Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 Gloirin, fils de Gloigar.

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MessageSujet: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 20:02

Bon ben, j'attends me première mission (hourra).

Troupes : 15 soldats càc et 5 archers Nains.


Dernière édition par DKpt0ut le Jeu 6 Aoû - 21:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 20:22

Mission pour DKpt0ut

Les attaques des orques recommencent dans la région, alors qu'ils s'étaient plutôt focalisés sur les elfes de la Forêt Noire (tant pis pour eux tongue ). Esgaroth a vu sa garnison renforcée par une troupe de nains, et tu les a accompagné avec pour mission de poursuivre tous les orques s'approchant de la ville.

Objectif: suivre et exterminer la prochaine bande d'orques qui s'aventurera près d'Esgaroth sur le Long Lac.

Troupes alliées: toi, tes nains, deux chasseurs humains, habiles au pistage (arc et dague). Évites de les faire mourir.

Troupes ennemies: 25 orques armés de diverses armes de càc ou d'arcs.

Terrain des opérations: Esgaroth sur le Long Lac et ses environs: collines et bois.

Bonne chance nain !
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 13:44

J'ai eu un problème avec mon ordi, donc obligé de reformater. Je suis en train de réécrire, donc ça retarde encore un peu...
Encore désolé, j'ai pas souvent le temps d'écrire.

PS : Question stupide, le Mont Solitaire est enneigé au sommet, non ?
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 14:20

euh...ouais, un peu ^^
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 14:43

prend ton temps, tant que ton histoire est bien. On s'en fiche du temps que tu met.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 15:02

n'écoutes pas les conseils de l'elfe, ils te mèneront à ta perte Twisted Evil Twisted Evil

écoutes plutôt les miens Twisted Evil

prends ton temps, tant que ton histoire est bien. On s'en fiche du temps que tu mets.

geek
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 15:04

c'est bizarre dis-donc, on dirait les miens :p
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 15:10

J'ai l'impression que j'abuse un peu sur le voyage. Je le décris un peu trop je crois. Vous jugerez.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 15:16

ya jamais trop ^^
encore que, on m'a enlevé des pts parce que le voyage était trop long aussi pour moi ^^

ils ressemblent ptet aux tiens, ar', mais dans la bouche d'un nain, ça passe mieux geek
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 20:08

J'ai supprimé ma première partie, qui est maintenant inutile vu que j'ai tout posté après. Je l'ai à peine modifiée.


Dernière édition par DKpt0ut le Ven 28 Aoû - 12:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 20:31

Pour un début de première mission, c'est très bien je trouve ! cheers
Peu de fautes d'orthographe, l'histoire est intéressante, et la longueur est égale à celle de pas mal de premières missions entières d'autres membres, donc j'imagine que tu vas nous pondre une excellente mission !
J'aimerais bien te donner ta prochaine mission, si cc est d'accord...
Grob' pirat
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 21:08

on verra grob', on verra....tu sais que je ne suis pas facile à convaincre ^^

bon début DKpt0ut, je lis ça ce soir
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 21:17

Ah ben... merci Grobelin.
Si vous voulez me donner cette prochaine mission, soit vous vous battez pour savoir qui est le meilleur, soit vous vous associez pour me la donner. Je préfère la première solution.

Et sinon, pour que ce soit plus fluide quand j'aurai fini, vous pourrez supprimer vos messages ? Pas maintenant, mais quand il y aura le reste. J'suis désolé de le faire en plusieurs parties, je viens de lire que c'est pas trop le genre ici...
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 21:31

De rien ! pirat
Sinon, moi aussi je fais en plusieurs parties pour ma mission en cours, parce que je m'occupe aussi d'un autre projet en même temps, mais sion tu peux reposter ta mission entière quand tu l'as finie !
Grob' Wink
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeMer 26 Aoû - 2:29

Du retard pour la mission. Probablement demain.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeMer 26 Aoû - 20:25

Je supprimerai ces messages Nain si tu le souhaite pirat
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeMer 26 Aoû - 22:39

Pas besoin, je posterai la suite en une seule partie.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeVen 28 Aoû - 12:38

Voilà, j'ai fini d'écrire, et je poste ça en retard.

Chapitre 1

L’escouade de Gloirin avançait plutôt bruyamment à cause du frottement des cottes de mailles, du choc des haches accrochées à la ceinture, et des grands boucliers, qui, attachés dans le dos, frappaient souvent contre les casques des soldats. Disciplinés, les nains suivaient Gloirin, le sergent, qui portait fièrement sa bannière, deux marteaux croisés sur un fond blanc.
Dans les terrains informes et enneigés du Mont Solitaire, un vent froid se levait depuis l’ouest. Le groupe marchait lentement sous les bourrasques incessantes et les tempêtes de neige, et la fatigue s’empara de la troupe. Le soleil se couchait enfin, et la nuit ne tarderait pas à se montrer. Les membres engourdis, ils descendaient les versants du mont qui n’étaient pas tellement raides. Les terrains étaient escarpés, et ils descendaient différentes pentes inégales, grimpaient quelques buttes et collines et traversaient des cours d’eau. Gloirin avançait plus vite que les autres, fixant l’horizon à l’affût, et il semblait exactement savoir où aller.
« Sergent, cria un soldat par-dessus le sifflement du vent, on n’ira pas bien loin avec ce temps. Demain, même s’il fait toujours un peu froid ici, le vent sera peut-être moins violent, et nous pourrons continuer, mais là, il nous freine et nous marchons à son encontre.
- Il est sûr que nous ne pourrons voyager de nuit dans ces conditions, Hoinar, répondit Gloirin. Mais le point de ravitaillement est proche, à moins d’une heure de marche je dirais, et il est inutile de perdre du temps à chercher un endroit propice pour monter un camp. »
Le soldat grogna mais se remit en rang. Gloirin connaissait cette montagne comme sa poche, et s’il fallait se fier à quelqu’un pour ce genre de mission, c’était bien lui.
Les soldats arrivèrent bientôt près d’un cours d’eau bruyant. Le courant était bien trop rapide pour qu’ils puissent traverser. Le sergent se plaça sur un rocher et regarda au loin.
« Sergent ? demanda Hoinar. Il y a un gué, ou un pont à portée ?
Gloirin grimaça, et fit non de la tête.
- Pas moyen de passer à pieds, dit-il. Il nous faut trouver un autre moyen de le traverser. »
Il s’assit sur la pierre et se mit à réfléchir. Les nains ne sauteraient pas assez loin pour atterrir de l’autre côté. S’ils passaient dans cette rivière, le risque que certains soient emportés était trop grand, et les rochers dans l’eau, un peu plus loin, étaient pointus pouvaient avoir raison d’eux. Il fallait quand même passer, ils ne pouvaient attendre plus longtemps.
« Thorgun, Héin, vous avez des cordes ?
- Oui sergent. »
Gloirin leur emprunta et les attacha à ses haches de lancer. Il les jeta avec force vers l’arbre de l’autre côté de la rive, et elles s’y plantèrent profondément. Gloirin attrapa l’autre bout de chaque corde pour les attacher solidement au rocher sur lequel il était assis quelques secondes plus tôt. Empoignant solidement les cordes, il avança d’un pas prudent vers la rivière. L’eau était très froide, et Gloirin ne sentait plus ses jambes. Le sol était tellement glissant qu’aussitôt qu’il eut mis le pied dans l’eau, il tomba, et s’il n’avait pas sa main agrippée à la corde, il serait déjà partit à pleine vitesse vers le pied de la montagne. Le sergent se stabilisa, et avança lentement vers l’autre côté alors que le courant tentait de le faire lâcher. Il manqua quelques fois d’être emporté, mais il arriva finalement au bout. Il détacha ses haches et enroula les cordes autour de l’arbre pour consolider. Après lui, ses soldats le suivaient un par un, prudents, et arrivaient tant bien que mal de l’autre côté de la rive.
La traversée fut longue et pénible, mais ils réussirent tous, et un seul blessé fut à déplorer : Segan. Il voulait aller trop vite, et son genou avait frappé une pierre pointue sous l’eau, et sa jambe était paralysée. Pour avancer, ses deux frères l’épaulaient, et Hagan, l’un d’eux, en riait sans gêne.
« Regardez ça, dit-il. Les armées de l’ennemi ne peuvent rien contre lui, mais une simple rivière peut le mettre hors course !
- Te moque pas de moi, Hagan ! Répliqua le blessé.
- Sinon quoi ? Tu vas me courir après ? »
Hagan fonça pour rejoindre le groupe qui avait reprit sa route.
« Quel imbécile. Il mérite une punition.
- Allez, va, dit Dogan. Ça lui passera.
- Tu parles ! Je lui couperai la barbe s’il le faut.
- Par ma hache, quelle infamie ! »
Les deux nains rirent en cœur et accélérèrent. Ces trois frères, Hagan, Segan et Dogan, étaient bien connus dans le groupe. Ils étaient reconnus pour être des guerriers unis et puissants qui faisaient face à toutes les épreuves sans peur. Bien sûr, ils étaient aussi connus pour leur attachement surprenant à leur pilosité faciale, et leurs barbes étaient toujours bien entretenues.

Loin devant, Gloirin luttait contre le vent et le froid. La neige avait tout emporté : traces, indices et routes. Il était désormais impossible de retrouver le chemin du campement nain. Il jeta un œil à son escouade, et vit que ses alliés étaient tous fatigués et qu’ils ne pourraient bientôt plus avancer. Malheureusement, il était difficile de trouver un endroit où s’arrêter dans cette tempête. Le sergent stoppa la marche et réfléchit. Ils auraient du mal à se sortir de cette situation. Gloirin maudit son manque d’organisation, puis tomba à genoux. Il entendit un de ses soldats accourir et l’appeler, mais sa voix se faisait de plus en plus distante. Il s’écroula finalement, face contre terre. Il ne sentait plus son corps, sauf le contact froid de la neige sur son visage. Il ferma les yeux et s’endormit.

Il eut un sommeil agité. Il rêvait de son père, et se voyait avec lui, côte à côte, combattant des bataillons entiers. Mais là, son père recevait un coup mortel. Quand Gloirin voulait l’aider, les ennemis étaient de plus en plus nombreux devant lui. Il semblait reculer alors qu’il voulait avancer vers lui, et il entendait sa voix hurler son nom. Bizarrement, il commença à l’appeler « sergent » et l’expression d’horreur sur son visage s’intensifia.
« Sergent ! » Hurla à nouveau Hébur.
Gloirin s’éveilla en sursaut. Il regarda autour de lui, mais ne vit d’abord que les trois visages des nains inquiets qui s’occupaient de lui. Il se redressa, et toute sa troupe vint aux nouvelles.
« Il est réveillé ! Il est sauvé ! Dit un nain qui arrêta de manger pour se rapprocher.
- Héin, tu crois vraiment qu’il allait nous laisser comme ça ?
- Où sommes-nous ? »
Le sergent regarda autour de lui, toujours sous le choc. Il se trouvait dans une caverne basse, environ un mètre et demi de hauteur, et circulaire, plutôt large, en tout cas assez pour que tous les nains tiennent dedans. En regardant à droite, Gloirin vit que la tempête était toujours aussi violente, mais que la grotte était assez profonde pour qu’ils ne soient pas dérangés par la neige. À gauche, quatre nains étaient allongés dans des couvertures près d’un feu.
« On a trouvé cette grotte moins d’une heure après que vous soyez tombé, dit Hébur. Nous avons marché sans savoir où nous allions. Presque la moitié d’entre nous n’a pas supporté le voyage, mais ils vont mieux maintenant. Enfin, sauf pour certains. »
Il désigna les corps de ses compagnons.
« Ils sont mort ? Demanda Gloirin.
- Non. »
Il regarda l’extérieur de la grotte, où la neige tournoyait au loin.
« … pas pour l’instant. »
Personne n’aurait pu dire combien de temps ils avaient passé dans cette grotte, probablement une nuit. Ils ne savaient pas quelle heure du jour ou de la nuit ils étaient, et les nains tardaient à sortir de leur torpeur. Deux d’entre eux se réveillèrent peu après Gloirin, le feu les ayant suffisamment réchauffés. Le troisième mit plus de temps à se lever, et il en fallut encore plus pour qu’il se soit remis de l’épreuve et se remette les idées en places. Le dernier, Segan, semblait vouloir rester allongé. Finalement, on décida qu’il fallait le porter et partir même s’il n’était pas en état de se déplacer, car la tempête s’était calmée. C’est Hagan, le plus costaud de ses deux frères, qui devait le transporter. Dogan s’occupait de l’équipement.
Le voyage fut beaucoup plus supportable à partir de cet endroit. La tempête s’était calmée, et ils avançaient maintenant beaucoup plus vite que la veille. Le soleil éclairait les visages des petits guerriers alors que ceux-ci descendaient le Mont Solitaire. Au fur et à mesure qu’ils s’éloignaient du sommet, la neige était de plus en plus basse, et s’ils l’avaient aux genoux auparavant, elle ne couvrait bientôt même plus leurs pieds.
Gloirin ne put contenir un sourire à la vue de la fumée à l’horizon. Il ne s’était pas trompé de chemin et avait trouvé le camp de ravitaillement. Là, il aurait le temps de se reposer avant de repartir en mission.
Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent au camp. Ce point de ravitaillement, comme il y en avait quelques-uns dans le Mont Solitaire, était un campement de nains qui offraient soins et nourriture aux voyageurs de la région. C’était un point de passage souvent nécessaire dans ces montagnes pour les personnes qui les traversaient. Ceci permettait, d’abord, de partir avec moins de vivres, vu on était nourri là-bas, et ainsi de moins se fatiguer. On pouvait aussi commercer avec les marchands qui y séjournent quelques jours sur leur chemin, et elle permet de renseigner et d’aider les personnes tout simplement perdues dans la région.
Gloirin laissa ses soldats se reposer. Certains se rassemblèrent autour du feu de camp pour rejoindre les autres voyageurs, d’autres se dirigèrent immédiatement vers les commerçants.
Le sergent, lui, semblait avoir repéré quelqu’un. Il avait vu un nain, assis sur une souche, qui fumait la pipe. Il portait une cape verte, et à côté de lui étaient posés un arc, un carquois et des flèches. Il fixait le sol en fumant, plongé dans ses réflexions. Gloirin s’approcha de lui, se penchant pour observer son visage et attirer son attention.
« Fregar ? » Dit-il.
Le nain releva sa tête et cracha sa pipe, visiblement surpris.
« Gloirin ? »
Il se leva et se jeta sur lui, le serrant dans ses bras en pleurant. Le sergent était gêné mais ne le montra pas.
« Je t’ai cru mort ! Dit Fregar en pleurant. »
Fregar recula et sécha ses larmes.
« Par ma barbe, quelle surprise ! J’avais tant espéré que tu en sois sorti vivant ! Mais comment as-tu fait ? »
Une longue discussion suivit, laissant aux deux amis le soin de rattraper le temps perdu.

Fregar avait combattu aux côtés de Gloirin, sous les ordres de Gloigar. Ils se considéraient comme des frères, ayant toujours vécu côte à côte, combattant sur le même front. C’est dans la bataille où le père de Gloirin mourut, que Fregar et son ami avaient été séparés. Les gobelins avaient contourné l’armée naine par un tunnel inconnu, et, Fregar l’ayant repéré, il s’était rué vers celui-ci avec ses hommes pour empêcher cette attaque de réussir. Gloirin l’avait bien entendu suivi, et, avec moins d’une vingtaine de guerriers, avaient stoppé l’avancée des gobelins. Malheureusement, Gloirin, trop ambitieux et désireux de venger son père mort quelques minutes plus tôt, s’était lancé dans le tunnel pour contre-attaquer avec une poignée de nains, et alors que Fregar hurlait d’arrêter, les gobelins encore vivant détruisirent le passage. Le sergent et ses soldats avaient couru comme jamais un nain ne l’avait fait, et il survécut, ainsi que trois guerriers. Là, Fregar abandonna l’espoir de le retrouver et se replia avec l’armée naine.
« Et aujourd’hui, dit-il, je pars en mission avec mes rôdeurs. Et toi ?
- Je rentre de mission avec mes soldats. J’ai voulu passer tout droit, vers le sommet, mais je le retenterai plus avec mes soldats. Ce genre d’expéditions n’est pas faite pour les groupes.
- Tu es peut-être libre pour une mission alors ? Des renforts seraient les bienvenus.
- Que se passe-t-il ?
- Les orques sont revenus. Ils étaient plutôt chez les elfes avant parait-il, mais ça me regarde pas. Ce qui m’ennuie, c’est qu’ils traînent vers le Long Lac. La garnison d’Esgaroth est renforcée. Peut-être qu’un séjour dans cette belle cité nous permettrait de prendre un peu de vacances… si ces bêtes nous le permettent.
- Bien sûr. Je devais faire mon rapport au commandant, mais je trouverai bien un coursier.
- Parfait ! Alors, c’est comme au bon vieux temps ? »
Fregar tendit sa main, et Gloirin la serra vigoureusement.
« Laisse-moi te présenter mes compagnons. »
Fregar siffla, et quatre des nains qui se trouvaient autour du feu arrivèrent et se mirent en rang.
« Algrim, Dorin, Thorgrim et Hagnir. Les plus précis des archers de la Terre du Milieu ! »
Chacun d’eux était vêtu comme Fregar : une cape verte foncée et un capuchon, un arc long nain, un grand carquois de flèches pouvant en contenir une vingtaine.
« Voici votre nouveau chef, archers ! Vous suivez désormais les ordres de Gloirin, fils de Gloigar. »
A l’évocation de ce nom, les nains mirent un genou à terre.
« Relevez-vous, dit Gloirin. Vous suivez toujours les ordres de Fregar, si c’est ce que vous faisiez avant. Il sait mieux que moi comment utiliser l’archerie au combat. »
Les nains obéirent et se redressèrent. Ils retournèrent autour du feu et se vantaient auprès des autres nains d’être des soldats de Gloirin.
« Alors ? demanda Fregar. De combien de fiers guerriers notre compagnie est-elle composée ?
- Nous sommes maintenant vingt et un, répondit Gloirin, songeur.
- Je suis content de me battre pour toi, mon frère.
- Nous nous battons ensemble, Fregar, ne l’oublie pas. Si j’en venais à prendre des décisions sans en discuter avec toi ou bien contre ta volonté, mets-moi une bonne mandale dans la mâchoire comme tu le fais si bien. Je ne mériterais que ça. »
Fregar rit, et montrant son point vers le ciel, il dit :
« Gloirin est de retour ! »

La fin d’après-midi et la nuit furent très agréables pour Gloirin. Lui et Fregar veillèrent tard et burent toute la nuit, heureux de s’être enfin retrouvés. Cette étape calme après leur épreuve réservait aussi un futur agité pour Gloirin et ses soldats. Ils espéraient que la nuit ne finirait pas alors qu’ils profitaient du bon vin, car le lendemain, ils reprenaient la route pour descendre le Mont Solitaire.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeVen 28 Aoû - 12:38

Les nains se levèrent difficilement quand le matin fut levé. Comme d’habitude, Gloirin était debout avant les autres et s’empressa de les réveiller. Il annonça à nouveau qu’il fallait partir vite, car les journées étaient courtes et que voyager la nuit était dangereux.
« On sait, on sait ! » riait Fregar, qui était un des premiers debout.
Les soldats étaient habitués aux réveils brutaux avec Gloirin, et furent tous rapidement debout. Tous, sauf Héin, qui, comme toujours, était le dernier à se lever. C’était un nain qui adorait dormir, et il valait mieux ne pas le charrier là-dessus si on tenait à sa vie.
Comme prévu, Gloirin avait trouvé quelqu’un pour faire passer son rapport aux officier. Des marchands se dirigeaient en effet dans la bonne direction, et acceptèrent la mission pour quelques pièces.

Le soleil était donc levé depuis peu quand les nains partirent, et démarrèrent la marche à une bonne cadence. Revigorés après une telle nuit, les guerriers supportaient leur équipement plus facilement et ne restèrent pas en reste. Gloirin, lui, n’était plus le seul devant, et était même devancé. Fregar et ses rôdeurs ne devaient porter que leurs arcs et leurs carquois, et ils passèrent vite en tête.
Au début, ils firent face à un léger brouillard très rafraichissant, mais au bout de quelques minutes, ils n’avaient plus de neige sous les pieds et leur visibilité était parfaite. Descendant les pentes inégales rapidement, Gloirin s’arrêta un instant pour regarder derrière lui. La montagne les dominait de toute sa splendeur, et il admira les sommets enneigés et brumeux. S’il avait été un elfe, pensa-t-il, il aurait dit que cette montagne était en colère. Il rit lui-même de sa blague (au grand étonnement des ses soldats) puis reprit la marche.
Ils marchèrent tout le jour, ne s’accordant qu’une seule pause pour manger. Les pentes étaient souvent raides, mais les nains les descendaient avec une facilité relative. Ils parcoururent bien plus de distance que prévu, et arrivèrent sans encombre au pied de la montagne, où il faisait bien plus chaud qu’à tous les endroits qu’ils avaient visité la veille. Segan, avec sa jambe blessée, fermait la marche, toujours épaulé par ses frères. Au fur et à mesure qu’ils s’éloignaient de la montagne, les pentes étaient moins raides, et Segan put enfin marcher sans trop de problèmes. Il était de loin le nain le plus heureux de marcher sur du terrain « plat ». Bien sûr, le sol n’était tout de même pas encore horizontal, mais pour Segan, c’était tout comme.
Fregar avait choisi un chemin assez direct pour aller vers Esgaroth. Ils rencontrèrent bientôt une route qui se dirigeait plein sud, et ils la suivirent sans se poser de questions. Le soir, Gloirin ordonna qu’on se couche tard pour ne pas perdre de temps pour le voyage. Ce fut inutile, car c’était devenu une habitude chez ses soldats maintenant.
On monta le camp un peu loin de la route pour ne pas être gêné par des éventuels voyageurs nocturnes, ou bien, à l’inverse, ne pas déranger ceux-ci. Ils trouvèrent dans les bois avoisinant une clairière accueillante et s’y installèrent. Ollogin fut le premier à monter la garde et fut rejoint par Dorin, qui aimait se coucher tard. Ce fut l’occasion pour le guerrier et le rôdeur de faire plus ample connaissance. Segan, qui avait trop mal pour fermer l’œil, décida de prendre la relève, et les deux nains précédents ne tardèrent pas à s’endormir. Gloirin était encore éveillé et vint prendre des nouvelles du blessé.
« Comment va ta jambe ?
- Ça va mal, répondit Segan. La blessure n’était pas bien grosse à la base, mais vous savez, avec le voyage…
- Je comprends. Tu pourras te battre ?
- Hélas, non. Je ne fais pas ça par lâcheté, j’ai vraiment mal. J’aimerais pouvoir être à vos coté sur le champ de bataille.
- Ne t’inquiète pas Segan, je sais que jamais tu agirais de la sorte. »
Ces paroles ne le réconfortaient pas. Il se sentait désolé d’être un boulet pour les autres et maudit sa maladresse. Alors qu’il fixait les bois devant lui, il distingua vaguement deux petites lueurs lumineuses, peut-être jaunes, semblables à des yeux. Les lumières disparurent soudainement, et ce qui semblait les observer s’enfuit dans la forêt sans discrétion, cassant des branches sur son passage.
« Tu as entendu ? souffla Segan.
- Comment aurais-je pu ne pas l’entendre ? Un troll serait plus discret.
- On réveille les autres ? »
Gloirin regarda ses soldats. Ils dormaient comme des bébés, et ronflaient comme… des nains.
« Non, je ne pense pas que ce soit utile. Celui qui nous observait a du partir, sachant qu’il était repéré. Peut-être qu’il ne tentera rien. »
Segan acquiesça, espérant qu’il avait raison. Il se retira pour se coucher entre ses deux frères, priant pour que sa jambe aille mieux le lendemain.
Gloirin resta un moment éveillé. Il ne dérangea pas les autres pour la relève de la garde, car il aimait rester seul à réfléchir devant un bon feu réchauffant. Mais cette fois-ci, au bout que quelques courtes minutes, il fut dérangé dans ses réflexions. Segan, qui ne dormait toujours pas, redressa immédiatement la tête. Il avait lui aussi entendu des cris stridents venant du centre de la forêt. Gloirin était déjà en train de secouer ses soldats lorsque lui-même se leva pour ramasser hache et bouclier.
« Levez-vous ! chuchota le sergent assez fort pour que les nains puissent l’entendre. Réveillez-vous, on n’a pas le temps de se reposer. Héin, si tu continues de dormir je te bouffe avant que l’ennemi n’arrive ! »
Segan l’aida à les réveiller, puis jeta un seau d’eau sur le feu, comme si ça pouvait les empêcher d’être repérés. S’il avait bien entendu, les hurlements qui avaient retenti étaient des cris d’orques.
Les nains s’équipèrent rapidement, et bientôt, même Héin fut debout, hache à la main.
« Qu’ils arrivent, dit-il à ses compagnons. On ne réveille pas Héin dans son sommeil sans en perdre un bras !
- Range ton arme, soldat. Nous ne nous battrons pas dans ces bois, ce serait trop dangereux. N’oublie pas que la nuit, ces bêtes ont un certain avantage.
- Un avantage certain, rectifia Fregar.
- Esgaroth est proche, à mon avis. Nous devrions nous replier dans sa direction, peut-être l’atteindrons-nous avant l’aube. »
Cet avis était très optimiste, mais tout le monde était d’accord pour sortir de cette forêt tant qu’il y avait des orques. S’il le fallait, ils combattraient de nuit, mais en terrain dégagé. Heureusement, ils avaient trouvé cette clairière sans trop s’enfoncer dans le bois, et retrouver la route fut un jeu d’enfant. Sur le large sentier, les nains de Gloirin couraient aussi vite que possible, pas tant pour fuir les orques mais plutôt pour réussir à suivre le sergent. Segan boitait, à l’arrière, mais réussissait à aller à bonne allure, même si pour cela il devait aller à cloche pied. Il refusait obstinément qu’on l’aide à marcher, et au lieu de trouver ridicule de courir sur un pied, il préférait cela plutôt qu’être porté.
Une fois de plus, Gloirin épuisa ses soldats à la tâche. Courir avec un lourd équipement leur était difficilement supportable, surtout qu’ils n’avaient pas eu le temps de dormir plus de deux heures. Seuls Fregar et ses archers tenaient le rythme, mais sans grand mérite. Néanmoins, par solidarité, ils se proposèrent pour porter une partie de l’équipement des nains les plus fatigués. Les plus coriaces, eux, se tenaient juste derrière Gloirin, et avançaient à la même vitesse que lui malgré leurs armures et leurs armes. Segan aussi avait gardé tout son équipement, prétextant qu’il allait très bien et s’était indigné qu’on lui propose. Mais Dogan le força à obéir, et il fut bien obligé d’accepter. Le résultat fut d’ailleurs concluant, et il avait rattrapé le reste du groupe.

Gloirin entendait toujours les cris des orques, mais ils étaient plus lointains à présent. La forêt qui longeait le sentier s’éloignait de plus en plus de celui-ci, pour aller sur la colline, à l’ouest, et disparaitre derrière. À l’est, le Celduin semblait se rapprocher, et son cours lent et calme et se faisait entendre, apaisant les esprits des soldats. Il fut bientôt si proche que son bruit couvrait les lointains cris des orques et que les nains pensèrent être hors de portée. Le sergent tint quand même à continuer la marche, pour être certain qu’aucune menace ne planait sur leurs têtes.
Quelques instants plus tard, leur marche nocturne fut récompensée. Grimpant une colline, à bout de souffle, Gloirin en atteint le sommet en premier, et il eut une merveilleuse vue sur le Long Lac. Le Celduin, qui longeait la route sur leur gauche, s’ouvrait maintenant sur une grande étendue d’eau. Grand et majestueux, le Lac était calme, immobile, et le ciel étoilé semblait se refléter à sa surface. Les guerriers de Gloirin s’écroulèrent de fatigue au sommet de la colline, et restèrent dix bonnes minutes ici, assis dans l’herbe, à admirer la belle vue qui leur était offerte. Au cœur du lac, les lumières d’Esgaroth appelaient les soldats à venir se reposer, ce qu’ils acceptèrent avec joie. Segan était le premier parti, descendant la colline sur une jambe pendant que les autres se reposaient.
« Le dernier arrivé à Esgaroth est un cul-de-jatte ! hurla-t-il alors qu’il était déjà bien devant.
- Cul de jatte toi-même ! lança Hagan, qui se lançait dans la course.
- Pas encore, hé ! cria-t-il en désignant sa jambe valide. »
Tous les nains se relevèrent en vitesse et dévalèrent la pente. Mauvais joueurs, les rodeurs laissèrent tomber les équipements des guerriers qu’ils avaient proposé de porter, obligeant ceux-ci à faire demi-tour pour les récupérer. Ils arrivèrent très rapidement, ayant tous accepté de challenge de Segan. C’est d’ailleurs ce dernier qui gagna la course, grâce à l’avance qu’il avait prise. Jamais, même avec ses deux jambes valides, il n’avait couru aussi vite. Il détestait perdre, et cette obsession pour la victoire lui permettait de s’engager avec conviction dans tous les concours, même les plus insignifiants.
Au bord du Long Lac, monté sur des pilotis en bois, une longue passerelle menait au cœur du lac, à la ville d’Esgaroth, elle-même soulevée de la même manière au-dessus de l’eau. Devant la passerelle, deux hommes montaient la garde, lance à la main, poignards à la ceinture et arcs dans le dos. Ils furent étonnés de voir une vingtaine de nains courir dans leur direction, et crurent qu’ils étaient poursuivis. Cette idée fut renforcée quand ils virent que le premier d’entre eux avait un bandage à la jambe et qu’il boitait. Ils se ruèrent vers lui pour l’aider à marcher, mais il se dégagea, refusant l’aide.
« Maitre nain, rentrez vite, je fais sonner l’alarme, nous vous aiderons à vous défendre. Mais s’il vous plait, dépêchez-vous !
- De quoi parlez-vous ? » s’étonna Segan en se retournant.
Il leva le poing, et hurla :
« Gagné ! Haha, regardez-moi ça ! Vous ne savez plus courir ? »
Les gardes furent d’abord surpris, ouvrant grand leurs yeux quand ils virent les autres nains arriver. Hagan arriva en deuxième.
« Alors ? dit Segan voyant son frère courir vers lui. Jaloux ? »
Son frère ne semblait pas jaloux, et au contraire riait. Quand il arriva vers Segan, il ne s’arrêta pas et fonça sur la passerelle de bois.
« Alors ? On devient sénile ? Le dernier arrivé à Esgaroth est un cul-de-jatte !
- Hé ! C’est de la triche ! »
Segan se lança à la poursuite de son frère, mais sa blessure ne le permit pas de le rattraper avant qu’ils n’arrivent à la ville. Gloirin arriva vers les gardes en courant, et s’arrêta un instant.
« Je suis désolé pour ces deux là. Ils n’auraient pas du passer sans votre accord. J’ajoute que nous venons en paix et que nous sommes des soldats d’Erebor. »
Il regarda sur la gauche, où les autres arrivaient au pas de course.
« Maintenant, je vous demande humblement de vous écarter, je ne veux pas être dernier, vous comprenez.
- Pas le moins du monde, » répondit le garde en riant.
Il s’écarta pour le laisser passer, et les autres nains traversèrent la passerelle derrière lui, puis ils rejoignirent Segan et Hagan à l’entrée de la ville.
Tous les nains furent rassemblés ici, et le dernier à venir fut Héin. Il passa le pont en marchant.
« Alors Héin, lança un nain, on ne peut pas courir ? Il te manque tes jambes ?
- Ferme-la, Moirun, grommela-t-il.
- Alors, dit Gloirin, qui a gagné ?
- C’est moi, dit fièrement Hagan.
- C’est faux, répondit son frère. Je suis arrivé avant, et tu as triché.
- Tu as dit qu’il fallait aller à Esgaroth, et tu t’es arrêté avant, donc tu n’as pas…
- Taisez-vous, répliqua le sergent. Vous aurez l’occasion d’avoir une revanche lors d’un prochain challenge. »
Segan se sentit un peu honteux de son comportement, et baissa humblement les yeux.
« Pas besoin de revanche pour ma part, continua Hagan, vu que j’ai gagné. »
Segan devint rouge-pomme, et il se jeta sur son frère pour l’étrangler. Ils roulèrent sur le sol et se battirent jusqu’à ce que Gloirin soit lassé de les voir se chamailler et les sépara.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeVen 28 Aoû - 12:40

Ils passèrent la nuit à la grande auberge de la ville. Esgaroth était une ville marchande, et le nombre de voyageurs qui y faisaient escale obligea les hommes à agrandir ce bâtiment où toutes les races étaient les bienvenues. Hagan et Segan dormirent dans deux chambres séparées pour éviter les disputes fratricides, et ils passèrent la fin de la nuit paisiblement, bien qu’elle fut de très courte durée. Ils décidèrent, un peu contre leur volonté, de dormir un peu plus le matin. En effet, ils ne se réveillèrent qu’en début d’après-midi sans le vouloir, et Gloirin s’indigna d’une telle paresse de la part des ses soldats, mais surtout de sa part. L’aubergiste lui-même se demanda quel genre de soldats dormait la moitié du jour.
Gloirin leur donna quartier libre pour une heure, et les laissa trainer dans la ville et visiter les boutiques. Gloirin et Fregar restèrent ensemble pour avoir des informations sur la mission qui leur était confiée. En sortant de l’auberge, le sergent fut surpris par le monde qui déambulait entre les maisons. La nuit, la ville était quasiment vide, mais le jour, elle grouillait étonnamment d’activité. Gloirin et Fregar se frayaient un chemin à travers la foule grandissante, pour se diriger vers la caserne. Les hommes laissèrent les nains entrer lorsqu’ils dirent leurs noms et grades. Ils se dirigèrent vers le bureau du chef de garnison, au deuxième étage, et frappèrent à la porte.
« Entrez ! » dit une voix de l’autre coté de la porte.
Fregar poussa doucement la porte grinçante, et entra en premier, suivi de près par son ami. Dans cette petite pièce se tenaient trois hommes qui semblaient converser jusqu’à ce qu’on les dérange.
« Devons-nous revenir plus tard ? demanda Fregar, sentant qu’il interrompait quelque chose.
- Ça dépend, répondit un homme. Vous êtes ?
- Fregar, soldat du troisième bataillon d’archers de feu Seigneur Gloigar. Et voici…
- Gloirin, coupa le nain. Sergent d’Erebor.
- Un appel à l’aide a été reçu, et Erebor répond. Nous venons en renfort, et d’autres viendront sûrement. »
L’homme qui avait parlé se gratta le menton en fixant le nain. Il semblait être dans une profonde réflexion.
« Alors vous êtes les bienvenus, finit-il par dire après un temps. Nous avons bel et bien besoin d’un coup de main. Je suis le commandant Arben.
- Plutôt d’un coup de hache, nota Gloirin. Mes soldats attendent les ordres, et savent se battre. »
L’homme soupira. Il désigna les deux autres personnes qui se tenaient dans la pièce d’un vague signe de tête.
« Ces deux hommes sont des chasseurs compétents. Ils ont repéré les traces du passage d’un groupe d’orques vers l’est. Vous aurez besoin d’eux pour les retrouver.
- Mes pisteurs suffiront, dit Fregar. Ils ont de l’expérience.
- D’après eux, continua Arben en ignorant totalement le nain, les orques sont trente, si on est pessimiste.
- Comment être certain que ce soient des orques ? demanda le sergent.
- Les archers que je commande savent tout cela, insista Fregar. Nous n’avons vraiment pas besoin d’aide.
- Leur façon de marcher, d’abord, dit un des rôdeurs. Aussi, nous avons retrouvé des morceaux d’une de leurs armures. Nous sommes certains de ce que nous avançons. »
Fregar s’énervait qu’on l’ignore ainsi, mais Gloirin ajouta :
« Cinq pisteurs expérimentés nous accompagnent. Je ne vois pas pourquoi nous aurions besoin de cette aide.
- Libre à vous de refuser, seigneur nain, dit le troisième homme. Mais nous agirons de notre côté pour les traquer. C’est pour ça que nous sommes formés, et donc ce que nous allons faire.
- On aime se rendre utile, hein ? dit Fregar.
- Ne soyez pas stupide, Gloirin, dit le commandant. Nous n’avons vraiment pas besoin de ce genre de broutilles en ce moment. »
Fregar s’indigna du ton sur lequel il parlait au fils du légendaire Gloigar, et aurait protesté si Gloirin ne l’en eût pas empêché.
« Soit, mais en cas de combat contre nos ennemis, ne venez pas déranger la formation de mes soldats. Restez en retrait, ou bien quittez les lieux si vous craignez les risques.
- N’ayez crainte, nous ne vous gênerons pas. J’espère qu’à l’avenir, vous comprendrez que nous agissons dans le but de vous aider, et non le contraire.
- Pardonnez-moi, dit Gloirin. C’est le ton agaçant que prend le commandant qui m’a mis en rogne. »
Fregar gloussa. Arben leva finalement les yeux et faillit protester, mais un rôdeur lui coupa la parole :
« Alors nous ferions mieux de le laisser tranquille. Un jour, il comprendra qu’on parle sur un ton meilleur au fils de Gloigar. »
Il se dirigea vers la sortie, suivi de son allié, qui souriait. Le commandant devenait rouge tandis que les nains sortaient à leur tour.
« Sortez d’ici ! »
Mais c’était déjà fait, ce que fit remarquer un des rôdeurs, provoquant à nouveau l’hilarité de Fregar.
De retour dans les rues de la ville, Gloirin constata que la foule avait malheureusement augmenté. Suivi par Fregar et les deux hommes, il décida qu’ils seraient plus tranquilles à l’extérieur de la ville. Ils traversèrent le pont en saluant les gardes et avancèrent vers l’ouest, là où les traces des orques avaient été trouvées.
« Comment avez-vous dit que vous vous appelez ? demanda Gloirin.
- Nous ne l’avons pas dit. Nous sommes Cedrich et Kaieg. »
Tandis qu’ils avançaient, les nains remarquèrent que les activités commerciales avaient aussi lieu devant la ville, et que la route qu’ils avaient emprunté plus tôt était maintenant envahie de passants et de charriots. Gloirin se concentra sur sa mission, car il aurait tout le temps de se faire plaisir après avoir réussi.

S’écartant du Long Lac et de sa ville commerciale, ils marchèrent pendant moins de dix minutes avant d’arriver à l’endroit prévu. Ils se trouvaient au sommet d’une colline plutôt haute, offrant une nouvelle fois une vue imprenable sur les alentours, leur permettant de constater que le temps humide de la veille laissait place à un brouillard grandissant. En repensant à cette étape dans la neige, il fut heureux que ce ne soit rien de plus.
À l’ouest s’étendait la forêt de Mirkwood, qui disparaissait au loin dans la brume. Ses montagnes, plus au sud, étaient à peine visibles, mais on en devinait les formes. À l’est, de l’autre côté du Lac, rien n’était intéressant dans le champ de vision restreint par le brouillard.
Fregar tâtonnait le sol avec vivacité, comme s’il avait découvert un nouveau jouet. Sautant de gauche à droite, le sommet de la colline semblait être pour lui un puits de renseignements. Gloirin, lui, même s’il tentait d’y mettre de la bonne volonté, ne voyait que de l’herbe et des fleurs, mais à priori rien de bien intéressant.
« Mais si ! Insista Fregar. Ne me dis pas que tu ne le vois pas, ça ? »
Il lui tendit un os peu charnu.
« Ah si, répondit Gloirin, ça je le vois. Les restes de poulet sont souvent signes du passage d’un groupe d’orques. Il faudrait que je prévienne ma mère que ces bêtes se cachent probablement dans sa chaumière.
- Heureusement que tu es aussi bon pour dire des bêtises que pour vaincre tes ennemis. »
Fregar soupira et se remit à bouger, de droite à gauche, déplaçant les fleurs et ramassant des objets au sol, qu’il s’empressait de ranger dans sa sacoche. Finalement, il se leva.
« Que dit le pisteur ? demanda Cedrich.
- Qu’il est inutile de suivre ces traces. Ils ne sont pas plus de la moitié de ce que vous aviez prédit, et sont partis il y a plus de deux jours. »
Fregar expliqua aux hommes comment il avait découvert ces indices, les étonnant par sa logique compliquée mais exacte.
« Vous n’en avez pas l’air, dit Cedrich, mais vos talents sont grands. »
Le nain accepta le compliment.
« Il y a de cela une semaine, dit Kaieg, nous avons trouvé des traces indiquant le passage récent d’orques de l’autre côté du lac. Ils semblent s’aventurer de plus en plus dans la région. C’est inquiétant. »
En effet, ça l’était. Le sergent comprit vite que des renforts ennemis arriveraient bientôt et qu’ils attaqueraient alors la ville. Il se souvenait maintenant qu’ils avaient aussi croisés des orques dans des bois au nord. Les éclaireurs tournaient déjà autour du lac, et c’était un signe qui ne trompait pas.
Gloirin décida de retourner à Esgaroth, le pistage s’étant révélé concluant. Il était en effet inutile de poursuivre le petit groupe d’orques pour le moment, ce n’était pas la tâche des guerriers.

De retour à la ville, ils constatèrent que la brume devenait moins dense et laissait place à une douce pluie, et que la foule dans les rues était bien moins gênante que tout à l’heure. Ils se dirigèrent vers la caserne pour aller au bureau du commandant. Fregar frappa sur la porte et entra quand la voix du commandant le lui ordonna.
« Encore vous ? Ne deviez-vous pas poursuivre les orques ?
- Non, commandant. Fregar pense que les orques sont partis depuis déjà un moment. Les poursuivre nous prendrait du temps.
- Et alors ? »
Fregar était déjà agacé du comportement du commandant.
« Laissez-nous nous expliquer, dit Kaieg. Il est possible que ce que nous avons trouvé, ainsi que nos découvertes de la semaine passée, indique que les orques sont dans la région. Ils lanceront peut-être des raids sur la ville.
- Vous en êtes sûrs ?
- Non, ce n’est qu’une hypothèse. »
Le commandant tournait en rond dans la petite pièce, faisant travailler ses méninges à un rythme effréné. Apparemment, il avait plusieurs choses à régler, et un problème de plus ne lui faisait pas du bien.
« Je dois être certain, et je ne vois pas trente-six solutions pour découvrir leurs intentions. »
Le plan du commandant était simple : soit les orques s’étaient égarés dans ces contrées et erraient sans but, soit ils avaient vraiment une cible, et d’autres bataillons viendrait près du Long Lac pour attaquer. Il posta des éclaireurs de part et d’autres de la région dans un rayon de trois kilomètres, et dès qu’un groupe d’orques s’approcherait du lac, les éclaireurs les ayant repérés devaient rentrer à cheval pour prévenir le commandant aussi vite que possible. Si jamais la ville était attaquée, on enverrait des appels à l’aide à Dale et Erebor.

Le reste de la journée se passa donc tranquillement. Gloirin et ses soldats restèrent à Esgaroth dans l’attente de l’alerte des éclaireurs, sans être sûrs qu’elle viendrait un jour. La plupart des nains s’installèrent dans la caserne, maintenant qu’ils faisaient temporairement partie de la garnison, les autres séjournaient dans la taverne, qu’ils ne semblaient pas vouloir quitter. Gloirin, Fregar et Segan étaient assis au-dessus de l’eau qu’ils contemplaient, et discutaient longuement, ignorant l’heure tardive.
Ils passèrent à nouveau une nuit paisible, et ils n’avaient toujours pas combattu. Les nains savaient que la guerre était dangereuse et que la paix était toujours souhaitable, mais des guerriers qui ne combattaient pas, plus qu’être inutile, c’était ridicule. Or, les nains craignaient le ridicule comme la mort, et les soldats de Gloirin espéraient que la soif de sang de leurs lames serait bientôt étanchée.
Malheureusement, il leur fallut attendre encore, car le lendemain, aucun combat n’eût lieu. Fregar demandait au commandant toutes les deux heures s’il avait reçu des nouvelles des éclaireurs, mais n’eût pas de réponse. Il fallait attendre quelque chose qui n’arriverait peut-être pas, et pour ça, le rôdeur regretta d’être venu en garnison ici. Si Esgaroth n’avait pas besoin de lui, autant quitter la ville, prétexta-t-il, mais Gloirin lui rappela qu’ils n’avaient même pas attendu un jour, et qu’il était probable qu’ils aient des nouvelles le lendemain.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeVen 28 Aoû - 12:41

Cette période d’attente leur permit de réparer leurs armures et d’acheter de l’équipement solide, et ils en profitèrent pour aiguiser leurs armes. Fregar demanda à ses archers de trouver une arme valable pour se battre au corps à corps s’ils étaient pris par surprise, et ils se mirent tous d’accord pour acheter des longues haches.
Gloirin rassembla tout le monde dans une salle de conférence de la caserne pour leur exposer la situation, et ils restèrent là pendant quelques heures, débattant de la meilleure stratégie de combat qu’ils auraient à adopter. Ils étudièrent les différents types de terrains et les positions à prendre en cas d’embuscade, puis s’appuyèrent sur les techniques supposées des ennemis pour mettre un plan en place. Les hommes de la garnison s’approchaient silencieusement, toujours plus nombreux, impressionnés par le don de Gloirin pour la tactique, qui exposait toujours des méthodes nouvelles et étonnantes. C’était devenu une attraction dans le bâtiment, et la salle était pleine lorsque Gloirin eût fini d’exposer ses idées. Bien sûr, ses soldats adoptèrent plus des trois quarts de ce qu’il avait proposé.

Le soir, au bord du lac, Fregar avait aligné cinq cibles pour que ses archers s’entraînent. Elles étaient placées de telle sorte que s’ils rataient la cible, les flèches tombaient dans l’eau, et qu’il fallait nager pour les retrouver. C’était une sorte de punition pour avoir manqué son objectif, tout en étant un jeu pour ses archers. Des soldats de Gloirin vinrent eux aussi s’entraîner au lancer de haches, et organisèrent un petit concours, auquel les archers ne participèrent pas, car leur niveau de précision était trop haut pour les autres.
Juste à côté de ça, les autres soldats s’entraînaient à toutes sortes de duels, reproduisant des situations de combat avec des armes en bois. Quel que soit le type de bataille, en un contre un comme en cinq contre cinq, Hébur sortait toujours vainqueur. Quand Gloirin arriva, il le défia en duel, et le nain accepta vivement. Personne, dans la troupe de Gloirin, n’avait battu le nain en duel, mais Hébur savait qu’il était plus fort que les autres. Le combat fut long et impressionnant pour les voyageurs autour d’eux, et assez amusant pour les nains qui applaudissaient. Au final, Hébur exécuta une parade remarquable et frappa son adversaire au genou, et d’un coup de pied dans le ventre, le mit à terre. Gloirin se leva et capitula. Les nains applaudirent de plus belle, scandant le nom de Hébur, seul nain qui avait à présent réussi à battre le sergent en duel.
« Il faut croire que mon père avait raison, dit Gloirin en s’essuyant le front.
- Que disait-il ?
- Que les plus grands généraux ne sont pas les plus grands guerriers. »

Le reste de la soirée continua ainsi. Les marchands, voyageurs et habitants d’Esgaroth venaient voir l’entraînement intensif des soldats. Même le commandant Arben ordonna ses hommes d’arracher le poil de leur main et de se joindre au combat.
Gloirin se retira de l’entraînement plus tôt que les autres, car il avait aperçu deux nains assis au bord du lac, contemplant sa surface qui reflétait le ciel étoilé et sa pleine lune. Il pensait avoir reconnu Segan et l’un de ses frères, et décida de les rejoindre. Il s’assit à gauche de Segan et soupira, exténué par ses combats.
« Comment va le sergent ? demanda Hagan.
- Mal. J’ai perdu contre Hébur. »
Hagan faillit répondre, mais vit le regard de Segan, qui semblait déçu de ne pas pouvoir participer à l’entraînement comme les autres. Il entendait les rires des nains qui, plutôt que de combattre réellement, s’amusaient dans des concours et des duels.
« Tu pourras combattre, Segan, quand l’ennemi arrivera ?
- Non, sergent, admit Segan. Sauf si l’ennemi arrive dans quelques jours. Demain, je pourrai boiter, mais risquer ma vie inutilement sachant que je ne me battrai pas au mieux serait stupide. »
Gloirin acquiesça et laissa les deux frères seuls. Il entra dans le bâtiment de la garnison, et traversa ses couloirs vides pour entrer dans le dortoir. Il fut le premier à se coucher ce soir, ne voyant pas l’intérêt de tarder cette nuit. Ils n’avaient aucun impératif pour le moment, et il valait mieux être en forme quand l’heure de se battre viendrait.

Gloirin se leva tôt le matin, réveillé par les voix des hommes dans la grande caserne. Tout le monde semblait agité, et certains s’équipaient au combat. Le sergent grimpa les marches menant au bureau du commandant et entra. Fregar, Cedrich et Kaieg étaient déjà là, mais il y avait aussi un homme en armure très grand, à droite, dans le coin de la pièce. Le commandant regarda le nain quand il entra, et hésita à lui demander s’il avait appris à frapper à la porte.
« Que se passe-t-il ? demanda le sergent.
- Ça y est, on a repéré des orques, dit Arben.
- Combien sont-ils ?
- Entre vingt et trente, dit l’homme en armure. Ils sont à l’ouest du lac et s’en approchent dangereusement.
- Nous y allons, déclara le sergent.
- Inutile, dit aussitôt Arben. Mes hommes sont déjà prêts au combat.
- Les nôtres aussi, dit Fregar.
- N’insistez pas. Esgaroth est attaquée, Esgaroth se défendra. »
La porte s’ouvrit à la volée, et un homme entra. Il portait une grande cape grise de rôdeur et son capuchon était rabattu, laissant voir une longue chevelure noire.
« Une patrouille orque est repérée à l’est, dit-il. Ils sont une quarantaine et arrivent dans notre direction. »
Le commandant fut surpris de savoir qu’ils attaquaient par deux endroits en même temps. Les craintes étaient maintenant fondées, et les orques étaient de retour.
« Eh bien, sergent, vous avez de la chance, dit-il. Vous irez stopper l’avancée ennemie de l’ouest, sergent. J’imagine que votre réussite sera complète.
- La victoire n’est gagnée que lorsque la dernière goutte de sang a coulé. J’irai vers l’ouest. »
Le guetteur en armure lui indiqua la position de l’ennemi et le nain sortit de la pièce, suivi par son ami fidèle. Ils rejoignirent les autres soldats, qui avaient déjà appris la nouvelle et s’étaient équipé au cas où ils seraient choisis pour combattre. Segan, lui, dormait toujours, et reposait sa jambe sur des coussins moelleux qu’il avait achetés la veille.
Gloirin leur expliqua que l’ennemi avait été repéré, et les nains se réjouirent de savoir qu’ils allaient enfin combattre. Les archers accrochèrent leurs longues mais légères haches dans le dos et empoignèrent leurs arcs, les guerriers attrapèrent leurs boucliers et leurs haches, prêts à en découdre.

Ils sortirent du village en écartant la foule et traversèrent le pont pour aller à l’est. Il devait être midi quand ils quittèrent la ville, et d’après les estimations de l’informateur, il y avait une heure de route. Le chemin fut sans encombre, et, traversant la plaine en marchant, les nains aperçurent rapidement l’ennemi. Les estimations furent justes, et les orques furent comme prévu armés et environ vingt-cinq. Ils les avaient repérés depuis le haut de la colline d’où ils venaient d’apparaître. Les nains, eux, se trouvaient un peu plus bas sur la même colline. Là, il ordonna qu’on se mette en position de défense, comme ils l’avaient vu la veille :
Les guerriers se placèrent devant, sur deux lignes. Les huit soldats de la première ligne placèrent leurs boucliers en avant et les sept soldats derrière eux les tinrent au-dessus d’eux, de sorte que les flèches ne pouvaient atteindre les atteindre en passant au-dessus de ceux de la première ligne. Fregar et ses archers se tenaient juste derrière, et comme ils étaient dans une pente plutôt raide, les boucliers des guerriers les protégeaient des attaques ennemies.
Ils se mirent en formation à avec une rapidité étonnante, mais les orques, qui avaient vu leur chorégraphie, n’en avaient que faire. Leur chef, ou du moins celui qui était le plus grand et le plus fort, hurla et ordonna la charge. Cinq d’entre eux restèrent à l’arrière et lâchèrent une volée, et leurs traits se plantèrent dans les énormes boucliers nains. Les soldats orques s’écrasèrent sur les gros boucliers tandis que les nains se resserraient. Leur charge était inutile face au mur devant eux, et certains sautèrent au-dessus des pavois, pour finalement recevoir des flèches dans le corps. Fregar et ses archers veillaient à ce qu’aucun ennemi ne passe par-dessus leurs défenses, et dès que l’un d’eux surgissait au-dessus des deux lignes, leurs volées étaient toujours fatales.
Quand quatre orques retombèrent sur le sol devant les archers, Gloirin hurla :
« Maintenant ! »
Les soldats poussèrent de toutes leurs forces pour faire reculer les orques de quelques pas et les deux premières lignes se dispersèrent. Ainsi, les trous dans la formation permirent aux archers d’envoyer une petite volée qui tua trois ennemis, puis la deuxième ligne lança des haches, ôtant la vie à autant d’orques. Gloirin et la deuxième ligne chargèrent directement après pour entrer au corps-à-corps. Ces étapes de la stratégie du sergent s’étaient déroulées très rapidement, et les orques furent désemparés. La bataille était maintenant en faveur des nains, qui étaient à vingt contre quinze. Le chef orque lança un cri de guerre pour donner du moral aux troupes, mais ça ne marcha qu’à moitié. Les nains se battaient avec vigueur et maniaient la hache à la perfection. Les rôdeurs, pendant ce temps, étaient si précis qu’ils avaient tué trois des archers ennemis, si bien que les autres, apeurés, fuirent vers le nord.
Gloirin, au milieu de la mêlée, combattait férocement. Devant lui, deux orques hésitaient à attaquer. Il fonça sur l’un d’eux pour attaquer, la masse au dessus de lui, mais son adversaire esquiva en roulant sur la droite, et l’autre orque vit ici une opportunité de prendre le nain par surprise. Gloirin para avec le manche de son arme et repoussa l’ennemi d’un coup de pied dans les côtes. Il se retourna en frappant horizontalement, et son arme frappa violemment le crâne du premier adversaire qui sautait pour attaquer. Il se rua sur l’autre qui se relevait et frappa cette fois-ci verticalement en direction du visage de l’orque impuissant. Gloirin regarda son marteau pour constater qu’il était plein de sang verdâtre, puis retourna se battre. À gauche, Héin et Balrin venaient de planter leurs haches dans le ventre du même ennemi, puis continuaient à réduire le nombre d’orques. À droite, Hébur semblait être entré en duel avec le chef orque. Il avait lâché son bouclier, et l’avait remplacé par une hache de lancer qu’il utilisait pour se battre, de sorte qu’il avait maintenant une hache dans chaque main. Il déviait les coups d’estoc de la longue lance du chef, et survivait avec difficulté. Il n’avait pas vu sur sa droite qu’un orque lui avait sauté dessus, et Gloirin lui hurla de faire attention. Hébur, trop concentré n’entendit pas. Par chance, un archer avait abattu l’orque en vol pour sauver le nain. Hébur regarda la bête tomber à ses pieds, et le chef profita de son inattention pour enfoncer profondément la lance dans son ventre.
« Non ! » Hurla le sergent en se ruant vers lui.
Gloirin frappa avec force le bras d’un orque qui lui barrait la route, et il entendit l’os se briser. Il lui donna un coup de tête, puis fit revenir son arme vers son crâne. Son ennemi vaincu, il arriva vers le cadavre de son ami, qui était déjà froid.
« Il y a un problème ? » dit le chef orque d’une voix aigüe agaçante.
Le sergent chargea, marteau levé, mais son ennemi était agile et avait déjà roulé quand il l’abattit sur le sol. Il frappa ensuite avec tellement de force que, bien que le chef ait tenté de parer, son arme avait brisé sa lance et atteint la hanche de la bête, qui se tordit de douleur et hurla quand elle tomba sur le sol.

Autour de lui, les derniers ennemis commençaient à fuir, puis tombèrent quelques instants plus tard sous les volées de flèches naines. Gloirin, à première vue, vit que tous ses alliés s’en étaient sortis, mais il remarqua que quelques-uns s’étaient agenouillés en cercle. En arrivant, il vit un guerrier à terre, et s’abaissa à côté des autres. Un des nains s’était penché sur le soldat au sol et le tenait par les épaules.
« Thorgun ! dit-il avec une pointe de chagrin dans la voix. Réveille-toi mon vieux.
- Laisse-le, Héin, dit un de ses compagnons. Il ne se relèvera pas. »
Héin secoua le cadavre, puis le serra dans ses bras en pleurant. Gloirin ne voulait pas assister à une telle scène et rejoignit un autre groupe de soldats. Là, le nain qui était au sol n’était pas encore mort, mais il était sérieusement blessé.
« Attention, ça va picoter », dit Hagan en retirant une flèche acérée de l’épaule de Moirun, qui hurla. Le sergent remarqua qu’il avait aussi reçu un coup d’épée à la main gauche, et l’annulaire et l’auriculaire étaient tombés.
« Il va s’en sortir ? demanda-t-il à Hagan.
- Ça dépend. Il y a un mage parmi nous ?
- Sérieusement, Hagan.
- Je suis sérieux. Il ne va pas tenir des siècles, il lui faut beaucoup de soins. Il peut encore tenir pas mal de temps, mais si on ne fait rien, il finira par... »
Il regarda Moirun avec morosité, et celui-ci dit avec difficulté :
« Mourir je suppose ? Je crois que tu as oublié la fin de ta phrase.
- Ah mais non, pas du tout, répondit-il d’un ton sarcastique. Tu ne mourras pas. Pourquoi mourrais-tu ? Ce n’est qu’une flèche, on a vu pire. Et tes doigts, près tout, ils sont pas utiles. Le seul qui te serve, c’est le pouce, je t’assure.
- Alors quelle était la fin de ta phrase ? »
Hagan regarda le cadavre d’un orque qui gisait à côté de lui. Il semblait le fixer de ses yeux effrayés.
« … rejoindre un monde meilleur. »
Il gifla l’orque qui le regardait pour que son visage soit tourné vers le champ de bataille. Il se tourna vers le sergent, qui semblait réfléchir.
« Sergent, par pitié, dites-moi que personne d’autre n’a rejoint un monde meilleur.
- Ce serait mentir, Hagan. Hébur et Thorgun sont tombés. »
Le visage de Hagan s’assombrit.
« Hébur ? Je croyais qu’il était immortel.
- Il l’était. Jusqu’à sa mort… »
Personne ne rit de sa blague déplacée et de mauvais goût, et il s’y attendait.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeVen 28 Aoû - 12:42

Les cadavres des orques furent brûlés loin de ceux des valeureux nains qu’on enterra sous le champ de bataille. Les dernières paroles de leurs amis furent prononcées et les nains rentrèrent au camp. Les soldats de Gloirin avaient, au fil des voyages, commencé à bien se connaître, et sa troupe devenait petit à petit une sorte de famille. Chaque perte semblait être un désastre pour tous, mais c’était tout de même des guerriers, et, sans oublier leurs frères morts au combat, les soldats de Gloirin se concentraient tout de même sur leur tâche. On arrêtait de pleurer et on acceptait la mort, parce qu’il le fallait.
Néanmoins, Moirun n’était pas encore mort, et il fallait œuvrer pour que cela arrive le plus tard possible. On le transporta sur son bouclier qui servit de brancard grâce à sa taille et sa forme.
Les soldats arrivèrent très bientôt à Esgaroth, et de là, on voyait de la fumée provenant du feu sur le champ de bataille. Ils se dirigèrent vers le bâtiment de la garnison pour faire le rapport, et on emmena dans le même temps Moirun à l’auberge pour qu’il puisse se reposer. Gloirin grimpa les marches menant au bureau de l’officier de garnison, et frappa.
« Entrez ! » dit le commandant.
La porte grinça lorsqu’elle s’ouvrit devant le nain.
« Alors ? La victoire est totale ?
- Non, car deux soldats ont été tués.
- J’en suis désolé, mentit Arben.
- Pas autant que moi.
- Oublions cela, l’important c’est que nous ayons gagné ! Mes hommes partis vers l’est ont terrassé les orques.
- Des pertes ?
- Oui, quelques-unes, mais sans importance au vu du nombre de pertes ennemies.
- Bien sûr, sans importance. »
Il se dirigea vers la porte, tournant le dos au commandant, puis dit avant de sortir :
« Ma mission ici est terminée.
- Et où partez-vous ? En Erebor ? »
Gloirin s’arrêta, puis, toujours sans se retourner, répondit :
« Je ne sais pas. Vers quelque combat glorieux et victoire écrasante. Je suis là pour ça. »
Il sortit, laissant le commandant seul pour fêter sa victoire.

Le lendemain, la troupe commença à plier bagages. Ils n’avaient pas eu le temps de faire trop connaissance avec les gens du coin, et c’est sans amertume qu’ils quittaient le Long Lac. Moirun fut envoyé au royaume sous la montagne, emmené par un groupe de marchands qui y allait. Là-bas, il serait probablement mieux soigné qu’ici, à Esgaroth. Segan, lui, jura que quand il aurait de nouveau une jambe neuve, il marcherait directement dans les terres de l’ennemi pour se venger. Si beaucoup riaient en l’écoutant, Gloirin, lui, lui avoua qu’il en rêvait depuis toujours, et que si un jour il en avait l’occasion, il partirait avec lui pour se battre.
Mais la troupe n’en était pas encore là. Après avoir versé leurs dernières larmes et préparé leurs équipements, les nains se remirent en route.
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeVen 28 Aoû - 16:54

Ah okay la longueur pirat
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeSam 29 Aoû - 14:37

En attente de note et d'une nouvelle mission (n'est-ce pas, Grobelin ? geek )
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitimeSam 29 Aoû - 22:05

je lis ça demain si je suis pas obligé d'aller à la plage ^^
et je la note bien entendu
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MessageSujet: Re: Gloirin, fils de Gloigar.   Gloirin, fils de Gloigar. Icon_minitime

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