Partie 1 : Introduction.
La vie est paisible en ce moment pour Anatra l’ancien mercenaire redevenu grâce au rôdeur Phoenixios un rôdeur Dùnedain. Les jours passent et il commence sérieusement à s’ennuyer. Halt, son oncle, n’a aucune mission à lui confier pour l’honneur des Dùnedains. Aujourd’hui est un jour normal, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid et l’emplacement du soleil montre qu’il est dix heures. Le Dùnedain est encore plongé dans son sommeil profond et son oncle dût le réveiller pour une mission de la plus haute importance.
Je suis vraiment heureux d’être redevenu Dùnedain. C’est une joie à laquelle je ne pouvais m’y attendre. Mais cette joie provient d’autre chose, le fait d’avoir retrouver mon oncle ? Non. Quelle que chose dont je n’arrive pas à savoir. Et c’est à ce mystère que je repense chaque soir dans mon lit. Mais aujourd’hui je distingue quelque chose, peut-être que c’est ce dont je cherchais depuis quelques jours. Je m’approche, ça devient de plus en plus net, et…
«Anatra ! Dépêche toi de te lever ! J’ai quelque chose à te dire.»
La voix de son oncle retentit et le réveilla. Anatra pousse un long soupir et baille et s’étire. Il regarde sa chambre, ce n’est qu’une vulgaire chambre d’auberge avec un plancher en bois, quelques meubles d’assez bonne qualité, ainsi qu’un petit bureau et d’un lit avec oreillers et couvertures de très bonne qualité. La chambre ne lui coûte rien car l’auberge est à son oncle mais en échange il doit faire les missions que lui demande l’aubergiste.
Anatra était très fatigué et pourtant il trouve la force de se lever et d’enfiler ses habits sans oublier sa cape et n’oublie surtout pas son arc, ses flèches son carquois et sa dague. Il dévale les marches à grande vitesse et se retrouve à une table assit avec Halt devant un bon petit-déjeuner : du bon pain frais avec des fruits et un peu de beurre. L’aubergiste invita le rôdeur à manger, et ce dernier l’obéit. Halt attendit sagement la fin du petit déjeuner et quand il fut fini, il dit à son neveu la nouvelle.
«Anatra, j’ai une mission à te confier !
- Super ! Quel est la mission ?»
Son oncle n’avait pas un air joyeux comme le rôdeur, mais plutôt un air triste ou désespéré…
«Écoute moi, Ce que je craignais est arrivé, la forteresse de la Légion Noire ou plutôt l’Armée Noire a été découverte par les Hommes et Sauron. Cela faisait des mois que les autres Dùnedains surveillaient cette structure très imposante. Tu vas devoir rejoindre les forces du bien guidés par un Grand Guerrier Elfe. Celui-ci aura sous son commandement un autre Grand Guerrier Elfe ainsi qu’un capitaine rôdeur.
- Phoenixios ?
- Oui… Mais ne te réjouis pas trop vite, vos ennemis seront très puissants. Les forces de Sauron seront contrôlés par un Commandent de Rhun qui a sous ses ordres un elfe renégat, un Capitaine haradrim, un Grand Guerrier Ourouk Haï ainsi qu’un grand chef orque.»
Halt soupira, reprit son souffle et continua sa description :
«Quant à l’Armée Noire, elle est dirigée par le dirigeant de cette faction et son frère, un Commandent Humain renégat.
- Armée Noire ? Humain renégat ? Chevalier déchus ?
- Heu… Oui, il y a des chevaliers déchus ainsi que des archers et autres ennemis.»
Une pensée de colère, de haine et meurtrière traversa l’esprit du rôdeur. Et sans attendre la suite il dit sèchement à son oncle qu’il partait tout de suite.
«C’est bon, je suis en route !
- Attend !»
Anatra se retourna, et se remit à la table.
«Je sais que ton frère, mon autre neveu, est prisonnier là bas, mais je sais autre chose…
- Laquelle ?
- Que personne ne pourra entrer dans la forteresse !
- Eh bien moi, j’y arriverais !
- Tout seul ?
- Heu… Mais je… Je recruterais des personnes !
- Au lieux de faire le malin, va prendre ton cheval et rejoins moi à l’entrée de la taverne !
- Très bien !»
Le Sergent se leva et avec une vitesse hors du commun, se rua vers les écuries. Au même moment, l’aubergiste se leva et entra dans sa salle privée.
En entrant dans l’écurie, le rôdeur prit la selle de son cheval, le harnais et les rênes. Quand il fut à côté de son cheval, il mit la couverture, posa la selle par-dessus, serra la sangle, plaça le mors dans la bouche du cheval, y attacha les rênes et fini de mettre le harnais. Son cheval était prêt, il ne manquait plus qu’à se rendre à l’entrée de la taverne. Le Sergent monta sur son cheval et ils se rendirent là où Halt lui avait donné rendez-vous.
Arrivé au lieu dit il vit vingt rôdeurs Dùnedains sur leurs chevaux et son oncle habillé en rôdeur et monter sur son cheval. Anatra se rapprocha et demanda :
«Vous êtes du voyage mon oncle ?
- Oui mais je ne fais que vous accompagnez aux frontières de la forteresse.»
Et c’est dans la bonne humeur que les rôdeurs partent en direction de la forteresse noire, mais savent-ils vraiment ce qu’il va se passer ? Les forces de Sauron sont en marche. Cette bataille sera une grande bataille.La compagnie de rôdeur vient à peine d’entamer son voyage. Ils marchent et parcourent Belfalas dans le calme ? Non, des hordes de créatures du Mordor, des hordes de pirates et bien d’autres dangers.Les rôdeurs ont parcourus cinq kilomètres dans le calme en suivant le paysage monotone des yeux. Soudain l’un des rôdeurs cria :
«Là bas, un village en flammes, j’arrive à apercevoir des guerriers du Gondor en train de se battre contre des pirates !
- En avant, ordonna Halt. Restez près du petit bois là bas et décochez vos flèches sur les pirates. Mais avant, descendez de cheval !!»
Les rôdeurs obéirent et traînant leurs chevaux, ils se dirigèrent vers les bois. Arrivé au lieu dit, ils visèrent les pirates, et une volée de flèches fut. La plus grande partis des pirates furent anéantis et pris de panique, les crapules de la mer se réfugièrent dans une maison toujours pas enflammé. Anatra avait compté une dizaine de pirates. Les hommes du Gondor quant à eux, avaient repris courage et essayèrent de forcer la porte barricadée. Ils ne devaient pas être bien malin et pas bien intelligents se dit Anatra, car lui à leur place, serait passé par les fenêtres qui ne sont pas barricadés.
«Ha ha, ça doit être des imbéciles ces pirates, à leur place j’aurai barricadé les fenêtres, mais les Gondoriens sont un peu bêtes aussi…»
Les rôdeurs se retournèrent vers la personne qui venait de parler, et ils virent un chef corsaire accompagné par ses gardes du corps. Anatra se rua vers l’homme et planta sa dague dans son cœur. Le corsaire cracha du sang et tomba par terre. Les gardes ne purent point dégainer leurs armes, car les Dùnedains avaient déjà décoché leurs flèches. Les ennemis du bien tombèrent l’un après l’autre à terre. Les rôdeurs se retournèrent vers la maison mais les Gondoriens avaient disparus. Ils les cherchèrent des yeux mais ne les trouvèrent pas. Finalement, les guerriers sortirent victorieux de la maison. Anatra et ses compagnons enfourchèrent leurs chevaux et se déplacèrent vers le village. Arrivé en bas, le chef des hommes du Gondor les remercia et leur offrit un peu d’argent. Les rôdeurs le remercièrent et se remirent en route. Peu de temps après leur départ, (environs 2 kilomètres, ils tombèrent nez à nez face à une mini bataille entre des cavaliers du Gondor et des orques. Anatra se dit ‘‘Décidément, c’est vraiment un jour de guerres.’’ Mais il fit comme ses compatriotes, et une volée de flèches fut…
Les Gondoriens voulurent remercier les rôdeurs en leur offrant quelque chose, mais Anatra demanda :
«Donnez nous un moyens d’éviter de combattre les forces du mal, nous serions morts avant d’arriver à la forteresse noire.
- À … À … À la forteresse noire ?
- Oui, pourquoi, ça vous pose un problème ?
- Non messire, mais c’est à cause de cette découverte que la baie de Belfalas est un peu envahie, mais nous venons de repousser les derniers !
- Messire ?
- Oui, ça vous pose un problème, messire ?
- Non rien, heu… Vous devriez prendre le chemin qui longe la mer et vous arriverez au Lebennin, de là, vous pourrez vous dirigez vers la route du Harad et…
- Je connais la suite, j’ai déjà pris cette route, allez on y va !
- Attends Anatra, demanda Halt. J’ai besoin de savoir, pourquoi les forces du mal sont en Belfalas ?
- Les forces de Sauron sont en route vers le Harad, elles viennent de Rhun, d’Isengard et de Minas Morgul. Les forces du mal ici qui ont eut vent de la situation sont venues en essayant de piller Belfalas, mais heureusement nous sommes plus forts !
- Très bien, merci beaucoup pour ces informations. En route Dùnedains !
- Des… Des… Des Dùnedains ?
- Exact soldat, à bientôt !
- Attends Halt, demanda à son tour Anatra. Où sont les forces du rôdeur Phoenixios ?
- Heu… D’après les nouvelles, ces forces sont sur la route du Harad et…
- Très bien, au galop !»
Anatra partit au galop et les rôdeurs le suivirent. Quant aux cavaliers du Gondor, ils n’en revenaient pas leurs yeux et partir vers l’avant-poste le plus proche du Gondor. Pendant ce temps, Anatra parcoura la distance entre Belfalas et la route du Harad en un temps record, et il dut attendre quelques minutes le temps que les autres le rejoigne. Quand ils furent réunis, ils firent reposer les chevaux tandis qu’Anatra examina la route. Des empreintes de soldats se dirigeant vers le Harad. Les traces sont assez fraîches, elles datent d’il y a seulement 2 heures. Décidé à revoir le Capitaine Phoenixios, Anatra partit devant avec son cheval. Halt le vit s’éloigner au loin et dit aux Dùnedains :
«Soldats, veillez sur votre Sergent, moi je retourne à l’auberge en espérant que cette mission se déroule à merveille. Montez vite sur vos chevaux de rôdeurs et rejoignez Anatra avant qu’il ne soit hors d’atteinte !
- À vos ordres Capitaine !»
Halt remonta sur son cheval et repartis vers Belfalas. Les rôdeurs le regardèrent en train de disparaître à l’horizon et à leur tour, ils montèrent à cheval et s’empressèrent de rejoindre Anatra.
Quant au Sergent, il était sur le point de trouver les soldats quand il se fit arrêter par une horde d’orque. Le sergent ne put prendre son arc que les orques l’avaient fait tombé de son destrier. Le chef s’approcha de lui et montra sa lame au rôdeur. Il prit Anatra par le cou et dégaina son épée, il la pointa en arrière et juste avant de tuer le pauvre Sergent, il se fit transpercer par une flèche en pleins dans la poitrine, les autres orques finirent pareil et maintenant, tous les orques étaient morts. Anatra crut que ces hommes l’avaient sauvé, mais il fit une rencontre dont il ne s’attendait pas…
Les rôdeurs entendirent des cris de douleurs et se précipitèrent vers l’endroit où les cris avaient été poussé, ils virent leur Sergent devant, devant des…
«Phoenixios ! Que je suis content de te revoir !
- On dirait que je t’ai une nouvelle fois sauvé la vie, Anatra.»
Les deux rôdeurs riaient tandis que les rôdeurs de l’Ithilien et les rôdeurs Dùnedains ne comprenaient pas grand-chose, mais un des hommes du Capitaine Phoenixios reconnu le Sergent et lui parla. Quand les retrouvailles furent terminées, le Capitaine invita son ami à faire la route ensemble.
«Dis-moi, tu viens pour la forteresse ?
- Oui.
- Je vois, alors faisons route ensemble.
- C’est avec plaisir que j’accepte !
- Que sais-tu sur la forteresse et l’Armée Noire ?
- Oh simplement que cette faction ou plutôt armée est contrôlé par un seigneur renégat aidé par son frère, un renégat aussi »
Phoenixios soupira et Anatra se demandais ce qui se passait.
«Qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien, rien du tout ne t’inquiète pas !»
Le Capitaine lui sourit et le Sergent fit de même. Ils continuèrent leur route vers le Harad et vers cette mystérieuse forteresse noire…
Mar 18 Aoû - 6:12