Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 Munok, l'Orphelin

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Gauthier555
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Fév - 22:43

Trois hommes de Rhun arrivèrent peu après et découvrirent deux cadavres dans la pièce. Le premier, un orc énorme, avait le ventre percé de deux poignards, et une flèche avait empalé sa gorge au mur. Le deuxième, une autre créature du Mordor, avait elle aussi une flèche mais dans le bras cette fois ci. L’arme à double tranchant qui gisait par terre laissait croire aux hommes que la douleur avait fait perdre son arme à l’orc. Un autre des poignards, semblable à une des armes qui avait tranché le ventre du premier cadavre, avait percé l’œil de la bête. Les trois orientaux voulurent aller donner l’alarme, mais déjà les cors retentissaient dans toute la cité. Ils eurent un rictus en imaginant le sort que les orcs réservaient aux assassins des deux officiers.
Arrivant sur les remparts supérieurs, Munok pu observer le début de la révolte. Les orcs, sortant à peine de chez eux, encore aveuglés par les premières lueurs du soleil, durent faire fasse à des hordes de chevaliers, arrivant de partout. L’orphelin fut complètement stupéfié par la discipline et l’ordre qui régnait dans les rangs des guerriers en armures noires. Aucun d’entre ne s’éloignait des rangs de plus de quelques mètres. Il vit autre chose qui fit changer son avis sur les hommes qu’il prenait pour des barbares. Sous l’impact d’une masse orc, le cheval d’un des guerriers fut tué. Son cavalier tomba par terre, esquivant la première attaque, mais les orcs le submergèrent rapidement. C’est alors que deux de ses compagnons arrivèrent au galop et dispersèrent les orcs. Prenant le guerrier sur sa monture, un des deux cavaliers s’éloigna du combat.
La violence faisait rage partout dans la forteresse. Les combats gagnaient tous l’espace dans l’énorme fort. A certains endroits seulement, les orcs prenaient quelque peu l’avantage. Un groupe de dix cavaliers fut anéantis par une embuscade d’archers. Debout sur les murs supérieurs, Munok pu aussi voir un troll mort, autour duquel gisaient tout de même dix soldats de son frère, les membres arrachés. De la fumée s’élevait des tentes orcs que les cavaliers brulaient, tuant les occupants qui dormaient encore. L’orphelin pu aussi voir les orcs se rassembler devant un groupe de guerriers qui se dirigeaient vers le donjon principal. Son frère arrivait onc déjà, et les guerriers qui devaient garder l’entrée étaient morts. Rentrant dans l’énorme bâtisse, il pu voir le groupe commandé par Démnos, une énorme hache en main, qui pénétrait déjà dans le centre de la forteresse. Le groupe d’Alkin auxquels se rajoutaient maintenant les assassins, suivirent de peu. Quittant les remparts après avoir vu une autre tentative de cavaliers pour prendre les prisons échouer. Il craignait de plus en plus pour la vie de son compagnon. L’assassin l’accompagnait toujours.
Descendant les escaliers, ils se retrouvèrent face aux trois hommes de Rhun qui avaient découverts les deux cadavres orcs. N’étant pas de l’élite, ils ne comprirent pas assez vite que les personnages qui arrivaient en face d’eux étaient capable de les tuer sans trop de problèmes. L’escalier fort étroit ne laissait la place pour combattre qu’à deux hommes. Un des orientaux descendit pour passer par ailleurs sûrement. Munok fit un signe à son compagnon, montrant l’homme qui s’enfuyait. Il comprit directement et prépara sa main, la posant sur son genou. L’orphelin prit appui sur celle-ci, et sautât au dessus des lances des orientaux. Les hommes ne purent réagir à temps, mais une des armes érafla le bras gauche de l’acrobate, blessure superficielle mais qui pouvait s’agrandir facilement. Laissant le soin à l’assassin, dont il ne connaissait toujours pas le nom, de tuer les deux hommes de Rhun, Munok poursuivit le troisième. Son compagnon n’avait par ailleurs pas attendu. Un des hommes, surpris lors de la figure spéciale des deux hommes en noirs, gisait déjà, la gorge ouverte sur les marches de l’escalier en spirale.
Préparant son arc, une flèche mise en position sur la corde, Munok abattait l’homme de Rhun qui courait dans la salle ovale. Il entendit un bruit derrière lui et se prépara à répliquer. Heureusement l’assassin avait finalement remporté la victoire contre ses deux ennemis, même s’il se tenait le côté, apparemment blessé.
Un groupe de chevalier noir, une centaine arriva en face d’eux, dans le grand couloir d’entrer. Démnos vit Munok et rejoignit ce dernier. Il ne paraissait même pas essoufflé, malgré l’armure énorme et la hache immense qu’il portait. Il voulut prononcer quelque chose mais un fracas énorme retentit à l’entrée, que venait de traverser les derniers chevaliers. Munok eut le souffle coupé en voyant une marée d’orcs qui convergeaient vers eux. Démnos grognât et se retourna en indiquant d’abord la direction d’une autre salle à l’orphelin. Ce dernier comprit rapidement et fit signe à l’assassin de le suivre. Arrivant dans ce qui semblait être les cuisines, les deux hommes tuèrent l’orc cuisinier, qui semblait plutôt être bouché, et ouvrirent la porte menant vers l’extérieur. Cette porte avait la particularité que seul quelqu’un qui se trouvait à l’intérieur de la pièce pouvait l’ouvrir, sans craindre une arrivé de l’extérieur.
La porte ouverte laissa place au groupe d’Alkin qui avait du faire le tour. Ce dernier se tourna vers on frère et expliqua la suite des opérations, car bien évidemment, suite à l’assaut inattendu des orcs sur le donjon, ces derniers avait un peu changé, son frère adaptant ses objectifs à la situation.
-Il faut absolument tuer cet oriental qui gouverne la forteresse. Je n’ai que trente guerriers, deux de plus avec toi et cet assassin de Hagen. Nous ne serons jamais assez nombreux pour les détruire tous. Mes hommes vont donc faire diversion, s’attaquant aux cinquante guerriers. Pendant ce temps, tu essayeras d’en abattre le plus à distance. Si Démnos arrive à contenir l’assaut des orcs, nous pourrons vaincre avec un peu de chance. J’ai déjà envoyé un messager pour qu’il aille chercher des renforts.
-Et dehors, que se passe-t-il pour nos hommes.
-Nous avons directement prit l’avantage grâce au manque des officiers principaux pour les orcs. Il y a eu des résistances ici et là, et je dois constater que nous manquons cruellement d’archer. Seuls quelques guerriers savent manier l’arc, et la majorité préfère avoir une bonne épée en main. Ces quelques tentatives ont été cependant arrêtées mais l’avancée de nos hommes a été arrêtée au nord de la forteresse. Si nous arrivons à vaincre ce chef, les soldats seront trop peu organisés pour nous résister encore longtemps.
Joignant le geste à la parole, Alkin sortit des cuisines et grimpa quatre à quatre les escaliers qui passaient devant l’ancienne « prison » de Munok. Ce dernier n’était jamais passé par là lors de ses escapades nocturnes et s’en félicita par après car il menait vers les appartements du chef, gardé par cinquante homme d’élites. Avant d’arriver dans la salle où logeait la garde, l’orphelin vit quelque chose de bizarre. Un des hommes qui accompagnait son frère avait une figure qui lui semblait très familière. Il laissa filer cette pensée en continuant son chemin. Ils arriveraient bientôt à destination, et c’est ici que se jouerait l’avenir du jeune homme…

La sale dans laquelle ils arrivèrent était encore ovale. Munok avait compris que toutes les salles de cette forteresse étaient rondes et allongées pour favoriser la propagation de la fraîcheur, car il vivait tout de même dans une des régions les plus chaudes de la terre du milieu. L’architecture ne captait pourtant pas le regard de Munok. Les hommes de Rhun, l’air féroce, qui les regardaient étaient d’autant plus menaçants qu’ils étaient en nombre supérieurs. Reconnaissable comme appartenant à l’élite grâce à leurs lances, épées ou hallebardes qui possédaient un manche en argent ou en or, ces hommes possédaient un talent au combat autrement supérieur à celui des orcs. Redoutés pour savoir infliger une douleur énorme de plusieurs façons différentes, même les hommes d’Alkin hésitaient à se lancer dans le combat. Pourtant, sur un cri de leur chef, ils se lancèrent tous à l’assaut, même s’ils savaient que s’était voué à l’échec, du moins pour eux. Munok encocha une flèche au même moment et observa les ennemis.
Il en vit un qui était totalement absorbé par les chevaliers noirs. Soudainement ce dernier se tint la gorge. Il sentit à peine le projectile avant de mourir, tout aussi brusquement. Un des ses amis ne pu que le rejoindre, contemplant bêtement la flèche figé dans son ventre. Munok vit ensuite son frère se frayer un passage parmi les guerriers d’élites, tranchant la tête d’un de ceux-ci. Le soldat que l’Orphelin croyait avoir reconnu le suivait de peu, combattant d’une façon que Munok trouvait aussi très familière.
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Fév - 22:44

Les hommes en noirs, malgré une rage non contenue qu’ils utilisaient pour faire un maximum de victime, étaient peu à peu submergés par le nombre d’orientaux. Un homme en armure tranchât la tête d’un guerrier qui venait de se retourner, tandis qu’un autre tuait son compagnon venu à sa rescousse. Peu à peu, les hommes d’Alkin durent reculer. Parant un coup d’épée, Munok, qui cherchait à rejoindre son frère par tous les moyens, du à son tour reculer. Il utilisa un geste que son mentor lui avait apprit il y a de ça fort longtemps, faire semblant d’être désarmé puis revenir dans un coup d’épée meurtrier pendant que son ennemi brandit son arme, pour se débarrasser de son assaillant. Il eut alors une idée…
Les chevaliers noirs ne pouvaient vaincre ces ennemis, mais sans le savoir, ils les entraînaient petit à petit loin de la porte menant à l’habitation du chef oriental. Alkin l’avait vu li aussi, car il se glissait petit à petit sur la droite des combats, tuant un nouvel attaquant. Munok lui choisit l’autre côté. Il se glissa dans l’ombre et vérifia qu’il n’était pas suivit d’ennemi. Il aperçu un autre soldat en noir se faire abattre, puis il vit que les hommes de son frère reculèrent très doucement, abordant une formation serrée. Il observa aussi une chose curieuse. L’homme qu’il croyait connaitre le suivait de loin, se cachant lui aussi dans l’ombre. Il disparut de la vision de Munok lorsque se dernier se concentra sur un autre problème. Trois gardes d’élites, soucieux de la sécurité de leurs chefs, combattaient son frère devant la porte. Ce dernier avait du mal à résister aux assauts répétés des trois hommes. Il ne pourrait pas en venir à bout seul… L’orphelin eut juste le temps de décocher une flèche dans la jambe d’un des attaquants lorsque son arc lui fut arraché des mains par un des soldats qui venaient de l’apercevoir. Munok du combattre ce nouvel ennemi, voyant son frère mais ne pouvant l’aider.
L’homme de Rhun devant lui combattait avec fougue, et l’orphelin eut du mal à en venir à bout. Lorsqu’enfin il arriva à désarmer l’oriental, usant d’un coup de pied dans la tête grâce à une souplesse quelque peu inhumaine, il ne pu que voir le désastre. Son frère, usant d’une sagesse guerrière et d’une force ajoutée à une dextérité hors du commun, avait réussi à tuer l’homme que Munok avait précédemment blessé avec un de ses projectiles, mais les deux autres avaient envie de venger leur compagnon. Au moment où Munok se retourna, un des hommes désarma Alkin tandis que l’autre lui décochait un coup avec le manche de son arme. Le coup aurait pu casser la mâchoire de son frère si celui-ci ne portait pas son armure. Cependant, à terre sous l’impact du coup, le seigneur noir était désormais à la merci des deux soldats d’élites de Rhun, toujours prêt à en découdre avec ceux qui menaçaient leur maître. Le plus grand des deux orientaux souleva son immense hallebarde et visa la tête de Alkin. Roulant sur le côté, celui-ci esquiva le coup mais le deuxième homme était préparé à une esquive et son épée se dirigea à toute allure vers le cœur du chevalier…
Soudain, le corps du soldat fut prit de convulsion. Du sang perlait par sa bouche, et il émit un petit grognement avant de lâcher son arme qui se coinça à côté d’Alkin, ce dernier contemplant l’arme à quelque centimètre de son visage. Puis il se tourna vers son agresseur, cherchant à savoir ce qui l’avait fait stopper son geste. Il eut sa réponse en regardant au milieu du corps du soldat. Celui-ci voyait, sans comprendre, la raison qui avait eu raison de lui. Une épée, brandie par le mystérieux soldat, traversait complètement le torse et le dos du soldat. Regardant une dernière fois ce qui avait faillit devenir sa victime, l’homme fut repoussé sur le côté par celui qui venait de le tuer.
Le visage mystérieux mais que Munok était certain de connaître apparu brièvement devant l’autre guerrier. L’Orphelin eu un rictus en reconnaissant l’homme derrière le masque. Son frère allait bien devoir l’écouter, car cette fois il avait des arguments irréfutables. Cependant le combat n’était pas finit. Le deuxième homme de Rhun se jeta sur le soldat qui venait de sauver le seigneur noir. Celui que Munok avait reconnu se défendait bien, mais il trébucha sur le corps encore un peu assommé d’Alkin. L’oriental n’eut heureusement pas le temps de l’achever, car Munok arriva enfin dans le combat, tranchant le cou de l’ennemi par derrière. Il tendit la main à son frère et le releva, grimaçant quelque peu sous le poids du guerrier en armure.
Tendant la même main vers l’autre guerrier, ce dernier la refusa, montrant les plaques de l’armure, qui s’était un peu coincé sur sa jambe. L’orphelin rigola un peu mais se dépêcha d’enlever le bas de l’armure qui recouvrait la jambe, voyant les chevaliers noirs qui perdaient de plus en plus de terrain, s’enfonçant avec leurs agresseurs dans les noirceurs du couloir menant à l’escalier qu’ils avaient emprunté un peu plus tôt. Enlevant la dernière plaque, Munok vit l’homme devant lui qui se massait frénétiquement la jambe. Il ricana une nouvelle fois, se moquant de son ami.
-Tu sais que les elfes ne sont pas habitués à porter des armures de ce poids là… Tu aurais pu tomber dans l’escalier ou pire, t’étouffer. Aller je ne t’en veux pas… Aldaron.
L’elfe, qui s’était en fait échappé de sa prison grâce à Naldor, se releva, s’extirpant tant bien que mal de sa deuxième « prison », camouflage qu’il avait du emprunter pour échapper aux orcs. Sans prononcer un mot, il fit un bref signe de tête à Alkin, qui lui répondit d’un autre signe, comme s’il approuvait. Munok savait que pour le guerrier, cela égalait à des remerciements.
Les trois guerriers armés d’une épée chacun, et d’un poignard en plus pour Munok, s’engouffrèrent par la porte qui conduisait droit au chef de la forteresse. Le couloir était long et étroit, seul trois ou quatre hommes auraient pu y avancer de face. Alkin menait la marche, suivit de près par son frère et Aldaron côte à côte. Entendant des bruits derrière eux, ils virent six hommes de l’élite qui les poursuivaient. Comprenant qu’il ne pourrait vaincre le chef si aucun d’entre eux ne faisait quelque chose, Munok et Aldaron pivotèrent en même temps. Criant à son frère de continuer, l’orphelin lança son premier poignard, qui tua un guerrier, s’enfonçant dans son œil. Aldaron eut aussitôt fait de le rattraper dans son compte de victime, car le premier guerrier, trop confiant, s’était empalé sur l’épée de l’elfe. Le corps à corps s’engagea rapidement. Heureusement pour eux, les guerriers ne pouvaient les attaquer à plus de un contre un, mais ceux qui étaient derrière se servait de lance pour frapper les jambes des deux compagnons de toujours. Munok se retrouva la face contre terre le premier. Se relevant en fauchant les tibias de son adversaire, il para le coup qui aurait du décapiter Aldaron, tombé à son tour. L’adversaire du jeune homme était tombé sur son compagnon derrière lui, mais il se relevait déjà. Aldaron reprit son combat et son ami le sien.
Munok ne compta plus le nombre de fois qu’Aldaron lui sauva la vie, et inversement. Le temps paraissait en suspens, mais les deux hommes commencèrent à fatiguer. Des bruits derrière eux laissaient présager qu’Alkin combattait déjà le chef des hommes de Rhun et son adversaire pour le contrôle de la forteresse. Il était toutefois trop occupé à tenter de rester en vie, qu’il ne pu pas aller l’aider. Il se sentait à bouts de force. Il para encore une fois une attaque, d’un homme qui paraissait toujours en pleine possession de ses forces. Brusquement la chance revint du côté de Munok.
Déboulant par dizaine dans le couloir, mené par Démnos, un groupe de chevaliers noirs, qui avaient apparemment réussit à contenir les orcs puis à les vaincre, couraient en direction des assaillants qui devinrent les cibles. Munok en profita pour partir aider son frère. Aldaron ne le suivi pas, réussissant à rassembler ses dernières forces pour aider les chevaliers.
Il entra dans la pièce et, découvrant ce qui avait provoqué tout ce fracas alors qu’il combattait avec Aldaron, il vit la pièce dans un état proche du chaos. Le peu de mobilier qui existait avant dans cette pièce gisait par terre, parfois en morceaux. Il vit aussi l’arme de son frère à terre, entremêlée avec une hallebarde d’une taille gigantesque. Cherchant ce dernier du regard il le vit aux prises avec un guerrier gigantesque, d’une force apparemment colossale, qui jetait une chaise, dernière survivante du carnage, en direction d’Alkin, caché derrière un mur.
Munok sauta dans les pieds de l’ennemi du seigneur noir et tenta de le faire trébucher. Essayant en même temps de lui donner des coups, il se prit un coup de poing colossal dans la joue, qui l’éjecta à un mètre de là. Il sentit le sang couler de sa lèvre inférieure et il se releva tant bien que mal, se retrouvant sur ses genoux. L’homme de Rhun, titan de muscle, n’attendit pas qu’il se relève. Lui donnant un coup de pied meurtrier dans le ventre, il le propulsa encore plus loin. Munok eut le souffle coupé sous l’impact. L’homme voulut l’achever, ayant ramassé son arme mais quelque chose le retint. Le frère de celui qui avait trahit sa propre patrie tenait le manche de l’homme immense qui se trouvait devant lui. Usant d’une force encore plus importante que celle de son ennemi, Alkin tira sur le manche de l’arme, ce qui fit chuter son ennemi. En tombant, l’arme eut le temps de tracer une énorme blessure sur le ventre du seigneur noir, qui possédait déjà beaucoup de cicatrices. L’homme à terre ne put toutefois se relever, car Alkin lui asséna à son tour un coup de coude, qui lui brisa l’arcade sourcilière. Se servant de ses deux mains comme d’un étau mortel, il emprisonna le cou de l’oriental gigantesque et commença à resserrer sa prise. L’homme donna plusieurs coups de points qui firent trembler l’armure du chevalier, mais il ne desserra pas sa prise. Munok reprenait à peine son souffle lorsqu’il vit cette scène. Il voulut aller aider son frère mais déjà celui-ci achevait son ennemi. Ses mains se desserrèrent du cadavre de l’homme de Rhun. Usant de son dernier souffle, il prononça quelque mot.
-Messieurs, la forteresse est à nous…
Les troupes hurlèrent de joie. Partout dans la forteresse les chevaliers prenaient maintenant l’avantage, même si Munok ne le savait pas encore. Grâce à l’effet de surprise et au manque d’organisation des troupes ennemies, les chevaliers noirs prirent définitivement l’avantage. Le plus dur fut d’empêcher aux de sortirent, mais grâce à un soldat nommé Naldor, qui avait tranché la corde retenant la grille, aucun n’en avait réchappé. Pris d’une terreur folle, le reste des orcs n’avaient pas opposés une résistance très farouche. Le plus gros des chevaliers étaient encore en vie, malgré un nombre important de victime et un nombre encore plus imposants de blessés, légers ou en danger de morts.

Plusieurs jours après, ayant enfin finit de réparer les quelques dégâts causer, et après avoir brûlé les cadavres des orcs, Munok se vit accorder ses propres troupes. Il exprima à son frère, nouveau commandant de la forteresse, le désir de s’entraîner avec Hagen et son compagnon, Naldor, devenu un des guerriers que le vétéran avait à l’œil, ainsi que celui de former un petit groupe de guerriers à cheval, sachant tiré à l’arc, afin de pouvoir titiller les ennemis qu’ils auraient dans le futur, même si Munok se doutait que seule une armée très importante arriverait à les vaincre, si elle trouvait le chemin. Son frère accepta, cherchant ce qui était le mieux pour le fort noir. Après plusieurs jours, Munok vit de nouvelle troupe, sûrement recrutée par Démnos, arrivé à la forteresse. Il comprit que les quelques guerriers qui étaient en mission pendant la révolte, revenaient petit à petit, accompagné de recrues potentiels. Bref, les affaires prospéraient pour la forteresse des chevaliers noirs.
Une semaine après avoir vaincu les orcs, ils organisèrent un énorme banquet, en pleine air. Munok reçu ses nouvelles fonctions, où du moins officiellement. Alkin avait choisit comme second, qui s’occuperait des affaires de la forteresse lorsqu’il serait partit en mission, Démnos, qui avait aussi été choisit pour diriger l’infanterie. Hagen resta celui qui formait les soldats, et Naldor devint rapidement presque son ombre, le suivant partout, et devenant ainsi un des meilleurs guerriers de la forteresse. Munok quand à lui devint entraîneur des troupes archers qu’il avait choisit de créer. Quelques soldats rirent un peu en entendant cette déclaration mais un flèche décochée à toute vitesse en plein dans le poulet destiné à l’un d’entre eux eut tôt fait de les convaincre. Aldaron, qui se faisait malgré tout quelques amis dans la forteresse dont Alkin à qui il avait sauvé la vie, resta la plupart du temps près de Munok…

Et c’est ainsi que la vie du jeune homme, surnommé l’Orphelin par ses ennemis, craint par de nombreuses races, et traître à sa propre patrie, prit un tournant décisif. Mais s’il avait trouvé sa voie, beaucoup de questions restaient à élucider pour Munok dont une des plus importantes…
Avait-il fait le bon choix ?

The end !!!!!!!!
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qv3me
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Fév - 22:44

J'ai hâte de lire le tout. Shocked
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Fév - 22:51

Ouf, je me suis donné du mal, mais quand je vois la taille du truc, je suis content de moi Surprised

Bonne chance aux lecteurs
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ar-pharazon
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Fév - 14:35

c'est très bien^^ hatte de t'attaquer^^
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Fév - 18:33

Bon je met mes troupes à jours...

Je suis commandant, +30 hommes bonus dont 20 que je peux convertir en élite... Ca donne.

-Vingt chevaliers noirs (élite, car formé par Démnos).
-Aldaron, Naldor (élite).
-Trois assassins noirs (élite).
-Cinquante chevaliers-archers de la forteresse (élite, formé par moi ).
-100 fantassins de la forteresse (pas élite).
-50 cavaliers de la forteresse (pas élites).
-5 éclaireurs (pas élites).
-Trois béliers et deux échelles démontables.
-10 gardiens (élites).

=> les échelles restent avec le bélier à la forteress si je n'en ai pas besoin pendant ma mission.
=> les gardiens sont des chevliers d'une caste spéciale, armé de grand bouclier et d'épée, ils sont très forts pour défendre une position. Très résistant donc.


J'ai 4 points déjà (donné par Nico comme récompense de la bataille) et j'attend encore une cote pour ma mission libre au dessus (me suis donné du mal) mais c'est aussi à Nico de le faire.
J'attends aussi une mission (si possible pour avoir des esclaves ou bien des nouvelles recrues).


Dernière édition par Gauthier555 le Sam 16 Mai - 18:19, édité 1 fois
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Gimli2oo
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Fév - 19:14

Des esclaves a ta guise ^^

Les elfes désirent se venger de l'affront que tu leur a fait. Les trahir n'était peut être pas une bonne idée. Il envoie a ta rencontre une forte armée. Cependant tes espions les ont remarquer un village proche de ta position. Ce village est très bien défendu. Il a une garnison qui le protège ne plus des elfes. Il a également un mur de pierre avec deux portes, une à l'ouest, l'autre a l'est. Ton but est de tué tout les elfes et de faire quelques prisonnier (disons une centaine^^).

Troupes alliée: Toi et tes hommes, plus une 50 de chevaliers noirs.

Troupes ennemis: 150 elfes dont 50 cavaliers, 50 archers et 50 épéistes.
100 soldats du Gondor dont 75 archers et 25 piquiers.
200 villageois qui se défendrons s'il le faut. (leurs armes sont des fourches et autres outils de fermes).
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Nico33333
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Mar - 23:22

Munok, je te félicite, une excellente mission libre !

Taille : 18/20
Action : 17/20
Orthographe : 8/10 (les éternels fautes de frappes...)
Histoire : 18/20 (j'ai vraiment bien aimé)

Note Finale : 18/20 Bravo Munok !
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mai - 19:32

Enfin finit silent pirat

Les elfes désirent se venger de l'affront que tu leur a fait. Les trahir n'était peut être pas une bonne idée. Il envoie à ta rencontre une forte armée. Cependant tes espions les ont remarqué un village proche de ta position. Ce village est très bien défendu. Il a une garnison qui le protège ne plus des elfes. Il a également un mur de pierre avec deux portes, une à l'ouest, l'autre à l'est. Ton but est de tuer tout les elfes et de faire quelques prisonniers (disons une centaine).

Troupes alliée: Toi et tes hommes, plus une 50 de chevaliers noirs.

Troupes ennemis: 150 elfes dont 50 cavaliers, 50 archers et 50 épéistes.
100 soldats du Gondor dont 75 archers et 25 piquiers.
200 villageois qui se défendront s'il le faut. (Leurs armes sont des fourches et autres outils de ferme).

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La nuit tombait sur la forteresse d’Alkin, rebaptisée « Citadelle Noire » par les plus valeureux soldats du grand seigneur. Le guerrier noir avait acquis une réputation sans précédent dans la forteresse. Son combat contre l’ancien chef de la citadelle avait fait le tour de la cité en un rien de temps, et les nouveaux arrivants, très nombreux, entendaient cette histoire dès leur arrivée si bien que le nouveau chef de la citadelle renforçait sans le vouloir sa position au pouvoir.
Mais dans l’entourage de ce dernier, les hommes étaient tout aussi respectés. En premier venait Démnos, surnommé « le Géant ». Même si il possédait certes une grande taille, le guerrier avait des amis aussi grands que lui, mais aucun ne pouvait rivaliser avec lui sur le point de maniement des armes et seuls deux ou trois d’entre eux auraient à peine pu supporter le poids de l’armure, sans pour autant savoir combattre avec.
Le deuxième soldat, le plus connu des guerriers d’Alkin, était Hagen, connu surtout pour les sermons qu’il faisait aux nouveaux apprentis aspirants à devenir de féroces machines à tuer pour la forteresse. Ce dernier avait prit un cavalier, lui aussi de plus en plus célèbre pour ses talents hors du commun à cheval, sous son aile, et il formait ce dernier grâce à l’aide de Démnos qui combattait souvent avec Naldor, le chevalier en question. Leurs rares combats étaient de véritables spectacles pour la forteresse. Si le jeune cavalier n’avait encore jamais gagné, l’arrogance dans ses gestes et sa manière de combattre avaient plusieurs fois donné du fil à retordre au Géant. Naldor avait donc trouvé sa voix.
Un autre soldat important, perçu cette fois pour la crainte qu’il inspirait, Aldaron, le seul elfe présent et accepté dans la forteresse, car il avait sauvé la vie à Alkin, protégeant le meilleur guerrier de la citadelle et le futur chef de celle-ci. Il combattait très rarement, s’entraînant dans les endroits les plus reculés, souvent cachés de la forteresse et les seuls soldats qui avaient eu la chance de le voir combattre, ne surent jamais décrire la fluidité et la rapidité des gestes de l’elfe.
Mais dans toute cette assemblée, un homme s’était le plus démarqué.
Etant le frère d’Alkin, cet humain ne possédait pas encore sa célébrité car il n’était arrivé que depuis peu, en même temps que Naldor et Aldaron, dans la citadelle. Mais c’est tout de même grâce à lui que le processus de rébellion avait enfin été lancé et c’est le seul être de la citadelle qui possédait un talent pour le tir à l’arc. Cet homme qui, malgré sa parenté avec Alkin, se faisait encore appelé « L’Orphelin », était craint dans toute la forteresse. Les rares soldats qui le prenaient encore pour un étranger avaient changé brusquement d’avis lorsqu’ils les avaient tous battu dans un duel à l’épée… en même temps. Munok s’était aussi acquis une certaine notoriété après avoir sauvé un régiment en tuant un des trolls, à l’aide de son arc et de ses flèches. Plusieurs jours après avoir prit possession de la citadelle, ce dernier avait aussi posté partout des affiches pour recruter des cavaliers qui apprendraient à tirer à l’arc. Les rares soldats qui savaient s’y prendre, souvent des exilés qui sévissaient auparavant au Rohan, avaient immédiatement accéder à la requête du jeune rôdeur, noir désormais. Cette troupe, au début perçue comme faible car ses membres ne possédaient que des arcs, et de fines épées, avait déjà prouvé sa valeur lors d’un tournoi, où elle avait finit deuxième, derrière les cavaliers d’élites d’Alkin. Son frère lui accordait une confiance presque absolue, que seul Démnos et Hagen possédaient aussi. Il lui avait même confié le titre de commandant, ainsi qu’une nouvelle armée, constitué de fantassins et de cavaliers, en plus des troupes que formait le jeune homme.
Et la première mission de Munok ne tarda pas à arriver, avec dans celle-ci, quelques désagréments pour le moins… ennuyants.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mai - 19:32

Munok se dirigeait à grands pas vers la porte qui menait aux appartements de son frère. Ce dernier s’était réinstallé dans les anciens quartiers occupés autrefois par le chef oriental, afin de montrer qu’il avait officiellement pris sa place. Le jeune traître, qui avait désormais sa place au sein de cette citadelle, était troublé. Plus tôt dans la journée, un message lui était parvenu, l’informant que le grand seigneur Alkin, son frère de sang, voulait lui parler au plus vite. L’Orphelin avait d’abord du se rendre aux écuries pour donner ses instructions à ses jeunes cavaliers archers pour qu’ils accomplissent l’entraînement sans lui. Il avait ensuite été rendre sa visite quotidienne à Aldaron, qui accomplissait quelques tâches ici et là, sur ordre d’Alkin. Et maintenant il allait enfin savoir ce que son frère voulait de lui.
Le grand couloir, dont la couleur noire parsemé de petits diamants étaient en parfaite accord avec le reste de la forteresse, était assez bas, uniquement soutenu par cinq piliers formés de roches sur les côtés. Au bout de celui-ci se trouvait l’imposante porte, refaite entièrement et en fer des nains, volés quelques années auparavant, qui conduisait à l’habitation du chef de la forteresse. Il fallait toutefois traverser une petite salle ovale, surveillé en permanence par trois gardes, pour atteindre enfin l’endroit où logeait Alkin.
Munok passa devant les gardes, qui le reconnurent à son allure et à sa façon de s’habiller, vêtu d’une simple cotte de maille noire et d’une grande cape à capuchon rabaissé. Ils le laissèrent passés sans faire d’histoire et ils ouvrirent grand la porte qui le conduirait jusqu’à son frère. L’Orphelin connaissait le chemin, mais il fut de nouveau surpris par les changements effectués par les hommes de la citadelle. A la place d’un fin couloir très sombre, il y avait maintenant une allée, où cinq ou six hommes auraient pu tenir sans se bousculer. La couleur noire avec un fond de rouge rappelait les combats qui avaient eu lieu ici. Au fond de ce petit chemin se dressai une nouvelle porte, en bois cette fois, mais trouée à deux endroits, sur chaque côté afin de pouvoir anéantir les éventuels ennemis en restant à couvert.
Munok toqua faiblement et entra sans que personne ne lui en ai donné l’autorisation. Comme il s’y attendait, son frère était encore une fois en train d’analyser les anciens dossiers de l’homme de Rhun. Depuis plusieurs jours déjà il sortait de la forteresse uniquement pour prendre l’air, ou bien s’entraîner un peu. Il paraissait cependant plus soucieux qu’à l’accoutumé. Alkin se leva lorsqu’il découvrit l’identité de son visiteur, et il ordonna aux deux gardes qui restaient en permanence avec lui de sortir. Il ferma le battant de bois à clef et il proposa un siège à Munok, que se dernier ne pu refuser. Il expliqua directement la situation, car il devait continuer sa lecture.
-Je viens de recevoir le rapport des éclaireurs, partis enquêter il y a peu sur d’étranges fumées au nord.
-Et que disaient-ils ?
-Le seul qui en est revenu un peu près vivant mentionne une armée elfe, qui aurait prit position dans un village au sud. Ils sont aidés par les soldats du Gondor qui sévissent encore dans cette région pourtant désertée. L’ancien chef voulait attaquer ce village il y a peu mais les orcs lui ont certifié que cela ne servirait à rien pour l’instant. Les paysans que je croyais sous ma domination les aident aussi.
-Et les elfes, d’où viennent-ils ?
-Ils ont du avoir vent de ta trahison et ils veulent se venger des morts que tu as du faire sur ton chemin. Ils ne sont pas le problème principal pour l’instant mais ils pourraient causer des désagréments à la citadelle si on les laisse tranquille. Tu vas donc devoir t’en occuper. Je te prête cinquante de mes chevaliers pour accomplir cette mission, ainsi que tes propres hommes. Ne me déçoit pas…
Munok ne prit pas la peine de demander ce qu’il voulait dire par là. Soit il réussissait, soit mourrait. Tous les chevaliers avaient la même mentalité. Il ne demanda pas non plus ce qui tracassait tant son frère, et ce danger qui se profilait. Il sortit directement et redescendit dans la grande salle. Il fit quérir Aldaron et l’informa de sa mission, lui ordonnant aussi de rassembler les hommes. Il se dirigea ensuite directement vers les écuries pour demander aux palefreniers de préparer les montures de tous les chevaliers. Prenant cette fois la direction du terrain d’entrainement, il vit Naldor qui suait sous le soleil de plomb. Il venait une fois de plus de perdre face à Démnos mais le Géant était lui aussi très fatigué. Le vétéran félicitait le jeune cavalier qui se tenait le poignet. Malgré son état et sa petite blessure, l’ancien rohirrim souriait. Apercevant l’Orphelin il se releva brusquement et se mit au garde à vous, une manie qu’il avait attrapé au cours de sa nouvelle vie dans la forteresse. En réalité il savait que cette habitude ennuyait son chef, et Naldor aimait le taquiner. Arrivant près de ce dernier, Munok mit fin à la moquerie de son compagnon.
-Mais quel joli épouvantail… Je me demande si on ne t’utiliserait pas plutôt comme statue pour décorer le hall des guerriers...
Dégonflant le torse, son ami et cavalier le regarda dans les yeux et son sourire s’évanouit aussitôt. Il comprit directement pourquoi son commandant l’avait ainsi rabaissé en public.
-Du nouveau ?
Munok expliqua rapidement la situation à son ami à peine plus âgé que lui. Naldor accepta directement de venir avec lui, même si Hagen ne voyait pas cette mission d’un très bon œil. Tous les chevaliers savaient que les elfes étaient les meilleurs archers de toute la terre du milieu, et leurs armures ne leurs serviraient pas beaucoup face à ces envahisseurs. La décision du nouveau chevalier restait toutefois sans appel, il viendrait avec son commandant.
Une fois les hommes rassemblés, l’armée de Munok sortit rapidement de la forteresse, cherchant à éviter de devoir rester trop longtemps en dehors d’une zone bien protégée…

Le passage étroit entre deux montagnes, qui cachait le chemin menant à la forteresse, gardé par deux hommes d’élite de son frère, était la première étape de leur voyage. Ils parcoururent ensuite une forêt, déserte, dont les arbres noirs devaient faire peur à toutes les créatures vivantes à proximité.
Une vieille légende planait sur ces bois. D’après ce qu’en avait entendu Munok, un sorcier aurait cru pouvoir trouver refuge ici, mais des gobelins l’avaient éventré et répartis ses membres à tous les coins du bois. Depuis, tous les hommes, elfes, ou autres créatures marchant sur deux pieds ou pattes, qui pénétraient cette forêt, n’en sortait pas, où en plusieurs morceaux. L’Orphelin ne croyait pas trop en légende, mais il avait lu assez d’écrits et vu assez de choses qu’il avait autrefois cru impossible, qu’il préféra rester à bonne distance du petit bois.
La forêt maudite passée, ils arrivèrent près d’une vaste plaine, d’une couleur jaunâtre comme toutes les prairies dans cette région. Le jeune « chevalier noir », qui ne connaissait encore que très peu la région, avait cependant bien remarqué que ce territoire était presqu’impossible à découvrir. Malheureusement pour lui, les traces qu’il avait laissées derrière lui avaient suffit à le faire repérer. Il espéra de toutes ses forces que les elfes n’avaient pas données la position de la citadelle, sans grande conviction. Il ordonna une halte et en profita pour partir devant avec Aldaron, laissant à Naldor, encore en pleine formation malgré son changement de camp, le soi de coordonner et de diriger les troupes.
Sur son cheval noir comme l’ébène, contrastant avec la blancheur de la monture de son compagnon, le seul qui en possède une de cette couleur, Munok réfléchissait. Perdue dans ses pensées, il n’entendit pas la remarque d’Aldaron, qui aurait bien voulu revoir l’ancien colonel de son régiment. Cherchant une tactique assez puissante pour éviter des pertes chez les chevaliers, il changea ses habitudes et décida que seules les troupes de son frère importaient vraiment. Il possédait en tout et pour tous cent fantassins, recrutés rapidement pour les biens de la mission. Redoutable au corps à corps, ces guerriers n’en seraient pas moins faibles face aux flèches des êtres sylvestres, capable de décocher à une vitesse ahurissante. Grâce au rapport des éclaireurs, l’Orphelin savait qu’il y avait deux entrées à la cité et que ses ennemis seraient en nombre inférieur, ayant tout de même l’avantage de combattre relativement à couvert. Ayant enfin trouvé quelque chose qui lui semblait très convaincant, il demanda à Aldaron de revenir avec lui jusqu’au campement.
Aucune tente n’était encore dressée, car les chevaliers ne pensaient pas dormir ici. Naldor faisait tout son possible, mais peu habitué à donner les ordres, et certains des soldats ayant un meilleur niveau que lui, il n’arrivait pas à grand-chose. Après que son commandant soit revenu, et après avoir lâché un soupir de soulagement à peine audible, Naldor pu enfin se mettre au repos. Munok donna de brèves instructions à quelques soldats plus influents demandant aussi à réunir ses sergents dans les plus courts délais.
En chemin en direction du centre du campement qui commençait tout doucement à se construire, il vit un groupe de soldat très particulier. Grand, comme la plupart des hommes du camp, il portait des armures noires plus épaisses que d’autres et leurs casques étaient refermés sur le visage, si bien que l’on ne pouvait apercevoir que leurs yeux, qui brillaient d’une malice terrifiante. Il tenait chacun un bouclier, ainsi qu’une grande épée noire, et paraissaient déjà prêt aux combats. Munok savait que ces hommes étaient appelés les « Gardiens » pour leurs talents innés de défense et de protection. Autrefois, une vieille histoire racontait que cinq de ces gardiens avaient tenu seuls une porte d’une forteresse pendant dix jours et dix nuits, face à une armée de plus de milles hommes. Par ailleurs, ils ne se déplaçaient que par groupes de dix, chiffre ayant une grande symbolique pour eux.
Les appelants par leurs noms, il demanda à chacun de le rejoindre en même temps que les sergents, dès que sa tente serait montée. Poursuivant son chemin, il donna de l’aide aux soldats pour leurs préparatifs.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mai - 19:33

La nuit était à peine entamée lorsque les soldats purent enfin prendre un repos bien mérité. Munok inspectai son épée pour la quatrième fois aujourd‘hui, essayant de déchiffrer les runes gravés sur le pommeau de celle-ci, mais il fut interrompu par les chefs de camps, qui venaient recevoir leurs ordres. L’Orphelin leur tendit à chacun un petit tabouret, et resta lui-même debout. Encore habitué aux coutumes des elfes, ils détestaient toujours autant le luxe et le confort dont s’entouraient tous ses hommes. Grâce au rapport de ses éclaireurs, il connaissait déjà la position et la description de la forteresse, et grâce à ses talents de stratège, son plan avait déjà été conçu. Il commença son explication sans tarder, car les combats auraient lieu le lendemain, et il voulait que tous ses soldats soient en forme.
-D’après le rapport de mes cinq éclaireurs, les elfes se sont retranchés dans une petit vile fortifiée. Les hommes du Gondor qui y habitent leur procureront surement ce dont ils auront besoin pour tenir le siège, il ne faut donc pas compter sur l’usure. Cette citadelle possèdent deux entrées, et c’est cela qui nous servira. Je veux que la moitié des chevaliers, ainsi qu’un quart des fantassins, accompagnent le premier bélier à la porte est. Des gardiens porteront une des échelles et vous serez épaulé par vingt archers. Les autres unités, mise à part mes cavaliers archers qui patrouilleront tout autour de la place fortifiée, se rassembleront côté ouest, où sont groupés les elfes. Nous devons faire diversion pour qu’ils quittent leur poste et se dirige vers l’autre côté. Je les connais, ils voudront sauver le maximum de personne. Une fois la porte ouest défoncée, nous engagerons tous les chevaliers dans la bataille et nous devrions atteindre facilement le centre du village. De là, prendre le reste de la ville serai aisé.
Les divers commandant approuvèrent le plan d’un signe de la tête et ils se répartissaient les rôles. Munok prévint alors l’assemblée qu’il ferait partie de l’escarmouche du côté ouest et que ses amis l’accompagneraient.

Il avançait, en suivant le long couloir qui menait chez lui. Jeune, et plein de fougue, il avait réussit à déjouer la vigilance du vieux garde, et il souriait encore devant cette exploit. Pourtant, son sourire se transforma en rictus de terreur lorsqu’il entendit des bruits non loin de là. Croyant être découvert, il se cacha dans un arbre de sa forêt. Caché dans les arbres, faisant fuir l’araignée qui le gênait, il observa les environs. N’observant rien d’anormal, il décida de redescendre. Un mouvement à droite l’en empêcha. Retenant son souffle, il s’empêcha de bouger.
Devant lui, un casque apparut dans les buissons…


Le fort qu’il devait attaquer apparut devant l’armée de l’Orphelin. Le rapport des éclaireurs s’avéra très juste.
Protégé par un immense mur blanc, la fumée des nombreuses forges encore en activité, la vile fortifié paraissait petite par rapport à l’immense citadelle des chevaliers. Entourée de prairies, tous les hommes savaient cependant que les archers elfes pourraient les tuer sans les approcher.
Voulant garder l’avantage de la surprise, Munok obligea à ses soldats de se mettre immédiatement en place. Se scindant en deux groupes, l’armée parut directement moins impressionnante. L’Orphelin, sentant l’habituelle adrénaline du combat monter en lui, menait ses guerriers archers. Voyant les êtres de la Lorien qui se dressaient devant lui, il donna de brèves directives. Les cavaliers commencèrent à tourner autour de la forteresse, tandis que les hommes en armures noires se mettaient en position.
Avec une vitesse stupéfiante pour ses hommes qui n’avaient pas l’habitude de combattre ces êtres venant de si loin, les elfes encochèrent les flèches et tirèrent en direction du groupe de cavalier. Heureusement, préparé à réagir vite par Munok, ses cavaliers firent changer de direction à leurs montures et évitèrent la volée mortelle. Le groupe continua de tourner autour de la ville, et atteignirent rapidement l’objectif. Une fois les elfes passés, ce fut au tour des hommes de tirer leurs volées. Bien moins précise que celles des êtres de la Lorien, ils n’approchèrent même pas le groupe de cavalier. Suivant l’ordre crié par Munok, les cavaliers archers se rapprochèrent des murs et décochèrent eux-aussi leurs traits. La première volée des cavaliers tua trois archers qui se penchaient trop au dessus des remparts. Leurs cadavres tombèrent au bas des murs. Le commandant tira une flèche dans le pied d’un des soldats qui se plaçaient maintenant devant les archers pour les protéger. Il dérapa et alla rejoindre ses compagnons en bas de la fortification. La deuxième volée ne fit aucun dégât, car les hommes du Gondor, prévoyant, étaient maintenant placés de sorte que les archers pouvaient tirer leurs projectiles au dessus des soldats avec bouclier. Les cavaliers de Munok réitérèrent le même plan d’action de l’autre côté, celui où étaient placés les elfes. Usant de la rapidité d’Obscure, son cheval, l’Orphelin parvint à tuer un archer de la Lorien, un peu trop sûr de lui. Un autre subit le même sort, grâce à un projectile bien placé d’un autre archer. La réplique fut fulgurante, mais déjà les cavaliers noirs se repliaient et un seul d’entre eux fut touché à la cuisse.
Retirant ses troupes de la bataille, le commandant des troupes en armures noires demanda à ce que la moitié continue les escarmouches en partant par la droite, tandis que l’autre devrait faire la même chose, mais dans l’autre sens. Les tirs croisés feraient surement plus de victime si une volée suivait directement la première.
Observant les alentours, il vit que le premier groupe était déjà en position. Les deux béliers avancèrent vers la porte est avec rapidité. Les gardiens qui menaient cette partie de l’armée dominaient le tumulte de la bataille grâce à leurs voix graves et puissantes. Les elfes tiraient pour empêcher aux hommes d’arriver mais seuls les fantassins tombaient sous les traits des êtres de la Lorien. La première échelle, portée par des cavaliers en armures, arriva bientôt. Malheureusement pour eux, les elfes les virent arriver. Un des deux porteurs s’effondra sur sa selle et l’autre ne parvint pas à soutenir le poids de l’échelle et tomba sur le côté, écrasé ensuite par les sabots de son cheval. Les chevalier se rassemblèrent aussitôt autour des deux cadavres et protégèrent l’échelle et les deux montures des hommes tués. Les flèches sifflaient à leurs oreilles, mais ils étaient protégés par leurs énormes armures noires, et aucun projectile ne put les atteindre. Les deux béliers ne pouvaient pas progresser non plus, car les fantassins qui le portaient devaient aussi se protéger des flèches.
Alors que ce groupe peinait à seulement approcher la porte, le deuxième se jetait dans la bataille. Grâce au manque d’agilité des archers humains, certains fantassins se trouvaient déjà en bas des murs, se protégeant des flèches en levant leurs boucliers. Une attaque rapide des cavaliers archers fit quelques victimes de plus, mais déjà les hommes entrainés par Munok se repliaient et se déployaient maintenant vers les elfes, évitant les volées dirigées contre eux. Le bélier utilisé pour défoncer la porte ouest avançait petit à petit. Les chevaliers et le reste des gardiens maintenaient l’ordre malgré des apparences désorganisées.
Soudain, la porte protégée par les elfes s’ouvrit et une cinquantaine de cavalier foncèrent vers le bélier le plus proche. Quelques cavaliers voulurent leurs barrer le passage, mais ils arrivèrent trop tard. Déjà les fantassins, se repliant vers l’arrière, étaient anéantis par les épées acérées des elfes. Les cavaliers noirs profitèrent du peu de temps qu’il fallut aux êtres de la forêt pour trancher les cordes qui retenaient le bélier pour attaquer ceux-ci. Rompus aux techniques du corps à corps, les elfes savaient se servir d’une arme avec ou sans chevaux. Les cavaliers eux, étaient des armes. Ils enfoncèrent les lignes peu organisées des cavaliers elfes et décimèrent la plupart avant qu’une riposte des archers ne les oblige à reculer un peu. Préparé à ce qui allait suivre, les soldats noirs continrent sans broncher la riposte des cavaliers ennemis. Voyants que leurs agilité ne leurs servirait à rien, les cavaliers elfes retournèrent vers la citadelle. C’était mal connaître le commandant ennemi. Munok avait placé deux béliers en action de ce côté car il se doutait d’une escarmouche de la part de ses anciens compagnons. A peine après que ceux-ci se soit retournés, ils se retrouvèrent face aux cavaliers archers qui tournaient en deux groupes autour du fort. Ne pouvant répliquer, ils furent tous abattu. L’Orphelin contempla brièvement sa petite victoire puis se retourna vers le groupe ouest.
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Le bélier n’était plus qu’à deux mètres de la porte, mais les archers concentraient maintenant leurs tirs sur ce dernier. L’échelle portée par deux autres cavalier sen armures hésitait à se lancer vers le fort. Munok décida d’intervenir. Il demanda à Aldaron et Naldor, resté près de lui, d’aller aider le premier groupe, qui contenait avec peine les traits des elfes, décidés à venger leurs compagnons, puis il se dirigea vers la porte ouest. Il attendit que les cavaliers archers, ou du moins la moitié d’entre eux, ne le rejoignent pour lancer l’assaut. Se plaçant en une grande ligne, les archers sur chevaux décochèrent leurs traits. Sans faire beaucoup de dégâts, cette réplique obligea aux hommes du Gondor d’un peu reculer pour éviter les projectiles. L’échelle, portée par les soldats noirs, profita de cette diversion pour se diriger vers les murs. Munok rejoignit les cavaliers qui avançaient devant cette dernière. Les hommes ne pouvaient à la foi contenir le bélier et l’échelle, sans subir de trop grandes pertes à causes des archers sur chevaux. L’échelle ne se trouvait plus qu’à une dizaine de mètre.
Un bruit fracassant se fit entendre, signe que le bélier était lui aussi entré en action. Les hommes ne savaient plus où tirer. Ils décidèrent enfin de tuer les guerriers actionnaient le bélier. Leur réaction fut cependant un peu trop tardive, car déjà l’échelle approchait des remparts.
Munok, profitant de l’élan donné par son cheval, se mit debout sur ce dernier et sauta sur l’échelle avant que celle-ci ne touche le mur. Il se retint aux barreaux et attendit le choc. Avec une force colossale, l’énorme échelle heurta le mur de la ville fortifiée. L’Orphelin manqua de se faire écraser mais parvînt à se retenir et grimpa les échelons. Un archer se pencha au dessus de lui et le mit en joue mais le poignard dans sa gorge l’en dissuada rapidement. Sautant au dessus du dernier échelon, l’ancien Rohirrim lança ses deux couteaux de jets restants. Les deux archers qui le visaient s’écroulèrent, morts. Sortant un plus grand poignard et son épée, rougeoyante et sombre, il engagea ensuite le corps à corps avec les piquiers qui se jetaient sur lui. Ayant pour eux l’avantage de la taille de leurs armes, Munok ne put les atteindre mais il déviait les coups avec aisances, car manier une lance demandait plus de force que d’agilité et le savoir faire de l’Orphelin lui dictait comment contrer cette force.
Une salve des archers noirs fit des ravages dans les troupes humaines trop désorganisées. Comprenant que les remparts de l’ouest étaient pris, voyant le nombre de fantassins qui envahissait peu à peu les remparts, les hommes se regroupèrent et donnèrent le signal de la retraite. Réorganisant ses troupes, Munok fit signe au bélier. Au premier coup la porte grinça, au deuxième elle se fendit. Au troisième, elle tomba en morceaux. Les cavaliers envahirent la ville en une vague de mort. Les pauvres paysans, habitant de la contrée, qui se dressèrent face à ce fléau, furent balayé par la rage à peine contenue des cavaliers noirs. Certains étaient tués, d’autres juste renvoyés chez eux par des grands coups de poings ou de pieds. La vague de mort s’arrêta enfin devant la deuxième enceinte, dans laquelle étaient enfermés le reste des hommes et quelques elfes. Contournant cet obstacle en passant par des petites ruelles adjacentes, les chevaliers qui étaient entrés dans la forteresse durent faire face aux piquiers, obstacle mortels pour les chevaux. Arrêté net dans leur élan, car ses hommes étaient étrangement très bien organisé, les chevaliers se contentèrent de narguer les ennemis. Munok tira un flèche dans le casque d’un des hommes qui s’écroula.
Soudain, jaillissant dans leurs dos, une troupe d’épéistes elfes attaqua l’arrière garde. Prit sur deux fronts, les chevaliers se retournèrent et chargèrent. Mais les elfes avaient tout prévu. Une volée de flèche des archers du Gondor atteignit le premier rang avant que Munok ai eu le temps de crier. Une dizaine de cavalier furent touchés, et tous tués. Répliquant encore plus brutalement, les cavaliers accélérèrent le mouvement. Grâce à sa connaissance de la finesse d’esprit des elfes, le commandant de la légion noire eut le temps de stopper ses soldats. Se dégageant en une rapidité déconcertante, les elfes laissèrent place à une dizaine d’autres piquiers. Après l’avertissement de leur chef, les cavaliers avaient ralenti mais plusieurs d’entre eux ne purent ralentir et furent détruit. L’étau se resserra et les cavaliers furent bientôt pris au piège.
Munok escalada une petite maison, grâce à son agilité naturelle acquise avec les elfes, et se mit en place. Il s’attendait à un piège des elfes, quoi que moins fulgurant. Il prit une lance d’un chevalier et accrocha sa cape à l’arme. Brandissant le drapeau de fortune, l’Orphelin donna le signal, et en même temps, signala sa position.

En dehors de la forteresse, la deuxième porte était assaillie par le bélier. La deuxième échelle avait été redressée et les archers elfes, menacés par un petit groupe de cavaliers qui tiraient bizarrement bien avec des arcs, ce à quoi les êtres de la forêt ne s’attendaient pas, ne pouvaient pas répliquer assez vite. Ils n’eurent pas le temps de riposter que déjà l’échelle était en position, et qu’un guerrier montait les échelons rapidement, possédant une agilité que les elfes pensaient être les seuls à posséder. Aldaron, retenant la voie qui lui disait de s’en aller et de laisser là ses congénères, se jeta au devant des fantassins qui gravissaient l’échelle. Un des archers fut décapité par l’elfe renégat et un autre, touché au flanc, fut poussé des murailles par un coup de pied. Alors que les derniers archers elfes, une vingtaine de survivants, fuyaient les lieux, la porte fut à son tour brisée et les quelques cavaliers encore présent du côté est se lancèrent dans les ruelles, menés par Naldor. Les villageois subissaient un sort identique à leurs compagnons, même si moins d’entre eux n’osèrent se rebeller. Aldaron acheva un archer qui tressaillit avant que la lame ne s’enfonce dans sa poitrine, pour ressortir de l’autre côté.
Apercevant le drapeau de son commandant, Aldaron donna luis aussi un signe à ses hommes, qui convergèrent vers les défenseurs en difficultés. Il espéra être arrivé avant que son ami de toujours n’en ai eu finit avec les elfes…

Munok siffla aussi fort qu’il le pu et les chevaliers entendirent ses ordres. Tous descendirent de cheval et tapèrent sur les flancs de leurs montures. Ces dernières, les yeux rouges de rage, foncèrent vers les piquiers. Pris aux dépourvu, ceux-ci ne purent que reculer face à la force des animaux. Ils se scindèrent finalement en deux, pour laisser passer les montures des cavaliers. Munok brandit son arc et abattit un elfe, surpris par la fuite des chevaux. Les chevaliers noirs profitèrent de ce court répit pour attaquer les piquiers, à pied. Le combat fut rapidement bouclé et le dernier des gondoriens s’écroula dans un râle d’agonie. Le deuxième groupe avait cependant anticipé la contre attaque des guerriers noirs et se pressaient déjà pour les contenir. Les chevaliers de Naldor arrivèrent à ce moment précis.
Pris sur les flancs, malgré quelques pertes du ôté des cavaliers, les piquiers restant furent balayés. Les guerriers elfes se repliaient déjà dans la dernière enceinte, mais la moitié d’entre eux furent tirés comme des lapins par les cavaliers archers de Munok, enfin arrivés dans la bataille. L’Orphelin se promit de les faire travailler avec encore plus d’acharnements. Quittant ses pensées il donna le signal d’assaut de la dernière poche de résistance.
Les derniers défenseurs se trouvaient au milieu d’une grande place, soutenu par des archers qui se trouvaient en hauteur au dessus de ce qui servait apparemment d’hôtel de ville. Ces derniers fléchèrent facilement les premiers assaillants. Munok, usant à nouveau de son intelligence, demanda à Naldor et à ses plus puissants chevaliers de venir l’aider. Ensemble, ils poussèrent le bélier, qui avait servit à défoncer la petite porte menant à la place centrale. La machine de guerre accéléra au fur et à mesure que le nombre d’homme qui le poussait grandissait. Après un bref cri, Munok ordonna que les chevaliers le lâchent. Dans un fracas immense, il heurta les piliers qui soutenaient la mairie et les archers placés au dessus qui ne purent réagirent à temps furent étonnés de voir le toit s’effondrer, suite à l’impact monstrueux avec le bélier. Une dizaine d’entre eux eurent la nuque brisée après la chute et moururent sans comprendre. Les autres virent bientôt leur vue diminuer suite à la poussière blanche qui se dégageât de la zone d’impact. Lorsque la vue ne fut plus brouiller, ils constatèrent avec effroi que les soldats placés au milieu de la place étaient en pleine mêlée avec les guerriers noirs.
Ils encochèrent leurs traits mais ne purent viser car le combat était trop confus. Soudain, un des gondoriens s’écroula dans un cri. Les hommes proches de lui se retournèrent et découvrirent un fin poignard, dont la lame noire étincelait au soleil, figé dans la gorge de l’archer. Munok sauta alors du toit au dessus des archers pour les combattre. Plusieurs de ses hommes le suivaient et les archers furent anéantis. Grace à leurs talents pour le corps à corps, les chevaliers finirent par remporter le combat. Naldor acheva le dernier ennemi en lui tranchant la gorge.
L’Orphelin n’eut guère le temps de se réjouir, car trois elfes, surement les seuls survivants, l’avaient rejoint et combattait les guerriers qui l’avaient suivi. Grâce à leurs casques spéciaux, il reconnut des épéistes d’élite de la Lorien. Un d’entre eux trancha net la tête d’un chevalier, se jouant de son armure, tandis que les deux autres venaient d’achever un deuxième homme. Munok se retrouva bientôt avec trois elfes assoiffés de sang en face de lui. Il parvint à lancer un poignard dans le ventre d’un des guerriers qui s’écroula, mais il du abandonner son arc pour se défendre.
Sa joue brula violement lorsque le plus grand des deux elfes parvint à passer sa garde. Il fut ensuite désarmé comme un vulgaire soldat et jeté à terre. Il roula sur lui-même et porta un coup de pied à un des soldats qui perdit son souffle sous l’impact. Evitant de peu un coup d’épée meurtrier Munok se releva et poussa un elfe vers le mur. Alors que ce dernier contrait son coup de poing mal placé et s’apprêtait à l’achever, son arme fut bloquée net. Aldaron avait gravit les décombres pour aider son ami. Les autres guerriers ne parvenaient pas à le suivre et ne purent qu’apercevoir le combat de deux des leurs contre les elfes.
L’Orphelin ramassa son épée et sortit un poignard puis se plaça en position défensive face à un guerrier. Aldaron lui avait déjà engagé le combat, son ennemi retenant difficilement les coups de l’elfe renégat. Munok lui cherchait la faille dans la défense de son ennemi. Petit à petit, il recula face à ce qui semblait être un bloc d’acier. Il ne remarque le gouffre que lorsque que l’elfe ricana avant de lui porter un coup dévastateur. Munok se déporta sur le côté juste à temps, mais l’épée le gratifia d’une longue estafilade sur le torse. Prit dans son élan, l’elfe perdit un instant l’équilibre. Cela ne dura qu’une seconde mais cela suffit à l’Orphelin, rompu aux techniques de corps à corps. Son poignard s’enfonça jusqu’à la garde dans le flanc du guerrier elfe et un simple coup de pied suffit à le faire tomber du haut du bâtiment.
Aldaron transperça la gorge de son adversaire au même moment. Munok voulu crier mais remarquant que sa blessure saignait abondamment, il sentait ses forces l’abandonner. Il s’effondra sur place…

Il pleurait. Le pauvre petit homme était agenouillé contre le corps inerte de ce qui avait été son père. Sa mère gisait non loin de là, avec ses sœurs. L’elfe approcha près du petit et le prit par l’épaule. Si l’enfant fut surpris, il n’en laissant rien paraître. Il se contenta de se lever, de saisir l’épée qui avait appartenu à son père et de la planter à plusieurs reprises dans le corps d’un orc à ses pieds. Ses yeux rouges, injectés de sang, mus par la colère et la tristesse, parlait pour lui. Après ce macabre spectacle l’enfant se leva et se tourna ver l’elfe.
-Qui es-tu ?
Surpris par cette question, l’elfe reprit le petit par l’épaule et lança l’épée qu’il tenait loin de là. Il ne répondit rien, se contentant d’amener l’enfant dehors. Le confiant à un aide de camp il murmura uniquement :
-Je vais prendre soin de toi…


Munok, soigné de sa blessure qui s’était avérée un peu superficielle, demanda à un rassemblement immédiat de ses hommes.
-Quels sont nos pertes ?
Aldaron, prévoyant un interrogatoire comme celui-ci, fut le premier à répondre.
-La moitié d’entre nous. Dix de vos archers ont péris tandis que la moitié des chevaliers seulement est en vie. Deux béliers sont brisés et une échelle a besoin de petites réparations.
-Et pour les fantassins ?
-Seuls trente d’entre eux ont survécu. Un gardien a succombé à ses blessures, mais les autres n’ont rien.
Sortant du petit bâtiment, Munok observa ses hommes. Les armures noires tâchées du sang des ennemis luisaient au soleil. Les soldats en armure rassemblaient les paysans en dehors de la ville. Un peu moins d’une centaine d’entre eux, surtout les hommes, avaient osés se mettre en travers de l’armée noire. Le reste, femmes et enfants ainsi que ceux qui ne voulaient pas mourir, étaient maintenant attachés ensemble et amenés vers la forteresse.
Brusquement une jeune femme, très séduisante, se détacha du groupe et courut vers sa maison. Munok la retint par le bras et se colla à elle. Sans lui demander son avis, il l’embrassa fougueusement. Alors qu’il desserrait son étreinte, la jeune fille tomba sur le sol, inerte, un poignard planté dans le cou. L’Orphelin continua son chemin, et rejoignit le reste de ses hommes.

Trois jours plus tard la forteresse se dressait devant les hommes en armures noires. Les prisonniers furent acheminés vers les bâtiments prévus pour eux tandis que Munok partait faire son rapport à son frère. Il le surprit en pleine conversation avec Démnos et Hagen.
-Les armées seront divisées, nous devons…
Le voyant entrer, Alkin s’arrêta de parler et l’invita à s’asseoir.
-Que se passe-t-il de si pressant pour qu’un grand seigneur m’invite à prendre un siège en sachant pertinemment que mes fesses sont engourdies après mon long voyage ?
Depuis peu habitué à l’arrogance et aux répliques cinglantes de son frère, le maître incontesté de la forteresse soupira puis lui annonça les nouvelles.
-Ce qu’on craignait est arrivé. Le Mordor a envoyé une armée pour nous détruire… Mais ce n’est pas tout. Les elfes ont retrouvé ta trace. Les armées ennemies seront là d’ici une semaine.

Arrêtant de respirer, l’enfant tomba dans les bras de son nouveau mentor et se mit à pleurer…
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Gauthier555
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mai - 19:35

Maintenant, à Gimli de me coter Razz

PS : j'ai pas mis beaucoup d'espace hein! Si j'en avais mis sa aurait été deux fois plus long lol! (je dis ça parce que bon... 10 page sur word, avec espace j'en aurai eu 15 santa )
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Mai - 20:12

alors la mon pote je vais te saigner comme un porc^^ tu va rien comprendre lorsque ma flèche te touchera.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Mai - 1:32

Magnifique mission!

J'ai beaucoup aimé la fille qui se fait embrasser et tuer en même temps, et après on dit que ce sont les ourouks qui sont des monstres pirat
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Mai - 8:01

Mais les ourouks sont des monstres, c'est pas parce que quelqu'un fait pire que toi que tu es forcément meilleure lol!
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Mai - 12:35

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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Mai - 13:32

Faudra que vous compreniez le changement radical de comportement chez mon personnage... Sa va devenir un gars un peu moins solitaire (ben oui avec les elfes on est toujours seul Cool )...
Et plus sadique (avant c'était à peine s'il laissait pas des orcs en vie, comme quoi...).
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Gimli2oo
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Mai - 21:48

longueur: 17/20
action: 17/20
orthographe: 9/10
histoire: 16/20

note générale: 17/20
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Mai - 19:11

Je veux bien déjà une mission...

A savoir que comme on sera après la grande bataille, je n'aurai que 100 soldats pour m'épauler (dont 50 élites). Ben oui, la forteresse aura besoin de troupes en réserve pendant quelques temps.

Donc troupes (en prévoyances).

-50 cavaliers archers (élites, je les ai formés moi-même).
-Aldaron + Naldor (élites).
-50 chevaliers de la forteresse.
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Juil - 19:33

Et voila !

Briefing => Les habitants de l'Eregion en ont assez des attaques incessantes des gobelins. Les hommes de Bree et de ses environs ont donc decidé de prendre les armes et, guidés par des Dunedains, d'attaquer une place-forte gobeline située dans les contreforts des Monts Brumeux. Seulement, les gobelins sont trop peu nombreux, non preparés et mal armés...ils n'ont aucune chance de repousser l'armée ennemie et ce malgré leurs defenses. Ton objectif est donc d'empecher l'armée d'Eregion d'atteindre la place-forte, puis de les repousser. Good luck brother santa

Objectifs =>
-Empecher l'armée d'atteindre la place-forte gobeline
-Repousser et disperser l'armée

Troupes alliées =>
Y en a pas...

Troupes ennemies =>
-100 paysans (armés d'arc)
-200 paysans (armés de piques, de lances, de pieux etc.)
-25 dunedains (armés d'épées et d'arc)
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MessageSujet: Re: Munok, l'Orphelin   Munok, l'Orphelin - Page 2 Icon_minitime

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