Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 Munok, l'Orphelin

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MessageSujet: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 11 Jan - 14:54

Je veux bien une petite mission...
J'ai toutes mes troupes (160 hommes) suite à la remise de Nico, et je suis sur le chemin entre la Lorien et Edoras.
J'ai 6.5points/10 pour passer au prochain grade, mais il faut que j'arrive à Edoras environ à 8 points.
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Gimli2oo
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 11 Jan - 14:58

Tient voila.

Tu rencontre un homme sur la route, celui ci est fatiguer et il est blessé a de nombreux endroit. Il te raconte que son village est assiégé par des ourouks. Il tu supplie d'aller aider son village qui risque de ne plus tenir longtemps.

Troupes ennemis: 70 ourouks avec une épée et un bouclier, 50 ourouks arbalétrier, 50 chevaucheurs de wargs, 1 bélier et 3 échelles.

Troupes allié: Toi et tes hommes, ainsi que 50 rohirimmes qui protège le village et une 60 de villageois apeuré.

Voila bonne chance.
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 26 Jan - 16:09

Tu rencontre un homme sur la route, celui ci est fatiguer et il est blessé a de nombreux endroit. Il te raconte que son village est assiégé par des ourouks. Il tu supplie d'aller aider son village qui risque de ne plus tenir longtemps.

Troupes ennemis: 70 ourouks avec une épée et un bouclier, 50 ourouks arbalétrier, 50 chevaucheurs de wargs, 1 bélier et 3 échelles.

Troupes allié: Toi et tes hommes, ainsi que 50 rohirimmes qui protègent le village et une 60 de villageois apeuré.

PS : Ceci se passe avant la grande bataille… C’est ma dernière mission en tant que membre à part entière du bien.

Après avoir aidé un petit groupe d’elfe à défaire une importante troupe d’orcs du Morannon, Munok et ses hommes avaient continué leur chemin en direction d’Edoras. Préférant voyager rapidement, ils ne se souciaient pas beaucoup d’être discrets. Heureusement pour eux, les attaques de l’Isengard et du Mordor avaient fortement diminués ces temps-ci, mais cela laissait prévoir des escarmouches massives durant l’hiver. Restant tout de même prudent, ils venaient de traverser un petit bois, peuplé uniquement d’énormes araignées, qui étaient toutefois restées à distance du groupe. Le groupe aperçu l’orée du bois comme une libération. Même les elfes avaient de temps en temps besoin de plus de liberté que dans les bois. Le spectacle fut grandiose.
S’ouvrant telle une porte sur le monde de la vie, la végétation laissa place comme à regret à une vaste étendue de plaine, célèbre pour la qualité des fruits et des autres aliments que l’on y cultivait. Ici et là ruisselait quelques cours d’eau et plus d’un membre de la troupe pu apercevoir des chevaux sauvages, parcourant ces vastes étendues à la recherche d’un abri.
Le Rohan s’ouvrait à nouveau à eux.
Munok, peu intimidé par son propre pays, ordonna un pause, nécessaire si il voulait éviter que le regard des hommes ne se perdent avant d’avoir pu atteindre Edoras. En outre, il avait aussi un mauvais pressentiment. Les plaines avoisinantes étaient vides et les traces encore fraiches sur le sol laissait entrevoir qu’un groupe important était passé par là. « Les paysans n’auraient tout de même pas abandonné leurs champs à une période si proche des moissons… ».
-Aldaron, envoie les éclaireurs vers le nord, qu’ils nous avertissent du moindre danger.
Obéissant et comprenant mieux que personne les craintes de son chef, l’elf s’exécuta avec hâte. Les autres hommes s’assirent dans l’herbe et plus d’un souffla brièvement devant ce repos inattendu. Leur guide et chef les avait mené par une poigne de fer à travers ces forêts afin d’éviter les patrouilles ennemies mais plus d’un homme aurait préféré combattre plutôt que de vivre un jour de plus dans les buissons et les fougères.
L’éclaireur revint rapidement, il semblait pourtant essoufflé. Munok aperçu Aldaron qui s’acquittait des résultats de ses recherches et l’homme lui murmura quelques mots à l’oreille. L’Orphelin ne comprit pas ce qu’il disait, mais étant donné l’expression qui se peignit d’un seul coup sur le visage de son compagnon, il se douta que quelque chose d’anormal se produisait. Le compagnon fidèle de Munok s’avança vers lui et lui souffla lui aussi à l’oreille les informations de l’éclaireur.
-Un homme agonisant se trouve sur le chemin mais ce n’est pas tout… L’éclaireur est clair, il a vu un nuage de fumée au sud, en direction du village que où nous devions nous rapatrier avant de repartir demain.
-Les hommes sont encore trop fatigués pour partir directement. Je vais partir devant avec quelques guerriers et archers, et demande à Fëanáro de venir avec moi, il me sera utile avec sa vue perçante.
Munok se mit ensuite directement en selle, et partit devant, voir l’homme agonisant. Les deux autres éclaireurs qui l’avaient aperçu s’étaient approchés et l’avaient secouru au mieux mais il avait une longue et profonde estafilade sur le torse, qui laissait prévoir une mort imminente. D’après ses habits sales et la longue fourche qui pendait à côté de lui, pleine de sang, Munok en conclut qu’il devait être paysan. Ce dernier eut juste le temps d’écouter ce que l’agonisant avait à lui dire, le laissant parler à son aise, ne l’interrompant que pour appeler un médecin.
-Un groupe d’Ourouks… Ils ont tués tous ceux qui étaient dehors et tue ceux qui sont à… L’intérieur… Là bas, ils sont environ…
La tête de l’homme se figea un instant, son corps fut pris de tressaillements puis il s’écroula sur le côté, mort. Sa mort aurait rendu triste bien des hommes s’il n’y avait pas eu ces révélations. Munok continua, cette fois accompagné de son plus fidèle éclaireur Fëanáro, et d’une dizaine de guerrier, la moitié avec de longues épées, et l’autre avec des arcs noirs.
La fumée qui s’élevait au sud était d »un noir très sombre, symbole pour les elfes présents que brûlait des bâtiments ou des engins de travail. Les yeux perçants de Fëanáro et d’un ami elfe qui l’accompagnait les sauvèrent d’une mort imprévue… Car dans la plaine se trouvait bien un village de paysans, avec une petite forêt derrière… Attaqués par un centaines d’Ourouks enragés.

Les Ourouks possédaient des échelles de sièges mais n’en avaient pas encore eu besoin, étant donné le nombre importants de paysans déchiquetés et de quelques guerriers qui jonchaient le sol. Un bélier très imposant, soulever par dix des créatures, se dressait au milieu de ce chaos indescriptible.
Munok leva la main, signe de halte, et demanda à un de ses seconds de prévenir Aldaron. Cependant, il sut directement qu’il n’aurait pas le temps d’arriver car déjà les Ourouks se jetaient en formation serrée sur les murs du petit village fortifié. Munok donna de nouvelles instructions à son éclaireur préféré.
- Fëanáro, dit à Aldaron d’envoyé Denethor et ses cavaliers sur le flanc droit à mon signal. Ils devront empêcher à tout prix aux Wargs de pénétrer la cité. Les archers se placeront au centre d’une formation en tortue, avec les épéistes autour. Je vais dans la cité par derrière avec les hommes qui sont ici, dans le tumulte de leurs chants de guerre, les Ourouks ne nous entendront sûrement pas et ils préféreront ne pas passer par la forêt pour attaque à revers.
A peine après avoir donné ses instructions au jeune elf, il se précipita au galop en direction du village assiégé. Ses hommes le suivirent sans protester, habitué aux tactiques dangereuses, mais toujours payantes, de leur grand chef. Les Ourouks furent faciles à contourner, car leurs nombres pourtant imposants ne leurs permettaient pas de combler toute la plaine. De plus ils avaient adoptés une formation en colonne, si bien qu’ils prenaient encore moins de place. Se glissant dans le petit bois sur le côté, Munok et ses hommes firent le moins de bruit possible, pour éviter de se faire remarquer par les bêtes assoiffées de sang. Tapant sur les murs une fois derrière le village, des hommes leurs tendirent une échelle les reconnaissant comme une aide et non autre chose. Dès leur arrivée en haut du mur, un homme en armure verte, un sergent en chef rohirrim, l’armure déjà pleine de sang, se campa devant lui. Ils se saluèrent rapidement et le chef des résistants du village, car c’était lui, expliqua à Munok la situation dangereuse qu’ils traversaient.
-Mes hommes et moi-même avons détruits l’avant-garde, une centaine d’Ourouk, en ayant des pertes minimale. Mais le gros des troupes est arrivé et nous n’avons pas eu le temps de prévenir Edoras. Ils sont beaucoup trop nombreux. Les hommes que vous voyez, morts, en bas des murailles, ce sont tous ceux qui se sont dressés contre cette armée de la mort.
-Ne vous inquiétez pas général, mes hommes sont derrière eux et nous nous devons de vous aider. Je ne veux pas vous prétendre inutile mais je dois prendre le commandement des obligations, grade oblige… De combien d’hommes encore disposez-vous ?
Le sergent du Rohan, surpris par le jeune âge de l’homme qui venait, en quelques mots bien placés, de lui montrer lequel de eux deux étaient le mieux placé pour donner des ordres, mit quelques secondes avant de répondre. Reprenant enfin ses esprits il affirma :
-Il me reste cinquante guerriers, prêt à combattre.
-Bien… Je possède cent soixante hommes, si nous élaborons une bonne technique, nous remporterons ce combat sans perdre trop d’hommes.
Les archers, accompagnés de la trentaine de rohirrim qui maniait l’arc, se placèrent sur les positions les plus hautes du fort. Les villageois furent envoyés au centre du village, le chef ayant préféré pouvoir garder la main sur eux pour mieux les protéger. Munok aperçu ses hommes au loin, grâce aux précieuses indications de Fëanáro, et vit que Aldaron avait suivit ses plans, les modifiants quelques peu. L’Orphelin possédait trente cavaliers, et sur la moitié de ceux-ci, il y avait deux cavaliers. Certains avec des archers, d’autre avec un deuxième épéiste. Munok comprit rapidement le but de son ami, distraire les Ourouks du combat pour les vaincre ensuite.
Il n’eut pas plus de temps pour réfléchir car déjà les Ourouks-Haïs mettaient la première échelle en position. Une volée de flèche accompagna l’arrivée des premiers assaillants, tués dès qu’ils eurent franchit le mur. Munok se précipita et fit tomber l’échelle avec l’aide du général ennemi. Celle-ci écrasa trois wargs et leurs cavaliers, réduisant aussi au silence quelques Ourouks. Les arbalétriers vengèrent leurs compagnons en tuant une dizaine d’hommes du Rohan, ainsi qu’un des archers de Munok. Ce dernier comprit trop tard le plan des Ourouks car déjà les deux autres échelles étaient placées et prêtes à l’emploi. Un Ourouk plus courageux franchit le mur de défenseurs et s’abattit en même temps que son épée sur un épéiste elfe. S’embrochant mutuellement, les deux combattants tombèrent en même temps. Mais ce n’était que le début de la bataille. Munok tira une flèche sur un des premiers assaillants et ce dernier s’écrasa en bas, assommant un de ses alliés. Mais les Ourouks montaient par dizaine, grâce aux deux échelles et très vite le haut des petits remparts fut en proie au chaos. Les hommes se battaient très courageusement mais ils allaient faiblir face au nombre trop important de créatures qui gravissaient les échelons pour se jeter dans la bataille. Voyant cela, Munok s’éloigna quelque peu du combat et lança une flèche enflammée, signal tant attendu par Aldaron, qui frémissait d’impatience de se jeter dans le chaos qui dominait maintenant les deux camps.
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 26 Jan - 16:09

Les cavaliers se mirent en marchent et furent bientôt au galop, précédé quelque peu par les guerriers les plus courageux. Les Ourouks les virent rapidement arriver mais malheureusement pour eux, prévoyant un siège, ils n’avaient aucun piquier apte à retourner la situation. Cependant il gardait un certain avantage grâce aux chevaucheurs de Wargs, qui fondirent à l’unisson sur l’ennemi, le retardant le temps que leurs alliés prennent possession de la citée.
Debout sur les remparts, tranchant la gorge d’un nouvel ennemi, Munok sentit brusquement une grande secousse. Ayant vérifié qu’aucune créature ne viendrait l’attaquer quand il aurait le dos tourné, il se pencha au dessus des remparts. Ce qu’il découvrit le laissa muet. Les assaillants venaient d’amener un énorme bélier, fabriqué récemment, composé d’un grand tronc porté par une dizaine d’Ourouks-Haïs. Munok fit un signe au capitaine de la garnison et il tendit lui-même son arc. La première volée de flèche venant des défenseurs fit son effet. La moitié des créatures portant le bélier tombèrent. Elles furent malheureusement trop vite remplacées et le bélier se remit en marche, se fracassant une nouvelle fois contre la porte du village. « A ce rythme, la porte devrait bientôt céder ». A peine la pensée lui traversa l’esprit que Munok eu une idée. Il appela ses hommes et deux guerriers rohirrims.

Aldaron trancha une tête d’un des cavaliers ennemis et regarda la bataille. Les Wargs avaient enfin été vaincus mais les elfes et hommes avaient perdu un temps précieux. Déjà le bélier fracassait la porte et les défenseurs quittaient les remparts, s’enfuyant vers le centre de la ville. Donnant le signal de l’assaut, le Bien fonça en direction des lignes ennemies. L’arrière garde des Ourouks était cependant prête et à nouveau, même si les pertes étaient encore très minimale car seule vingt hommes et elfes avaient déjà succombés, l’armée du stopper pour combattre ces ennemis très prévoyants et organisés. La première vague d’elfes, surtout des épéistes, fut contenue sans quelconque problèmes pour les Ourouks et les alliés durent reculer. Les archers empêchèrent aux créatures de reprendre du terrain.
Aldaron tapa du poing sur son armure. Les ennemis étaient deux fois moins nombreux qu’eux, car les autres assaillaient la ville, et pourtant ils leurs faisaient face et semblaient n’être pas même gêné par les nouveaux venus. Repartant pour la troisième fois à l’assaut, il fit demander cette fois aux cavaliers d’attaquer en même temps sur le flanc droit. L’armée arriva enfin à gagner du terrain mais chaque seconde qui passait pouvait ôter la vie à un villageois de plus…

Les derniers rohirrims encore sur les remparts venaient de succomber à la poigne de fer des Ourouks-Haïs. Ceux-ci dévalaient déjà les escaliers, rejoints sans cesse par de nouveaux combattants. Aucun ennemi ne se dressait plus devant eux. Ils s’arrêtèrent un peu, remarquant que les endroits proches semblaient déserts. Aucune gorge à trancher… Ils avancèrent un peu plus en direction du centre du village, rejoignant la porte pour tuer les défenseurs qui devaient y être rassemblé afin de combattre leurs alliés. Entendant la porte se fracasser, ils grognèrent quelque peu de mécontentement, car ils ne pourraient pas arriver à temps pour tuer les hommes. Ils furent de plus surpris par leurs congénères qui dévalaient déjà le chemin devant eux, comme s’ils n’avaient rencontrés aucune résistance. D’après leurs calculs, seuls restaient une dizaine de défenseurs, dont un étrange homme avec une cape verte, plus fort que les autres. Grognant encore plus ils foncèrent vers le centre du village.

Aldaron enfonça sa lame dans le casque d’une créature tandis que Denethor tuait une autre d’un coup d’épée bien placé. Le chemin vers le village se libéra enfin et les hommes se jetèrent avec avidité et un courage digne des plus forts en direction de la petite bâtisse assiégé. Les alentours étaient déjà déserts car les Ourouks qui ne les avaient pas combattus étaient entré sans les attendre dans la cité. Rageant, trois hommes firent tomber les échelles, tentant de déloger les deux derniers Ourouks qui y restaient. Un seul fut tué. Une volée de carreaux obligea les elfes et hommes à reculer des remparts, mais ils s’engouffrèrent dans la ville, combattant déjà pour récupérer les remparts. Chose qui fut facile car les ennemis devaient déjà être au centre de la ville, en train de manger les pauvres paysans qui vivaient ici. Il ne restait plus qu’une dizaine de créature d’Isengard debout sur les remparts et cette fois, largement supérieur en nombre, ils furent massacrés par les flèches des elfes. Une poignée de guerrier du Bien montèrent les escaliers pour vérifier la présence ou non d’ennemi sur les remparts. Ceux-ci étaient aussi déserts, comme-ci tous les Ourouks avaient convergé vers le centre du village. Reprenant son souffle, Aldaron se rua vers l’avant, pénétrant dans une petite ruelle sombre, et rejoignant enfin la route qui menait vers le centre-ville… En espérant ne pas arriver sans un seul villageois à sauver.

Les villageois ne combattaient pas vraiment. Dès que Munok, qui avait vu le bélier fait d’un immense rondin de bois, les avaient rejoints, ils avaient craint le pire. Pui l’homme du Rohan s’était mis à donner des ordres au plus forts des hommes, leur demandant d’aller chercher dans leurs réserves de bois, les plus longs troncs qu’ils pourraient porter. Les hommes crurent qu’il voulait renforcer la porte, afin de pouvoir tenir la citadelle, mais l’immense fracas du bois qui se brise leur fit conclure à un autre plan.
Munok en effet avait un autre plan. Juste après qu’il se soit rendu compte que le village était peuplé de bûcherons, voyant qu’aucun Ourouks n’avaient de haches et que la prairie était parsemé de rondins en tout genre, il avait commander à certains des hommes vivants encore de le suivre, les autres devant combattre jusqu’à la mort s’il le fallait afin de leur donner du temps. Arrivant au centre, il compta quatre entrées, trois larges et une petite, laissant place à seulement quatre hommes ou Ourouks à la fois. Saisissant avec l’aide de trois autre hommes un autre des grands rondins de bois, très lourds pour un homme, il se demanda si son idée fonctionnerait. Il n’eut guère le plaisir de se le demander à nouveau car les Ourouks arrivèrent face à lui, dans la plus grande des rues. Voyant des hommes s’agiter devant eux, ils coururent en direction des paysans, qui crièrent. Mais ils ne criaient pas de rage mais de plaisir. Tirant sur les petits rondins, ils firent tomber le grand tas, avec posé au dessus quelques pointes acérées. Les grands troncs roulèrent en direction des assaillants qui ne purent éviter de subir de lourdes pertes. Car malgré leur force énorme, rare était les choses de la terre du Milieu capable d’arrêter un rondin filant à vitesse folle vers vous.
L’Orphelin entrevit d’autres monstres, arrivant par les autres chemins d’accès. Son plan fut à nouveau actionné et l’énorme charrette qu’ils avaient poussée en haut du petit bâtiment s’écroulât devant les agresseurs, ne causant heureusement pour eux que des dégâts superficiels. Mais un deuxième chemin fut coupé pour les Ourouks. Le troisième chemin se bloqua à son tour, grâce à l’immense herse qui pouvait bloquer le passage à un peu près tout et il ne resta bientôt plus que la petite ruelle.
Très sombre et obscure, elle paraissait l’endroit idéale pour une embuscade. Les Ourouks passèrent tout de même et la troisième phase du plan de Munok s’actionna. Les maisons des villageois possédait de petits trous, appelés fenêtres, utile pour prendre l’air sans devoir sortir pendant les travaux. De ces fenêtres donc, sortirent des épées, qui tuèrent les créatures du deuxième rang. Deux flèches en firent tomber un autre, cette fois à la troisième rangée. Grâce à l’effet de surprise, Munok venait de tuer, avec l’aide de ses compagnons, une dizaine d’Ourouks, gagnant sans le savoir, un temps précieux pour son second préféré. Les engeances de Saroumane n’étaient plus que soixante cinq, si les calculs du jeune homme s’avéraient exact.
Mais les Ourouks, très intelligente malgré un caractère bestial, déjouaient maintenant les pièges. Les quatre elfes placées dans les maisons adjacentes de la petite ruelle furent trouvés et tué, en faisant leur lot de victimes côtés Ourouks. La charrette fut déplacée par seulement deux créatures de Saroumane, alors qu’il avait fallu quatre hommes pour seulement la faire bouger. Les rondins achevèrent leur course sur un mur et les ennemis foncèrent pour tuer le maximum de personnes. Munok sortit son arc, tuant un Ourouk un peu trop près, et ordonna la retraite.
-Cachez vous dans l’hôtel de ville, rentrez rapidement ! Rejoignez les femmes et enfants qui y sont déjà !
Lançant un couteau après que la place fut évacuée, il se dressa devant la grande porte qui permettait aux hommes de rentrer, accompagné d’un elfe et du chef des rohirrims. Les autres guerriers, et quelques paysans qui les avaient aidés venaient de se faire déchiquetés par les Ourouks, encore assoiffés de sang. Les créatures n’attendirent plus et se jetèrent dans le combat.

Aldaron arriva avec ses cavaliers, après avoir tué une dizaine d’ennemi qui hurlait derrière une herse et attaqua le flanc droit de l’arrière de l’armée Ourouks. Les arbalétriers empêchèrent pendant quelques secondes aux hommes de passer mais la loi fut celle du plus nombreux. Les cavaliers décimèrent l’arrière garde en trois assaut et les hommes se jetèrent dans le combat à leur tour. Aldaron aperçu Munok qui ferraillait avec un grand guerrier. Il jeta un couteau dans la gorge de celui-ci tout en enfonçant sa lame dans son abdomen. Le combat dura encore un peu, car les créatures d’Isengard ne s’avouaient vaincu que dans la mort. Munok abattit enfin le dernier et les paysans purent sortir, tous la tête en larmes et en pleurs mais heureux d’avoir survécu.

Après un copieux festin, les hommes se remirent en marche, laissant la protection du village au soin du chef des rohirrims, rejoint plus tôt par une dizaine de cavaliers. Une missive avait été envoyé par un de ces derniers afin de prévenir le chef d’Edoras d’amener plus d’homme dans cette petite ville fortifié. Seul le sergent, passé directement sergent-en-chef après ses récents combats, avait survécu et il y avait une quarantaine de pertes côté troupes de Munok mais Edoras n’attendrait pas un total recouvrement des troupes et ils durent y aller sans traîner.

Quelques semaines plus tard, le jeune homme reçu une missive, en Gondor, afin de le prévenir qu’il devait prendre le contrôle d’une armée pour vaincre des ennemis qui tenteraient la destruction des nains. Sans le savoir, il venait de sauver son dernier village. Car sa nation changea brusquement de couleur.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 26 Jan - 16:10

Wazaa 6 pages sur word ça fait pas beaucoup ici... Au moins j'aurais pas beaucoup mis d'espace...
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 26 Jan - 19:34

J'adore le petit clin d'œil au événement futur de la fin...
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 26 Jan - 19:44

Ecoute, fallait bien que sa vienne lol!
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 26 Jan - 22:37

Je te noterais demain car la j'ai le temps de la lire, par contre c'est vrai que sa donne pas beaucoup ici six pages ^^
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMar 27 Jan - 22:19

Une petite cote?
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMar 27 Jan - 22:48

Oui la voila, pff long a lire Wink

Longueur: 16 si comem tu dis tu as fait 6 pages un 16 suffit largement.
Histoire: 17 très bien rédiger.
Action: 18 Que d'action et bien décrite avec plusieurs point de vue.
Orthographe: 9, quelques fautes de frappes

Total: 17.5/20 Très belle mission.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMer 28 Jan - 16:30

oulà, plutôt longue cette histoire (venant de moi c'est un compliment geek )
je lirais surement ça ce soir, surtout si c'est la dernière mission de Munok en tant que grand guerrier du Bien.

Mais ne t'inquiètes pas, Sigmin le nain viendra te sauver ! (ou alors il prendra ses 100 guerriers et il te bottera le cul geek )
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMer 28 Jan - 21:58

essaye de me boter le cul ac 100 guerrier, la forteresse mabritera ac 10 000 guerrier...
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AnakinElectra

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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMer 28 Jan - 22:03

la bataille du bien contre la forteresse du 3e camp ser la prochaine grande bataille, se sera sangland !
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMer 28 Jan - 22:06

Pour vous... Oui lol! .
Je passe commandant avec cette mission sinon, ma mission libre = trahison...
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMer 28 Jan - 22:30

Bravo Munok, te voilà maintenant Commandant !
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeJeu 29 Jan - 12:21

pas juste vaut mieux que je me dépéche a devenir grand guerrier,on aura plus de chance contre vous deux
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeJeu 29 Jan - 18:23

Va falloir que je me grouille de terminer ma mission commune pour commencer à faire des points pour que je passe en commandant.

Pas mal le titre de la mission libre. Shocked
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AnakinElectra

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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeJeu 29 Jan - 20:45

moi aussi il va falloir que je monte en grade ! Det que j'aurai terminé la mission commune, je m'y met !
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 15 Fév - 20:58

Post-It à l’histoire de Munok, ainsi que sa trahison.
Avant de lire, il est utile de savoir une chose. Pour ce récit et rendre plausible mon histoire de traitrise sans influencer toutes les races, j’ai décidé de créer une caste d’elfe très spéciale.

Bien avant les guerres de l’anneau, certains elfes voulaient assouvir une domination sur les hommes et les nains. Malheureusement pour eux, le roi des êtres sylvestres en décida autrement et les rares escarmouches tentées étaient rapidement arrêtées. Seul un roi elfe, ayant assez d’audace pour se mesurer à son chef, se dressa contre sa patrie. Il fut vaincu dans sa propre forteresse mais réussit à s’enfuir avec certains de ses partisans.
Se joignant à Sauron pendant les premières guerres, il envoya beaucoup d’information aux serviteurs des ténèbres, ce qui lui permit de se venger de ses anciens compagnons au cout de nombreux sacrifices. Voyant arriver la défaite de Sauron, lorsque l’anneau fut perdu, il s’enfuit à nouveau, avec une petite caste d’elfe qui le servait encore. Il mourut brutalement, tombé dans une embuscade d’orcs qui ne le connaissaient pas, mais Sauron avait encore des plans pour faire tomber les êtres de la forêt. Il se servit de quelques autres elfes traîtres pour reformer la caste.
Appelé « Les yeux noirs » pour leur allégeance à Sauron, ils arborent un œil qui peut se transformer sur leurs armures. Ce sont des assassins cruels, qui n’obéissent qu’à Sauron. Ils réussissent ou meurent.
Ils seront finalement anéantis pendant la bataille qui imposa l’indépendance de la forteresse noire, dominé par un Renégat à toute patrie et son frère, en tentant d’assassiner ce dernier.

Et maintenant, l’histoire…


Munok, la tête peuplée d’incertitude, était très loin de se douter que toute sa vie allait basculer en très peu de temps. Rentrant à peine au Rohan après une bataille qui avait coûté la vie à beaucoup trop de guerriers, il avait aussi découvert en la personne de son pire ennemi, son propre frère. Ce dernier lui avait plusieurs fois proposés de le rejoindre dans sa forteresse noire, perdue dans les montagnes depuis longtemps oubliées. Munok n’avait pu faire de choix et même encore maintenant, il doutait de ses allégeances.
Car il ne pouvait encore trahir mais ne pas trahir signifiant ne pas dénoncer son frère, ni ne le rejoindre. Un événement imprévu, ou du moins par l’Orphelin lui-même, allait faire complètement changer les idées du jeune homme, ayant même un impact sur ses convictions et son avenir dans ce camp, ainsi que sur son comportement de guerrier. Tout en restant fin stratège, il fera bientôt face à des obligations cruciales de sa vie.
Sans le savoir aujourd’hui, il allait changer du tout au tout. Sans le savoir, il allait franchir une étape des plus importantes pour sa famille et ses amis.
Sans le savoir, il allait trahir.
Ou du moins, il allait se faire trahir…
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 15 Fév - 21:00

Munok, L’Orphelin : La trahison.

Se dirigeant mollement vers une des petites auberges du Rohan, Munok pensait aux derniers événements. Ayant gardé avec beaucoup de chance, grâce notamment aux talents de négociateur des autres commandants, son grade de grand guerrier, il avait pu renouveler son armée. Peu présent au Rohan dans cette époque sombre, seul le quart de ses soldats, tous archers, étaient des elfes. Fëanáro était lui aussi de la partie et, son compagnon et adjoint, le grand guerrier sylvestre armé d’une épée elfique et d’une grande armure argentée, Aldaron aussi le suivrait encore pour une bonne partie du chemin. Le seul homme à présent en qui Munok accordait réellement de l’affection était Denethor, un jeune guerrier du Rohan, rejeté car il portait le même nom que l’intendant, connu pour être une sorte de traître qui dominait le Gondor d’une main fragile, mais qui possédait un grand cœur et dont la discipline de fer n’aurait pas fait pâlir qu’Alkin, le seul homme assez discipliné pour mener une armée en situation difficile à la victoire.
Repensant soudain à son frère de sang, la confusion prit à nouveau le dessus dans les pensées du jeune homme. Ne pouvant, à cause de certaines valeurs guerrières, divulguer que son frère était encore en vie à la plupart de ses hommes, Aldaron non comprit, il devait se murer dans un silence pour ne pas trahir le traître. Ne sachant toujours pas choisir entre le destin qui se dessinait depuis tout jeune dans son esprit, ou la tentation de rejoindre le dernier membre de la famille qui avait été assassinée pour une raison encore inconnue, par des elfes ou des Ourouks, le jeune homme ne savait non plus pas pourquoi tant de questions lui envahissait la tête.. C’est pour cette raison que Munok cherchait l’auberge, il cherchait surtout des réponses. Ouvrant la porte de la petite bâtisse apparemment usée par le temps et les guerres de plus en plus féroce, il entrevit le visiteur qu’il cherchait et s’assit en face de lui.
-Aldaron je dois te parler, il continua sans attendre de réponse, quand vous êtes arrivés cher moi, il y a de cela une vingtaine d’année, avez-vous pu exterminer les créatures qui avaient détruits mon village ?
-Je t’ai déjà dit que non. Ils avaient fuit et nous n’avons que pu tuer ceux qui tentaient de piller sur notre dos.
-Mais dans les cadavres qu’ils ont laissés, y avaient-ils seulement des hommes ?
-Je ne sais plus Munok, je sais que tu cherches sans cesse à savoir ce qui c’est passé mais tout avait brûlé. Même les corps de ta propre famille n’existaient déjà plus dans cet immense brasier.
Frappant du poing sur la table, regrettant que son ami ne puisse lui en dire plus, il sortit de la taverne après une dernière phrase.
-Alors il est temps que je sache…
Remontant la ruelle à tout allure, il du se rendre à l’évidence. Soit son frère avait mentit, soit les elfes n’avaient pas tout découvert. Il existait cependant une troisième alternative. Cette idée traversa l’esprit du plus jeune des guerriers du Rohan comme une flèche qui pénètre dans l’armure épaisse d’un troll avant qu’il ne s’écroule. « Et si c’étaient bien les elfes qui avaient tués les membres de sa famille, comme Alkin, son frère, sa seule famille, l’avait dit ». Munok jeta la tête en arrière et poussa un petit gémissement plaintif, tentant de faire sortir de telles idées de sa tête. Ces dernières ne firent que se tapir dans ses pensées, cherchant un autre moment pour revenir à l’assaut.
L’Orphelin, ne pouvant plus supporter cette surdose de question sans réponse décida qu’il était temps pour lui et quelques un de ses compagnons de faire un petit voyage… Et surtout de lui donner quelques explications.
Mais le jeune Orphelin ne se doutait pas qu’il ne rentrerait pas de son voyage.

Une ombre noire se détacha du coin sombre de la ruelle dans laquelle elle était cachée. Pour elle aussi le temps du voyage était venu…

Ayant prit ce qu’il fallait de repos dans des appartements bien trop luxueux à son goût, Munok prit la direction du marché, cherchant des vivres pour partir le plus rapidement possible. S’arrêtant uniquement devant la seule enseigne qui tenait encore debout, il demanda au patron de préparer son cheval et de la nourriture pour un voyage de plusieurs jours, une seule personne. Lorsque le petit homme qui possédait l’étrange bâtisse revint avec une vingtaine de chevaux et des vivres pour une centaine de soldats, Munok ne put que constater une chose :
-Alors ils sont déjà prêts… Aldaron vous a-t-il déjà payé ou dois-je m’en charger ?
Concluant un prix dérisoire avec le marchand qui désirait plus que tout au monde retourner au gouffre de Helm ou les affaires étaient bien plus fructueuses qu’ici, à Edoras, il paya avec le reste de sa prime et rejoignit les hommes qui l’attendait dehors, mené par Denethor, étrangement seul. Après quelques explications, et une bonne rigolade à propos du « voyage solitaire » du jeune homme, ce dernier découvrit que seuls une vingtaine de guerriers le suivraient, dont un seul elfe, qui bien sûr était partit en éclaireur. Aldaron n’avait jamais aimé les voyages ponctués d’événements inattendus, ce dont son chef et ami de toujours avait apparemment la manie de trouver sur sa route. Montant sur son cheval noir, baptisé « Obscure » par son jeune maître en raison de son teint sombre, d’un noir que ne possédait que très peu de chevaux, Munok vérifia son équipement avant son départ. Il savait qu’il ne devrait pas prévenir le roi du Rohan de son départ, car l’homme tant respecté de son peuple avait l’esprit très embué ces derniers temps. Il envoya tout de même une missive à Eomer, un guerrier qu’il connaissait depuis ses débuts en temps que Sergent, lui expliquant les raisons de son long et périlleux voyage à la recherche de ses origines.
Retrouvant son capitaine elfe à la sortie du camp, vêtu d’une longue cape avec capuche mise par-dessus son habituelle armure elfique, Munok demanda avec ironie si les Ourouks avaient daignés leur céder le passage. D’humeur maussade, surement à cause de sa nuit à la taverne et des pintes de bière que le guerrier avait avalées la veille, Aldaron ne répondit pas, émettant seulement un petit grognement pour signaler que, malgré la « bonne blague » de son chef, il n’avait pas envie de rire. Laissant son amis dans son désarroi, après lui avoir fait promette qu’il ne buvrait plus la veille d’un voyage, qui n’était pourtant pas programmé, il demanda à Denethor quels hommes l’avaient suivis. Ce dernier répondit que seul les cavaliers, et trois nouveaux guerriers qui savaient monter à cheval, avaient pu le suivre. Les autres avaient pourtant insisté, ne voulant pas perdre leur chef, mais le chef cavalier avait du être strict. Le voyage devrait être rapide et il n’aurait pas le temps d’attendre les retardataires d’une longue et douloureuse marche à travers les vastes plaines du Rohan. De plus, s’il voyageait à dos de cheval, il y aurait moins de chance qu’il se fasse attaquer, car les Ourouks avaient une sainte horreur des bêtes qu’élevaient ses vastes prairies. Ils pourraient aussi plus facilement fuir en cas d’attaque intempestive d’Orc ou même de gobelins. Après avoir une dernière fois salué le garde en faction, ancien guerrier de Munok, qui avait du arrêter prématurément sa recherche de gloire à cause d’une blessure inguérissable au genou, et avoir vérifié leurs équipements et les vivres, les hommes et l’elfe se mirent en route, les chevaux passant du trot au galop à une vitesse folle.

Le garde qui, joyeux après avoir revu ses anciens camarades, était retourné à son poste entendit un curieux bruit prêt d’un des murs de la cité. Il entrevit avec peur qu’un des panneaux de bois venait de pivoter pour laisser place à une silhouette noire. Courant vers celle-ci, cherchant des explications, il ne pu éviter le poignard qui s’enfonça dans sa gorge. Ne pouvant crier à qui que se soit de l’aider, il s’écroula dans l’herbe, le sang sortant de sa bouche et de sa blessure mortelle. Poussant un dernier gémissement à peine audible, il mourut, les yeux révulsés de souffrance.
La silhouette se détacha du mur, sortant un étrange flacon, se dirigeant vers le corps sans vie du garde, et y déversa son contenu. Il le transporta ensuite loin des barrières et le jeta dans un fossé. Sifflant un bref instant, talonnant sa monture qui venait d’apparaître, il galopa dans la même direction que celle que Munok et ses hommes venaient d’emprunter…

Les vastes étendues vertes du Rohan accompagnaient les hommes et l’elfe pendant leur traversée. Ils franchirent un cours d’eau grâce à l’habilité de leurs montures, avant de faire une première pause près de ce dernier. Ils admirèrent longtemps le paysage verdoyant couvrant l’horizon puis s’endormirent sous les étoiles. Seul Munok, qui ne sentait pas la fatigue et qui de tout façon ne saurait dormir avant l’aboutissement de sa quête, ne profitait pas d’un sommeil réparateur. Même Aldaron, d’ordinaire très résistant, s’était écroulé après leur longue et douloureuse chevauchée. L’Orphelin réfléchissait encore et toujours à ce qu’il pourrait trouver, et où il devrait chercher, dans son petit village natal. D’après tous les elfes survivants de la bataille qui avait suivit l’attaque des Ourouks, tout avait été brûlé. Munok avait voulu y retourner étant jeune mais aucune occasion ne s’était présenté et ses actes en tant que sergent avait prit le reste de son temps, une fois la mort de son mentor arrivé.
Soudain, un bruit fit retourner le jeune homme. Derrière lui, tapis dans les fourrées, rampait une grande silhouette. Ayant grandit dans ses vastes plaines, Munok reconnut la forme d’un tigre des prairies, connus pour avoir peur des humains, sauf lorsqu’il était affamé. S’approchant d’eux par derrière, celui là devait manquer quelques repas. Sortant son arc et encochant une flèche, Munok abattit la créature qui venait de sauter sur un des chevaux. Mugissent, elle ne pu tenir debout encore longtemps et s’écroula dans l’herbe. L’Orphelin brula le cadavre, désireux que l’âme de l’animal parte en paix. Il avait passé son enfance dans une famille où les symboles étaient très important, comme son médaillon qui, donné par sa mère, le prévoyait comme un être sombre, ténébreux. La lune qui ornait le centre de ce bijou signifiait qu’il amènerait la lumière dans les ténèbres, sans pour autant les faire disparaître car il ne pourrait exister que dans celle-ci. Le médaillon de son frère par contre, un grand soleil sur un fond rouge, montrerait qu’il viendrait après les heures sombres, pour rependre le feu devant lui. La lune symbolisant l’agilité, et le soleil le courage.
A nouveau perdu dans ses pensées, Munok ne vit le deuxième tigre que lorsqu’il se jeta sur un de ses soldats. L’homme ne put résister longtemps aux dents du carnivore et son corps se convulsa dans la gueule de l’énorme carnassier. Reprenant son arc, l’Orphelin tua ce deuxième assaillant avant qu’il ne puisse engloutir le cadavre de son compagnon. C’est alors qu’une dizaine de silhouette se dessinèrent dans l’obscurité. Reconnaissant aussi celles-ci, pour en avoir combattu des centaines, Munok cria en tapant dans les pieds de ses compagnons.
-Ourouks ! Levez-vous et tuez-les. Ils ne sont qu’une dizaine.
Heureusement pour lui, sa vision était excellente de près dans le noir. Seuls quinze Ourouks apparurent quand les soldats allumèrent des torches. Préparé à être attaqué par surprise, les hommes avaient déjà chacun en main une épée. Le combat fut rapidement bouclé.
Denethor monta sur son cheval et faucha trois assaillants. Aldaron, entamant une dance de mort, faucha deux des créatures d’Isengard. Munok, décidé à ne pas sortir son épée, dont les pouvoirs lui étaient encore assez inconnus, tua trois ennemis qui s’étaient approché un peu trop près d’eux. Les autres soldats achevèrent les survivants. Seuls deux soldats avaient perdus la vie, gisant immobile sur le sol. Avec celui avalé par le tigre, cela faisait trois. Incinérant les cadavres des créatures de Saroumane, enterrant les corps sans vie des morts au combat, Munok se rappela que ce voyage ne serait pas de tout repos…

La silhouette noire poussa un cri silencieux… Ces Ourouks avaient faillit accomplir son propre travail. Regrettant de ne pas avoir pu saisir sa chance ce soir, il continua son chemin, laissant à ca cible une avance peu confortable.

La deuxième nuit se passa mieux et la troisième, mise à part un gobelin un peu trop courageux ou plutôt suicidaire, fut également de tout repos. Le matin du quatrième jour, ils arrivèrent enfin à l’orée d’une petite forêt.
-Aldaron, es-tu sûr que c’est ici ?
-Oui chef, les Ourouks sont sortis de cette forêt alors que moi et mes hommes attendions en embuscade. Je ne voyais pas ce qu’il se passait au-delà des arbres, à part un énorme nuage noir qui se formait avec la fumée des incendies dans le village… Les autres sont arrivés après mais notre ancien commandant nous a ordonné de poursuivre notre chemin, sans retourner au village. D’après lui, mis à part vous, il n’y avait aucun survivant.
Tapant dans les flancs de sa monture, Munok fit signe aux autre soldats de pénétrer avec lui dans ce petit bois, à l’allure inquiétante. Ils avançaient très prudemment, afin de ne pas faire perdre l’équilibre à leurs montures, mais, pour la seconde fois durant le voyage, un bruit fit retourner le groupe. Voyant avec horreur mais poussant tout de même un bref soupir de soulagement qu’il ne s’agissait que d’une des araignées à la taille très imposante qui habitaient dans les terres des hommes, ceux-ci continuèrent leur chemin.
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 15 Fév - 21:01

La silhouette transpirait. Un peu plus et il aurait été repéré… Il reprit en main son arme, une curieuse épée recourbée, puis continua à suivre le groupe, en silence cette fois.

Après plusieurs heures de marche à travers les arbres et les plantes, et après avoir du tuer deux araignées un peu trop affamées au goût de Munok, ils arrivèrent enfin à l’orée du bois. Ce que Munok découvrit le laissant sans voix, ainsi que tous ses hommes.
Devant eux se dressait une montagne, très impressionnante, faisant évidement partie de la chaine appelé « Monts Brumeux ». Cette montagne à elle seule n’aurait fait que peu d’effet aux hommes sans le paysage qui se manifestait près de cette dernière. Partout il y avait de grands palmiers, la plupart morts, reconnaissable grâce à leur couleur brune, et un petit ruisseau parcourait la petite plaine située entre la forêt et la montagne. Quelques pierres de la taille d’un troll étaient posées en travers d’un autre cours d’eau, qui s’était vu desséché par le trop plein de soleil et le manque de pluie. Ici auraient pu vivre une centaine de gens sans que les Ourouks ne le sachent jamais. Le petit village au centre de la petite plaine y témoignait.
Ce village que Munok et Aldaron, ainsi que la plupart des hommes, croyaient en ruines, dévoré par les flammes vingt ans auparavant, et qui pourtant semblait tenir très solidement sur ses fondations. Jetant un regard noir à l’elfe, compagnon de toujours, que l’Orphelin avait toujours cru, ce dernier haussa les épaules et se dirigea en premier vers les habitations. Reprenant ses esprits, le jeune rohirrim le suivit en se disant que l’elfe ne devait rien savoir de plus que lui.
Mis à part trois petits félins, prédateurs peu courants au Rohan, qui prirent la fuite dès qu’ils approchèrent, l’endroit était aussi désert qu’un cimetière. Les bâtiments de bois, rongés par différentes bestioles à l’aspect répugnants, étaient tous tombés en ruines, et Munok comprit qu’il ne pouvait voir que le centre de l’ancien village, constitué de bloc de pierres très solides. Il fit cette découverte en analysant les traces sur le sol. Non content d’être un archer hors pair et un bon épéiste, ayant été entraîné au maniement des armes durant toute son enfance, il avait aussi apprit à pister des animaux des jours durant dans les forêts. Regardant à terre, il vit les taches sombres dans l’herbe, ainsi que des tronçons de bois qui jonchaient le sol, peuplés de termites et d’autres petites créatures. Il en arriva donc à la conclusion suivante : les Ourouks n’avaient jamais mis les pieds, ou du moins jamais en grand nombre, dans ce petit village.
Parcourant ce qui servait autrefois d’allée vers la place au centre, il découvrit plusieurs objets qui lui semblèrent étrangement familier. Devant une maison de pierre, surement celle d’un ancien haut fonctionnaire de la petite ville, il vit une marque en forme de rose fanée, qui lui rappela à quelle point ce village pouvait habiter nombre d’artistes, peu connus ailleurs que chez eux. Rentrant dans une autre des maisons, persuadé d’avoir eu un lien avec cet endroit, il vit une petite chapelle au fond d’un étrange couloir, fait avec des roches polis et parsemées de gravures montrant la fin de l’esclavage après les guerres contre Sauron.
Sortant à nouveau et s’approchant de plus en plus d’un endroit qu’il devait connaître, étant attiré par un sentiment très étrange, comme s’il avait toujours vécu ici, il aperçu enfin ce qu’il avait tant cherché. Une petite bâtisse, qui ne se démarquait en rien des autres, mis à part la petite enseigne à moitié détaché, où l’on pouvait voit la moitié d’un dessin de talisman, attira son attention. Pénétrant dans les ténèbres de celle-ci, il alluma une des torches placée à son entrée et rentra dans la première pièce. Il y reconnut, pour y avoir vu ses sœurs grandirent accompagnées de leur mère, l’atelier où jadis ses parents confectionnaient les runes, créant de petits ou grands colliers qui serviraient à reconnaître les enfants pour leur caractère et leur force intérieur. Prenant un des bijoux non achevés qui traînait encore sur la table après tant d’année, il souffla la poussière et y vit le dessin d’un grand cheval à deux cornes. Retenant la tristesse qui l’envahit, il rassembla son courage pour observer deux choses. La première, les envahisseurs n’auraient jamais pu passer cet endroit en nombre sans renverser une table ou deux. La deuxième, tout étant bien rangé, était que les habitants n’avaient pas sentit le danger, ou en tout cas qu’il n’avait pas tenté de prendre la fuite…

La silhouette noire sourit. Après avoir égorgé le garde qui suivait ca cible, elle pénétra en silence dans la petite maison…

Munok continua son exploration de son ancienne mais toujours présente maison. Reconnaissant une à une les pièces, il rentra dans l’ancienne chambre de son frère aîné, seul encore envie. Les affaires, ici et seulement ici, avaient toutes disparues. Comprenant qu’Alkin avait dit la vérité, et qu’il avait eu le temps de repasser pour prendre ses affaires, Munok sortit en fermant la porte brusquement. Voyageant une à une dans les autres petites chambres de son enfance, il vit que chacune d’elle n’avait pas bougé depuis ses derniers souvenirs de l’endroit. Un seul détail l’intrigua quelque peu avant qu’il ne s’y désintéresse. Certaines pièces avaient semblé abriter des corps.
Recommençant sa fouille minutieuse, il passa à présent dans la pièce qui lui semblait la plus importantes. La seule où il avait pu passer tant de temps avec sa famille. Cette petite pièce ne se démarquait des autres que par sa forme ovale. Au milieu de celle-ci il y avait une grande table, ronde elle aussi. En dessous de celle-ci se trouvait autrefois de petites épées de bois, les premières que son frère avait fabriqué à Munok, afin qu’il puisse s’imaginer en tant que guerrier conquérant. Il y avait aussi ici, il y a fort longtemps, un petit arc, qui ne tirait que des flèches dont le bord était spécialement conçu pour n’occasionner aucune douleur. Munok tirait sur ses sœurs puis partait se réfugier dehors avant qu’elles ne reviennent.
Bougeant la grande table de bois afin de regarder si ces anciens jouets pourraient avoir survécu à l’usure du temps, il découvrit un tout autre spectacle que ce à quoi il s’attendait. En effet, il n’y avait aucun objet, mais une petite sépulture. L’Orphelin, comprenant que quelqu’un avait prit le temps d’enterrer ses parents et ses sœurs, puisque seul son frère était encore en vie, il s’abaissa pour lire ce qui était sur la pierre tombale qui ornait le tas de pierre qui avait du être soulevé, afin que l’inconnu puisse creuser dans les fondations.
Ce geste lui sauva la vie.
Une flèche siffla à son oreille, passant au dessus de lui avant de se figer dans une vieille armoire, dont la porte pendouillait déjà dans un angle bizarre. Sortant à son tour son arc, il tira dans la position supposée de son agresseur, avant de crier en direction du garde qu’il avait posté dehors. Son agresseur émit un petit bruit, sorte de ricanement et l’Orphelin comprit que personne ne lui viendrait en aide. Tirant une deuxième flèche vers l’entrée de la maison, il se jeta derrière la table qu’il cogna durement de l’épaule. Une douleur très forte envahit alors son bras mais il eut l’effet estompé. Comme un bouclier, la table se dressa devant lui et stoppa net les trois autres flèches qui auraient du l’abattre. L’agresseur tenta de contourné Munok, mais grâce à une ouïe développée en forêt, le jeune homme entendit les pas que faisait l’inconnu et tira une flèche dans sa direction. Grâce au gémissement qui suivit, il sut qu’il avait enfin fait mouche. Mais il reçut lui aussi un des projectiles, une sorte d’étoiles noires, avec des bords recourbés très tranchant, que lança son assaillant dans le bas de la cuisse. Comprenant que son agresseur avait soit perdu son arc, soit n’avait plus de munitions, il chercha à prendre une autre flèche. Malheureusement, afin d’être le plus léger possible pour le confort du voyage, envie qu’il lui provenait de son côté humain, il n’en avait lui aussi prit qu’une dizaine. Comptant les Ourouks qu’il avait abattu, et les tigres trop courageux qui s’étaient fait abattre sans sommations, il n’avait plus qu’une seule flèche dans son carquois. Pensant qu’il pouvait avoir son agresseur blessé, il s’avança un peu trop sur de lui vers l’endroit où ce dernier était tombé.
L’inconnu, armé d’une épée, et vêtu complètement d’un brun très foncé, marqué uniquement d’une sorte d’emblème blanc, représentant un oiseau dévoré par un serpent, sortit brusquement du coin dans lequel il venait de se cacher et trancha net le projectile que Munok avait préparé. Il revint dans un revers meurtrier mais le jeune homme venait de s’abaisser, prévoyant le coup de son ennemi. Se relevant, ayant tenté sans résultat de faucher les jambes de son adversaire, l’Orphelin dégaina à son tour une arme plus approprié pour le corps à corps. Son épée luisait de vert très foncé, se confondant presque avec le noir, ce que Munok n’avait jamais vu. Il savait l’arme magique, mais ne connaissait que quelques unes de ses facultés. Son agresseur renouvela son attaque, mais Munok para avec aisance et reprit le combat de plus belle. Tentant une boote de son secret, il pointa son arme à droite, avant de l’abaisser et de partir d’un coup par le haut. L’inconnu comprit le mouvement de justesse mais la force du coup le fit chanceler et Munok profitât de l’occasion pour lui donner un brusque mais puissant coup dans le ventre. Il fut éjecter à l’intérieur de l’ancienne chambre d’Alkin mais se releva trop rapidement au goût de l’Orphelin, dont la blessure à la cuisse lui faisait de plus en plus mal.
Malgré son capuchon et sa cape, Munok vit que l’agresseur souriait. Il ne semblait même pas être blessé de l’échec du premier assaut. Le jeune rohirrim, qui doutait même en cet instant de sa fidélité, baissa les yeux sur ses jambes, son regard se posant sur la vilaine coupure que lui avait infligé l’inconnu. Il ne remarqua au début rien d’anormal, puis sa cheville se mit à gonfler, et il vit ses veines gonfler, petit à petit. Le mot poison s’imposa à son esprit lorsque son ennemi, conscient qu’il devait profiter du temps perdu, se jeta à nouveau sur lui. Il eut toutes les peines du monde à éviter le premier coup, mais para le deuxième en croisant son épée et un petit couteau qu’il venait de sortir. L’assassin lui porta un puissant atémis, qui le fit rouler à terre, cette fois dans sa propre chambre. Il se passa une chose qui sauva une fois de plus la vie du jeune guerrier. Son épée toucha momentanément la blessure et s’illumina à nouveau de cette couleur verte foncée. Sous les yeux ébahis de Munok, et ceux qui exprimaient l’incompréhension de son agresseur, les veines reprirent leurs formes d’origines, et même si elle ne disparut pas, la blessure arrêta de saigner. Son épée lui avait une fois de plus sauvé la vie.
L’agresseur, prit d’un excès de colère devant cet homme qui ne voulait décidemment pas mourir sans opposer une résistance farouche, se relança à l’attaque, cette fois avec brusquerie et force. Munok, encore surpris de la magie qui possédait son épée, esquiva le premier coup mais fut désarçonné par le deuxième. Il retomba à nouveau sur le sol en pierre, s’écorchant quelque peu le bras qui tenait son poignard. L’inconnu en profita pour faire perdre celui-ci au jeune Orphelin. Munok se releva en parant un coup meurtrier, destiné à le décapiter, et lança son pied dans le bras qui tenait l’épée de son adversaire. Désarmée grâce à l’habile coup du rôdeur, il tenta à son tour le même coup. Prêt cette fois-ci, Munok attrapa le pied et grâce à une force acquise au cour des nombreuses batailles épiques auxquelles il avait participé, et grâce à une souplesse hors du commun des hommes, il laça son adversaire sur l’armoire, avant de le transpercer de part en part avec son épée. Puis il laissa le corps choir sur le sol froid.
La capuche de l’ennemi tomba sur le visage d’un elfe. Mais pas n’importe quel elfe. Fëanáro semblait à nouveau dans son élément, dans la mort. Munok n’eut pas le temps de comprendre pourquoi, ni de pouvoir poser des questions car son ancien compagnon mourut trop rapidement. Un brusque bruit à l’entrée de son ancienne maison attira à nouveau son attention. Il se dirigea vers elle en ayant une seule conviction… Son frère allait être surpris de le voir arriver…

La cape sombre de l’elfe qui avait servit de couverture à toute une organisation changea de couleur dès que Munok fut sortit. L’emblème devint noir et dessina une toute autre forme…
Un Œil… Celui de Sauron.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 15 Fév - 21:02

Munok : la fuite.

Munok, épuisé après avoir abattu son ancien compagnon qui avait apparemment tout planifié depuis un bon moment, se dirigea à grands pas vers la porte, près de laquelle il avait entendu du bruit. Redoutant une autre tentative d’assassinat, il marchait avec son arc vers l’avant, ayant ramassé ses flèches, la moitié encore heureusement intact. Il paraissait étrangement calme pour la décision qu’il venait de prendre. Il savait que la trahison d’un des siens, qui faisait sûrement partie lui-même de traître, ne l’avait que poussé à prendre une décision qu’il aurait prit de toute façon un jour ou l’autre. Sa seule famille résidait maintenant dans la forteresse noire, au service du Mordor. Son frère et lui devrait un peu faire le ménage avant qu’il ne s’y sente chez lui mais il savait que ce dernier l’aiderait du mieux qu’il pourrait.
Perdu dans ses pensées, il fut saisit par un brusque bruit de lames qui s’entrechoquent. Se cachant dans l’ombre, il assista à un événement assez imprévu.
Une dizaine d’assassin, vêtu comme Fëanáro, s’étaient abattu tel un fléau sur les guerriers de Munok. Il ne voyait que cinq cavaliers encore debout, ainsi que Aldaron et six autres guerriers à pied. Les cinq monteurs de chevaux avaient dur à faire, car les ennemis avaient eux aussi des cheveux, très étrangement maigre, les yeux rouges, qui semblaient être pris d’une fureur extrême. Ils combattaient autant que leurs maîtres, cherchant à mordre ou à donner des coups de sabots aux alliés de l’Orphelin. Ils étaient deux fois moins nombreux mais les assassins agissaient méticuleusement. Ils avaient déjà assassiné la moitié des troupes avant de se jeter dans un combat au corps à corps, où ils avaient indéniablement pris l’avantage.
Il en fallait toutefois plus pour faire peur à Aldaron et ses épéistes, ainsi qu’à Denethor, qui chargeait un elfe, finissant par le renversé d’un coup de pied, avant de l’achever, la lame dans la gorge. Malgré cet exploit, il fut désarçonné immédiatement après et dut se relever sous les assauts d’un autres guerriers. Jouant de l’effet de surprise, Munok tira sur un assaillant qui venait de tuer un des cavaliers, grâce à une flèche en pleine tête, avant de tuer un des deux chevaux noirs qui écrasât son cavalier en tombant. Sortant son épée du fourreau, laquelle brillait maintenant d’un couleur rouge bien connue du jeune traître, il se mit dos à dos avec Aldaron afin de repousser momentanément les autres assassins. Ses derniers les assaillaient maintenant à quatre, mais un des épéistes humains se jeta à son tour dans la mêlée, tranchant le bras d’un des agresseurs avec une violence inouïe. Ce dernier, montrant un courage, ou une tendance suicidaire très peu fréquente, eut le temps de projeter sa lame dans le visage de l’homme avant de s’écrouler, un flot de sang sortant de son bras. Il fut achevé par la lame d’Aldaron. Ce dernier s’épuisait. La moitié des agresseurs avaient péris grâce à la surprise de voir arriver son chef, mais il restait encore cinq agresseurs debout, et seul un nombre égal de défenseurs. Or, les assaillants prendraient l’avantage s’il il devait y avoir un combat au corps à corps, étant largement meilleur face aux épéistes humains, plus habitué à tuer des monstres sans trop de cervelles.
Munok profita d’une brève pause dans la bataille pour enfourcher son destrier, qui semblait étrangement excité, alors que d’habitude il avait peur des combats. Tranchant la tête en passant près de lui à un des assassins qui ne pu éviter en même temps sa lame et celle de Denethor, les deux cavaliers se regardèrent un moment, puis optèrent pour une stratégie qu’ils avaient mis au point quelques jours auparavant.
Ils foncèrent tous les deux d’un côté des attaquants puis se retournèrent et chargèrent en croix. Les ennemis, croyant là à une tentative de charge des guerriers en verts, se positionnèrent de façon à les stopper net. Munok changea alors brusquement de direction, et freina avant de lancer son poignard vers lavant. Denethor exécuta pareille figure de l’autre côté, préférant se rapprocher quelque peu pour pouvoir atteindre un ennemi avec son épée. Les deux cibles des cavaliers s’écroulèrent, alors que leurs compagnons n’étaient plus que deux. Voyant leur défaite inévitable, un des deux grimpa à la vitesse de l’éclair sur un escalier, et décocha deux traits mortels, qui achevèrent un guerrier qui agonisait déjà sur le sol. L’autre arriva, et dans un mouvement que Munok ne sut jamais déchiffrer, il grimpât au mur avec la force de ses jambes et sauta sur Obscur, sa monture.
Assénant un coup de coude ravageur dans son ventre, il jeta le cavalier, jeune et inexpérimenté dans des combats aussi acrobatiques, à bas de sa monture. Sautant et effectuant une roulade, il se remit aussitôt sur pied et dégaina deux poignards acérés. Munok se releva lui aussi, encore un peu sonné, et se rendit compte que son épée magique lui avait échappé des mains. Sortant à son tour deux petits poignards, il observa son adversaire. Ce dernier se mouvait tel un serpent, prêt à enfoncer ses crochets dans la gorge de ses victimes. Mais cette fois-ci, ce serait lui la proie.
Munok maniait ses couteaux depuis l’âge de six ans. Personne n’avait jamais compris comment ni d’où lui était venu cette attrait pourtant très peu rependu, mais son maître avait vite compris qu’il ferait de lui un expert dans cette catégorie. Devenant à son tour un commandant, il aurait du arborer fièrement une épée, comme tous les braves soldats, ou un arc à la limite. Préférant garder ces armes, ceux qui avaient doutés de lui furent rapidement convaincu lorsqu’il envoya un de ses couteaux de lancer en plein dans la tête d’un Ouargue en fuite, le tuant sur le coup. Et l’elfe en face de lui ignorait tous de cela. Pour lui, cet homme devait mourir, et il le serait.
Il fit trois pas. Le premier lancer lui brisa le poignet, car le manche solide vint le heurter à toute vitesse. Le deuxième le manqua de peu, car il venait de l’éviter en sautant sur la gauche. Le troisième, que Munok venait de lancer dans la même direction, se planta dans le cou de l’assassin. Celui-ci ne réalisa pas tout de suite sa mort. Il tenta d’avancer et regarda avec un air surpris ses deux jambes qui refusaient d’avancer. Il tomba à genoux puis sa tête heurta les graviers, ces yeux se fermant petit à petit.
De l’autre côté, malgré la perte du dernier homme encore un peu valide du groupe, mis à part Aldaron et Denethor, le tireur avait été vaincu et sa tête pendillait au bout de la lance de sa dernière victime. Munok passa devant ses amis, se dirigeant à grandes enjambées vers son ancienne maison, où il restait quelque chose à voir. Traversant la petite bâtisse en peu de temps, il revint à l’endroit où la table était renversée. Il retourna s’agenouiller auprès de l’étrange pierre tombale qui se trouvait sous le meuble et pu enfin découvrir une partie de la vérité qu’il cherchait depuis tant d’années. Un petit texte était gravé, en langage elfique, qui disait ceci :
« Un pas vers vous, l’autre vers la mort
C’est avec désespérance que mon âme dérive
Pour vous mes amis qui rêvent encore
D’un espoir fou et infini…
Le fruit de votre corps sera soigné
Et vos corps eux-mêmes épargnés
Reposer en paix compagnons de toujours
Nous nous retrouverons à la fin du jour. »
Et en dessous de ce poème en vers elfique, la signature fit l’effet d’un coup à Munok : Artaher, noble seigneur.
Son mentor avait donc mentit toutes ses années. En déchiffrant ce mystérieux poème, il découvrit que celui qui lui avait tout appris connaissait ses parents et sa famille depuis longtemps avant sa naissance.
Autrefois, Munok se serait effondré devant cette révélation. Mais une partie de lui-même avait disparu en même tant qu’une partie de ces secrets. Ne versant pas la moindre larme malgré la tristesse qui l’envahissait, il se rendit compte de la souffrance qui avait poussé son frère à quitter le Rohan. Il savait aussi qu’Alkin pourrait répondre à une partie de ses réponses. Désormais, plus rien ne le poussait à rester ici. Tous ce en quoi il croyait avaient été anéantis en une journée. Les elfes, ses amis de toujours, en qui il avait toujours eu une confiance absolue, venait de le trahir. Il savait que les assassins n’étaient eux-mêmes que des traîtres, mais le sentiment de confiance qui régnait entre lui et les êtres sylvestres n’existait plus.
Sortant de la petite bâtisse après avoir réfléchit de longues heures, il vit le soleil rouge qui se couchait. Pour ses anciens compagnons, s’était un présage de souffrance passée. Pour lui, s’en était un de souffrances futures. Lui et ses deux compagnons prirent la direction de ce soleil couchant.
Il devait rejoindre la forteresse noire de son frère et l’aider du mieux qu’il pourrait, et il savait que cela signifiait qu’il devrait tuer beaucoup de ses amis.
Plusieurs affaires allaient cependant devoir être réglée avant de partir. La plus préoccupante était le cas d’Aldaron. Il avait longuement discuté avec l’elfe et ce dernier était aussi anéanti que lui. Pour lui, son ancien maître avait commis une faute presque irréparable en ne donnant pas de réponses à ses hommes et pire encore, à son fils adoptif. Munok n’en voulait pourtant pas du tout à son ancien mentor, sans qui il n’existerait déjà plus, pourtant Aldaron craignait que son ancien chef ne lui ait caché des choses à lui aussi. Parlant du cas de l’elfe, Aldaron certifia qu’il ne retournerait jamais dans sa patrie si Munok en décidait ainsi. Son destin et celui du jeune homme était lié depuis trop de temps pour qu’il ne le comprenne pas. Lui-même avait vu ses croyances s’effondrer devant certaines révélations de l’Orphelin. L’autre problème concernait Alkin. Celui-ci vouait une haine sans précédant aux elfes, qu’ils tenaient tous pour responsable de la mort de sa famille. Munok décida de persuader son frère à faire confiance en Aldaron, le seul des êtres sylvestres en qui le jeune homme ait encore confiance.
Lorsque Munok posa la même question à Denethor, ce dernier eut une autre réaction inattendue. Il sortit un poignard et découpa le symbole du Rohan, avec son nom mis au milieu et jeta le bout de tissu à terre, avant de l’enterrer avec un peu de terre. Il ne prononça qu’une brève phrase que Munok comprit à peine.
-Denethor n’existe plus.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeDim 15 Fév - 21:03

Ils remontèrent pour la troisième fois en selle de la journée. Cela faisait trois jours qu’il chevauchait à trois en direction des terres des haradrims. Munok ne savait pas où se trouvait exactement la forteresse de son frère, mais le champ de bataille dans lequel il avait combattu devait avoir son lot d’indice.
Ils étaient passés devant Edoras et Munok, en guise d’adieu, avait accroché le reste d’un drapeau du Rohan sur sa flèche, avant de la tirer sur un bord du mur d’enceinte. Les gardes ne la remarqueraient que quelques jours plus tard, lors de l’inspection des rondins de bois. Ils s’étaient arrêtés plus loin, dans une des rares auberges encore debout d’un petit village miteux, et l’Orphelin avait écrit trois lettres. La première expliquant les raisons de son départ, sans toutefois mentionner sa destination contenait aussi des excuses, et il l’envoya à la femme qu’il respectait la plus, étant l’ancienne épouse de son mentor. La deuxième expliquait elle aussi ses raisons, mais d’une façon plus diplomatiques, et elle parti dans la même direction que la première, destinée cette fois à l’assemblée des elfes qui l’avaient autrefois recueillit, et surtout pour Voronwë, ancien commandant de son maître. La troisième, qui cette fois contenait sa destination ainsi que certaines révélations qui feraient plaisir à son ami, fut expédié pour Sigmin, à qui Munok devait une explication sur sa précieuse armure et ses armes, qui avaient appartenu au père du nain.
Repartant après une nuit peu agitée, ils avaient déjoué une embuscade de gobelins, à peine une dizaine, qu’ils avaient réduits en miette grâce aux chevaux, rapides et puissants. Dans le deuxième village, encore plus petit que le premier, Munok tua son premier homme. Ce dernier, le tavernier d’une petite auberge, l’avait insulté. Perdant son sang-froid, Denethor s’était jeté sur lui et essayait de l’étrangler. Munok sépara les deux hommes mais le tavernier tenta d’asséner un coup de couteau dans le dos du cavalier. L’Orphelin avait sortit son épée et avait tranché net la tête de l’homme. Fuyant la cité comme des traitres, ce qu’ils venaient de devenir, Denethor choisit enfin son nouveau nom. Il choisit celui d’un ancien ami qui l’avait sauvé lors de l’attaque des orcs, au Rohan, lors de la première bataille de Munok et de ses hommes. Il s’appellerait « Naldor », ce qui signifiait « âme du soir » en ancien langage des hommes.
Naldor donc, Aldaron et Munok continuaient vers les terres désertiques où habitaient des hommes, qui avaient depuis longtemps décidé de ne suivre aucune loi particulière. Munok n’avait aucune crainte, sinon celle de croiser la route d’Ulfang, guerrier qui était prêt à tout pour le réduire en miette. Ne sachant nullement comme atteindre la forteresse noire de son frère, il cherchait les endroits où les émissaires de Sauron recruteraient éventuellement des traitres à la solde du seigneur des ténèbres.
Ils errèrent ainsi des jours durant, le désespoir les envahissant un peu plus chaque jour. Munok s’entrainait tous les jours à l’épée avec Aldaron et Naldor partait à la recherche des auberges de recrutement. Il revenait souvent bredouille et les rares fois où une petite taverne semblait correspondre aux critères, il avait du se battre pour seulement rentrer. La chance leur sourit enfin aux neuvième jour de leur expédition. Munok venait de désarmer son compagnon elfe, trichant quelque peu grâce à son épée magique, et tandis eu l’elfe reprenait son arme à terre, Naldor revint à nouveau d’une de ses expéditions. Il ne donna aucune information à ses compagnons mais leur demanda de les suivre. Ils obtempérèrent avec crainte, ne sachant ce que leur compagnon avait découvert. Tout à coup, Naldor fit un signe à ses amis, leur demandant de faire silence. Ils escaladèrent ensuite un petit talus avant de devoir se coucher, sur recommandation de Naldor. Devant eux, dans un petite vallée, se dressait une importante troupe d’hommes en armes. Munok ne vit pas au début l’intérêt que son compagnon avait suscité avant de venir ici. Il s’apprêtait même à faire demi-tour avant qu’une silhouette ne se détache du reste du campement et ne marche en direction d’une autre tente. L’Orphelin ne connaissait pas cette personne mais un détail étrange l’intrigua subitement.
Toute vêtue de noire, l’homme possédait une épée large, et, étant donné la selle qui était posté à l’entrée de sa tente, il était cavalier. Sa monture, Munok la vit en faisant un large tour par les petits monts qui surplombaient l’endroit où les hommes s’étaient arrêtés, était aussi noire que lui. Il sut alors pourquoi son meilleur cavalier les avait amenés ici. Aucune armée au Rohan, sauf quelques mercenaires, ne possédaient de tells habits. Le jeune orphelin en conclut donc la seule possibilité qui s’imposait à son esprit. Il s’agissait d’un cavalier à la solde d’Alkin, son frère…
Le jeune homme su directement ce qu’il devait faire. Ordonnant à ses deux amis de rester sur place et de fuir s’il lui arrivait malheur, il descendit la pente qui menait au campement ennemi en silence. Son art du camouflage n’étant plus à perfectionner, il passa sans problèmes les postes de surveillance de la troupe massive. Se dirigeant vers l’endroit où il avait vu l’homme en noir pour la dernière fois, il se glissa dans l’ombre, évitant une patrouille. Repartant vers la droite, vers ce qui semblait être une tente d’homme, il se glissa à nouveau dans l’obscurité, évitant de justesse une deuxième patrouille. Analysant ses récentes découvertes, il conclut rapidement que la majorité du campement était constitué d’hommes en noires et que le reste n’était que des orcs, sûrement des larbins à la solde de l’armée noire.
Prenant son courage à deux mains, il se jeta par la petite ouverture de la tente, disparaissant dans celle-ci aussi vite qu’il était apparu. Il observa vite les lieux. Il n’y avait qu’un seul meuble dans cette tente. Un lit se trouvait en effet dans son coin droit. A part cette « couchette » qui ressemblait plus à un tas de paille, les soldats de son frère dormaient apparemment dans le confort le plus minimal. Cette pensée le fit sourire, car lui-même détestait dormir comme un de ses obèses graisseux qui servaient l’armée du Rohan.
Il entendit soudain un bruit qui lui fit froid dans le dos. Il avait complètement oublié le chevalier, qui venait de rentrer dans l’endroit où il devait passer la nuit. Il esquiva le premier coup d’épée de son agresseur, mais fut assommé par le manche. Son esprit succomba aux ténèbres et il tomba par terre. Son dernier réflexe fut de sortir son médaillon, symbolisant une lune blanche sur un fond noir. Il espéra de tout cœur que ce guerrier serait haut gradé et qu’il aurait déjà vu ce genre de bijou chez son frère. Sinon, il mourrait…

Le guerrier tandis son épée vers le haut, prêt à décapiter son adversaire quand un détail lui fit arrêter son geste. Celui qui venait de pénétrer chez lui en pleine nuit possédait un curieux médaillon. L’observant de plus près, il fut assaillit d’un doute. Cherchant dans ses documents les plus précieux il y trouva ce qu’il cherchait… Et il faillit s’évanouir. Il venait d’assommer le frère de son commandant.

Munok se réveilla quelques heures plus tard et se massa le crâne avec douleur. S’étirant, il observa les alentours. L’armée s’était remise en route. Il était attaché à une charrette tirée par deux hommes en armures noires. Son corps caché derrière des sacs de farines ou d’autres ingrédients divers sûrement volé par ces mystérieux cavaliers, il vit qu’il n’était pas seul. Tiré eux-mêmes par la charrette, qui allait de moins en moins vite, Aldaron et Naldor peinait à avancer sans leurs chevaux. Munok tenta de se relever pour leur dire que tout allait bien mais un violent mal à la tête le fit se rasseoir.
Il regarda plus attentivement ce qui ralentissait le chariot. Son souffle fut littéralement coupé lorsqu’il comprit qu’il était arrivé à la fin de son voyage. Car devant eux se dressait la forteresse noire…
Presque aussi grande que Minas-Thirit, elle semblait pourtant être son exact opposé. Complètement noire, elle se trouvait au fond d’un petit vallon, rendant impossible les attaques par derrière ou par le haut. Encore que l’attaquer semblait être du suicide. Se dressant tel un rempart à la liberté, cette immense bâtisse était essentiellement composée d’un donjon, très solidement protégé par des trébuchets. Les remparts s’étendaient devant celui-ci, tel un étau protecteur impossible à franchir. Deux énormes portes noires, avec de curieux symboles au dessus, semblaient être le seul moyen de rentrer dans cette forteresse. Les montagnes empêchaient aussi une attaque par les côtés, à moins que les ennemis ne soient habitués à escalader les parois rugueuses d’un tel endroit. Partout, les immenses murs qui abritaient plus d’un danger mortel étaient jonchés de tour de tir, de poste d’archer et Munok pu même voir une étrange arme en forme d’arbalète géante.
Le spectacle fut à son apogée lorsque les deux grandes portes s’ouvrirent, et qu’ils entrèrent dans la forteresse. Un énorme pont enjambait une rivière, asséchée depuis longtemps, et donnait accès à l’allée principale. Celle-ci, bordée de statue représentant des géants, des trolls et autres créatures de la terre du milieu, étaient absolument magnifique. Partout la couleur noire luisait, souvent sous de différentes formes. Tout semblait être noir. Munok pu entrevoir l’intérieur d’une maison et eut une tout autre vision. Malgré une surface noire, l’intérieur des maisons des humains, quoi que très sombre, possédaient aussi leur lots de couleurs vives, tel des rubis sur un sol sombre.
Ils arrivèrent au donjon principal, gardé par trente orcs énormes, ainsi que le même nombre de guerrier orientaux, gardes d’élites put en déduire Munok grâce à la taille de leurs armes. En observant les alentours il se rendit compte que seuls les hommes habitaient vraiment ici. Partout gisaient des tentes primitives d’orcs, paraissant un peu plus nombreux que les guerriers noirs. Rentrant dans le donjon, poussé par les soldats qui les avaient capturés, ils avancèrent dans une énorme salle, qui semblait être là uniquement pour décorer. Grâce à son œil perçant, L’Orphelin découvrit que cette pièce était surtout là pour des centaines de pièges. Partout des flèches, sortant à peine des murs, étaient braquées sur les orcs et les soldats noirs. Ces derniers paraissaient quelques peu anxieux à l’idée de devoir présenter leurs prisonniers quelque peu exceptionnels. Aldaron avait le visage caché pour ne pas qu’on découvre son identité. Naldor quand à lui, avait le souffle coupé. Il paraissait vouloir se fondre dans la masse de chevalier, comme l’un d’eux. Il avait enfin trouvé sa place.
Munok aussi la trouvât, lorsqu’il vit son frère débouler d’un couloir. Sans le voir il parla directement avec le général de l’armée, un orc très laid qui voulait apparemment une récompense pour avoir réussit sa mission, inconnue de Munok. Alkin lui tendit une petite bourse puis se tourna vers un des ses hommes de main.
Poussant un petit gémissement à peine audible, l’Orphelin tentait par plusieurs moyens de se détacher afin de rejoindre celui qu’il cherchait depuis des semaines. Il devait absolument lui parler. Alkin l’avait déjà vu, il le savait, et ses soupçons furent confirmés lorsque son gardien le poussa dans une autre direction que le reste du groupe. Regardant derrière lui, il vit Aldaron et Naldor subir le même sort, mais eux furent guidés en direction de ce qui semblait être de petits cachots. Aldaron avait toujours son sac sur la tête et Munok ne pu voir s’il allait bien ou non. Trop épuisé, il n’opposa aucune résistance à ses gardiens, qui gravissaient maintenant un grand escalier noir, parsemé de petits diamants qui brillaient comme des lampes.
Il fut jeté sans la moindre délicatesse dans une petite chambre et la porte se ferma derrière lui. Il découvrit rapidement qu’il n’était pas seul.
-Estime toi heureux que ce soit un des mes hommes et pas un de ces chiens de Sauron qui t’ai découvert.
Le relevant, Alkin le fit s’asseoir sur ce qui semblait être un lit.
-Tu n’as pas changé… Mon frère. Et tu avais raison.
-Je sais Munok, malheureusement je sais. Et ce qui est encore plus malheureux, c’est que je vais devoir exécuter ton ami si je ne veux pas me faire remarquer. Je ne suis qu’un simple général ici, même si les soldats en noirs que tu as pu voir m’ont secrètement prêté allégeance.
Résumant rapidement la situation, Alkin apprit bientôt les épreuves qu’avait traversées son frère cadet. Munok lui, comprit que la forteresse était dominée par un oriental, peu intelligent mais très bon guerrier, et à qui son frère vouait une haine sans bornes.
-L’homme qui était avec vous fera un bon guerrier, il en a déjà exprimé les vœux mais l’elfe doit mourir, je croyais que tu l’aurais compris.
-Cet elfe m’a sauvé la vie, et j’avais aussi cru comprendre que tu détestais obéir aux ordres.
-Je n’ai pas le choix. Soit je me soumets, soit tous mes hommes mourront. La forteresse n’est plus peuplée que de chevalier. Pour ton ami, je suis sur qu’il va falloir faire quelque chose d’expéditif. Désolé.
Alkin se dirigea vers la porte, mais Munok le retint.
-As-tu vu la tombe de nos parents avant de partir ?
Un frisson parcouru l’échine du guerrier. Il se retourna brusquement mais répondit pourtant avec calme.
-Ainsi donc tu y es allé… J’aurai préféré que ce spectacle te soit évité.
-Sache toutefois que je devais le faire. Connais-tu celui qui a écrit les mots sur la tombe ?
-Oui… Non… Je le connaissais. Un vieil ami de la famille sans aucune importance.
-Un elfe sans importance tu veux dire ? Un elfe comme mon ami que tu vois là sans qui je n’existerais plus. Il fut mon mentor… Et il est mort.
Alkin n’exprimait aucune émotion mais ses yeux le trahir un bref instant. Il avait été sur le point d’exprimer de la tristesse mélangé à de la colère. Il se redirigea vers la porte en prononçant une dernière phrase.
-Ton ami sera pendu demain.
-Alors je suis sûr qu’il va falloir faire quelque chose…

Suite… Prochainement.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeMar 17 Fév - 19:45

Munok : la trahison.

La nuit tombait, il faisait déjà sombre depuis quelques heures sur la forteresse. Les orcs encore debout étaient généralement des chefs, ou des vétérans, qui savaient que ces endroits pouvaient être dangereux n’importe quand. Ils étaient cependant très peu comparés aux nombres imposants de chevaliers qui surveillaient les murailles. Le donjon et les environs étaient plongés dans l’obscurité, et aucun être qui ne connaissait pas assez les lieux ne s’y risquait. Il n’y avait aucun brigand, mais des orcs malhabiles auraient pu prendre n’importe qui comme casse-croûte.
En haut du donjon, là où sont généralement enfermés les membres trop importants pour être mis derrière les barreaux, un homme, très jeune d’après son visage sans rides et sans barbes, tournait en rond. La pièce, ovale, était assez grande pour un lieu où l’on enferme des personnes, mais la politique, surtout dans ces régions de la terre du milieu était très compliquée. Munok donc, car c’était bien lui, se reposa encore une fois la même question. Il savait que ce qu’il avait l’intention de faire, avec il espérait l’aide de son frère, relevait presque du miracle. Il avait reçu un mot sous sa porte plus tôt le matin, prétendant qu’Aldaron serait pendu demain matin, et il était bien évidemment invité. Il ne craignait pas vraiment pour l’elfe, qui saurait se défendre et mourir dans l’honneur, mais pour les autres guerriers en armures noirs de son frère, qui risquait de rencontrer un des meilleurs épéistes de la terre du milieu. Car s’il n’égalait pas encore les meilleurs guerriers elfes des forêts, Aldaron avait un grand nombre de victime, dont deux trolls, à son actif.
La porte s’ouvrit enfin, laissant passer trois silhouettes. La première était celle d’un grand homme, le frère Alkin de l’Orphelin, qui ne l’était plus tellement. La deuxième semblait être un homme beaucoup plus âgé, dont la sagesse brillait dans les yeux. Il possédait une petite barbe, bien tressé, et une énorme cicatrice barrait son bras droit, non couvert. Il boitait aussi quelque peu. Le troisième, de la même carrure qu’Alkin, ne se démarquait de ce dernier que grâce à sa taille, dépassant l’homme pourtant grand de quelques têtes.
Les quatre hommes, trois en armures noires et l’autre toujours vêtu de sa cape verte, dont il répugnait encore à avoir sur le dos, s’faseyèrent après que le frère de l’ancien rohirrim ait fermé la porte à double tour.
-Munok, voici mon meilleur guerrier, malheureusement infirme, connu sous le nom de Hagen. C’est un vétéran de nombreuses batailles et il pourra te former ainsi que ton ami cavalier, si tu te décides à nous rejoindre.
-Je te l’ai déjà dit… Tant qu’Aldaron ne sera pas à côté de moi en vie, je préférerai tuer ton ami plutôt que de vous rejoindre.
La remarque parut faire croître l’envie d’en découdre de Hagen, dont les yeux, seul partie de son corps qui laissait transparaître ses émotions, semblait maintenant briller d’un feu malsain.
-Calme toi, l’avertit Alkin, je te respecte pour t’avoir vu combattre, mais ces hommes n’en ont pas encore eut la chance. Le deuxième homme, qui fait trois fois ta taille, s’appelle Démnos. Il gère les affaires de cette forteresse quand je ne suis pas là.
-Si son cerveau est aussi gros que ses bras, alors je veux bien le croire intelligent.
Malheureusement les coups sur la tête son parfois dur à encaisser.
Alkin, dont le comportement rebelle dont son frère faisait preuve, nouveau depuis son emprisonnement, du retenir le bras de son compagnon avant que celui-ci ne commette l’erreur de l’attaquer. Il savait aussi bien que Munok que ce dernier pouvait bien l’emporter avec des armes mais que sans il serait à la merci du colosse.
-Cesse d’être désagréable mon frère, ou mes deux hommes ne voudront plus me suivre.
-Cesse d’être bête mon frère, ou tes deux hommes ne voudront plus te suivre…
Munok, prêt à tout pour que la mort de son compagnon soit retardée ou évité, paraissait apte à échanger sa place contre celle de l’elfe.
-Si tu refais une seule remarque, je t’envoie croupir dans le cachot des orcs… Je ne suis pas ici pour me battre mais pour te parler d’un projet, que moi et ces deux hommes avons prévu depuis longtemps. Depuis la mort de l’ancien chevalier noir qui gouvernait la forteresse en fait.
-Dit toujours…
-Nous allons nous réapproprier la forteresse.
La découverte des plans de son frère, si elle n’étonna pas Munok, eut au moins l’effet de lui couper la parole. Ainsi donc, son frère lui aussi en avait assez des orcs et de Sauron.
-Demain matin, quand la moitié des orcs seront regroupés à la pendaison de ton ami, les chevaliers lanceront des attaques un peu partout afin de les désorganiser. Je prendrai la tête d’un petit bataillon, aidé de Démnos, et nous feront en sorte que l’haradrim qui gouverne ces remparts rende son denier souffle. Il y a juste un problème dans ce plan.
-Tu as besoin de quelqu’un pour distraire ses gardes ?
-Comment as-tu deviné ?
Munok, en fin stratège qu’il était, expliqua la déduction qu’il avait fait à son frère.
-Un groupe de cavaliers en armures noires qui arrivent, arme au poing, prêt à déchiqueter tous ce qui passe, risque d’alerter les étages supérieurs de ce donjon, et les orcs qui grouillent dans les étages risquent de vous tailler en pièce. Il faut donc quelqu’un qui s’infiltre dans leur défense et tue les êtres susceptibles de donner l’alarme. Ensuite, je suppose que tous les orcs doivent être tués pour atteindre la victoire, il faudra tuer les dirigeants de ces monstres sans cervelles. Et les attaquer au corps à corps serait équivalent à se confronter à leurs troupes, donc il faut les abattre à distance, ou du moins un partie d’entre eux, pour que nous puissions reprendre l’avantage.
-Tu feras donc partie de cette rébellion ?
-J’ai déjà trahit une fois, et cela ne m’a pas été très bénéfique, alors qu’est-ce que je risque à recommencer. Je veux toutefois que Naldor soit formé du mieux que vous le pourrez si nous survivons tous. Et si Aldaron n’est pas encore mort, alors vous devrez lui laisser la vie sauve.
-Je suis d’accord, mais la vie de ton ami ne sera pas épargnée par les orcs…
-Je m’en chargerai, sois en sûr.
Alkin expliqua ensuite les autres phases de son plan, que Munok prit d’abord pour un suicide avant finalement de comprendre toutes ses subtilités.
-Les orcs ne connaissent qu’une partie des pièges posés ici et là. Nous pourrons les utiliser pour faire un peu le ménage. Je te relâcherai à la fin de cette entrevue, afin que tu accomplisses ton devoir si tu tiens à ta vie. Ensuite, différents cors retentiront dans la forteresse, signe qu’attendent les hommes pour se lancer à l’assaut de ses créatures du Mordor. Moi et une trentaine d’homme passeront la garde d’élite en vitesse, alors que Démnos et cent de mes meilleurs guerriers les combattront. Moi je me chargerai du chef. Hagen restera chez lui, car il n’est plus en état de combattre. Ses meilleurs disciples t’accompagneront dès que tu auras tué les cinq dirigeants orcs que nous t’auront indiqués. Sache que si tu échoues, mes guerriers devront faire fasse à des hordes d’orcs organisés. Une fois le chef vaincu, ainsi que ses hommes, nous de devrions plus avoir trop de mal à achever les derniers survivants…
-Alors c’est d’accord.
Une fois l’accord de son frère donné, il ouvrit grand le porte. Il tendit avant les armes de Munok à ce dernier ainsi qu’une cape noire, très légère. Il enfila aussi une armure très résistante et tout aussi légère, qu’il avait volée à un guerrier oriental lors d’une de ses escapades, dont il n’avait évidemment pas parlé à Alkin. Il était sûr de connaître la forteresse mieux que la plupart des orcs. Sans attendre un plan ou quoi que se soit d’autre de son frère, il fila à toute allure dans la nuit obscure.

Connaissant assez le chemin pour s’y être déjà rendu trois fois en secret, en utilisant une pointe de flèche cassée pour déverrouiller le loquet, Munok fila vers les prisons, afin de prévenir Aldaron du plan échafaudé par les trois guerriers noirs. Il prit le premier chemin à droite, esquiva le piège qui n’était autre qu’une dalle un peu plus enfoncée que les autres et qui actionnait un mécanisme visant à réduire l’ennemi en cendre grâce à des chaudrons positionnés au dessus, et marcha droit vers ce qui semblait être des barreaux. Il parvint, grâce à sa petite taille et une grande souplesse, à passer au travers des grandes tiges de métal, plutôt conçue pour éviter aux orcs et aux guerriers massifs de rentrer. Il comptât trois cellules avant de s’arrêter devant une quatrième, un peu plus petite que les autres. Il cogna deux faibles coups et appela son ami, qui dormait au fond de la petite cage. Ce dernier se réveilla en sursaut mais écouta attentivement les directives de Munok. Il devrait faire de son mieux pour retarder la pendaison, s’il elle aurait lieu.
Après être sortit des prisons, il se dirigea vers un étage inférieur afin de voir comment Naldor allait. Celui-ci, dans son élément, avait tout de suite adopté les règles strictes de la forteresse, et malgré un petit désaccord avec la discipline, le guerrier était presque déjà devenu chevalier noir. Son talent avait surpris Hagen, qui l’avait immédiatement confié à un entraineur d’élite. Il avait reçu un cheval et une armure noire, mais ses nouveaux compagnons hésitaient encore à lui rendre son épée, sans qui il se sentait comme pris au piège. Munok lui parla aussitôt du plan mais son compagnon lui confirma que le message était déjà passé.
Le nouvel agent spécial d’Alkin, Munok ria intérieurement en pensant à sa nouvelle fonction, fila vers les étages inférieurs afin de commencer sa mission : assassiner les gardes sans laisser de traces…


Dernière édition par Gauthier555 le Lun 23 Fév - 22:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin Icon_minitimeLun 23 Fév - 22:00

Arrivé devant l’énorme couloir, où étaient postés les soi-disant gardes, Munok ne vit rien, absolument rien. Il faillit retourner dans sa chambre pour laisser un message à son frère en disant que les dits gardes avaient déjà fuit la forteresse, mais il préféra analyser un peu plus les lieux. Il se souvint alors des yeux qu’il avait vu au travers des murs. Ceux-ci, malgré l’épaisse couleur noir presque commune à tous les chevaliers, possédaient en fait des pupilles minuscules, presque invisible. Rassemblant ses souvenirs, l’Orphelin pu enfin découvrir la nature du garde. Un orc était donc posté de chaque côté du grand couloir. Il se dirigea vers la droite et trouva ce qu’il y attendait. Grâce à son maître, en visitant des citadelles qu’il venait de prendre avec ses hommes, Munok avait eu droit à l’explication du fonctionnement des portes dérobées, des différents pièges que pouvait abriter une forteresse de cette envergure. Le jeune homme pu donc facilement déceler la porte cachée dans le mur.
Pour trouver comment l’ouvrir, se fut un autre problème. Il chercha en vain comment actionner le mécanisme, essayant même de le pousser lui-même. Le tout dans le silence le plus totale car, quoi que très grand, l’orc aurait pu l’entendre arriver. Un ronflement sonore indiqua à Munok que malgré ses premiers et bruyants échecs, son ennemi dormait encore. Son regard revint brusquement sur une petite tapisserie, représentant un chevalier assis sur un lion. Il avait d’abord éloigné cette piste, la croyant invraisemblable, mais un petit bout de la tapisserie manquait. Il mit son doigt dans la petite fente et comprit le système en voyant une torche, ou du moins ce qui semblait l’être, éteinte à côté de lui. Il prit le bout de bois et le glissa à la place dans la petite fente. Usant de toute sa force, acquise par des heures d’entrainements, il arriva enfin à faire glisser la porte sur le côté, juste assez pour se faufiler à travers la petite ouverture. Se glissant jusqu’au bout du couloir, il sortit un fin poignard, qu’il glissa dans sa manche, afin de le lancer si quelque chose tournait mal. Arrivant au fond de ce petit tunnel, il vit enfin ce qui l’intéressait. Sortant une flèche, très acérée de son carquois, il mit celle-ci en position sur la corde et prit bien soin de viser. Il tira brusquement et atteignit facilement sa cible. L’orc ne pu crier, les cordes vocales tranchées par la pointe acérée de la flèche. Il chercha à donner un signal à son congénère à l’opposé du couloir, mais ses forces l’abandonnèrent et il s’écroula, mort. Avec dégout, Munok prit soin d’éloigner le corps de sa victime loin de la lumière. Reprenant le chemin en sens inverse, après avoir récupéré sa flèche, il rentra dans l’autre fin couloir, à gauche cette fois, de la même manière que la première fois. Préparant une deuxième flèche, il marcha à pas de loups en direction de l’autre orc… Il y avait juste un problème.
L’orc, égorgé, gisait déjà dans une flaque de sang. Son agresseur apparemment, une fine silhouette qui se détachait de l’obscurité à cause de la lame de son poignard qui brillait dans la nuit, se tenait à coté de lui. Prudent, malgré l’aide que venait de lui apporter ce mystérieux inconnu, Munok tira à côté de lui, et la flèche se figea dans la torche devant son ennemi. Brandissant une autre flèche, il défia l’assassin du regard. Ce dernier fit un geste qui ne parut rien dire pour Munok, mais l’homme derrière lui le comprit parfaitement. Sentant un objet pointu contre sa gorge, l’orphelin n’en lâcha pas pour le moins son arc. Il retira la flèche de la corde et la posa par terre. Son agresseur parut se détendre, mais d’un geste fulgurant, Munok fit une roulade vers l’avant, désarmant l’adversaire devant lui. Saisissant la petite arme, il obligea aux mystérieux assassins à se montrer. Une petite voix survint, provenant d’en dessous du casque d’une forme bizarre de celui qui l’avait eu par derrière.
-Arrêtez, ou les orcs vont nous entendre…
Puis, sans que Munok ait pour autant lâcher sa prise sur un des autres soldats, l’homme qui avait parlé regarda attentivement les alentours. Heureusement pour eux, les créatures de Sauron forçaient souvent sur la boisson, surtout le sang alcoolisé. Se retournant une nouvelle fois, l’homme s’expliqua enfin.
-Nous sommes les assassins spécialistes de la forteresse. On a été envoyé par Alkin, votre frère.
-Et quelle est votre fonction ici ? Et pourquoi m’aidez-vous ?
-Nous nous assurons qu’aucun général orc ou autre commandant trop suicidaire ne prenne trop de pouvoir en l’éliminant. Nous servons aussi de services secrets, en allant « fouiner » un peu partout. Et nous ici pour vous aider à tuer ces gardes. Celui qui nous forment, aucun d’entre nous ne le connaît vraiment, prendra lui aussi part à cette révolte, mais plus indirectement.
Munok comprit que les renforts dont avait parlé son frère étaient arrivés plus tôt que prévu. Il prit la décision que, avec ou sans ses « assassins », il accomplirait sa mission.
-Vous devez donc suivre mes ordres.
Il partit sans en dire plus. Comme il s’y attendait, les assassins le suivirent sans opposer la moindre remarque. Ils passèrent donc le petit couloir, en face de celui par lequel Munok était arrivé, et la petite troupe, composée maintenant de dix hommes, arriva dans une grande salle au fond de laquelle se trouvait l’escalier. Ovale, cette pièce était très sombre et en se glissant sur les côtés, on pouvait avec un peu de pratique, passer sans se faire. A l’opposé de cette salle qui semblait être celle où se nourrissaient les chefs orcs, compte tenu de l’odeur de chair en putréfaction qui assaillait les narines de Munok, se trouvait donc l’entrée en direction des appartements privés du chef de la forteresse. Deux gardes, cette fois des hommes de Rhun, gardaient une fois encore la porte qui permettrait à Alkin d’avancer. Le jeune orphelin faillit avancer et empaler les deux hommes avec des flèches, mais il vit une espèce de corde, relié à une petite cloche, qui permettrait aux orientaux de rapidement donner l’alarme. Ces hommes, d’après les informations de son frère, n’étaient pas de l’élite, mais assez résistant pour donner l’alarme, même en agonisant. Se retournant vers le chef des assassins, il donna de nouveaux ordres, prenant une fois encore le commandement des opérations.
-Envoyez deux de vos hommes sur le côté gauche, là où il fait le plus sombre. Qu’il fasse bien attention de raser les murs. Il faut qu’ils tuent ces hommes dans le plus grand silence, où c’est moi qui me charge d’eux.
L’assassin bougea la tête, montrant qu’il avait comprit, et fit signe à deux hommes, un peu plus petit que leurs compagnons. Ces derniers disparurent presque instantanément dans l’obscurité et seul Munok put suivre leurs déplacements. La forêt se révélait parfois plus sombre qu’on le croyait, et il avait su s’entrainer dans sa jeunesse. Il fut tout de même surpris par la rapidité avec laquelle ses hommes se mouvaient. Il aurait pu les égaler, mais il avait plutôt préparé son arc et se tenait prêt.
Les deux hommes sortirent brusquement de l’ombre et se jetèrent sur leurs cibles. Le premier oriental fut égorgé et ne pu parler avant de succomber. Le deuxième, éventré, parvint toutefois, à la grande stupéfaction de son assaillant, à se libérer de sa prise. Il tomba à la renverse mais, une fois couché par terre, se saisit de la cordelette. Il tira dessus en ricanant. Il savait qu’une mauvaise surprise attendait ses agresseurs si les renforts d’élites arrivaient. Il ne put alors que contempler le bout de corde qui lui tomba dans les mains, l’extrémité tranchée net par la flèche de Munok.
Arrivant près des soldats, l’orphelin contempla les cadavres. Il fit un signe à l’homme qui avait accompli son travail sans problème. Puis il regarda l’autre. Ce dernier contemplait bêtement le poignard qui aurait du réduire son adversaire au silence immédiatement. Le jeune homme parut continuer, mais se retourna brusquement et décocha un coup de poing, dont la violence l’étonna même lui, dans la joue, non protégée, de l’assassin. Celui-ci fut projeté à terre sous la violence du choc, et se massait encore la joue, alors que Munok empruntait l’escalier. L’officier assassin voulut le suivre mais l’orphelin l’arrêta d’un geste.
-Votre mission s’arrête ici. Aller rejoindre mon frère, le véritable commandant de cette forteresse, et dites lui que nous en avons finit avec le premier étage. Je m’occupe du second, le reste il devra les passer avec ses hommes. Je me dirigerai ensuite vers les remparts et j’attendrai le lancement des opérations, pour tuer les orcs qui attaqueront la forteresse. Donnez-moi un de vos soldats, le meilleur.
L’officier voulut protester, mais le regard ténébreux de Munok l’arrêta net. Il fit à nouveau un signe à un de ses soldats, de la même taille que le frère du grand chevalier noir, et ce dernier le suivit dans les escaliers. Sans attendre, les assassins retournèrent d’où ils venaient. Munok continua son avancée, entendant par le bruit des pas que celui qui devait le suivre le faisait bien.
L’escalier sombre contenait plusieurs pièges, facilement évité par Munok et son compagnon. Ce dernier semblait aussi à l’aise que lui, avec son casque qui masquait complètement son visage, différent des autres assassins qui préféraient avoir juste une protection en haut de la tête, couvrant uniquement leurs cheveux et leurs oreilles. A la sortie de l’escalier, ils aperçurent le sentier qui conduisait aux appartements privés du chef de la forteresse. Mais cette partie de l’assaut était réservé à son frère et ses hommes. Les deux hommes prirent la direction des remparts inférieurs, qui conduisaient aux appartements des chefs orcs, qui commanderaient les créatures de Sauron pendant la révolte si Munok ne les tuait pas. Les chevaliers noirs auraient alors du mal à venir à bout de ses envahisseurs.
Le soleil commençait à apparaître à l’horizon, sa lumière étincelant sur les montagnes au loin. Les ténèbres de la nuit laissaient peu à peu place au jour. Ce changement faisait peur à Munok. Lui et son compagnon devaient avoir finit avant le lever du jour, heure à laquelle les orcs étaient le plus faible. Les chevaliers n’attendraient pas pour attaquer.
Il fit un signe à l’assassin derrière lui et ils pressèrent le pas. Le lieu où dormaient encore les différents généraux était plongé dans l’obscurité. Ils prirent la direction de la première chambre, non gardée. A l’intérieur, sur un lit fait à bas d’ossements humains, un orc somnolait. Les deux hommes plongèrent chacun leur lame dans son cou. Il s’effondra sans avoir pu crier.
Les deux suivants n’opposèrent pas plus de résistance. Mais Munok et son acolyte furent soudainement découverts lorsque le quatrième orcs qu’ils devaient tuer, une créature immense pour ses congénères, sortit de sa chambre pour aller prendre un casse-croûte. Lorsque ce dernier vit le sang qui tachait le poignard de l’assassin qui accompagnait Munok, il grogna et poussa un cri qui s’étendit loin au-delà de la pièce. Son compagnon, le dernier des officiers que Munok devait assassiner sortit de sa chambre à son tour, armé d’une épée à deux mains. Munok et l’assassin se regardèrent et foncèrent…
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