Les Guerres de la Terre du Milieu
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Les Guerres de la Terre du Milieu

La reprise du jeu de rôle créer sur le forum Le Seigneur des Anneaux : l'âge des conquêtes
 
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 La marche vers l'Ombre

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qv3me
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Fév - 19:37

Quels rohirims renégats ? ( juste pour être sûr )
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Fév - 21:09

Lis ma mission et tu comprendra, je dois massacrer 200 hommes sauvages du pays de Dun guidé par un traitre rohirrim, tuer dans leur cachette 25 judas rohirrims et 50 hommes sauvages à la fin Laughing
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Fév - 21:10

Et je n'ai plus qu'à écrire le passage où j'assassine avec mes compagnons les 25 rohirrims de Neomer, ça va être de la bombe geek
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 0:54

J'ai presque fini ma première mission et ça va être long à lire je vous préviens Twisted Evil
bonne nuit et à demain
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:22

J'ai enfin fini d'écrire ma mission, ça na pas été facile de massacrer autant d'ennemi à la fois mais j'ai enfin réussi cheers
De l'action, des explosions et du sang pour mes amis c'est parti ! bom

alors: une missio ta été donné, des hommes mauvais pillent les plaines du rohan, détruit les avant qu'ils ne s'en prennent aux villageois qui pour l'instant ont toujours réussit a s'échapper. Les ennemis sont surtout des hommes de dun et ils sont commandés par des rohirims judas qui sont pour l'instant dans une cachette inconnu. Avant de les tuez tous, fais en parlez un et avec tes compagnons, vas tuez les judas.

ennemis: 200 hommes de Dun (armés de masse, de baton, d'épée mal faites, de lance , et autres.) commander par 1 rohirim .
Puis après avoir récoltez les renseignement tu vas au camps ( tu trouva une idée pour passé inaperçu j'en suis sur). Tu devras tuez avec tes amis assasins: 25 rohirims qui commandent. Ils sont différement situés dans leur repaire et il y a 50 ennemis dedans qu'il te faudra tuez a la fin.
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:25

Le brouillard m’encerclait, la purée de pois m’empêchait de voir les alentours. Elle devenait de plus en plus dense, je pouvait presque la palper. Le gris absolue me dévorait toujours un peu plus la vision, mes yeux étaient devenus complètements inutiles. Un grondement retentit au-dessus de moi, une pluie fine et glaciale me transperça, dégoulinant sur moi toute sa froideur. Il ne manquait plus que ça ! Je tentai de marcher dans l’espoir de quitter la brume de plus en plus épaisse, mais peu importait ma détermination, je semblais marcher sur place. Une sensation de vide infini m’entourait, comme si j’étais dans un autre monde, un monde sans fin. Au bord de la crise de nerf, la sueur perlant sur le front, je lançai un regard affolé dans toutes les directions. Un second tonnerre retentit, la pluie fine se changea en une pluie de corde. Je fini par craquer et hurlai du fond de mon âme « Est-ce qu’il y a quelqu’un ? ». Même pas un écho me répondit, le brouillard m’avait dévoré le cri en m’isolant dans son ventre. Je me mis à rugir ma douleur, me repliant sur moi-même, m’égosillant jusqu’a en avoir la gorge en feu. Un fois de plus, ma voix s’était faite absorbée par les nuages, et l’écho tant espéré ne me vint pas. Je devenais fou, la peur et l’angoisse me torturaient, j’étais enfermé dans un monde ouvert à l’infini. Ni vision, ni son, ni odeur, ni texture palpable, ni goût, j’étais dans le néant. Est-ce que j’étais mort ? L’idée que devoir exister ainsi pendant l’éternité me terrifiait. Étais-je au paradis ? Peut être en enfer. La vie après la mort promise n’avait rien à voir avec ce que je ressentais. Alors que je perdais espoir, un halo éclata face à moi. Un lumière chaude et ardente, qui mourut aussi vite qu’elle était apparu. Puis, quelques secondes plus tard, un nouvel éclat m’éclaira la vue. Je me levai et commençai à marcher dans sa direction. L’explosion lumineuse recommença, plus longue que la précédente. Je me mis à courir, le pas vif, j’allais enfin sortir de ce cauchemar. Une nouvelle lumière me vint, plus forte et plus distincte que les autres. J’allais être sauvé, je le savais, je le sentais, je pouvais toucher la liberté en tendant les doigts. Elle était de couleur orangé, verte à certains endroits, puis bleu vers le haut. Maintenant la lumière était permanente, elle était si belle. Une silhouette se dessinait peu à peu, qui m’atteignait à peu près la taille. Je pouvais l’entendre pleurer. C’était une petite fille, je pensais, car elle avait de très longs cheveux, bouclés, une petite robe brune, assez fine. Mais elle n’était pas réelle, elle n’avait pas de visage. Ni yeux, ni bouche, ni nez, ni sourcil, son visage était aussi vide que la brume grise de tout à l’heure. Malgré l’absence d’oeil, elle semblait me regarder, puis me disais en pleurant.
_Papa, j’ai mal ! Je suis tombée !
Sans même y songer, je me suis mis à genoux et lui pris la jambe. Une tâche flou de couleur pourpre y était attachée.
_Ne t’en fais pas, lui dis-je sans y songer, papa est là. Je vais m’occuper de ça.
Nous nous assoyons sur une tache grise, qui pouvait être un rocher, et j’examinai la « plaie ». Pourquoi j’agissais ainsi ? Pourquoi naturellement je m’approchai d’elle alors que ce n’était qu’un nuage étrange ? Est-ce que je la connaissais ? Cette fille sans visage était peut être quelqu’un qui m’était chère.
_Voilà, on va rincer cette vilaine blessure. on y va ma chérie ?
Pourquoi je l’avais appelé « ma chérie » ? Ce n’était qu’un monstre difforme sans oeil, ni bouche, ni quelconque relief où il devait y en avoir. Elle riait tout en marchant à mes côtés, même si elle n’avait pas de dents, j’étais certains qu’elle souriait. Nous arrivâmes devant une buée bleu, au reflet dorée, et le son d’une cascade résonnait désagréablement dans ma tête.
_Tends ta jambe, voilà c’est bien ! Comment va maman ?
Je n’arrêtais pas de dire des absurdités de pire en pire, je n’arrivais pas à contrôler mes paroles. J’avais l’impression de ne pas vivre ce moment, mais de le regarder comme on regarderait un spectacle. Je me mis à chanter:
_Douce enfant du l’eau,
Douce enfant de l’eau,
Écoutes le ruisseau,
Et tout ses secrets
Il t’emmènera au pays des fées
Et tu verras là-bas des merveilles
Où la vie n’est que miel.
Quand papa partiras,
Je sais que tu pleureras,
Mais je te dis ne t’en fait pas,
Un jour papa reviendra.
Pendant ce temps va au ruisseau,
Douce enfant de l’eau.
Sur ce, la petite fille me sauta dans les bras et me serra de toute ses forces. Elle n’arrêtait pas de répéter:
_Ne t’en vas pas ! Papa je t’en supplie !
Pourquoi elle m’appelait tout le temps « papa » ? Je croisait son regard sans yeux, puis son visage commençait dans la brume a prendre consistance, des petits yeux en amande se formèrent, ses cheveux virèrent au noir, sa peau s’embrunie. C’était le visage de Gweolen !
_Je t’en supplie papa, ne t’en vas pas ! Pap...
_Gaaldor !

Je me réveillais en sursaut, en sueur, le souffle coupé. Un garde se tenait là, à bout de souffle également.
_La princesse Raolën veut vous voir sur le champ !
_Dites à la princesse que j’arrive dans quelques instants, le temps de me préparer.
Ce devait être l’espion haradrim qui devait faire le rapport de sa mission. Il devait surveiller les déplacements des forces de Sauron vers les régions du Gondor. Les hommes du déserts s’avéraient être de bons alliés, ils étaient forts au combat et ils étaient prêts à sacrifier leur vie pour combattre le Grand Oeil. Ils avaient élargie largement nos rangs et dorénavant le Rohan était devenu assez fort pour résister aux attaques de la Main Blanche. Saroumane le multicolore devait bien avoir d’autres idées et d’autres plans plus maléfiques les uns que les autres pour vaincre les hommes, mais il semblait butter sur une racine, qui l’empêchait d’avancer. Et cette racine, c’était moi et mes hommes. L’objectif que je m’étais fixé avec mes hommes après s’être enfuis de Minas Morgul semblait s’accomplir, remettre de l’ordre sur la Terre du Milieu et combattre Sauron. Même si nous n’étions que des petits mercenaires qui exécutaient les basses besognes, nous avions fini par avoir une certaines influence dans cette guerre. Mais malgré nos efforts, il semblait que notre ennemi réussissait à continuer grignoter quelques terres. Quand je fini de me préparer, je rejoignis la salle du trône. Lorsqu’il j’arrivai, je vis mes compagnons et raölen assis autour d’un énorme banquet, et tous me portaient un toast.
_Vive le grand guerrier Gaaldor, commença Gweolen souriant de milles éclats.
_Vive le grand guerrier ! Crièrent avec foi et énergie tous les autres.
_Bonjours gente compagnie, répondis-je un peu déboussolé par l’accueil. Votre majesté m’avait appelé, ce n’était pas pour m’annoncer ma prochaine mission ou me donner le rapport d’espionnage ?
_Non Gaaldor, répondit chaleureusement la princesse. Nous fêtons vos nombreuses victoires, vous redonnez l’espoir perdu à ce pays, vous êtes un de nos grands champions ! Vous aviez fait reculer les forces maléfiques sur nos terres ! Vous méritiez d’être traité en héros !
Bien que la victuaille avait l’air appétissante et dégageait de bonnes odeurs, je n’avais pas d’appétit. J’aurais voulu honorer l’un de ces rares sourires que faisait la princesse, mais j’étais plus préoccupé par quelque chose d’autre. Lorsque l’on m’avait dit le mot « victoire », mes oreilles se refermèrent et refusèrent de l’admettre. Mon esprit aussi n’acceptait pas la victoire, car je savais que si ces maigres victoires faisaient bouger les choses, je n’agissais pas encore assez pour vaincre le Mal.
_Viens Gaaldor ! Hurla Gwalïn adossé sur une chaise basse prévue à son intention. Le gigot est excellent !
_Je suis désolé mes amis, dis-je en me sentant gêné par la réponse que j’allai donner. Je n’ai pas faim.
_Vous refusez mon invitation ? Dit une voix grave et marqué par un profond accent Haradrim.
_Flaanel ?
Lorsque je me retournai, je m’attendit à voir mon brave compagnon qui était parti depuis quelques lunes, mais ce n’était pas lui. C’était un seigneur du Harad, très jeune, très beau, bronzé, les cheveux noirs bouclés, des yeux noirs profonds, et il me dépassait un peu.
_Gaaldor, fit la princesse en se levant et en s’approchant de l’homme. J’ai l’honneur et le privilège de vous présenter notre nouvel allié et mon futur parti, Haradel, fils de Laradel.
_Je me battrai de toute ma foi à vos côtés messire Gaaldor. Dit-il en tendant sa main vers moi.
« Un nouvel allié ? » me demandais-je à moi même, comme si je savais plus de chose que moi-même. Je lui serrais la main comme avec un ami de longue date et lui dis:
_Très honoré de vous rencontrer messire. Si c’est vous qui m’invitiez, alors j’accepte de partager cette table avec vous.
_Mon peuple vous est infiniment reconnaissant grand guerrier Gaaldor, me dit le Haradel. Grâce à vous, mon peuple est sauvé des griffes de Sauron. En signe de ma gratitude, je vous offre trente de mes valeureux soldats, ils seront ravis de se battre à vos côtés.
_En attendant, je lui fit, je vous propose de faire honneur à ce repas.
_Oui, répondit-il, mangeons ce repas.

Après avoir savourer un délicieux banquet, nous nous essuyâmes et commencions à parler de la tactique que nous emploierons contre les forces de l’Isengard et du Mordor. Les gobelins n’étaient pas assez forts et menaçants pour être pris en compte par nos calculs, de plus, une rumeur circuler comme quoi de valeureux guerriers se battaient déjà au nord, dans les montagnes. Je n’avais pas ce soucis supplémentaire à régler. Mais les ennemis actuels étaient forts et nombreux, et malgré nos nombreuses alliances en pays du Rohan, nous ne pouvions engager une offensive sur la tour de Saroumane. Nous devions défendre en priorité notre pays avant de poursuivre une attaque efficace qui aurait un grand impact. Pour remercier de son amitié, j’ai offert mes guerriers élites au seigneur des haradrims pour le protéger. Mais alors que l’on entamer la discussion sur l’insertion des réfugiés du sud, un serviteur accouru et dit, essoufflé et totalement paniqué.
_Sire Gaaldor, quelqu’un vous demande dehors !
_Qui ? Demandais-je en me levant brutalement.
_Quelqu’un !
Je n’aimais pas ça, mais vraiment pas. Je pouvais sentir l’embrouille à des milles à la ronde, et là, l’air était empesté de cette odeur douceâtre et inquiétante. Je saisis mon arme et sortis en courant, suivi de mes compagnons. Lorsque je me retrouvais devant la porte principal du palais, je vis sept cavaliers rohirrims alignés face à nous, un étendard élevé sur un pic de deux mètres de haut. Et sur l’oriflamme, il y avait une armoirie qui m’était forte familière, deux chevaux cabrés et une fleur au centre. Lorsque Raölen sorti à son tour, elle attrapa sa bouche pour se retenir d’hurler et de faillir devant son peuple. L’un des chevaucheurs avança et tendit haut sa lance, son regard meurtrier plongea dans les miens. Lui aussi savait quel était la signification du mot « peur » car je pouvais lire cette profonde émotion en lui et cet homme avait apprit à l’utiliser contre ses ennemis. Qui était-il ?
_Que voulez-vous ? Demanda Haradel.
_Nous sommes les fidèles serviteurs de Neomer, et nous vous ordonnons de le libérer sur le champ !
Neomer, c’était tout à fait ce que le drapeau me rappelait. Je me rappelais du notre première rencontre, et il portait ce symbole sur lui. Comment avais-je pu l’oublier ? Lorsque le nom du seigneur rohirrim parvint aux oreilles de Raölen, elle devint hystérique, complètement déboussolé. Que se passait-il ? Pourquoi ces hommes étaient venus nous apporter ce sinistre message ? Je réfléchis à la réponse la plus adéquate et trouvais finalement la réponse.
_Votre seigneur est un traître jugé et emprisonné dans nos donjons, nous ne pouvions le libérer.
_Je ne vous demande pas votre avis messire, dit l’homme en armure, mais c’est un ordre directe. Libérez immédiatement le seigneur Noemer ou vous nous laisserez pas le choix !
Les humbles paysans qui étaient terrifiés reculèrent à la vue des sept hommes effrayants. Je ne pouvais laisser ces hommes semer la terreur parmi les miens. Je m’avançais et levais le buste, et répondis clairement.
_Je suis navré cher guerriers, mais nous ne pouvons accéder à votre requête.
Les citoyens me virent et décidèrent de ne pas faire un pas de plus en arrière, et avancèrent avec des fourches et des marteaux à la main. Ils étaient prêts à me suivre de partout dans la guerre, c’était un noble comportement mais injustifié. Je n’étais pas un héros, juste un homme qui tentais de se repentir. Mais mon courage fit naître en eux une force insoupçonnée et ils n’étaient plus impressionnés, ils étaient prêts à se battre si ils pouvaient m’aider d’une quelconque manière. Un pas de plus de ces cavaliers, et ils leur bondissaient dessus pour les réduire en pièces. Les sept hommes le comprirent et reculèrent, mais ils gardèrent ce regard à glacer le sang.
_Alors nous le sauverons par nos propres moyens. Sire Gaaldor, nous vous donnons rendez-vous dans la trouée du Rohan, dans une semaine. Nous vous attendrons là-bas, avec une armée de deux cents hommes des collines, qui se feront une joie de vous réduire vous et votre armée ridicule en miette. À l’heure actuel ils pillent vos villages et ravagent les huttes comme de simples sauvages, mais nous les rappellerons pour qu’ils servent notre cause. Vous aviez une semaine pour libérer et amener Neomer à notre point de rendez-vous, sinon nous massacrerons vos hommes, vos femmes et vos enfants sans la moindre pitié, jusqu’à ce que notre seigneur soit libre.
Les chevaux hennirent et se cabrèrent, puis les chevaucheurs partirent au loin, la bannière toujours en évidence.
_Qui est ce Neomer ? Demanda Haradel.
_Un passé honteux dont j’aurais dut me débarrasser ! Répondit violement Raölen. Que l’on nous conduise au cachot, vite !
Les serviteurs s’exécutèrent immédiatement et nous amenèrent à la sombre et humide prison de la princesse. Les barreaux étaient en fer et les murs en rocs taillés. Je sentais la moisissure et l’urine de rats de cachot infestait l’air. Ici étaient enfermés les criminels, des meurtriers, et des fous. C’était certainement la place que l’on m’aurait attribué il y encore encor quelques temps. Et dans une des cellules, nous le retrouvions, le seigneur qui nous avait tous trahi.


Dernière édition par SpardatheDevil le Dim 15 Fév - 13:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:26

En le revoyant, je ne pu que réveiller une haine endormie. Pourquoi n’avait-il pas était condamné à mort ? L’homme était de dos, fixait bêtement un mur comme une oeuvre d’art. Ses cheveux blonds étaient emmêlés et crasseux, ses habits couverts de tâches suspectes, et il marchait pieds nus sur un sol plus qu’exécrable, sur lequel il avait même déféqué à de nombreuses reprises. C’était le sort qu’il méritait, du moins un échantillon. Lorsqu’il senti notre présence, il se retourna et nous vit. Il sourit avec ses dernières dents restantes, il était couvert de bleu et d’hématomes datant de plusieurs jours. Sa peau avait été marqué au fer rouge, du symbole des traîtres. Bien qu’il ne fut pas décapité, il eut droit à un traitement spécial de la part de la princesse.
_Alors, ma belle, vous êtes de retour ?
La princesse se retint de hurler et de frapper cet fripouille, mais elle laissait paraître sur son visage une expression particulièrement désagréable.
_Sept de vos hommes m’ont demandé de vous relâcher ! Dit-elle clairement et distinctement. Qui les a envoyé ?
_Mais ma chère dame Raölen, répondit l’ancien seigneur, j’ai été enfermé ici à quadruple tours, entre quatre murs, sans issue sur le monde de dehors. Je ne sais pas qui a été assez généreux pour me venir en aide. Mais en tout cas, j’espère que vous m’aviez accordé la liberté...
_Nous avions refusé de coopérer avec ces serviteurs pervertis, donc vous allez encore profiter pendant quelques temps de notre prison. Maintenant, Neomer, qui les a envoyé ?
_Je vous l’ai déjà dit ma reine, fit le prisonnier en se balançant d’une hanche à l’autre. Je ne sais pas.
Dame Raölen manifestait son impatience par quelque chose qui ressemblait à une aura de colère. Bien que son visage ne laissa quasiment rien paraître, on pouvait sentir sa haine et son dégoût de très loin.
_Approchez-vous Neomer.
Le prisonnier sourit une nouvelle fois, lança un regard malsain sur la femme, et marcha jusqu’aux barreaux.
_Que voulez-vous ma rei...
Les doigts de la princesse le saisirent par le col de la chemise, le tirèrent en avant et lui fracassèrent le nez sur les barres métalliques.
_Vous savez parfaitement qui a bien put les envoyé ! Hurla Raölen d’une manière si effrayante que moi-même je n’avais jamais soupçonné qu’une femme pouvait se montrer si terrifiante, mise à part Gweolen.
_Je ne sais pas ma rei...
Un nouveau choc résonna sur les barreaux de la cage, une nouvelle giclée de sang barbouilla le visage de la noble.
_Qui les a envoyé ? Qui est assez fidèle pour envoyer ces hommes nous menacer ?
_Je ne sais pas !
Blam ! Encor un coup.
_Qui ?
_Je ne sais pas !
Blam ! Rebelote.
_Qui ?
_Je ne sais vraiment pas ! Qu’est ce que vous voulez que je dise ? Je ne sais pas !
La princesse renonça et lâcha prise, elle et son étoffe était couvertes de sang sombre et malodorant. Elle aurait fait fuir comme un couard n’importe quel diable en ce monde.
_Il suffit, Gaaldor, vous autres, montez avec moi, nous allons laisser messire aux petits soins de nos tortionnaires, ils sauront s’occuper de vous.
Alors qu’elle repartait vers l’extérieur, suivi par ses fidèles serviteurs, je pouvais entendre Neomer hurlait de terreur, nous suppliait d’arrêter le processus, mais c’était trop tard, deux hommes musclés avait déjà ouvert sa cellule et l’emmenèrent dans une autre pièce, puis je les perdis de vu. Je pouvais faire confiance en notre souveraine, ces hommes sauront s’occuper de lui comme il se doit.

Après s’être lavé le visage et changé de robe, la princesse nous convoqua tous dans la salle du trône. Elle avait perdu son petit regard de petite femme stressée et mal à l‘aise, elle avait gagné en assurance et sa détermination était plus grande que jamais.
_Gaaldor, dit-elle. Une guerre est inévitable. Que nous le voulions ou non, nous avions un nouvel ennemi. Ni des orques, ni des gobelins, ni ces maudits Ourouks’hai, mais des hommes corrompus par les ténèbres. Cette nouvelle menace est né à l’intérieur de nos rangs, nous devons l’éradiquer au plus vite. Gaaldor, je vous demande de répondre à la provocation de ces hommes et de vous battre contre ces traîtres. Je suis obligée de n’envoyer seulement que votre armée, nous ne pouvions lancer une trop grande offensive en prévision d’attaque sur notre cité. Ces hommes sont rusés, ils nous lanceront certainement un assaut ici même. Mais Haradel et ses hommes nous aideront à tenir le siège en cas d’invasion. Mais tout de fois, je vous le demande comme un service, restez vivant. Vous êtes un héros maintenant, que vous le vouliez ou non, et vous aviez des responsabilité. Des gens vous aiment ici. Repos !

Lorsque je fini de faire préparer nos hommes, Gadfindën me rejoint, il était également prêt pour la bataille.
_Nous sommes prêts à partir Grand guerrier ! Nous attendons vos ordres.
_Il faut que nous partions pour la trouée du Rohan. Nous aurons deux jours de marche, il faut que nous soyons maître des lieux pour remporter la victoire. Bien que ce ne soit que des hommes armés de gourdin de bois et de sabre précaires, ils sont en grands nombres, et ils nous submergeront aisément. Ils sont le double de nos rangs, il ne faudra pas faillir une seule fois. Et pour cela, il nous faut une bonne connaissance des lieux et prévoir une stratégie à l’avance. Et les hommes d’Harad qui sont avec nous devront nous être utiles. Et surtout, je veux que nos guerriers rohirrims prennent un grand stock de javelots, un très grand stock, ainsi que des pelles et des pioches.
_Bien messire, laissez moi avouer que je trouve cette idée bien étrange mais je vous suivrai où que vous alliez.
_Bien Gadfindën, allez, exécution !
Le capitaine donna les ordres aux guerriers qui firent ce qu’on leur avait dit de faire, sans révolte mais quelque peu perturbés. Ils ignoraient mais grâce à cette tactique, nous allions remporter une belle victoire sur nos ennemis si tout se passer bien. Alors que nous nous apprêtions à partir après avoir chargé nos lances supplémentaires et nos outils, nous commencions à prendre la route. Mais la voix de Raolën se fit entendre à mon oreille et nous nous arrêtâmes.
_Gaaldor, avant de partir, je veux que vous preniez cet homme.
C’est alors que je vis apparaître Neomer, toujours enchaîné, avec de nombreuses traces de sang sur ses habits déchirés. Il était inconscient, il avait dut recevoir trop de coups sur la tête.
_Il n’a rien avoué durant notre interrogatoire, je veux que vous l’emmeniez voir ses armées se faire vaincre par votre épée, afin de lui rafraîchir la mémoire. Peut être qu’il reconnaîtra ses sauveurs.
Deux hommes le montèrent sur un cheval, dont le pris les rênes dans la main gauche pour le guider.
_Bien dame Raölen. Vos désirs sont des ordres. En avant !

Nous commencions ainsi notre long voyage, moi et mes compagnons devant notre fier armée. Les piquiers haradrims nous seraient également utiles durant cette bataille, je leurs avait trouvé un rôle tout particulier. Gwalïn prit une gourde à sa ceinture et bu bruyamment une gorgée.
_Ha ! Ça fait du bien, une eau bien fraîche pour se réhydrater.
_Tu as arrêté le vin ? Demanda Karlin étonné.
_Oui, j’ai juré devant mon dieu que je ne boirais plus de bière et plus de vin.
_Il y a du changement dans l’air, dit Garlin. Tu peux me passer un peu ta gourde, j’ai également soif.
Le nain lui passa la boisson et son acolyte bu à son tour, mais aussitôt le liquide coula dans sa gorge qu’il toussa et cracha tout ce qu’il put.
_Ce n’est pas de l’eau !
_J’avais dis que c’était de l’eau ?
_Oui, tu as dis que c’était de l’eau !
_J’ai oublier de préciser...
_Préciser quoi Gwalïn ?
_C’est de l’eau de vie.
Le nain éclata de rire et l’homme lui repassa la gourde, il ne put se retenir de jurer et de dire « Il ne changera jamais ! »
_Halte ! Fis-je. Nous sommes arrivé, la trouée du Rohan.
Une grande plaine passait devant nous, avec ses reliefs irréguliers et ses herbes sèches. C’était un coin idéal pour une bataille avec d’aussi grandes armées en action. Par chance, nous étions les premiers, nous avions tout notre temps pour préparer le champ de bataille. Dans un premier temps nous installions notre camp, puis je commençais à faire explorer la région en quête d’éléments qui pourraient nous aider. Une surélévation, une rivière, un coin étroit... Tout ce qui pourrait s’avérer être un avantage pour notre camp. Nous avions encore trois jours pour nous préparer à l’affrontement, nous avions tout notre temps. Finalement, nous trouvions ce que nous cherchions, l’endroit qu’il nous fallait. Il y avait deux petites falaises qui dominait une vallée également étroite. En choisissant cette position, nous n’avions aucunes chances d’être encerclés par le nombre d’opposants et nous pouvions alors attaquer de manière efficace. Nous installions notre campement ici, et en fin d’après-midi, j’ordonnais à tous les hommes de prendre les javelots supplémentaires et les outils pour creuser.
_Que faites vous messire ? Demanda un soldat du Rohan.
_Je nous mène à la victoire en minimisant les pertes aux maximum.
Neomer qui était ligoté à un arbre était en train de rire, il riait comme un fou qui aurait eu l’illumination. Bien qu’il soit fou, il n’avait pas vu l’illumination, il se foutait juste de nous.
_Ils vous aplatiront comme des cafards ! Hurla l’infâme traître. Peu importe votre ruse, ces hommes ne sont pas aussi naïfs que je l’ai put été. Ils savent parfaitement ce que vous mijotiez, ils ont prévu que vous ne manquerez pas de préparer un plan afin de « minimiser les pertes ». Ils ne sont pas stupides, loin de là. Vous vous pensez rusés, ais en fait ils vous auront ! Car vous êtes stupides en comparaison ! Vous allez tous crever comme des chiens, vous entendez ? Des chiens ! Et...
Il n’eut pas le temps de parler que Tharin le frappa d’un violent coup de casserole. Un « bong ! » sonore résonna bien un long moment, avant que le dresseur de rats ne se décide à dire:
_Ça fait un bien fou ! Il commençait à me les hacher menu.
_Je te remercie, dis-je soulagé aussi. Si tu ne l’avais pas fais, alors je pense que c’est moi qui l’aurais frappé.
_Rapelle moi dès que tu as besoin de ce service, je suis disponible quand tu veux.
Le prisonnier était de nouveau dans un sommeil profond, il ne fera plus de commentaire jusqu’à demain, c’était ça de gagné. Je m’avançais et donnais les instruction à mes troupes.
_D’après mes calculs, l’emplacement le plus adapté à notre installation se trouve là bas, à l’endroit où les falaises sont le plus resserrées. Vous creuserez de toute la largeur de la vallée, je veux un fossé assez profond pour qu’un homme debout ne puisse en ressortir, et assez large pour ne pas être sauté. Pendant ce temps là, un autre groupe fabriquera des manteaux de feuilles, de brindilles, de terre et d’herbes sèches. Je veux que lorsque nous recouvreront nos trous qu’il n’y ait aucune différence entre le manteau et le sol qui l’entoure. Une fois la tranchée finie, vous placerez et fixerez les javelots que nous avions transportés. Elles doivent avoir la pointe en l’air, à la verticale du sol. Allez, exécution.

Deux groupes se séparèrent, les uns creusaient, les autres étaient en quête de matériaux pour fabriquer le manteau de camouflage. Pourquoi les plus grands commandants ne songent jamais à faire des pièges lors de la veille d’une bataille ? C’était simple et efficace, cela permettait d’éclaircir les rangs ennemis sans pertes. Peut être que c’était une tactique qualifié de « lâche », mais peu m’importait l’honneur, ce que je primais avant tout était la vie de mes hommes. Pendant deux jours, nous creusions ce large fossé entre nous et l’endroit d’où viendraient nos futurs ennemis. Sous le soleil accablant, nous enfoncions nos pioches et nos pelles pour extraire un maximum de terre du sol. Gweolen et un groupe de soldats dégageaient les monticules qui jaillissaient des trous pour les emmener vers notre camp. Avec, elle construit une espèce de barricade afin de protéger nos archers d’éventuelles projectiles. À mes côtés, le nain n’arrêtait pas de se plaindre et de geindre. Un militaire impudent demanda à Gwalïn:
_Pourquoi vous râlez ? Les nains n’aiment pas creuser d’habitude ?
_Jeune crétin ! Personne n’aime creuser pour creuser ! Il se trouve que c’est notre principale source de revenue, mais c’est chiant ! « Donne un coup de pioche par là ! Enfonce mieux ta pelle ! Attention, n’abîmes pas le minerai idiot ! Chute de rochers ! Dégagez la zone !... » et j’en passe ! Maintenant tu comprend jeune crétin pourquoi je suis sorti de mon trou ? Je préfère mille fois l’air pure du dehors que le plus beau rubis des mines. Que ces sales idiots aillent s’enfoncer leur foutu mithril dans le postérieur et qui le fasse fondre avec des flatulences, je n’en n’ai plus rien à faire ! En m’engageant avec Gaador, je m’imaginais que je n’aurais plus à creuser, et voilà, je me retrouve de nouveau avec une foutue pioche entre les mains !
_Mon pauvre Gwalïn, dis-je d’un air amusé. Je suis vraiment désolé...
_Désolé, mon cul ouais !
_Je suis vraiment désolé.
_Lorsque vous aurez fini de creuser ce trou inutile, commença Neomer, vous pourrez peut être m’amener au petit coin. C’est pas que je trouve répugnant de me faire dessus depuis deux jours, mais je commence à me sentir mal à l’aise avec toute cette...
Bang ! Tharin était commit d’office à frapper notre cher compagnon lorsqu’il parlait trop. Le pauvre ustensile de cuisine commençait à être usé à force de s’acharner sur ce crâne qui commençait à avoir même de la corne. Avec Orion, il surveillait les alentours afin de surveiller nos ennemis si jamais ils venaient à faire une attaque surprise. Araltor et les frères Haltins se fabriquaient une nouvelle série de flèches, ils sentaient qu’ils allaient en avoir besoin. Garlin s’occuper de la fabrication des manteaux de camouflages et il y avait une douzaine de mètres déjà prêt à être déposé. Le troisième jour s’écoula et tous nos préparatifs furent terminés le soir même. Maintenant que notre stratégie fut mise au point et que les pièges furent installés, il ne manquait plus qu’une chose: nos ennemis.
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:31

Tous avaient pris position, les archers se trouvaient derrière la barricade, les hallebardiers haradrims devant eux pour les protéger en cas de débordement, et mes guerriers ainsi que moi légèrement sur le côté. Araltor et les frères Haltins se trouvaient parmi les archers; Gwalïn, Tharin et Gardor étaient avec moi et le reste de la compagnie attendait à l’endroit prévu avec les cavaliers. Si mon plan fonctionnait, alors nous gagnerons sans difficulté cette escarmouche. Neomer était toujours attaché, à genoux sur ma droite. Je lui lançais un bref regard. Ce n’était qu’une vermine infecte qui méritait d’être jeté aux loups qu’il avait utilisés pour effrayer la population auparavant (voir ma troisième mission).
_Tu peux encore tout arrêter. Je lui dis.
_Je peux encore vous nuire. Me répondit-il avec son ton arrogant.
_Pourquoi tout ça Neomer ? Tu pourrais régner en paix sur ton fief, tu pourrais être quelqu’un de bien si tu le voulais. Tu pourrais te repentir et te faire pardonner de Raölen. Pourquoi tu tiens tant à ta vengeance ?
_Je te retourne la question, Gaaldor. Tu pourrais reprendre ton petit commerce, redevenir un simple assassin payé pour tuer le voisin des uns et des autres. Tu pourrais éviter la guerre, tu pourrais gagner ta vie sans te soucier en permanence de la vie de plusieurs centaines de personne, alors pourquoi t’obstines tu à nuire le seigneur des ténèbres ? Pourquoi tiens tu à ta vengeance ?
_Regarde ! Lui dis-je en désignant l’horizon.
Une armée de barbares sauvages s’était dressée à l’horizon, une centaine de lances et autres piques en acier était dressés en l’air, menaçants et agressifs. Ils étaient en ligne et incroyablement organisés pour des hommes de Duns. Un chevalier rohirrim sur son cheval blanc était devant, c’était lui qui commandait les troupes qui devait me détruire.
_Je vais te répondre tout de fois, dit le prisonnier. Je tiens à ma vengeance parce que tu m’as privé de tout ce que j’avais. Lorsque tu es venu, tu as tout gâché ! Tu as volé mon or, mon royaume, mon épouse, tout ce que j’avais. Je ne peux pardonner l’homme qui a réduis ma vie à néant !
_Qui est cet homme ? Demandais-je en n’écoutant que d’une oreille le discours de Neomer.
_Je ne sais pas, comment veux tu que je le reconnaisse alors qu’il est à plus de trois cent mètres ? La seule chose que je puisse vous dire, c’est que vous allez être taillés en pièces.
_Tu sais tout comme moi qu’à une vingtaine de mètres de plus, ils marcheront dans nos pièges et seront plusieurs dizaines à s’empaler sur des javelots tranchants. Et tu sais tout de ma stratégie, et tu sais qu’ils n’ont aucunes chances de s’en sortir.
_Nous le verrons bien. Je me souviens maintenant de cet homme, c’était un ancien capitaine de mon armée. Il avait bien plus de renommé que vous à l’heure actuelle. Il prévoyait toutes les attaques et contre-attaques possibles et inimaginables. Vos petits trous remplis d’armes ne vous servirons à rien, il a dut tout prévoir.
_Nous verrons bien, comme vous le disiez.
Les hommes sauvages continuèrent de marcher, encore, et encore. Mais ils s’arrêtèrent juste au moment où ils allaient tomber dans la tranchée remplies de javelots. Qu’est ce qu’ils faisaient ? Nous étions là a les attendre et ils ne chargeaient même pas, pourquoi leur chef a t-il ordonné de s’arrêter ? Sa voix résonna au loin.
_Lachez les prisonniers !
Alors que je pensais avoir fais un coup de maître, il contrecarra mon fabuleux plan en amenant des prisonniers paysans. Je compris vite ce qu’il allait faire. Moi même je n’aurais pas imaginé une telle idée. Complètement paniqué et terrifié, je vis plusieurs paysans enchaînés se faire libérer d’un sol ordre et se faire relâcher. Il y avait des paysans, des femmes et même des enfants. C’était une tactique cruelle et lâche. Les hommes sauvages les bousculèrent et leurs hurlaient dessus. Les pauvres innocents coururent apeurés et se jetèrent dans la fosse à pique, et ils s’empalèrent. La plupart ne moururent pas sur le coup, ils hurlaient de douleur et d’agonie, les enfants se débattaient et se meurtrissaient d’avantage la chaire. Le piège fut détruis et des pauvres gens sont morts par ma faute.
_Alors ? Je vous avez prévenu, il avait tout prévu ! Maintenant ces perfides traîtres ont reçu le juste châtiment.
Lorsque je me retournai, je vis l’ancien seigneur rohirrim éclater de rire, il riait et riait encore. Je ne put tolérer cela, ma rage était trop grande, et ce manque de respect envers la vie trop insolente. Je lui flanquai un violent coup de pied à la tête, mais même en s’étouffant dans son sang, il riait. En quoi était-il si drôle de voir des paysans, qui n’y étaient pour rien, se faire tuer d’une manière aussi barbare ? Comment pouvait-on être aussi ignoble ? Je le frappai de nouveau, dans la aine, mais il continua son rire sarcastique. Je le frappai de nouveau, et encore, et encore, jusqu’à ce que Tharin m’arrête.
_Gaaldor, tu vas le tuer ! Arrête ! Nous ne sommes pas là pour ça !
_Il a envoyé à la mort des innocents ! C’est intolérable !
_Gaaldor ! Nous n’avions pas le temps de les venger pour le moment. Nous pourrons pleurer leurs corps une fois la guerre finie.
Bien que je sois toujours furieux, je retint ma colère et repris position. Pourquoi les plus mauvais d’entre nous survivaient alors que les bons se faisaient toujours punir pour des choses qu’ils n’ont pas faites ? Je regardai de nouveau le rohirrim renégat, ce n’était qu’un sale monstre qui méritait la mort ! Il fit un signe à ses troupes qui apportèrent des passerelles pour passer par dessus la tranchée. Lorsqu’ils passèrent, le capitaine adverse dit:
_Envoyez la seconde vague !
Encore des prisonniers ? Cet homme n’avait-il donc aucun coeur ? Une douzaine de femmes, de vieillards et d’enfants foncèrent vers nous en courant et en pleurant. Comment avait-il prévu que j’installerai un second piège ? Le craquement des manteaux de camouflage résonna de nouveau, et les innocents versèrent de nouveau leur sang dans la fosse remplis de piques acérées.
_Tout bon commandant prévoie au moins deux embuscades, et tout bon commandant prévoie une contre attaque aux deux embuscades. Vous pensiez vraiment qu’il ne saurait pas pour votre plan ? Je vous l’ai déjà dit, il est bien meilleur que vous.
Les commentaires de Neomer me mettait les nerfs à fleurs de peau. Mais je savais que le cogner ne le ferait pas taire, bien au contraire. Maintenant il n’y avait plus rien entre nous et ces soldats en fourrures. Le capitaine ennemi brandit son glaive et donna l’ordre de charge. Les hommes sauvages hurlèrent de rage et se mirent à courir comme des furies. Ils avaient soif de sang et de combat, il était venu le temps du sabre et des cadavres.
_C’est fini, me dit le prisonnier. Vous êtes tous finis !
Alors qu’ils n’étaient plus qu’à une vingtaine de mètres de nous, le sol s’écroula sous leurs pieds lourds et ils pénétrèrent dans une nouvelle crevasse. Une douzaine d’hommes sauvages trouvèrent la mort, et plusieurs autres les suivirent bousculés par leurs camarades. Les tripes s’accrochaient sur les pointes d’acier et les cervelles furent trouées comme du foin.
_Tirez ! J’ordonnais à mes archers.
Une volée de flèches meurtrières se plantèrent dans les soldats ennemis, une vingtaine d’homme de Dun périrent et rejoignirent leurs compagnons défunts.
_Joli coup, commenta Neomer. J’avoue que le troisième piège, je n’y aurais jamais songé !
_Le ferme vermine ! Feu !
Une nouvelle volée de flèches fendit les airs et elles se longèrent dans la carotide, les tibias, le trapèze, le coeur, le foie et l’estomac de plusieurs autres barbares. Certains cadavres replissèrent un peu plus du fossé et se firent à leur tour transpercés par les lances. Les archers encochèrent une nouvelle flèche à leur arc et attendirent mon ordre.
_Tirez à volonté !
Les projectiles volèrent de nouveau en éradiquant un grand nombre de sauvages, mais ils étaient toujours en surnombre et ils posèrent les passerelles. Pour protéger leurs alliés, certains lancèrent des haches, des lances et des torches enflammées, mais la barricade nous protégea des tirs ennemis. De nouveaux traits se plantèrent dans la carcasse puante de nos opposants, et encore une douzaine d’ennemis s’effondrèrent dans un cri de douleur agonisant. Malgré la pluie de flèches, ils parvinrent à passer les passerelles et nous chargèrent. Ils grimpèrent notre rempart, nous regardaient de leurs yeux emplis de haine, les massues en l’air. C’est alors que les hallebardiers haradrims intervinrent. Ils se placèrent à genoux, les pointes d’acier en avant, et transpercèrent le corps de nombreux infâmes humains répugnants. Le corps à corps s’en suivi. Nos alliés trépassaient et tuaient nos adversaires de toute leur fougue. Je sorti ma lame et la brandit.
_Chargez hommes du Rohan !
Moi et mes compagnons, suivis par trente valeureux guerriers rohirrims, chargions sur nos ennemis et les tranchions de nos épées et de nos haches. Dans choc qui suivi notre impact sur les troupes adverses, des hommes sauvages poussés accidentellement par leurs amis tombèrent dans la fosse et se firent empalé par dessus les cadavres déjà présents. Les archers continuaient de faire tomber leurs flèches sur les hommes sauvages. Afin de ne pas nous blesser, ils envoyaient les projectiles en cloche, et les rangs arrières des ennemis tombèrent en croyant jusqu’ici qu’ils étaient à l’abris. Je tranchai le bras d’un ennemi et lui enfonçai ma lame dans le coeur, le privant de vie. Gardor démembra un barbare et lui coupa la tête avec tant d’ardeur qu’elle vola au moins trois mètres au-dessus de nous. Cinq compagnons d’harad chargèrent en poussant un hurlement guerrier et pourfendirent cinq hommes en peau de bêtes.
_Restez dans les rangs ! Leurs hurlai-je.
Mais trop tard, l’un se reçu une hache dans le thorax, deux autres se firent écrasés le cerveau par des gourdins et deux autres empalés par des lances à dents de scie. J’esquivais de justesse un sabre difforme qui tentait de me décapiter, et je répondis à mon agresseur d’un coup d’épée dans le ventre, répandant ses tripes en fontaine sur l’herbe. Un autre barbare me sauta dessus, il avait un crâne animal en guise de casque et un énorme marteau dans ses mains. Je parai son attaque et lui flanqua un coup de pied dans l’endroit sensible des hommes.
_Ouh ! Poussa t-il avant que je ne lui coupe la gorge.
Trois de mes guerriers étaient étalés par terres, sans vie, une massue plantée dans la tête. Un haradrim bondit et décapita un homme sauvage avec rage et puissance. Je n’eu pas le temps de le remercier que sa tête vola à son tour, éclatée par un homme musclé couvert de tatouage armé d’un os énorme, dans lequel était planté multitude de clous. Deux rohirrims le chargèrent, ils furent tout deux tués d’un seul coup. Tharin fonça à son tour, et il esquiva la redoutable masse en se baissant. Il exécuta une vive attaque vers le haut, que son ennemi évita rapidement. Tharin profita du déséquilibre de celui-ci et frappa de nouveau, par une attaque frontale. Mais d’une rapidité déconcertante, le barbare tatoué para l’épée en acier et commença à rire pour effrayer le combattant.
_Imbécile ! Hurla Tharin qui, sans pitié, fit glissé sa lame sur les doigts qui partirent en lambeaux.
N’ayant pas de garde, son arme de put lui protéger la main et l’homme de Dun se retrouva les cinq doigts d’une main en moins. Alors qu’il relevait sa tête en pleurant, sa tête fut fendue de haut en bas par le glaive vengeur du Loup Noir. Son lourd cadavre s’écroula en faisant trembler la terre sous son poids.
_Tenez bon ! Cria Gwalïn au milieu de la mêlée.
Il saisit sa lourde hache et se faufila entre les ennemis, puis il la fit tournoyer autour de lui, arrachant les jambes de cinq hommes sauvages.
_Mainetant vous êtes plus pas plus haut que moi ! Dit-il en soulevant son arme et en explosant les poumons d’un autre barbare.
Je dévie la lame d’un opposant, décris un arc de cercle au-dessus de ma tête et tranchai l’artère cave de ma victime. Deux haradrims me soutinrent et transpercèrent autant d’hommes qu’ils purent. C’est alors que le cavalier rohirrim renégat m’apparut, et frappa de son glaive les bras des guerriers qui s’effondrèrent. Il chevaucha et sauta sur mes hommes, trancha les soldats sans la moindre once de pitié. Les hommes de Duns profitèrent de l’ouverture et pénétrèrent dans nos lignes.
_Repoussez les ! J’ordonnai en plantant mon épée dans le corps d’un ennemi.
Mes soldats ne purent arrêté le traître rohirrim qui continua sa chevauché jusqu’à atteindre Neomer. Il l’attrapa par ses chaînes, il le fit monter sur son cheval, et reparti au galop. Ils avaient récupéré le seigneur félon !
_Arrêtez cet homme ! Fis-je en le montrant de la pointe de mon arme. Tuez le !
Mon ordre tomba dans l’oreilles de sourds, ils étaient déjà occupés à se battre contre une centaine de guerriers barbares. Alors je découpa un ennemi qui me barrait la route et parti à la poursuite de Neomer. Mais je ne put le rattraper, car aussitôt trois autres vilains plus moches les uns que les autres m’attaquèrent. Je ne pouvais pas espérer leur reprendre le prisonnier, ils allaient gagner !
_Araltor, le signal !
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:33

L’archer Loup Noir m’obéit sur le champ, enflamma une de ses flèche et tira aussi haut qu’il put. Une petite étincelle brillait dans les airs avant de retomber dans la sombre mêlée. Gweolen l’aperçut et leva son glaive.
_Cavaliers ! Chargez !
Durant notre mise au point, nous avions positionné les cavaliers sur les falaises, pour qu’ils puissent voir le signal et ne pas êtres vus par nos ennemis. Ils descendirent jusqu’à l’entrée qu’avaient empruntés les hommes sauvages juste avant et lancèrent l’assaut. Galopant et sautant les fossés, ils vinrent charger nos ennemis par revers. Le capitaine qui chevauchait à leur encontre dégaina un deuxième glaive et fonda sur mes alliés. Il fit tournoyer ses épées sur mes cavaliers et s’ouvrit un passage jusqu’à la sortie.
_Je part à sa poursuite, hurla Karlin à Gweolen. Sauve nos amis !
Le cavalier de mon clan fit un demi tour et parti sur les traces du capitaine déserteur. Les archers arrêtèrent de brandirent leurs arcs et sortirent leur dague pour à leur tour charger sur l’ennemi. Les sauvages tentèrent de retenir notre charge, mais ils n’eurent pas le temps de se défendre que les chevaucheurs légendaires de l’ouestfold les écrasèrent sous leurs sabots. Gweolen lança un cri guerrier et pourfendit quatre guerriers de Duns durant une série d’attaques meurtrières. Bousculés de toutes parts, les misérables hommes de Neomer se retrouvèrent aux limbes en plongeant dans la fosse. Un gros combattant sauvage souleva sa masse et désarçonna un cavalier d’un coup fatal dans les côtes. Garlin vengea son compagnon et tua le meurtrier d’un coup de glaive sur le crâne, entre les deux yeux. Une lance vint le frôler, il esquiva et planta son épée effilée dans l’oeil d’un homme vêtu d’une fourrure d’ours. Le pointe de fer pénétra dans la cornée, plongea dans le nerf optique et s’engouffra dans le cerveau relativement petit de la victime. Garlin retira violement son arme du globe oculaire et pourfendit un autre guerrier de Dun. Galog quant à lui avait perdu son épée, sa hache, son javelot et même son bouclier au cours de la bataille. Il tomba de son cheval, et esquiva le coup de grâce qui allait lui être infligé par une hache de taille conséquente. Son ennemi était énorme, et sa barbe noire était infestée de poux. Il ramassa une lance par terre, se retourna et la planta dans la cheville de son opposant. Ne pouvant plus tenir debout, l’homme sauvage s’agenouilla en tenant l’arme qui avait percé sa jambe. Galog prit un poignard à la ceinture et l’acheva d’un coup au travers de la gorge. Les barbares voyant la défaite approcher tentèrent de s’enfuir, mais de chaque côté de la fosse les lances et les épées tombaient sur eux. Les derniers survivants furent massacrés, taillés en pièces et jetés dans la tranchée épineuse. Nous avions vaincus les hommes sauvages, mais contrairement à ce que mes alliés s’imaginaient, nous n’avions pas remporté une victoire. Ils avaient réussi à emmener Neomer avec eux, nous avions échoué.

Pendant que nous entassions les corps, un groupe de soldats récupérèrent les javelots qui nous ont été si utiles. Même si les deux premiers pièges furent évités, le troisième s’avéra être notre atout majeur lors du combat. Je regardais les cadavres de nos braves héros, tous morts pour défendre leur cause commune, tous morts éventrés par des haches et des lances. Alors que je pansais mes blessures, très superficiels mais nombreuses, la jeune femme s’approcha de moi. Mon regard plongea dans le sien, et je la revoyais dans ce rêve si étrange, en train de pleurer mon départ. Qui était cette fille sans visage qui l’avait précédé ? J’étais sûr que je trouverai la réponse tout ou tard, mais je la trouverai.
_Quel est le bilan des pertes ? Demandai-je en sachant parfaitement la réponse.
_Dix-sept haradrims sont morts, vingt chez les guerriers rohirrims, treize archers lors du corps à corps, et sept cavaliers.
_Donc il nous reste que dix guerriers, treize lanciers haradrims, dix-sept archers et quarante et un cavaliers. Bon sang, nous aurions put épargné beaucoup plus de vie ! Si dès la première fosse si ils étaient tous tombés dedans, nous n’aurions pas eu tant de pertes. Ce maudit capitaine m’a bien eut. Sa tactique était parfaite, son assaut coordonné et son plan d’attaque idéal. Comment ai-je put me berner d’illusions avec mes « pièges » ? Nous avons beaucoup plus d’hommes morts que prévu !
_Calme toi Gaaldor. Me dit gentiment Gweolen. Tu ne pouvais pas tous les sauver. C’est triste mais c’est la vérité, lors d’une bataille il y a toujours plus de morts que prévu. Je sais aussi qu’ils ont réussi à reprendre Neomer, mais nous ne devons pas perdre espoir, nous le capturons et le ramènerons à la princesse. Nous réussirons Gaaldor. Et tu sais pourquoi, parce que nous sommes les Loups Noirs, tes fidèles Loups Noirs. Ensemble sous ta protection, rien nous ait impossible.
La douce voix de la jeune femme me remonta le moral, je ne me sentais plus misérable. L’huile fut versée sur le monticule de corps, et Araltor jeta une torche qui au contact du liquide se mit à faire rougeoyer le ciel. Les flammes gigantesques dévoraient les pauvres victimes de la guerre et emportèrent avec eux la douleur et la peine qu’ils avaient ressenti lors de leur dernier souffle. Gwalïn s’agenouilla et commença à réciter une prière d’enterrement. Les hommes en cercle autour du feu se mirent à l’accompagner dans sa funeste chanson, implorant une vie meilleure pour leurs compagnons tombés au combat. Gweolen et moi même rejoignîmes le groupes et chantions. Nous chantâmes toute la nuit, pleurant et succombant au chagrin. Pourquoi la guerre était si cruelle envers les justes ? Pourquoi ce n’étais pas moi qui brûlais sur ce bûcher à la place de tous ces gens bien ? Je n’étais qu’un criminel qui ne méritais pas vraiment le pardon, alors pourquoi ce devait être ces braves qui devaient payer mon tribu ? Je ne méritais pas d’être aimé par le Rohan, je n’avais même pas réussi à sauver ces pauvres innocents qui avaient sauté dans mes tranchées. J’ai été incapable de minimiser les morts, j’ai été incapable de retenir Neomer, j’ai été incapable de défendre mes hommes. Alors, pourquoi je ne payais pas le prix que devrait payer n’importe quel ordure de mon espèce ? Peut être que la vie est clémente envers les vils, peut être que c’était cela mon châtiment: vivre sans recevoir la punition tant attendue.
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:35

À l’aube, alors que j’avais les yeux fermés comme un grenier, j’entendis le son des sabots frapper au loin. Mes sens s’étaient développés de manière conséquente lorsque je pratiquais encore ma profession de tueur à gage, par conséquence j’avais gardé cette déformation professionnel. Le rythme des pas, le poids de ses pieds, l’écart entre chaque série de « tagaclop », tout m’indiquait que c’était un cheval très familier. Un cheval que j’avais volé à Ulfang (^^) durant ma fuite de Minas Morgul, aucun doute, c’était Karlin qui était de retour ! Lorsque je me levai, je vis sa silhouette devant ce soleil rouge. Il montait Galopin (c’est le nom qu’on a donné au cheval ^^) et ce pure sang fonçait tête baissée, les oreilles plaquées en arrière, et le pauvre homme tentait de se retenir de voler comme une feuille morte emportée par le vent. Je songeais qu’il était temps de rebaptiser ce cheval, peut être Course-tonnerre, ou Marche-vent, quelque chose de plus noble. Mais pour moi, il n’y avait autre nom qui lui correspondait sinon Galopin. Le cavalier arriva très vite à mon niveau, et il arrêta Galopin avec beaucoup de difficulté.
_Je sais où ils sont chef !
_Levez le camp ! Dis-je en hurlant. Karlin mon ami, amènes nous là-bas le plus vite possible.
_Gaaldor, dis le nain. J’ai amené nos équipements de discrétion, je pense que ce nous sera utile.

Avant de partir, je pris notre faucon voyageur et lui glissa un message sur sa délicate petite patte. Je le libérai et il s’envola au loin.
_Vole mon ami, dis-je. Vole vite.
Je pressentais un danger, je savais qu’il y aurait certainement plus d’actions dans leur repaire que ce je prévoirai, donc valait mieux transmettre un message à ma reine en cas d’échec. Nous parcourions pendant toute la journée une longue route, qui nous mena en fin de compte vers les frontières du Gondor. Que mijotaient-ils là bas ? Pourquoi cette endroit ? Il n’y avait aucune logique !
_C’est dans les grottes là-bas, ils ont passé la cascade et je les ais perdu de vue.
_Bien Karlin, tu as fais une très bonne besogne, tu mériterais d’être récompensé pour ta participation. Il nous reste un espoir.
Après avoir parlé, je donnai les instructions. Ce ne serait pas facile, mais nous n’avions guère le choix. Les bois protégeait mon armée des regards des sentinelles qui surveillaient l’horizon. Cette fois-ci, cette opération sera la plus délicate que toute celles que nous avions mené jusqu’ici. Araltor et les frères Haltins abandonnèrent leur arc qu’ils remplacèrent par des couteaux tranchants. Les Loups Noirs retournaient à leur activité favorite, l’assassinat. Très vite je me senti redevenir une ombre invisible qui se glissait dans une foule aveugle et sourde. J’étais de nouveau ce vieux Gaaldor, qui avait un poignard noir à la place du coeur. Je sentais les palpitations de l’excitation et ma dague m’appelait, elle réclamait le sang des hommes. Lorsque tous mes compères furent près, je leur dis:
_En avant, nous allons leur montrer qui sont les Loups Noirs.

Pendant que Gadfïnden gardait nos troupes dans la forêt, nous grimpions dans le silence le plus absolu. Nous n’avions pas le droit à la moindre erreur, sinon, je ne savais pas ce qui se passerait et je ne préférais pas le savoir. Tharin était en tête, accompagné de son rat Orion. Il l’envoyait de temps à autre, nous attendions un petit moment avant que le petit animal ne revienne en gigotant ses petites moustaches. Le dresseur de rat nous faisait signe des deux doigts pour nous montrer que la voie était libre. Nous rampions le plus proche possible de la terre et nous arrêtions après trois secondes. Bizarrement, un garde ne regarde jamais plus de trois secondes dans la même direction. Si nous étions observés, ce déplacement nous permettait de rester furtif, mais encore fallait-il que les vigiles ne nous regardent pas durant ce laps de temps. Mais si nous étions assez synchronisés, nous avions toutes nos chances de ne pas nous faire remarquer même si ils nous voyaient. Nous étions si bien camouflés que nous aurions étaient confondus avec des feuilles mortes sous la lune. Orion se lança de nouveau vers les montagnes, fit un tour bref et rapide, et retourna auprès de son maître. Il se gratta trois fois le nez, et lui montra un relief rocheux vers l’est. Tharin nous regarda et montra trois de ses doigts tout en restant le plus couché possible, et nous désigna le même relief que lui avait montré le rat. Il y avait trois gardes là-bas, il nous fallait les neutraliser pour progresser. Nous attendions une dizaine de minutes, puis nous rampions vivement et nous nous dissimulions derrière un rocher. C’était le moment de sortir nos « outils de travail » ou nous ne pourrions jamais le faire. Dans la nuit ténébreuse, je sorti une sarbacane noire avec ses aiguilles meurtrières. Elles étaient si fines qu’il fallait toujours vérifier si nous n’avions pas l’une d’entre-elles plantée dans les doigts. Après les avoir sorti, je les enduisis d’un poison mortelle et redoutable. C’était du venin d’aspic, mélangé avec du poison de scorpion et un lubrifiant pour mieux enduire les aiguilles. Après je les mis dans de petits goussets qui étaient sur mon avant bras, afin de pouvoir vite les placer dans mon arme et tirer sans me faire remarquer. L’air était humide, c’était tout à notre avantage, il devait y avoir des moustiques. Et pour notre activité, les moustiques sont un très grand atout. Pendant ce temps là, le rat parti en éclaireur et observa nos ennemis. Lorsqu’il revint, il se lécha les pattes. C’était le moment ! Nous nous mouvions dans l’ombre de la forêt qui nous cachait de la lune, nous gravissions la colline pendant trois secondes, puis nous nous arrêtions. Nous renvoyâmes la petite bestiole au bout de deux minutes, il revint et remua ses petites moustaches. Nous recommencions notre déplacement en coordination, lentement mais sûrement, vers les sentinelles. Lorsque nous atteignîmes le poste au bout d’un quart d’heure, nous vîmes derrière ces grands rochers trois hommes sauvages qui paressaient tout en dévorant gloutonnement un pauvre lièvre rachitique. Bien qu’ils ne semblaient pas être une très grande menace pour notre mission, nous devions les éliminer. Galog et Gadod me suivirent, les autres restèrent en arrière. Les moustiques, par l’odeur alléchés, zigzaguaient entre les épais poils des hommes pour leur sucer le sang. De temps à autres, lorsque les géants remarquaient enfin qu’on leur drainait le fluide vitale, ils frappaient les pauvres affamés et les aplatissaient violement. C’était une technique que j’avais appris à utilisé au cours des années, très difficile mais d’une efficacité incroyable. Je fixais l’un des insectes, il virevoltait et se dirigea vers un barbare. Je sorti une aiguille, l’enfila dans mon arme et attendit le moment propice. « Vas-y! je me disais mentalement, vas-y !Pose toi ! ». Le moustique se décida finalement de partir dans la direction opposée, et vola jusqu’à un sauvage qui avait un os d’oiseau dans le nez. Il était à deux centimètre de la peau de la futur victime et... Reparti encore. Sale bête ! Il ne pouvait pas se grouiller un peu ? Enfin, l’insecte vampire choisi sa proie, un étrange individu qui avait des rastas crasseuses. Là, c’était la bonne ! Le petit animal se posa délicatement sur l’épiderme, ses longues et fines pattes ne se faisant pas sentir par les nerfs de son dîner. Là ! Je soufflai dans ma sarbacane et le petit projectile silencieux se planta dans le cou du malheureux inconscient du danger qui le guettait. L’homme se tapa la nuque et aplatit le moustique qui ne pourra plus jamais manger.
_Il était gros c’lui-là ! La vache !
C’était tout à fait l’effet voulu. L’imbécile n’imaginait même pas son trépas. Il se leva et lança un bref regard dehors. Ce n’était pas étonnant qu’il nous voyait pas, il bâclait son travail et retournait s’empiffrer. Après une minute, il se frotta le front et dit:
_J’ai trop sommeil les gars, je crois que je vais dormir.
_Bien espèce de fainéant ! On va monter la garde.
L’homme aux rastas s’endormit et jamais ne se réveilla point. Un de moins. Deux autres moustiques piquèrent les sentinelles, qui à leur tours pensant succomber au sommeil moururent en silence. Nous avions réussi à neutraliser la garde. Maintenant, il était temps de s’occuper de notre objectif principal. Ainsi nous reprîmes notre marche silencieuse.
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SpardatheDevil
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:36

_Chers amis, je vous remercie de m’avoir sauvé des griffes de ce foutu cabot ! Dit le seigneur Neomer aux rohirrims qui étaient à ses côtés dans une caverne éclairée par des torches.
_Nous n’avions que simplement fais notre devoir votre majesté. Nous devions vous libérer même si nous devions mourir. Les guerriers du nord sont toujours à vos côtés. Nous vous suivrons où que vous alliez mon seigneur.
_Bien, répondit Neomer. Je vous suis réellement reconnaissant. Mais je suis obligé de vous demander un tout petit service, un tout petit service qui pourrait vraiment me faire plaisir.
_Vos désirs sont des ordres messire.
_Voyez-vous mes amis, j’ai encore de tout petit compte à rendre à certaines connaissances. Pouviez-vous les tuer et me ramener leur tête, après je serais comblé de joie.
_Qui sont vos cibles ?
_Ramenez moi la tête du Loup Noir sur un plateau d’argent, je veux voir le cadavre de Gaaldor rongé par la vermine ! Oh non, encore mieux. Ramenez moi les corps morts de toute sa meute, qu’ils soit taillés en pièces détachées !
_Et ce sera tout mon seigneur ?
_Non, je veux aussi que vous me rameniez la princesse Raölen, mais vivante celle-là. Je lui offrirais, comment disait-elle déjà ?, « un traitement spécial ».
_Bien Seigneur.
Les sept chevaliers partirent ensuite, laissant Neomer seul, qui jouissait enfin de la liberté. Libre, il avait presque oublié le sens de ce mot. Il avait droit à du bon pain, une viande succulente, du bon vin, et de l’air pure. Il pouvait enfin respirer sans avoir envie de vomir de suite après, il n’avait plus à sentir l’odeur infecte de l’urine et des excréments. Il se servi un verre de la boisson au jus de raisin fermenté, mais un courant d’air fit vaciller les flammes. Durant un instant il fut plongé dans l’obscurité la plus totale, mais à la seconde d’après la lumière revint. Tout de fois, quelque chose clochait. Son verre de vin avait disparu.
_Brouap !
Le rot tonitruant venait de derrière lui, et lorsqu’il se retourna, il nous vit. Nous étions juste dans les recoins les plus sombres de la pièces, tous fixant le félon évadé. Son regard bascula sur le nain, qui tenait dans ses petites mains l’alcool dérobé.
_Désolé, j’ai été tenté par le diable.
_Encore vous ! G...
Une lame froide en acier se posa sur sa gorge, Gweolen se tenait juste derrière lui, elle était prête à planter son arme dans la carotide au moindre geste, à la moindre parole.
_Que voulez-vous de moi ? Demanda l’homme menacé.
_Nous, rien; Raölen, vous ! Répondis-je calmement. Suivez nous calmement et tout se passera sans la moindre effusion de sang.
_Comment êtes vous venus ici ? J’avais plusieurs gardes ! Et vingt cinq commandants avec moi !
Gardor dévoila à la lumière un fil très fin, mais d’une solidité extrême. Dessus, sur son éclat argenté, il coulait de petites perles de sang.
_Vous n’aviez pas besoin de le savoir. Eux non plus.
Il n’avait pas eut besoin de réfléchir longtemps pour comprendre ce qui s’était passé. Ces traîtres Rohirrims étaient stupides et incapables, ils nous avaient même pas senti venir. Ce fut si facile que ce fut ennuyeux.
_Par là. Fis-je en lui désignant de la tête le fond de la grotte.
Il nous suivi sans se débattre, mais en même temps, il était difficile de faire autre chose que nous obéir dans ce contexte. C’était très étroit, mais assez large pour accueillir un homme aussi habile que nous. Un trou était dans le plafond, placé à un endroit si saugrenu que personne ne pensait à le regarder. Gardor se glissa le premier, puis récupéra notre otage. Nous nous faufilons un à un dans la fissure, je fus le dernier à monter car j’ai dû d’abord aider Gwalïn grimper. J’entendis du bruit dans le couloir, des pas qui s’approchaient.
_Monte Gwalïn !
_Je fais ce que je peux ! Un peu plus haut !
_Grouille-toi !
_Oui !
Enfin il réussi à escalader les étroites parois. Mais j’étais à court de temps, nos ennemis s’approchaient et il me fallait trouver une astuce. C’est alors que j’eu une idée, qui à mon avis fut plutôt bonne. Je me jetai dans le lit de Neomer et m’enroba de la couverture.
_Messire ?
_Oui ? dis-je en imitant la voix du seigneur.
_Il semblerait que nous ayons de la visite.
_Qui ?
_Un reste d’armée apparemment. Ils se sont cachés sous les arbres en s’imaginant qu’ils passeraient inaperçus. Que devons nous faire ?
_Est-ce qu’ils se sont montré hostile pour le moment ?
_Non mon seigneur.
_Alors, gardez positions, et ne bougez pas.
_Messire...?
_Ne faites rien, c’est un ordre. Maintenant vous pouvez disposer, je suis épuisé. J’aimerai dormir.
_Bien messire.
Le chevalier reparti et s’éloigna à travers les tunnels. Je profitai de son absence pour me glissai à mon tour dans l’étroit passage. Il fallait agir vite. Nous reprîmes le chemin d’étroites galerie que nous avions emprunté juste avant. Lorsque nous fûmes dehors, je mit ma main dans ma sacoche et ressorti une petite rondelle métallique. Je visualisa les positions de Gadfindën et de ses troupes, il était temp. Je tendit mon bras aux rayons de la lunes, et ils comprirent ce qu’ils devaient faire. Dix-sept flèches de feu s’abattirent sur la montagne, embrasant les collines. Cinquante hommes sauvages totalement paniqués sortirent du repaire et coururent en tout sens. Les sept chevaliers montèrent leur chevaux effrayés mais ils parvinrent à les calmer. Ils chevauchèrent à travers le brasier et s’enfuir à travers les plaines. Une nouvelle vague de flèches à la pointe de feu se plantèrent et brûlèrent d’avantage la montagne. Les hommes sauvages, pensant à avoir affaire avec le démon, s’enfuirent les jambes à leur cou. Ils partirent en terre du Gondor et disparurent dans l’obscurité. Lors de la panique, nous en profitions pour rejoindre notre armée.
Ils étaient tous là, le capitaine fut soulagé à en nous voyant.
_Vous aviez réussi ? Me demanda t-il.
_Avec succès ! Répondis-je en ramenant Neomer devant moi.
Nous lui avons lié les poing avec une corde solide et mit sa tête dans un balluchon noir. Il pestait comme une pie enfermée dans une cage. Je fut bien tenté de le frapper de nouveau, mais je n’étais pas sûr que Raölen l’approuverait. Elle se poserait des questions si je lui ramenai notre prisonnier défiguré, et franchement, le cogner d’avantage le ferait passer pour un pauvre martyre. Je montai notre « rescapé » sur mon cheval et nous commencions notre marche. Mais nous n’avions pas fais dix mètres que les sept cavaliers rohirrims nous barrèrent la route, encore ces maudits félons. Le premier s’avança et dit d’une voix stentor mais incroyablement calme:
_Rendez-nous notre roi.
Je le regardai, puis ses compagnons, ils n’étaient que tous les sept. Mais je sentais pourtant une présence désagréable, une espèce de mauvaise impression. C’était ensuite l’angoisse qui s’empara de moi, je détectais bien quelque chose mais je n’arrivais pas à déterminer ni ce que c’était, ni sa position. Qu’est ce que c’était ?
_Je ne me répéterai pas une seconde fois, rendez-nous notre souverain Neomer.
Je sorti d’une vitesse fulgurante ma dague et la posai sur la gorge de mon otage, la pointe de la lame appuyé sur la trachée. Je crois que si j’étais allé ne serait-ce qu’un peu plus loin, je n’aurais put vous raconter cette aventure. J’entendis de mon oreille surentraînée le craquement du bois, la torsion des cordes, le frottement de la flèche sur son arc. Nous étions encerclés, et nous ne l’avions même pas remarqué. Ces types étaient très doué dans l’art de sa cacher. Seul moi, le plus ancien des Loups, pouvait sentir leur présence toute autour de nous. Ils étaient peut être cent ou deux cent braqués sur nous, prêt à décocher au moindre geste.
_Gaal...
J’interrompis le capitaine Gadfindën d’un signe de la mains, il n’avait toujours pas comprit ce qui se passait. Mes Loups eux savaient ce que je voulais dire, et la tension qui se dégageait de nous insinuait parfaitement dans quel position nous étions. Alors tous mes hommes restèrent immobiles, comme des statues anciennes. Lentement, je descendis du cheval et récupérai le seigneur. Je m’avançai tout en douceur vers le chevalier, le poignard toujours en contact avec la peau qui le séparait de la carotide de Neomer. Comment avions-nous pu arrivé là ? Mon plan était parfait, aucun défaut, nous avions appliqué notre Code à la lettre, alors pourquoi est-ce que nous nous étions fais avoir ? En y repensant, l’un des rohirrims dans la grotte m’avait prévenu de la présence de Gadfindën et de ses hommes, j’aurais dut y faire plus attention. Et voilà que de par ma faute, nous allions échouer. Je leur amena notre prisonnier, et lorsqu’il fut à porté de leur bras, je lui sectionnai d’un geste rapide et précis, le long de sa gorge, la petite ficelle qui retenait le baluchon sur la tête. Je lui tranchai également les liens, et je rendis la liberté au prisonnier. L’homme qui fut si longtemps séquestré regarda d’abord ses mains douloureuses, puis il me fixa de ses yeux remplis de haine. Il me donna un coup sec et violent dans le menton, et je m’effondrai par terre. Il cognait fort l’enfoiré !
_Ça, commença t-il, c’est pour m’avoir volé ma vie !
Il m’enfonça son pied dans la aine avant que je puisse me relever.
_Ça, c’est pour m’avoir frappé dans la trouée du Rohan !
Il m’écrasa la face par terre, de la boue me rentra par la bouche et les narines.
_Ça, c’est pour ne pas avoir cessé de me capturer alors que je voulais simplement être libre !
Il me retourna avec la pointe de sa botte et me froissa les côtes.
_Et ça, c’est pour le plaisir de te voir souffrir !
Il me cracha une grosse bave visqueuse sur le visage et se retourna vers ses alliés. Il se mit à rire et se décida de clore notre humiliation de la manière suivante. Il monta sur un cheval, le fit reculer juste au-dessus de moi, et je vis la queue de l’animal se lever. Inutile de vous raconter la suite.
_Adieu, Gaaldor le Chien Noir, ou devrais-je dire le Chien Brun ? Hahaha ! Nous nous reverrons, et lorsque nos chemins se croiserons, je ne t’épargnerai pas.
_Messire, dois-je donner l’ordre ?
_Non, répondit Neomer. Pas maintenant, pas comme ça. Je veux qu’il souffre et qu’il voit toute son oeuvre se faire réduire à néant. Je veux qu’il perde espoir et qu’il me supplie de le tuer. Allez, en route, j’ai envie d’un lit chaud ce soir, je suis fatigué par ces gueux !
Les torsions de cordes disparurent, le bois cessa de craquer, les flèches étaient rangés dans leur carquois. Les huit cavaliers disparurent dans la nuit profonde et les présences autour de nous également. Gwalïn se jeta sur moi et m’aida à me relever.
_Gaaldor ? Ça va bien ?
_Bien sûr crétin, répondis-je furieux. Je suis en pleine forme !
_Que faisons nous chef ?
_Nous n’avions pas le choix, rentrons, il faut informer Dame Raölen de ce nouveau danger. Neomer va certainement essayer de récupérer le trône.
_Mais nous ne sommes pas assez forts pour lutter ! Intervint un frère Haltin. Vous aviez vu comme ils nous ont encerclé. Même nous ne les avions pas remarqué. Ce Neomer doit avoir plus d’un tour dans son sac. Que devons-nous faire ?
_Nous n’avions pas le choix, dis-je en titubant vers ma monture. Il nous faut de l’aide, beaucoup d’aide.




Bilan:
Pertes ennemies:
_200 hommes de Dun durant la bataille
_10 hommes de Duns sentinelles
_18 rohirrims (sept d’entre eux courent toujours)
_50 hommes de Dun prirent la fuite vers le Gondor, certainement quelqu’un se chargera de leur cas.

Pertes alliés:
_17 haradrims morts
_20 guerriers rohirrims morts
_13 archers
_7 cavaliers
_Neomer est en liberté et menace le Rohan de son courroux
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:38

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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 11:40

J'espère que ça vous plaira, j'ai ai mis mon coeur dans cette histoire ^^
bonne lecture et pensez à faire des pauses toutes les dix minutes pour ne pas trop avoir mal aux yeux What a Face
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hugojako

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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 13:17

Jamais vu une mission aussi longue affraid à part peut-être dans les mission communes et les grande bataille... je pense que Ulfang va particulièrement aprécier ta mission, surtout le passage avec Galopin ^^.
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 14:05

ok, je vais lire ton histoire dans pas mal de temps ( jvien de me levé donc je vais manger et tout) déja que ton histoire va facile me prendre 10 minutes, ensuite je te la noterais mais niveau longueur c'est déjà un 19.5 ( dsl je ne peux pas mettre de 20 Sad ) car le parfait n'existe pas
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 14:19

Si mon petit ne-nelfe adoré, tu peux me mettre un 20 en longueur si tu juge que personne d'autre peux écrire plus (ou au moins un 19,99) mais pour le reste, tu note comme tu le sens. Allez bon app cherry
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ar-pharazon
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 15:37

taille: 19.5 ( très long et bien)
histoire: 18/20
action: 18/20
ortographe: 9/10

note générale: 18.5/20 très bien
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 16:08

Merci de m'avoir noté ar-pharazon ! disons que mes troupes ont un peu souffert durant cette mission, mais c'est largement récompsensé par un p'tit 18,5. santa
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Zadröck
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 17:21

Un seul mot: WOUAW !
Super action, longueur digne d'un grand ecrivain lol! et les combats sont super bien décris.
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SpardatheDevil
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 18:00

Merci du compliment Artass, il me tarde de te voir à l'oeuvre toi aussi

Au fait, sa te dirais de participer à la grande bataille avec nous ?
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qv3me
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 19:33

Une seule phrase : je vais m'évanouir! No

J'ai fais une fois une mission qui m'a pris 4-5 page sur " Openoffice.og Writer " et j'ai eu un 16.5 parce que " un texte ne dois pas être trop sous prétexte d'ennuyer le lecteur " d'après ce qu'on m'a dit.
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Khiliani
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 19:46

Whaou, c'est long pirat
Je la lirais ce soir, trop la flemme là Razz
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 19:47

Ne t'en fait pas qv3me, tu écris comme tu le sens, ne te fais pas trop de complexe par rapport à ça
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 20:43

Oi j'aimerai beaucoup, je vais de ce pas sur le topic.
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Fév - 22:37

ba personnellement je me suis pas ennuyé lorsque je l'ai lu, sinon j'aurais pas mis 19.5

moi là j'ai commencer une mission et je suis a 6 pages sans un seul combat ( je te rattrape Sparda^^)
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MessageSujet: Re: La marche vers l'Ombre   La marche vers l'Ombre - Page 2 Icon_minitime

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