténèbres. Il semblait tenir un lourd coffre en bois sous le bras. Ses mains étaient recouvertes de gants bruns. Malgré son visage caché par son capuchon. Il leva la tête et je l'entendis murmurer quelque chose. Je m'approchais des deux hommes et engageais la conversation.

- Bien le bonsoir monsieur. En quoi puis-je vous être utile ?

Il me répondis d''une voix rauque où résonnait un échos lointain. Je me demandais ce qu'un bonhomme pareil pouvait bien faire dans un endroit pareil. Il avait du se tromper d'auberge et avoir pris cette taverne pour un repaire de brigands.

- Allons nous asseoir pour parler plus amplement et sans être déranger, dit-il en désignant de son index une table reculée de toutes les autres.

Je fis signe au soldat à coté de nous de retourner avec les autres et nous partîmes nous asseoir. Une fois assis, un serveur vint nous demander si nous voulions un rafraichissement.

- Je prendrai volontiers une bière pas trop forte, je veux pouvoir retourner dormir rapidement une fois mon entretien terminé.

L'homme hocha la tête et se tourna vers le mystérieux personnage.

- Et vous monsieur ? Désireriez-vous quelque chose ?

- Non, rien de ce que vous ne servez ici n'est comestible pour moi. Retournez plutôt à vos misérables occupations et restez-y.

L'homme écarquilla ses yeux d'étonnement. Il n'avait sans doute jamais rencontré d'être si malpolis d'un un endroit si près de la Comté. Il me demanda si il m'amenais ma boissons tout de suite. Je lui répondis que rien ne le pressait mais que si je l'avais dans cinq minutes, ce serait parfais. Il s'en alla sans demander son reste et je me retournais vers l'homme. Il avait joint ses mains devant son visage et il me semblait qu'il avait les yeux fixés sur ma cicatrice à l'oeil droit. Enfin, il pris la parole.

- Vous êtes bien Mâhild, l'elfe qui a fuit sa patrie, n'est-ce pas ?

- Oui, mais pourquoi cette question ?

- Et bien, j'ai entendu dire que vous vous étiez reconverti dans les services de mercenaires et j'ai justement besoin de vous. Si il le faut, j'ai de quoi vous payer.

Il posa le coffre en bois qu'il tenait sous le bois sur la table. Un son lourd se fit entendre. L'homme le poussa vers moi et je l'ouvris lentement. Je fus énormément surpris par son contenu. Il avait beau être petit, il recelait nombre de pièces d'or, pierres précieuses que seuls les nains pouvaient aller chercher et trouver dans leurs mines. Il y en avait tellement que même un elfe fidèles au Seigneur Elrond et la Dame Galadriel pourrait être titillé par l'envie de prendre le contenu. Nous aurions assez d'argent pour payer la traversée de toute la Terre du Milieu avec cela.

- J'accepte, dis-je dans un élan de folie et d'incitation. Quelle est ma mission ?

Une lueur de glace s'alluma dans les yeux de l'homme en entendant cette phrase. Il semblait ravi de la décision que je venais de prendre. Il croisa ses bras sur son torse et m'expliqua l'objectif de la mission. Il parla alors plus doucement et je discernais un sourire sur son visage.

- J'ai une tâche spéciale à accomplir pour mon Maitre. Il m'a donné cet or pour que je vous paie avec. Il tient à vos services, étrangement, il pense que vous êtes le seul à pouvoir la réussir dans les temps. J'ai sur les bras une vingtaine d'hommes qui ne veulent pas se plier à la volonté de mon Seigneur. Je voudrai que vous m'en débarrassiez en toute discrétion.

Je fus étonné de sa requête. Souvent, on me demandait de sauver ou capturer un convoi, ou laisser un message pour un rival, mais jamais encore assassiner un pareil groupe de personnes. Mais la pensée des pierres précieuses restait dans ma tête. Le serveur apporta ma bière et s'en retourna au pas de course.

- Et, sans vouloir paraitre indiscret, qui est votre maitre ? dis-je en avalant une gorgée.

- Le Seigneur et Maitre de la forteresse perdue, celle où seuls les hommes ténébreux, les trolls, les orcs et les loups peuvent entrer, la forteresse perdue dans les grands froids d'Angmar, la ville-forteresse de Carn Dûm.

Je manquais de m'étouffer en entendant ce nom. On prétendait que Carn Dûm était maudite et abandonnée. Plus personne n'y venait ou n'y vivait, même pas les serviteur de son Maitre, alors comment cet homme pouvait-il en venir ? Serait-ce un numénoréen noir ? L'un des hommes corrompus qui suivirent le détenteur de la Couronne de Fer durant sa campagne d'anéantissement du Royaume du Nord ? J'avais tout de même des doutes sur cet homme, mais ses dernières paroles m'avaient rendu plus attentif sur le sujet de la conversation.

- Qui êtes-vous donc ? Personne ne peut venir de Carn D...

- Chut! Si vous prononcez ce nom ou celui de son Maitre, vous ne vivrez plus assez longtemps pour voir la Comté que vous voulez tant découvrir. Je sais quelles peines vous avez enduré et quels desseins vous incitent à y aller, mais je puis vous dire que vous êtes obligé d'accomplir cette mission.

L'homme se leva et se dirige vers la porte en disant :

- Vous avez encore trois jours pour réussir les conditions fixées. J'ai des espions dans et autour de la ville. Si vous tentez de fuir, il ne vous restera plus qu'à compter trois jours avant de voir votre mort arriver. Je reviendrai le soir du dernier jour, voir si vous avez réellement réussi. Au revoir, ce fut un plaisir.

Puis il sortit en toute hâte. J'entendis son cheval hennir et partir au galop sous la pluie battante. Je restais là, essayant dans quoi je venais de m'embarquer. Il fallait dorénavant que je fasse plus attention. Je venais carrément de signer un contrat dont l'issue serait la mort si je ne le remplissait pas. J'étais tellement abasourdi que je visais ma bière encore à peine entamée d'un trait. Alors que j'allais remonter pour dormir, j'aperçus un parchemin posé sur la table. Il possédais le signe de la Couronne de Fer d'Angmar se tenant devant l'Oeil Rouge du Mordor. Je le soulevais et vis un petit papier juste en dessous. Il était marqué avec un liquide ressemblant à du sang : << N'ouvrez ce message que lorsque vous commencerez votre travail. >> J'emportais le tout dans ma chambre et m'allongeais sur mon lit. Avais-je fait le bon choix ? Comment ce coffre avait-il réussi à lui tout seul à me faire accepter ce contrat maudit ? Ou était-ce le regard de cet être étrange qui m'avait forcé à ne pas refuser cette proposition ? Je m'endormis petit à petit et ces questions se dissipèrent dans mon esprit.
Le lendemain, Je me réveillais et vis que l'aurore pointait à peine. Je n'avais donc pas dormi beaucoup cette nuit, ou tout ce que j'avais vu cette nuit n'était qu'un rêve ? Je me mis assis sur le bord du lit et plaçais ma tête dans mes mains, le temps de reprendre mes esprits. En relevant la tête, je vis le message sur le bureau de la chambre. Une larme vint alors couler sur ma joue en suivant ma cicatrice. Je pris le message et l'ouvris. Je me mis à lire.

« Vous avez ici la liste des personnes à éliminer. Un croquis accompagne chaque nom, leurs habitudes et leurs lieus préférés, ainsi que leur titre. Cela vous permettra de retrouver facilement vos objectifs. Les noms sont classés par l'importance des cibles dans la ville. Une fois ce message lu, vous aurez trois jours pour les assassiner tous. Ne laissez nul membre de leurs familles vivants. »

Je dénombrais vingt-cinq hommes. Trois jours pour assassiner tous ces hommes, c'était faisable, mais il ne fallait pas se contenter du minimum. Je me levais, m'habillais, rangeais le coffre dans une malle que je cachais sous mon lit, empochais la liste, enfilais sa cape et descendis les escaliers. Alors que j'allais sortir, l'un de mes hommes m'interpella.

- Sergent, venez donc prendre votre petit déjeuner avec nous!

- Je suis désolé, j'ai quelques affaires importantes à régler ce matin.


Dernière édition par Mâhild le Mar 10 Mar - 22:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:55

Je sortis de la taverne et laissais l'homme seul, le regard toujours fixé sur la porte, croyant me voir revenir d'une seconde à l'autre en lui expliquant qu'il s'agissait d'une blague. Une fois sortis, je bifurquais à droit et me dirigeais vers une ruelle sombre. Peu de personnes étaient dehors et cela faciliterait les premiers assassinats. Je trouvais rapidement une échelle et montais sur les toits. Une fois en haut, je pris quelques secondes pour sentir le vent venir lui érafler le visage. Cela m'apaisa et je repartis, courant à toute vitesse, zigzaguant entre les cheminées, sautant de toits en toits. J'arrivais finalement à l'église, au centre de la ville. La tour de celle-ci montait haut, ce qui permettait d'avoir une bonne vue sur l'activité des zones proches. Je trouvais rapidement un appuie et montais, je me tirais grâce aux petites parcelles de bois qui dépassaient, ou aux formes taillées dans les murs, qui me permettaient de monter. Tant bien que mal, j'arrivais en haut de la tour et regardais autour de moi. Les forêts et les prairies avoisinantes s'étendaient à perte de vue. Des charrettes, cavaliers et passants matinaux étaient déjà entrain d'entrer ou de sortir de la ville. Je sortis la liste et regardais le nom tout en bas. C'était le maitre du donjon de la cité. Quel intérêt y avait-il à tuer un garde de prison ? Il était écrit qu'il allait souvent au « bar des plaisirs » Que pouvait être cette idiotie ? Quoi qu'il en soit, je devais le faire. Je descendis de la tour et me posais retournais à terre. Je rabattis le capuchon de ma cape sur ma tête. Je me baladais dans les rues encore sombres, à peine éclairées par l'aube pointant le bout de son nez. Je vis alors une enseigne bizarre. La forme était une femme et dessus était écrit « bar des plaisirs » Je craignais avoir compris ce que cela signifiait. Prenant mon courage à deux mains, je poussais la porte et entrais. Une odeur nauséabonde de fumée vint me faire éternuer et tousser. Une vingtaine d'hommes étaient assis dans des fauteuils confortables, des femmes étaient devant eux, se trémoussant et ne cessant de bouger leur corps devant eux. Un orchestre jouait une musique rapide sur laquelle les fille gigotaient en rythme. Cela me dégoutait. Aussi bas que ne pouvais tomber les hommes, je n'avais jamais vu pire que cela. Je me dirigeais vers le comptoir, les yeux regardant chaque client, leurs yeux ne cessant de regarder les jeunes femmes. J'arrivais au bar. Un homme était entrain d'essuyer les verres fraichement lavés.

- Bonjour.

- Bonjour, en quoi puis-je vous être utile ?

- Je cherche un homme, il est le maitre du donjon de la ville. On m'a dit qu'il venait souvent ici.

- Ah oui, c'est notre meilleur client. On en vous a pas mal informé. Il vient ici tous les matins et durant cinq heures, il demande à faire la tournée de toutes les danseuses et il les paie gracieusement.

- Et où est-il ? J'ai une affaire importante dont je dois lui faire part.

- Il est là-bas, il a sa place réservée, dit l'homme en me montrant un fauteuil dans un coin reculé.

Dedans, se tenait un homme, très gros. Ses joues étaient gonflées et ses jambes semblaient avoir de la peine à sortir de l'énorme masse qu'était son ventre. Deux filles étaient devant lui, ne cessant de le toucher à un endroit ou un autre. Je me dirigeais vers lui et m'arrêtais devant. L'homme pris une dizaine de seconde à me remarquer.

- Qu'y a t-il l'ami ? Vous voudriez que je vous prête une de ces deux beautés ?
Les femmes me sourirent, mais je en détachais pas mon regard du gros.

- Non, ce n'est pas pour des femmes que je viens vous parler, c'est pour quelque chose de bien plus sérieux.

L'homme me regarda, étonné. Il ne devait pas avoir l'habitude d'entendre parler d'autre choses que de jeunes filles dans cet « établissement ». Il demanda aux deux filles de partir, sans leur avoir avant donné à chacune une bourse remplie. Il se remit un peu plus droit sur son siège et je m'installais sur celui d'en face.

- Alors, de quoi voulez-vous me parler ? Vous ne devez pas être du coin pour venir chercher un homme dans un endroit pareil.

- Non en effet, je ne suis pas du tout du coin. Mais je viens vous prévenir qu'un grand danger vous guette. Les hommes de pays des ténèbres glaciales veulent votre peau. Je voudrai savoir pourquoi. Je peux vous protéger mais il me faut savoir pourquoi.

L'homme me regarda avec des yeux énormes. Il tremblais dans son fauteuil. Visiblement, il connaissait ce que cela signifiait et n'avez pas envie d'aller au trépas.

- Il y a deux ans, nous avons arrêté un convoi de soldats d'Angmar. Nous les avons mis en prison et torturé. Beaucoup n'ont rien dit et ont été abattus. Les plus coopératifs ont été jugés et ont obtenus la prison à perpétuité. Mais beaucoup d'hommes dans les donjons sont encore torturés par les bourreaux qui ont perdu leurs familles dans les escarmouches contre Angmar.

- Je comprends mieux maintenant. Ils veulent libérer les soldats encore vivants et en assez bonne forme pour se battre à nouveau.

- Alors vous allez me protéger maintenant ? Comme vous me l'avez promis ?

- Je vais même faire mieux que ça....

Je sortis mon poignard et le tendis vers lui il me lança un regard plein d'interrogation.

- Je vais vous mettre dans un endroit où vous ne pourrez plus jamais être menacé, par n'importe qui ou n'importe quoi. Prenez-le.

L'homme tendit la main pour le prendre. Il tremblait et la lueur verte dans mes yeux ne l'aidait pas. Je tenais la dague par la poignée, une substance verte coulant vers le bout de la lame. Au moment où l'homme allait s'en saisir, je la levais et l'abattis sur son cou. Il émit un très faible cri que personne n'entendit avec, en plus, le bruit que faisait l'orchestre. C'était le commencement de l'effet de mon poison : la personne touchée par ce produit ne pouvait plus émettre de son.

- Le seul endroit où vous serez en sécurité à jamais, c'est dans la mort. Priez à présent pour que Sauron ou Ses serviteurs ne viennent pas vous ramener pour les servir.

Les yeux pupilles de l'homme devinrent blanches. Il s'écroula sur son siège, la bouche et ce qui lui restait des yeux ouverts. Je les lui fermais et rangeais ma dague dans son fourreau. Puis, je saisi l'homme sous l'épaule et le posais sur mon dos, comme si je l'aidais à marcher. Au moment où je passais devant le comptoir, je lançais au barman :

- Il a fait un malaise, suite à ce que je lui ai dit. Je vais l'emmener dans un endroit où il pourra reprendre des forces.

Je sortis de l'établissement, trainant toujours le cadavre et me dirigeais vers la taverne où se trouvaient mes hommes. Le soleil était toujours bien bas, malgré que nous arrivions vers midi. Juste avant d'y arriver, je me déplaçais vers la ruelle sombre qui était à coté. Je déposais le corps en l'allongeant contre le mur. Puis, je pris un grand tonneau et y mis le corps. Je dus pousser pour y faire entrer le cadavre du gros homme. Une fois dedans, je refermais le couvercle et déposais le récipient contre le mur.

- Voilà, reste à espérer que personne n'ait idée de regarder là dedans avant notre départ.

Je sortis de la ruelle et regardais à nouveau la liste. Les trois prochaines cibles étaient les autres gardes du donjon. Ils se baladaient souvent les trois hors de la ville avant de prendre leur service qui commençait quelques heures après l'aube. Je montais sur mon cheval et galopais aux portes. Une fois hors de l'enceinte de la cité, je saisi mon arc. J'arrivais au Sud de la ville quand trois formes avec des masques noirs apparurent. Je pris une flèche et la tirais sur l'homme qui se tenait au milieu. Elle alla se planter dans son torse et il tomba à terre. J'accrochais mon arc à la selle de mon cheval et pris mes deux dagues. Alors que j'arrivais sur les deux formes, je sautais de ma monture et roulais à terre. Je me remis sur pieds et repoussais juste à temps une épée qui aurait failli me fendre le crane. Les deux derniers hommes attendaient mes attaques. Les deux avaient comme armes une grande épée. Elles brillaient dans la lueur du soleil à son zénith. Je tenais l'une de mes dagues au-dessus de moi et à l'horizontale, de manière à parer le plus aisément les coups. Ma deuxième arme était prête à donner de rapides coups et à revenir aussi vite. Je n'avais même pas besoin d'achever mes adversaires à coups de lames, attendre que le poison qui était sur mes dagues termine le travail était bien plus simple. Le premier bourreau me fonça dessus, son épée en l'air et prête à m'asséner un coup mortel. J'esquivais avec une roulade sur le coté et enchainais un coup de poignard dans son flanc gauche. La lame traversa la chaire et l'homme cria. J'enlevais ma dague de son corps et parais à le dernière minute l'attaque de mon deuxième adversaire. Le premier homme était tombé à genou, se tenant le flanc gauche. Le poison commençait à faire son effet, d'abord, la blessure brulait, ensuite, la substance verte se répandait dans le sang, puis paralysait les membres de sa victime pour finir par arriver au cerveau et le faire éclater. Si le poison n'entrais pas dans le corps, le contact avec de la peau provoquait tout de même de puissantes brulures. Mon deuxième adversaire attaqua une deuxième fois. Je parais encore une fois son épée et lui assénais un coup de pied dans l'estomac. Alors qu'il reculait en se tenant le ventre, je bondis sur lui et plantais une dague dans chacune de ses épaules. Je ressautais en arrière et attendis. L'homme leva le bras pour s'enlever un des poignards, mais arrêta son bras à mi-chemin. Il tourna la tête vers moi, une expression de peur et de dégoût dans les yeux. Il vacilla sur ses pieds et s'écroula sur le dos. Je me dirigeais vers lui et retirais les dagues avec soin. Je les rangeais dans leurs fourreaux et tournais mon regard vers les deux autres hommes. Celui qui avait été atteint d'une flèche avait une grande mare de sang autour de lui, le deuxième était maintenant à plat ventre, face contre terre. Je sifflais pour rappeler mon cheval et allais chercher les corps. Je les tirais vers les caniveaux entourant la ville et les jetais dans l'eau. Je les regardais couler, puis remontais à cheval. Je sortis à nouveau la liste. La cinquième cible était un homme emprisonné dans les cachots de la cité. Je me dirigeais vers les portes et demandais le chemin du donjon à un garde.

- Il se trouve tout au Sud de la ville. Vous pouvez y aller, mais il faut l'accord du maitre de la prison pour aller rendre visite à un prisonnier.

- Ne vous en faites pas, j'ai son accord.


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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:58

Je repartis au galop et traversais le dédales de ruelles. J'arrivais à une grande tour grise, aménagée seulement d'une fenêtre avec une grille placée devant. Les tuiles du toit étaient noires, recouvertes en grande partie de mousse et menaçaient de tomber sur un passant imprudent. Je poussais les portes et entrais. La première chose qu'on remarquais en entrant était une odeur de moisi et les pierres qui formaient le sol étaient froides. Même avec de grosses chaussures, on le sentait. Le sol était aussi très glissant. Les murs étaient humide et les escaliers aidant à monter dans la tour étaient sombres et difformes. Ils n'étaient équipés que d'une petite rambarde en fer. Je me saisi d'une torche, montais péniblement et arrivais dans une pièce circulaire. Les prisonniers s'y trouvaient. Je regardais le croquis du parchemin et reconnu rapidement la cible. Il s'agissait d'un homme chauve, avec une grande barbe, habillé de haillons et se tenant debout sur un bâton brun et qui se tordait n'importe comment. Il me regarda et j'eus presque pitié de lui. Les clés étaient accrochées au mur. Je l'aurai libéré si je n'avais l'ordre de l'abattre. Je me dirigeais vers lui et il se mit à me parler.

- C'est mon heures n'est-ce pas ?

- Je ne suis pas l'un des bourreaux de ce donjon. Je viens vous libérer.

- Ne me prenez pas pour un idiot. Vous n'êtes pas un des bourreaux, ça je le sais. Mais je sais que mon heure est venue. Les homes d'Angmar vous ont payé pour que vous m'exécutiez. Je les ai trahi. J'ai divulgué le lieu de cachette de plusieurs repaires et ai aussi donné les dates de toutes les actions dont j'étais témoin. Ils vous ont payé pour que vous me fassiez taire.

- Si vous le savez, pourquoi ne m'attaquez vous pas ? Le bout de votre bâton est pointu et je suis largement à porté. Pourquoi ne pas essayer de vous sauver la vie ?

- Cela ne servirait à rien, dit le vieil homme en tremblant sur son soutien. Si je réussi à vous tuer, je mourrai de vieillesse dans ce lieu humide sans jamais sortir. Si je suis libéré, les soldats de Carn Dûm me poursuivront pour me tuer. Je préfères en finir maintenant.

- Si vous insistez, dis-je en soupirant. Vous préférez une mort lente ou rapide.

- Je vois que vous avez un arc. Tirez moi une flèche dans la tête. Je veux pouvoir prendre mon envol sur les rivages immortels le plus vite possible.

Je tirais la corde de mon arc et visais la tête du vieillard. C'était la première fois que je voulais quelqu'un qui voulait vraiment mourir. J'émis un dernier soupir et lâchais ma flèche. Elle fusa dans les deux mètres qui séparaient mon arc du vieillard et le poussa contre le mur. Le corps de l'homme glissa et se posa sur le banc, comme si il s'était assis volontairement. Je sortis de la tour et me dirigeais vers l'auberge. Avec ma cape qui ne me dissimulait que lorsqu'il fait nuit, je ne peux pas tuer discrètement en pleine journée. J'allais passer le reste de la journée à marcher dans les rues ou à rester à l'auberge. J'entrais dans la taverne et allais commander une soupe bien chaude. Une fois que je fus servi, je montais dans ma chambre et refermais la porte pour manger tranquillement. Le lendemain, je fis appeler tous mes hommes.

- Écoutez-moi, j'ai une mission à vous donner. Chacun de vous aura une personne à assassiner. Cette mission est capitale pour notre survie.

Mes hommes me regardaient avec des regards plein d'interrogation et d'incompréhension. Mais c'était des elfes et ils m'obéiraient, je le savais. De plus, j'étais entièrement persuadé de leur réussite dans cette opération. Ils vinrent chacun, un par un dans ma chambre, pour recevoir leur cible. Ils ne devaient déclarer leur mission ou objectif à personne. Je me recommandais à chaque instruction sur la discrétion requise et la précision. Je voulais que les futures victimes soient tuées en silence et sans preuves. Le signal serait un son de cor humain. Nous sortîmes tous et je vis mes hommes se disperser dans toutes les ruelles sombres et établissements de vandales de la cité. Je me dirigeais vers un magasin , mis ma capuche et entrais. C'était l'établissement d'un armurier. Je me dirigeais vers le comptoir et me mis à parler au vendeur.

- Bonjour monsieur, avez-vous des cors à disposition ?

- Oui monsieur. Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? J'ai des cors d'hommes du Nord, du Rohan, du Gondor, d'elfes, même des cors d'orcs et j'ai même plus rare : un cor de Hobbitt. Vous n'en rencontrerez pas souvent.

- Je pense que je vais prendre un cor du Rohan. Combien est-ce ?

- C'est cent pièces de bronze. Vous avez de la chance : nous faisons des réductions ces temps-ci.

- Merci monsieur.

Je me dirigeais vers la porte et m'arrêtais alors. Là, juste devant mes yeux, se tenait un cor d'elfe. Il était incrusté de pierres précieuses et recouvert d'or. Il devait surement venir de la Lorien. Comment un homme pouvait-il en avoir un en sa possession ? Il avait du le voler à un elfe trouvé mort. Je posais mon regard vers lui, il avait le dos tourné et était entrain d'essuyer une épée. Je me saisis du cor doré et sortis sans hâte du magasin. Voler un voleur était sans doute permit. J'allais vers l'auberge et montais sur le toit. Je courus jusqu'à l'église où je m'étais déjà posté la veille et montais jusqu'à une poutre sortant de la tour. Là, je restais assis ici jusqu'au crépuscule. Je vis mes elfes sur les toits qui bordaient la cité. Tous avaient leurs arcs bandés. Je pris une grande inspiration et soufflais dans le cor du Rohan. J'entendis les flèches partir et vis mes hommes courant vers les échelles les plus proches. Je descendis de la tour et retournais à l'auberge. Là, je fis demander tous mes hommes en même temps dans ma chambre. Je leur demandais si les cibles avaient été éliminées.

- Si quelqu'un n'a pas réussi à tuer son objectif, qu'ils me le dise...tout de suite!

- Euh...Sergent...?

Deux de mes homme levèrent la main. Ils tremblaient de partout et étaient en sueur. Ils redoutaient ma réaction. J'inspirais un bon coup et leur demandais de s'expliquer.

- Notre objectif était le maire de la ville. Nous n'avons pas réussi à le tuer car il est resté tout le temps dans une auberge pleine de monde et est sortit avec une armure et des hommes équipés de boucliers. Nous ne pouvions pas l'atteindre et...

- Idiots! Vous voulez ma mort ? Je vais m'en occuper moi-même. Vous, restez à l'auberge!
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 17:59

Je sortis en toute hâte, mettant ma cape et mon capuchon noirs. Lorsque je fus dehors, je vis un attroupement de personnes près de la ruelle qui bordait l'auberge. Je passais rapidement mais savais ce qui se passait sans y avoir jeté un oeil : Le chef du donjon avait été retrouvé dans son tonneau et tout le monde était consterné. Je traversais toute la ville en marchant rapidement. J'arrivais devant la maison du maire au moment où la nuit tombait et fus un peu étonné de la garde qu'il possédait: Quatre soldats épéistes avec de grandes épées et des boucliers portant la marque de l'arbre blanc se tenaient devant la porte et les fenêtres du rez-de-chaussé. Un archer se trouvait sur le toit. C'était le seul chemin que je pouvais employer. Je pouvais me glisser par les fenêtres de l'étage seulement en tuant l'archer du toit. Je contournais la ruelle et trouvais une échelle derrière la maison. J'y grimpais et me déplaçait à pas silencieux vers l'homme qui se tenait debout devant moi. Je me tenais juste derrière lui et il n'entendais même pas le son de mon souffle. Je sortis l'une de mes dagues et lui tranchais la cou au niveau de la pomme d'adan. L'homme n'émit aucun bruit et tomba sur les tuiles. Je le tirais hors de vue des gardes du sol mais vis du sang qui s'écoulait dans la gouttière. Il ne restait qu'à espérer que les gardes ne le verraient pas. Je m'accrochais au bord du toit et passais par une fenêtre ouverte. J'arrivais dans une chambre d'enfant. Des épées en bois, des petites tables de travail et des bateaux, convois et autres jouets en bois y étaient déposés. J'aperçus un lit où dormait paisiblement une petite forme sombre. C'était un jeune garçon, pas encore un jeune homme. L'ordre de mission me revint à l'esprit « Ne laissez nul membre de leurs familles vivants. » Comment tant de haines était-il possible ? Des homme set femmes passaient encore, mais des enfants! Une larme passa sur ma joue quand je vis le visage tendre et paisible du garçon qui me rappela mon fils. Je sortis de la pièce en silence et passais à la pièce voisine. La chambre était bien différente que la précédente : Un mannequin avec une armure se trouvait dans un coin sombre, une grande épée à sa ceinture. Une grande table avec des parchemins, de l'encre et des plumes. Des têtes d'animaux, de créatures étranges et autres trophées se trouvaient accrochés aux murs. Un grand lit où se trouvaient une grosse bosse était tout à droite. Je me dirigeais vers le lit et sortis une de mes dagues. Je n'avais pas pris le temps de les recouvrir de poison. La mort serait tout de même rapide quand je la planterai dans le coeur. Je levais mon arme et, au moment où je l'abaissais, une courte épée la contra. L'homme qui se tenait dans le lit s'était levé d'un coup et avais sortit une épée-courte. Il s'attendait à ma venue.

- Alors, vous croyiez pouvoir me tuer aussi facilement que les autres ? Vous allez devoir affronter un ancien capitaine du Gondor!

J'exécutais un bond en arrière et sortis ma deuxième dague, geste habituel chez moi chaque fois qu'un combat était en vue. L'homme était grand et élancé. Son visage était grave. Dans ses yeux, se voyait une lueur rouge. Il voulait venger les morts de sa cité et était sûr de sa victoire. Il chargea et leva son épée. J'exécutais une roulade sur le coté et évitais le coup. Mais un autre coup horizontale vint beaucoup plus rapidement que le premier. Je me couchais à terre pour l'esquiver et lui fauchais les pieds avec les miens. L'homme tomba sur le dos. Je sautai rapidement sur lui et abattis une de mes dagues dans son ventre. Il me donna un coup de pied qui fit voler la dague. Elle se planta dans les planches du sol. Mon adversaire attaqua à nouveau. Ses coups étaient de plus en plus violents, mais de moins en moins précis et rapides. J'évitais un coup qui m'aurait décapité au dernier moment et me mis accroupi. J'enfonçais ma dague dans son ventre. L'homme hurla et me donna un coup de poing si violent que je fus projeté contre un mur. Alors qu'il s'enlevait le poignard de son ventre, je récupérais avec peine ma deuxième arme qui était enfoncée dans le sol. Il em chargea, brandissant ma dague dans sa main gauche. Je poussais un grand cri et, fermant les yeux, je jetais de toutes mes forces la dernière arme qui me restait. Je rouvris lentement les yeux et vis que mon adversaire était tombé à terre. Mon arme était incrustée dans son front. Sa bouche et ses yeux étaient grands ouverts et sa main gauche avait lâché ma dague. J'allais vers lui et rangeais mes armes dans leurs fourreaux attachés à ma ceinture. Puis, ne voulant pas laisser un tel spectacle à sa famille, j'allais vers l'homme et lui fermais les yeux et la bouche.

- Puisses-tu au moins reposer en paix, capitaine du Gondor.

À peine avais-je fini de dire cela que je me relevais en toute hâte. La porte s'était ouverte à la volée et quatre hommes entrèrent dans la chambre, c'était les gardes qui se postaient avant devant la porte. Derrière eux, se tenaient la femme et le fils du maire de la ville. Notre combat avait du faire beaucoup de bruit et les alerter.

- Le voilà, voyez! Il vient de faire sa dernière victime. Tuez-le, dit le chef en brandissant sa lance vers moi.

- Me tuer ? Pourquoi pas. Vous en aurez le droit...si vous réussissez à m'attraper d'abord!

Je courus vers la fenêtre et la traversai en la faisant voler en éclats. Je me rattrapais à une poutre et me hissais sur le toit, esquivant de justesse la lance d'un des gardes. Je courus sans m'arrêter jusqu'à ce que je sois sur le toit de l'auberge. Là, je descendis rapidement l'échelle et me précipitais dans la taverne. J'entrais dans ma chambre où mes hommes m'attendaient tous.

- Suivez moi, nous partons immédiatement!

Nous descendîmes les escaliers en trombe et sortîmes de l'auberge. Je jetais sur le comptoir l'argent que je devait pour le logement. Nous montâmes à cheval et nous dirigeâmes au triple galop vers les portes. Une dizaine de piquiers nous attendaient et pointèrent leur lance en nous voyant.

- Halte! Vous ne sortirez pas de la cité vivants! Vous allez payer pour tous vos crimes!

- Ne vous arrêtez pas et sortez vos arcs mes frères! Nous devons partir au plu vite.

Mes soldats prirent leurs arcs et tirèrent sur les gardes de la porte. Ils tombèrent tous et nous pûmes passer. Mais alors que le dernier de mes hommes arrivait, un piquier qui n'était pas mort brandit sa lance et la lança. Le cavalier la reçu en plein dans le dos et tomba à terre, son cheval continuant sa course derrière nous. Nous ne cessâmes de galoper jusqu'à ce que nous arrivâmes dans un petit bois à quelques lieus de la ville que nous venions de quitter. Nous installâmes un campement de fortune. Nous fîmes un feu et je choisis deux de mes hommes pour partir chasser. Ils revinrent quelques minutes plus tard avec un beau cerf que nous mangeâmes, mais sans appétit à cause de la mort de notre frère.

- Qu'allons-nous faire à présent chef ?

- Demain, je retournerais à la cité. L'homme qui m'a donné cette mission doit me retrouver à l'auberge où nous avons passé notre séjour.


- Mais, sergent, c'est folie que d'y retourner.

- Je sais mais je dois le faire, sinon, ma mission sera incomplète.

La nuit et le lendemain passèrent sans incidents. Le troisième soir de ma tâche, je recouvris mes dagues de poison, je pris mon cheval et partis aux portes de la ville. Des gardes y étaient postés en grand nombre et surveillaient toutes entrées dans la ville. Je me dirigeais vers le lieu où j'avais tué les gardes du donjon. J'avais vu une porte de service surement pas gardée. J'y arrivais mais elle était gardée par deux épéistes. Je pris mon arc et tirais deux flèches rapides. Les deux hommes tombèrent sans bruit et je puis passer. Je traversais la ville jusqu'à l'auberge, me dissimulant dans toutes les ruelle sombres et tous coins d'ombres que je pouvais trouver. Ma cape noire était vraiment utile. J'entrais dans l'auberge sans un bruit et m'assis à une table où m'attendais déjà le numénoréen noir.

- Alors, la chasse a été bonne ?

- Votre objectif a été accompli: les 25 homme sont tous morts et les actions les plus silencieuses possibles ont été effectuées. Mon contrat est donc rempli.

- Bien, je peux donc repartir vers mon Maître tout en sachant que vous êtes dorénavant digne de confiance.

Il se leva et se dirigea vers la porte. Je le suivis jusqu'à son cheval. Alors qu'il avait le dos tourné, je sortis une dague et la lui enfonçais dans son cou. Alors qu'il agonisait et mourrait, je lui expliquais mon acte.

- Je suis en effet digne de confiance, mais pas votre maitre on dirait. Vous figuriez sur la liste. Maintenant, mon contrat est accompli et je peux continuer mes voyages librement, dis-je en lui montrant la liste qu'il m'avait donné.

L'homme regarda et mourus en silence. Je le laissais là à même le sol et à la vue de tout le monde et ressortis de la ville. Je pris mon cheval et rejoignis ma troupe. Une fois arrivé vers eux, je dormis le reste de la nuit jusqu'à tard le matin. Puis, je leur expliquais la suite du voyage.

- Mes frères, nous allons chevaucher à présent vers la douce et verte Comté. Elle est toute proche, en route!

Fin de mission.

Bilan :

25 hommes civiles sont morts
1 cavalier elfe est mort

Voilà ar-pharazon, tu peux noter Very Happy
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 21:06

sa ma l'air très bon tous sa, cependant je ne suis pas là ce soir donc je ne te promet pas de te la noter, plutôt demain ou après demain
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 21:49

D'accord, ne t'en fait pas.

Sinon, j'aimerai bien une mission. Smile

Statut : mercenaire

Localisation : frontière de la Comté ( Va y pénétrer )

Troupes : 19 cavaliers elfes avec arcs et épées.
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 21:55

Des habitants d'un village non loin de la Compté sont martyrisés par des trolls, ils veulent que tu aille les tuer au plus vite avant qu'ils ne provoquent d'avantage de dégâts. Ils te payeront cher, soit 300 pièces d'or.

Objectif: tuer les trolls

Forces alliées: Toi et tes hommes

Forces ennemies: 3 Trolls des forêts
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 21:56

Merci, le combat avec les trolls me permettra de faire bien des lignes j'espère. Very Happy
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 22:05

en fait j'ai le temps personnelement c'est un très très bon texte:

taille: 19/20 ( pour une première c'est excellent)
action: 17
histoire: 18
ortographe: 8 ( des petites fautes mais rien de grave)
soit: 18


Dernière édition par ar-pharazon le Sam 7 Mar - 22:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 22:09

en même temps la mission de mahîld est très bien pas parfaite mais très bien quand même
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 22:10

Youpi! Je suis très content de cette note.

Merci Ar! Smile
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 22:12

franchement j'ai du respect pour ton texte, j'aurais jamais pu faire comme toi avant alors ta note va avec
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeSam 7 Mar - 22:14

Faut dire que j'ai de l'expérience depuis le temps. Wink
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MessageSujet: Re: Mâhild l'assassin   Mâhild l'assassin Icon_minitimeJeu 2 Avr - 21:53

Des habitants d'un village non loin de la Comté sont martyrisés par des trolls, ils veulent que tu aille les tuer au plus vite avant qu'ils ne provoquent d'avantage de dégâts. Ils te payeront cher, soit 300 pièces d'or.

Objectif: tuer les trolls

Forces alliées: Toi et tes hommes

Forces ennemies: 3 Trolls des forêts

Voici ma mission :


- Voyez-vous quelque chose Sergent ? Dit l'un de mes hommes
- Je ne vois que des étendus de champs, d'herbe fraîche et le soleil à l'horizon, encore aucun village des Hobbits en vu. C'est certes très beau mais, hélas, pas très utile.

J'étais monté sur un arbre, un grand chêne, pour pouvoir observer l'horizon. Depuis notre fuite de la cité où nous avions assassiné vingt-cinq hommes, nous avions suivi nos plans et étions partis en direction de la Comté, dans l'espoir de retrouver mon fils. Depuis quatre jours, aucun village des paisibles habitants de la verte Comté n'avait été vu, et nous commencions à manquer de vivres. La frontière de cette contrée de paix et d'amusements était marqué, lorsqu'on venait de la Voie Verte, par un village d'hommes aussi gentils que les semi-hommes. Certains de mes hommes voulaient voler dans les champs que nous croisions en route quelques carottes, navets ou pommes de terre pour se nourrir, mais je les réprimandais en leur rappelant que nous n'étions pas de vulgaires orcs qui pillaient pour se nourrir, mais des elfes ( bien que plus aux services de la Dame Galadriel ou du Seigneur Elrond ) qui se nourrissaient de se que la nature leur donnait. Ils se résignèrent donc à ne manger que des fruits sur les arbres ou des légumes sauvages. De temps en temps, un animal sauvage comestible passait et nous pouvions manger de la viande. Mais mes hommes commençaient à ne plus se satisfaire de plats à peine cuits dans un restant de feu de camp et rêvaient d'une bonne pinte de Hobbit ou d'une tranche de porc grillé à point et salé juste se qu'il fallait, ni trop, ni pas assez. Je redescendis de l'arbre et époussetais un peu la saleté qui s'était posée sur ma cape.

- Toujours pas d'habitations ou de signes de vie. C'est comme si la Comté et ses alentours avaient été vidés de ses habitants et qu'un mal régnait en ces lieus, je ne comprends pas. D'habitude, la Comté regorge de cris, de chants et de beauté. Là, pas même une fleur ne pousse. Les arbres sont silencieux, on entend même pas le vent passer dans ses branches et ses feuilles. L'herbe est humide, comme si elle pleurait le mal qui se répandait contre la volonté de la terre. C'est étrange.
- Craignez vous quelque chose sergent, des soldats du Mordor, des vermines des grottes ou des esclaves du maitre d'Orthanc ? Dit le soldat en se rongeant un ongle pour passer le stress.
- Non, je crois qu'une force plus brutale et plus dangereuse que tout cela a osé pénétrer et s'installer en cette contrée verdoyante. Mais je peux me tromper. Poursuivons notre route, nous verrons forcément une habitation quelque part, et là nous serons fixés. Rejoignons les autres.

Nous montâmes sur nos chevaux et repartîmes rejoindre le reste du groupe. Les cavaliers nous attendaient avec impatience. Quand nous arrivâmes, ils étaient assis autour du feu de camp de la nuit dernière. Leurs chevaux broutaient l'herbe humidifiée par la rosée matinale et étaient ramenés près de leurs maitres quand ils s'éloignaient trop. Lorsque que nous posâmes pied à terre, les hommes se levèrent et nous questionnèrent sur se que nous avions vu.

- Rien qui nous aide, juste de l'herbe, des champs, des bois et le soleil levant à perte de vue. C'est magnifique, mais quand on recherche depuis trois jours un village, c'est un peu énervant de ne voir rien d'autre.
- Alors, où allons-nous ?
- Nous devons continuer vers l'Ouets. C'est là-bas que nous trouverons les villages des Hobbits. Si vous ne trouvez « soit-disant » plus la force pour continuer, pensez au porc salé et aux pintes de la Comté qui vous attendront lorsque nous arriverons à un village. En avant.

Nous repartîmes en direction de l'Ouest pour continuer notre route à la recherche du village d'hommes. Nous passâmes au galop pour y arriver plus vite. Mes hommes avaient la tête qui dodelinait de droite à gauche. Ils avaient du trop s'habituer au confort des auberges et aux départs qui ne se passaient pas avant le milieu de la journée. Il faudra que je m'occupe de leur entrainement à partir de maintenant. Les paysages défilaient petit à petit. Nous longeâmes une forêt de résineux. Sa lisière était sombre et inquiétante. Sans la vue perçante des elfes, on ne pourrait rien discerner à l'intérieur tellement l'ombre s'était répandue partout. Rien d'alarmant ne parut à première vue, mais j'aperçus une grande forme brune passer à quelques mètres de la frontière entre l'ombre des arbres et la lumière éblouissante du soleil. Je prévins mes troupes et leur ordonnait de prendre leurs arcs et de se préparer à tirer sur n'importe quelle forme qui sortirait de la forêt, mais, après une bonne demi heure d'attente, rien ne vint. Nous continuâmes notre route, gardant tout de même un oeil sur la lisière des bois. Nous arrivâmes enfin à un grand amas de maisons. Notre coeur retrouva espoir, mais il le perdit bien vite : de grandes colonnes de fumée s'élevaient des maisons; un grand brasier brulait le moitié du village et des cris de terreur s'en échappaient.

- Camarades, allons sauver ces paisibles gens! Nous ne laisserons aucun être pure mourir sans tenter de le sauver, en avant!

Ma compagnie galopa à toute vitesse vers les maisons en feu, leurs lames levées et prêtes à tuer toutes créatures des ténèbres qui voudraient leur barrer la route. Nous rencontrâmes les femmes et enfants qui fuyaient le village et ils nous regardèrent, une petite lueur d'espoir se voyait dans leurs yeux. Nous pénétrâmes les portes en bois fracassées et ralentîmes l'allure dans les rues du village. Le feu jaillissait des fenêtres détruites et des portes enfoncées. Des murs étaient écroulés et des rochers énormes encombraient maintes ruelles. << Qu'est-.ce qui peut faire une chose pareille ? Pensais-je. Surement pas des orcs ou des ourouks. >> Ma question reçut alors une réponse, bien que j'aurais préféré l'avoir autrement : une grande masse brune s'approcha lentement de nous. Elle tenait en sa main une grande pierre et dans l'autre, un corps humains décapité et ensanglanté. Sa bouche était barbouillée de sang et ses yeux nous regardaient comme un affamé regarde une assiette bien garnie. Son énorme langue dégoutante passait sur ses dents pourries et putrides. Un troll. C'était un troll des forêts qui avait fait se massacre. Comment un monstre pareil avait-il pu oser pénétré dans la verte Comté pour y semer la terreur et se rassasier de la chaire des petits gens qui y résidaient ? Mes hommes furent terrifiés en voyant le monstre s'approcher à lents pas de nous.

- Sortez vos arcs compagnons! Abattons ce géant de l'ombre et sauvons les habitants de cette contrée magnifique!

Nous sortîmes nos arcs et visâmes le troll. Il ne semblait pas s'apercevoir que nous représentions une menace pour lui et continuait à s'avancer lentement, se léchant les babines en imaginant que nous allions lui servir de désert pour clore en beauté ce festin qu'il s'était offert. Les flèches volèrent et le troll recula d'un pas. Il avait vingt flèche dans le ventre et commençait à comprendre qu'il pourrait mourir. Il poussa un cri de rage et accéléra l'allure. Il passait plusieurs mètres par pas. Nous tirâmes à nouveau une volée qui lui atteint encore le ventre. Mais malgré le sang qui coulait sur son torse, il n'en mourrait pas pour autant et étais tout près de nous à présent.

- Visez la tête! C'est le seul moyen de le tuer!

Mes hommes tirèrent à nouveau et le troll reçu une dizaine de flèche dans la figure. Je tirais à mon tour une flèche en lui visant le cou. La flèche se planta dans sa chaire et il commença à tourner sur lui-même. Il émit un gémissement et s'écrasa sur le dos. Trois de mes hommes furent emportés dans la mort avec le monstre, leurs chevaux terrifié n'ayant pas obéi et fait demi-tour pour s'éloigner du monstre, ils écrasés sous le poids de la monstrueuse créature. Nous criâmes de joie pour la mort du troll, mais avions les larmes aux yeux pour la mort de nos frères. Si leurs chevaux avaient obéi à leurs ordres, ils seraient encore là. Pour leur rendre honneur, nous soulevâmes de toutes nos forces la masse inerte du troll pour sortir nos amis de là et les enterrer, comme le voulait la coutume elfique. Alors que nous lâchions le cadavre de troll, les villageois commençaient à entrer dans les ruines et nous remerciaient de notre aide. Ils nous offrirent l'hospitalité et nous proposèrent de nous reposer.

- Je vous remercie de votre bonté. Mes compagnons, vous allez enfin pouvoir manger à votre faim. Quant à moi, je ne demanderai rien de plus qu'une chambre et une cruche d'eau si possible.

Une femme me conduisit dans une maison qui n'avait pas été saccagée par l'attaque du troll tandis que d'autres emmenaient mes hommes vers une coin calme pour leur servir un repas. La femme me présenta la maison et m'invita à entrer. C'était une petite habitation faite de bois et recouverte sur les murs de plantes qui grimpaient du sol ou descendaient des pots qui étaient posés sur le bord des fenêtres de l'étage. Je suivis la femme qui entra et me prépara un lit. Je m'installais dessus et demandais où se trouvaient les hommes du village. Car il semblait bizarre qu'un village ne soit habité que par des femmes et des enfants.

- Cela fait de nombreuses lunes qu'ils sont partis vers les Bois Dorés pour aller demander de l'aide. Nous avons souvent à encaisser des attaques de ces monstres des bois et nous ne pouvons que fuir contre leur puissance, car nous ne sommes pas assez nombreux.
- Mais maintenant que nous vous avons débarrassé du troll des forêts, vous pourrez vivre en paix non ?
- Vous n'avez vaincu qu'un monstre qui nous attaquait. Leur plus grande attaque à été porté la veille du départ de nos maris, ils étaient trois et ont pilonné le village de rochers avant de retourner dans leurs bois sombres.
- Et bien nous vous aiderons à vaincre ces monstres! Nous ne sommes plus nombreux, mais en tous cas nous sommes vaillants et habiles guerriers.
- Je vous remercie de votre aide, mais n'allez pas mourir pour une problème qui se règlera bientôt. Une fois nos maris de retour avec les forces des Bois Dorés, nous tuerons ces trolls et pourrons reprendre une vie paisible. Je vais maintenant allez vous chercher votre eau.
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